18-08-2020, 10:54 AM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (04 / 150) (Reims) (Tic & Tac)
Quelques jours plus tard.
Frédéric ouvre la porte après avoir entendu plusieurs fois le miaulement d’appel.
- Ah ! Quand même ! Vous vous décidez à rentrer.
« Tic » et « Tac » lui passent fièrement sous le nez la tête et la queue haute sans même daigner lui jeter même un coup d’œil, à croire qu’ils ont compris le sens de ses paroles et qu’ils n’apprécient pas ses reproches.
Frédéric sourit malgré lui à voir leur comportement hautain. Il soupire et referme la porte de l’appartement.
Annie dans sa cuisine lui pose la question.
- À qui tu parles chéri ?
- Aux siamois, chérie !!
- Pff !! Comme s’ils te comprenaient !!
- Y a des fois où je me le demande quand même tu sais ?
- (Annie amusée) Viens plutôt leur remplir leurs gamelles ! Ils doivent avoir soif !
Frédéric qui surveillait les deux chats depuis qu’ils sont rentrés a un mouvement de stupeur, ceux-ci comme s’ils avaient compris les paroles de sa femme sont venus aussitôt s’asseoir devant leurs gamelles respectives et le fixent les babines retroussées comme s’ils se foutaient de lui.
- Je t’assure qu’il y a des moments je me demande quoi avec eux.
Annie jette un coup d’œil depuis sa cuisine et sourit.
- C’est juste qu’ils ont soif !
Pas convaincu, Frédéric va quand même la rejoindre et commence à faire couler l’eau du lavabo pour que celle-ci soit bien fraîche et remplit ensuite une bouteille.
Pendant qu’il s’occupe d’eux, la sonnerie de l’entrée retentit et la bouteille vide à la main Frédéric va ouvrir à Dorian et Gérôme.
- Tiens ! Salut vous deux, qu’est-ce qui vous amène ?
- (Gérôme) Nous aimerions parler à Florian.
- Heu oui ! Mais il n’est pas encore rentré là !
- (Dorian) On peut l’attendre ici ?
- Bien sûr ! Entrez !
Annie vient les embrasser.
- Vous avez l’air soucieux ?
- On peut dire ça comme ça oui !
- (Frédéric alarmé) Un problème ?
- (Gérôme) Vous vous rappelez de Léonie ?
- (Annie) La jeune fille qui faisait partie de votre équipe ?
- (Gérôme) De celle à Dorian, oui ! Eh bien nous l’avons retrouvée assassiné dans un hôtel du centre-ville quelques heures à peine après qu’elle soit venue nous mettre en garde contre un éventuel enlèvement de « Flo ».
- (Annie) Mon Dieu !!!
- (Frédéric en stress) Vous croyez qu’ils l’ont déjà enlevé ?
- (Gérôme apaisant) Non !! Non !! Pas d’affolement, nous venions juste le prévenir c’est tout.
Annie est toute retournée à les entendre.
- Vous ne devriez pas plutôt être avec lui à le surveiller ?
- (Dorian) Nous avons reçu deux équipes en renfort ce matin, ne vous inquiétez pas pour ça.
- (Frédéric) Vous savez qui lui veut du mal ?
- (Gérôme) Nous n’en sommes pas sûrs à cent pour cent mais nous y travaillons, des équipes ont été également mises en place à Paris et à Aix et dorénavant nous le suivrons partout où il ira jusqu’à ce que l’affaire soit résolue.
- (Frédéric) Ça ne va pas lui plaire croyez-moi !!
Il se dirige vers la porte et l’ouvre puis s’adresse aux deux siamois.
- Allez chercher votre maître !!
Il n’a pas terminé sa phrase que déjà « Tic » et « Tac » lui passent entre les jambes à toute allure, il referme la porte en regardant fixement sa femme.
- Tu ne me diras pas qu’ils n’ont pas compris cette fois-ci ?
- (Annie ébahie) Eh bien ça alors !!
- (Dorian sourit) Nous nous sommes déjà posés la question plusieurs fois au Pilat, je pense également qu’ils ont parfaitement compris le message.
- (Gérôme sort son portable) Je préviens nos gars, que ça ne fasse pas comme l’autre jour avec Flavien.
Devant la mine abasourdit du couple, il explique ses paroles en leur racontant le quiproquo qu’il y a eu avec une des équipes devant l’entrée de la fac.
- (Frédéric en souriant) Je n’en attendais pas moins de la part de Flavien, il serait prêt à prendre tous les risques pour protéger son copain.
***/***
Pendant ce temps-là, Florian sort du CHU avec Patricia, bien sûr le sujet de conversation vient tout naturellement sur Yuan et les deux amis papotent en riant pendant toute la partie du trajet qu’ils ont en commun.
Les prochaines vacances sont également abordées et Patricia qui est heureuse d’y être invitée, accepte avec joie.
Ils mettent alors plusieurs choses au point et se quittent avec un grand sourire de part et d’autre.
Florian continue tranquillement son chemin à pied et chantonne comme à son habitude sans se soucier outre mesure des deux hommes qui le suivent à quelques mètres de lui, connaissant la raison de leur présence.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (05 / 150) (Reims) (Tic & Tac) (fin)
Un autre homme caché d’un côté du pont qui surplombe le canal prend des clichés de Florian et des deux hommes qui le suivent, une fois chose faite et les voyant se rapprocher un peu trop près de lui il finit par ranger son appareil.
C’est au moment où il se retourne qu’il aperçoit les deux chats sur le parapet du pont qui le fixe en crachant de colère.
Les deux hommes de la DST s’aperçoivent alors de la scène et commencent à accélérer l’allure.
L’homme se voyant découvert passe la main dans sa veste pour y sortir son arme quand un double choc lui arrive sur les épaules.
Un cri de douleur intense s’échappe alors de sa gorge quand il subit l’attaque des deux félins, force pour lui de se rouler au sol pour se protéger le visage déjà lacérer par les griffes des deux siamois.
Son arme chute devant lui et vient rouler sur la berge tout près de l’eau grisâtre du canal.
Florian bien sûr reconnaît ses chats et va pour aller à leur rencontre pour voir ce qu’il se passe quand un des deux hommes l’attrape.
- Ne bouge pas mon garçon, cela pourrait être dangereux pour toi !!
- (Surpris) Ces chats sont à moi monsieur.
- Alors rappelle-les et rentre directement chez toi, nous nous occupons du reste, allez !! Fais ce que je te demande, vite !!
L’autre homme arrive sur le lieu où se déroule le carnage, il grimace en voyant l’état dans lequel se trouve l’individu mais en bon professionnel préfère déjà ramasser l’arme et voir ensuite ce qu’il peut faire.
Il entend une voix ferme.
- « Tic » !! « Tac » !! Au pied !!
Devant ses yeux ébahis, il voit les deux félins stopper immédiatement leur attaque et partir d’un bon souple rejoindre leur maître et venir se percher sur ses épaules.
Son collègue arrive à son tour et empoigne le gars qui geint sous la douleur que lui procurent toutes ses lacérations.
Heureusement il n’y a personne en cette fin d’après-midi d’hiver et ils peuvent agir rapidement, un coup de téléphone pour prévenir une ambulance et un dernier signe vers le jeune rouquin pour lui signifier une deuxième fois de s’en aller.
Florian voit bien les dégâts sur le visage du type et hésite quand même à partir, malgré tout le geste impérieux du policier le fait réfléchir et c’est avec ses deux siamois sur les épaules qu’il se décide enfin à rentrer chez lui non sans se poser un tas de questions sur le pourquoi de tout ça.
- Eh bien vous deux ? Qu’est-ce qui vous a pris ?
- (Tac) Miaouuu !!
Tic en passant rapidement un coup de langue sur la joue de son maître :
- Miaouuu !!!
Je sens leur cœur qui se calme et leurs poils reprennent leur place le long de leur corps.
Je ne comprends pas bien sur le miaulement qu’ils viennent de pousser en réponse à ma question, mais je me doute qu’ils n’auraient pas fait ça sans raison et encore plus de questions m’assaillent.
Quand nous rentrons enfin dans l’appartement, ma mine soucieuse n’échappe à personne et ils remarquent également les taches de sangs sur ma veste et le pelage des deux siamois.
- (Annie paniquée) Mon Dieu « Flo » !! Tu es blessé ?
- Non ça va ne t’inquiète pas !!
Dorian qui attrape le col de ma veste.
- C’est quoi ce sang alors ?
- C’est « Tic » et « Tac » !! Ils ont attaqué un gars à côté du pont.
Gérôme blanc comme un linge :
- Un des nôtres ?
- Non !! D’ailleurs ils sont restés pour s’en occuper, quelqu’un peut-il m’expliquer ce qu’il se passe enfin !!
- (Frédéric gentiment) Calme toi, retire ta veste et va t’asseoir. Gérôme et Dorian vont t’expliquer, quant à vous deux !
Il attrape les deux chats par la peau du cou.
- Un bon bain est de rigueur, je ne tiens pas à ce que vous mettiez du sang partout.
Pendant qu’il s’occupe des deux félins qui font une gueule pas possible mais se laissent faire, je m’assois dans le canapé et je regarde mes deux amis qui visiblement ne savent pas par où commencer leurs explications.
- Alors !!!
Gérôme regarde Dorian qui baisse les yeux, il comprend que c’est à lui de s’y coller et soupire.
- Tout a commencé quand Léonie a téléphoné chez Mireille !!
Il raconte alors tout ce qu’il connaît de l’histoire, je l’écoute complètement abasourdi par ce qu’il m’apprend et quand il termine enfin ses explications, je reprends la parole et m’exclame.
- Vous voyez qu’elle n’était pas si mauvaise que ça !! Où est-elle que je la remercie et que je lui dise que je l’aime toujours !!
Gérôme la gorge serrée.
- Elle est morte « Flo » !! Quelques heures à peine après que nous l’ayons rencontrée.
Mon cœur rate un battement.
- Morte ????
- Oui morte ! Assassinée !!! Abattue lâchement de deux balles à bout portant dans la tête alors qu’elle était dans sa chambre d’hôtel.
2eme ANNEE fêtes de fin d’année : (06 / 150) (Aix) (fin)
Tony fait asseoir ses visiteurs dans sa roulotte, il a été très étonné en apprenant l’identité de celui qui accompagne Philippe et Michel.
Avoir le grand patron de la DST chez lui l’impressionne beaucoup et c’est avec des gestes empruntés qu’il leur verse le café qu’ils ont accepté de bon cœur.
Michel se rendant compte du trouble de celui qui est maintenant devenu un ami.
- Maurice est ici en tant qu’ami de la famille Tony ! Il a juste une demande à te faire au sujet des deux semaines que Florian compte passer chez toi avec ses amis.
- Ah ! D’accord ! En parlant de ça tu pourras dire à Florian que tout est arrangé, mon frère est en hivernage également et beaucoup de ses artistes sont retournés dans leurs familles pour les fêtes. Il nous prête quatre roulottes qui seront amenées ici dans la semaine, j’espère que ce sera suffisant ?
- (Michel en souriant) Bien sûr ! De toute façon nous n’habitons pas loin et il y en a qui pourront toujours retourner chez eux le soir ou pendre un de leurs amis avec eux au cas où.
- (Philippe en souriant) Mon petit doigt me dit qu’ils resteront tous ici quitte à se serrer un peu.
Tony en hochant la tête :
- Je m’en doute bien !
Il reporte son regard sur Maurice :
- Vous vouliez me parler ?
- Oui ! J’aimerais savoir si vous allez prendre du personnel en intérim pour remplacer ceux qui rentrent chez eux ?
- Eh bien oui en effet, pas les artistes car nous ne fermerons le cirque qu’après le quinze janvier. Mais par contre les petites mains et certains des techniciens eux partiront avant afin de s’occuper des animaux et de faire les réparations annuelles dont le chapiteau a besoin une fois le cirque fermé.
- (Maurice rassuré) Très bien alors ne chercher plus monsieur Gruss, des hommes à moi prendront leurs places. Ne vous inquiétez surtout pas pour eux, ils feront le travail que vous leur demanderez et en plus ce sera gratuit.
- (Tony) Ah ! Très bien alors !
- (Maurice en souriant) Combien de personnel comptiez-vous embaucher ?
- Une douzaine, le cirque est très grand vous savez et ce n’est pas le travail qui manque.
Maurice réfléchit un bref instant.
- Entendu alors ! Je fournirai les douze personnes dont vous avez besoin, à partir de quand faut-il qu’ils arrivent ?
- (Tony surpris) En début de semaine prochaine si ce n’est pas trop tôt.
Maurice calcule dans sa tête :
- Je peux déjà en envoyer huit dès lundi, les autres sont à Reims et suivront Florian.
Tony opine de la tête.
- Entendu comme ça, je préviendrai demain la boite d’intérim que mes besoins sont repoussés de plusieurs semaines.
Maurice en lui serrant la main.
- Nous sommes donc d’accord !! La semaine où Florian ne sera pas là leur permettra de se mettre dans le bain.
- (Tony amusé) Dans le fumier vous voulez dire Hi ! Hi !
- (Maurice sourit) Va pas falloir que je leur dise ça tout de suite Hi ! Hi !
Tony redevenant sérieux.
- Il a déjà quelques protections ici vous savez ?
- (Maurice) Vous voulez sans doute parler du fameux « Kinou » ?
- (Tony acquiesce) Oui bien sûr mais pas que lui, comment vous dire !! J’ai une ménagerie d’une quarantaine d’animaux en tout genre et je pense que tous le protégeront en cas où ils sentiraient un danger pour ce garçon.
- Ah oui ???
Tony en riant devant sa tête étonnée.
- Je ne parle pas de ceux qui sont en cages, quoi que ? Vous n’avez jamais eu à faire avec une otarie en colère à ce que je vois, ni un éléphant ou une girafe.
- Heu ! Non ! Pas vraiment.
- Tant mieux pour vous alors parce que moi je connais et je vous assure que dans ces cas-là il vaut mieux courir vite, très vite même Hi ! Hi !
- (Michel) C’est ce qui est arrivé au Pilat qui vous fait dire ça ?
- Entre autre oui, mais aussi à ce que j’ai vu de mes yeux les quatre jours qu’il a passé ici avec Thomas.
Philippe voyant que tout ça part sous de bons auspices.
- Bien !! Voilà une bonne chose de faite !!
- (Michel) Ce serait possible de voir « Kinou » ? Il a dû prendre du volume depuis qu’il est là ?
Tony avec un grand sourire.
- Un peu oui mais pas tant que ça, il est encore assez loin de sa taille d’adulte mais ça fait déjà un beau morceau. (Il se lève) Suivez-moi ! Il doit traîner comme à son habitude avec mon petit-fils.
- (Maurice étonné) Vous le laissez encore en liberté ?
- (Tony en riant) Si vous trouvez quelqu’un ici qui aurait à cœur de l’enfermer dans sa cage, vous verriez la tête qu’il fait quand on essaie Hi ! Hi ! Moi perso je ne peux pas m’y résoudre Hi ! Hi ! Suivez-moi.
Les quatre hommes traversent alors une partie du cirque, un rire enfantin les dirige d’office vers l’enclos des éléphants et ils restent scotchés devant le spectacle auquel ils assistent.
« Kinou » est monté sur le dos d’un énorme mâle avec Joachim grimpé sur lui comme sur un cheval, le petit garçon rit aux éclats parce que l’éléphant vient de leur envoyer le contenu de sa trompe et que « Kinou » n’apprécie pas vraiment le contact avec l’eau froide.
- Regarde grand père !! On pourrait faire un spectacle comme ça !! Qu’est-ce que tu en penses ?
- (Maurice alarmé) Il va se faire du mal s’il tombe !!
Tony amusé par ses paroles.
- Tu as entendu Joachim ? Le monsieur dit que tu risques de te faire mal en tombant.
Le gamin fait un gros clin d’œil à son grand-père et bascule sur le côté en se laissant tomber.
- Ahhhh !!!!
Maurice et Philippe s’élancent pour tenter de le rattraper puis s’arrêtent net en le voyant faire une cabriole et retomber lestement sur ses jambes en riant.
- Je vous ai bien eu Hi ! Hi !
- (Tony sentencieux) Allons messieurs !! Vous êtes dans un cirque ici rappelez-vous !! Et toi tu rentres immédiatement te sécher tu m’entends ? Manquerait plus que j’ai ta mère sur le dos parce que tu es malade !!
Joachim avec un grand sourire.
- Oui grand père ! Tu viens « Kin » ??
La panthère saute lestement juste devant l’enfant qui grimpe immédiatement dessus et qui remue ses jambes comme un cow-boy.
- Allez hue !!!
Quelques jours plus tard.
Frédéric ouvre la porte après avoir entendu plusieurs fois le miaulement d’appel.
- Ah ! Quand même ! Vous vous décidez à rentrer.
« Tic » et « Tac » lui passent fièrement sous le nez la tête et la queue haute sans même daigner lui jeter même un coup d’œil, à croire qu’ils ont compris le sens de ses paroles et qu’ils n’apprécient pas ses reproches.
Frédéric sourit malgré lui à voir leur comportement hautain. Il soupire et referme la porte de l’appartement.
Annie dans sa cuisine lui pose la question.
- À qui tu parles chéri ?
- Aux siamois, chérie !!
- Pff !! Comme s’ils te comprenaient !!
- Y a des fois où je me le demande quand même tu sais ?
- (Annie amusée) Viens plutôt leur remplir leurs gamelles ! Ils doivent avoir soif !
Frédéric qui surveillait les deux chats depuis qu’ils sont rentrés a un mouvement de stupeur, ceux-ci comme s’ils avaient compris les paroles de sa femme sont venus aussitôt s’asseoir devant leurs gamelles respectives et le fixent les babines retroussées comme s’ils se foutaient de lui.
- Je t’assure qu’il y a des moments je me demande quoi avec eux.
Annie jette un coup d’œil depuis sa cuisine et sourit.
- C’est juste qu’ils ont soif !
Pas convaincu, Frédéric va quand même la rejoindre et commence à faire couler l’eau du lavabo pour que celle-ci soit bien fraîche et remplit ensuite une bouteille.
Pendant qu’il s’occupe d’eux, la sonnerie de l’entrée retentit et la bouteille vide à la main Frédéric va ouvrir à Dorian et Gérôme.
- Tiens ! Salut vous deux, qu’est-ce qui vous amène ?
- (Gérôme) Nous aimerions parler à Florian.
- Heu oui ! Mais il n’est pas encore rentré là !
- (Dorian) On peut l’attendre ici ?
- Bien sûr ! Entrez !
Annie vient les embrasser.
- Vous avez l’air soucieux ?
- On peut dire ça comme ça oui !
- (Frédéric alarmé) Un problème ?
- (Gérôme) Vous vous rappelez de Léonie ?
- (Annie) La jeune fille qui faisait partie de votre équipe ?
- (Gérôme) De celle à Dorian, oui ! Eh bien nous l’avons retrouvée assassiné dans un hôtel du centre-ville quelques heures à peine après qu’elle soit venue nous mettre en garde contre un éventuel enlèvement de « Flo ».
- (Annie) Mon Dieu !!!
- (Frédéric en stress) Vous croyez qu’ils l’ont déjà enlevé ?
- (Gérôme apaisant) Non !! Non !! Pas d’affolement, nous venions juste le prévenir c’est tout.
Annie est toute retournée à les entendre.
- Vous ne devriez pas plutôt être avec lui à le surveiller ?
- (Dorian) Nous avons reçu deux équipes en renfort ce matin, ne vous inquiétez pas pour ça.
- (Frédéric) Vous savez qui lui veut du mal ?
- (Gérôme) Nous n’en sommes pas sûrs à cent pour cent mais nous y travaillons, des équipes ont été également mises en place à Paris et à Aix et dorénavant nous le suivrons partout où il ira jusqu’à ce que l’affaire soit résolue.
- (Frédéric) Ça ne va pas lui plaire croyez-moi !!
Il se dirige vers la porte et l’ouvre puis s’adresse aux deux siamois.
- Allez chercher votre maître !!
Il n’a pas terminé sa phrase que déjà « Tic » et « Tac » lui passent entre les jambes à toute allure, il referme la porte en regardant fixement sa femme.
- Tu ne me diras pas qu’ils n’ont pas compris cette fois-ci ?
- (Annie ébahie) Eh bien ça alors !!
- (Dorian sourit) Nous nous sommes déjà posés la question plusieurs fois au Pilat, je pense également qu’ils ont parfaitement compris le message.
- (Gérôme sort son portable) Je préviens nos gars, que ça ne fasse pas comme l’autre jour avec Flavien.
Devant la mine abasourdit du couple, il explique ses paroles en leur racontant le quiproquo qu’il y a eu avec une des équipes devant l’entrée de la fac.
- (Frédéric en souriant) Je n’en attendais pas moins de la part de Flavien, il serait prêt à prendre tous les risques pour protéger son copain.
***/***
Pendant ce temps-là, Florian sort du CHU avec Patricia, bien sûr le sujet de conversation vient tout naturellement sur Yuan et les deux amis papotent en riant pendant toute la partie du trajet qu’ils ont en commun.
Les prochaines vacances sont également abordées et Patricia qui est heureuse d’y être invitée, accepte avec joie.
Ils mettent alors plusieurs choses au point et se quittent avec un grand sourire de part et d’autre.
Florian continue tranquillement son chemin à pied et chantonne comme à son habitude sans se soucier outre mesure des deux hommes qui le suivent à quelques mètres de lui, connaissant la raison de leur présence.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (05 / 150) (Reims) (Tic & Tac) (fin)
Un autre homme caché d’un côté du pont qui surplombe le canal prend des clichés de Florian et des deux hommes qui le suivent, une fois chose faite et les voyant se rapprocher un peu trop près de lui il finit par ranger son appareil.
C’est au moment où il se retourne qu’il aperçoit les deux chats sur le parapet du pont qui le fixe en crachant de colère.
Les deux hommes de la DST s’aperçoivent alors de la scène et commencent à accélérer l’allure.
L’homme se voyant découvert passe la main dans sa veste pour y sortir son arme quand un double choc lui arrive sur les épaules.
Un cri de douleur intense s’échappe alors de sa gorge quand il subit l’attaque des deux félins, force pour lui de se rouler au sol pour se protéger le visage déjà lacérer par les griffes des deux siamois.
Son arme chute devant lui et vient rouler sur la berge tout près de l’eau grisâtre du canal.
Florian bien sûr reconnaît ses chats et va pour aller à leur rencontre pour voir ce qu’il se passe quand un des deux hommes l’attrape.
- Ne bouge pas mon garçon, cela pourrait être dangereux pour toi !!
- (Surpris) Ces chats sont à moi monsieur.
- Alors rappelle-les et rentre directement chez toi, nous nous occupons du reste, allez !! Fais ce que je te demande, vite !!
L’autre homme arrive sur le lieu où se déroule le carnage, il grimace en voyant l’état dans lequel se trouve l’individu mais en bon professionnel préfère déjà ramasser l’arme et voir ensuite ce qu’il peut faire.
Il entend une voix ferme.
- « Tic » !! « Tac » !! Au pied !!
Devant ses yeux ébahis, il voit les deux félins stopper immédiatement leur attaque et partir d’un bon souple rejoindre leur maître et venir se percher sur ses épaules.
Son collègue arrive à son tour et empoigne le gars qui geint sous la douleur que lui procurent toutes ses lacérations.
Heureusement il n’y a personne en cette fin d’après-midi d’hiver et ils peuvent agir rapidement, un coup de téléphone pour prévenir une ambulance et un dernier signe vers le jeune rouquin pour lui signifier une deuxième fois de s’en aller.
Florian voit bien les dégâts sur le visage du type et hésite quand même à partir, malgré tout le geste impérieux du policier le fait réfléchir et c’est avec ses deux siamois sur les épaules qu’il se décide enfin à rentrer chez lui non sans se poser un tas de questions sur le pourquoi de tout ça.
- Eh bien vous deux ? Qu’est-ce qui vous a pris ?
- (Tac) Miaouuu !!
Tic en passant rapidement un coup de langue sur la joue de son maître :
- Miaouuu !!!
Je sens leur cœur qui se calme et leurs poils reprennent leur place le long de leur corps.
Je ne comprends pas bien sur le miaulement qu’ils viennent de pousser en réponse à ma question, mais je me doute qu’ils n’auraient pas fait ça sans raison et encore plus de questions m’assaillent.
Quand nous rentrons enfin dans l’appartement, ma mine soucieuse n’échappe à personne et ils remarquent également les taches de sangs sur ma veste et le pelage des deux siamois.
- (Annie paniquée) Mon Dieu « Flo » !! Tu es blessé ?
- Non ça va ne t’inquiète pas !!
Dorian qui attrape le col de ma veste.
- C’est quoi ce sang alors ?
- C’est « Tic » et « Tac » !! Ils ont attaqué un gars à côté du pont.
Gérôme blanc comme un linge :
- Un des nôtres ?
- Non !! D’ailleurs ils sont restés pour s’en occuper, quelqu’un peut-il m’expliquer ce qu’il se passe enfin !!
- (Frédéric gentiment) Calme toi, retire ta veste et va t’asseoir. Gérôme et Dorian vont t’expliquer, quant à vous deux !
Il attrape les deux chats par la peau du cou.
- Un bon bain est de rigueur, je ne tiens pas à ce que vous mettiez du sang partout.
Pendant qu’il s’occupe des deux félins qui font une gueule pas possible mais se laissent faire, je m’assois dans le canapé et je regarde mes deux amis qui visiblement ne savent pas par où commencer leurs explications.
- Alors !!!
Gérôme regarde Dorian qui baisse les yeux, il comprend que c’est à lui de s’y coller et soupire.
- Tout a commencé quand Léonie a téléphoné chez Mireille !!
Il raconte alors tout ce qu’il connaît de l’histoire, je l’écoute complètement abasourdi par ce qu’il m’apprend et quand il termine enfin ses explications, je reprends la parole et m’exclame.
- Vous voyez qu’elle n’était pas si mauvaise que ça !! Où est-elle que je la remercie et que je lui dise que je l’aime toujours !!
Gérôme la gorge serrée.
- Elle est morte « Flo » !! Quelques heures à peine après que nous l’ayons rencontrée.
Mon cœur rate un battement.
- Morte ????
- Oui morte ! Assassinée !!! Abattue lâchement de deux balles à bout portant dans la tête alors qu’elle était dans sa chambre d’hôtel.
2eme ANNEE fêtes de fin d’année : (06 / 150) (Aix) (fin)
Tony fait asseoir ses visiteurs dans sa roulotte, il a été très étonné en apprenant l’identité de celui qui accompagne Philippe et Michel.
Avoir le grand patron de la DST chez lui l’impressionne beaucoup et c’est avec des gestes empruntés qu’il leur verse le café qu’ils ont accepté de bon cœur.
Michel se rendant compte du trouble de celui qui est maintenant devenu un ami.
- Maurice est ici en tant qu’ami de la famille Tony ! Il a juste une demande à te faire au sujet des deux semaines que Florian compte passer chez toi avec ses amis.
- Ah ! D’accord ! En parlant de ça tu pourras dire à Florian que tout est arrangé, mon frère est en hivernage également et beaucoup de ses artistes sont retournés dans leurs familles pour les fêtes. Il nous prête quatre roulottes qui seront amenées ici dans la semaine, j’espère que ce sera suffisant ?
- (Michel en souriant) Bien sûr ! De toute façon nous n’habitons pas loin et il y en a qui pourront toujours retourner chez eux le soir ou pendre un de leurs amis avec eux au cas où.
- (Philippe en souriant) Mon petit doigt me dit qu’ils resteront tous ici quitte à se serrer un peu.
Tony en hochant la tête :
- Je m’en doute bien !
Il reporte son regard sur Maurice :
- Vous vouliez me parler ?
- Oui ! J’aimerais savoir si vous allez prendre du personnel en intérim pour remplacer ceux qui rentrent chez eux ?
- Eh bien oui en effet, pas les artistes car nous ne fermerons le cirque qu’après le quinze janvier. Mais par contre les petites mains et certains des techniciens eux partiront avant afin de s’occuper des animaux et de faire les réparations annuelles dont le chapiteau a besoin une fois le cirque fermé.
- (Maurice rassuré) Très bien alors ne chercher plus monsieur Gruss, des hommes à moi prendront leurs places. Ne vous inquiétez surtout pas pour eux, ils feront le travail que vous leur demanderez et en plus ce sera gratuit.
- (Tony) Ah ! Très bien alors !
- (Maurice en souriant) Combien de personnel comptiez-vous embaucher ?
- Une douzaine, le cirque est très grand vous savez et ce n’est pas le travail qui manque.
Maurice réfléchit un bref instant.
- Entendu alors ! Je fournirai les douze personnes dont vous avez besoin, à partir de quand faut-il qu’ils arrivent ?
- (Tony surpris) En début de semaine prochaine si ce n’est pas trop tôt.
Maurice calcule dans sa tête :
- Je peux déjà en envoyer huit dès lundi, les autres sont à Reims et suivront Florian.
Tony opine de la tête.
- Entendu comme ça, je préviendrai demain la boite d’intérim que mes besoins sont repoussés de plusieurs semaines.
Maurice en lui serrant la main.
- Nous sommes donc d’accord !! La semaine où Florian ne sera pas là leur permettra de se mettre dans le bain.
- (Tony amusé) Dans le fumier vous voulez dire Hi ! Hi !
- (Maurice sourit) Va pas falloir que je leur dise ça tout de suite Hi ! Hi !
Tony redevenant sérieux.
- Il a déjà quelques protections ici vous savez ?
- (Maurice) Vous voulez sans doute parler du fameux « Kinou » ?
- (Tony acquiesce) Oui bien sûr mais pas que lui, comment vous dire !! J’ai une ménagerie d’une quarantaine d’animaux en tout genre et je pense que tous le protégeront en cas où ils sentiraient un danger pour ce garçon.
- Ah oui ???
Tony en riant devant sa tête étonnée.
- Je ne parle pas de ceux qui sont en cages, quoi que ? Vous n’avez jamais eu à faire avec une otarie en colère à ce que je vois, ni un éléphant ou une girafe.
- Heu ! Non ! Pas vraiment.
- Tant mieux pour vous alors parce que moi je connais et je vous assure que dans ces cas-là il vaut mieux courir vite, très vite même Hi ! Hi !
- (Michel) C’est ce qui est arrivé au Pilat qui vous fait dire ça ?
- Entre autre oui, mais aussi à ce que j’ai vu de mes yeux les quatre jours qu’il a passé ici avec Thomas.
Philippe voyant que tout ça part sous de bons auspices.
- Bien !! Voilà une bonne chose de faite !!
- (Michel) Ce serait possible de voir « Kinou » ? Il a dû prendre du volume depuis qu’il est là ?
Tony avec un grand sourire.
- Un peu oui mais pas tant que ça, il est encore assez loin de sa taille d’adulte mais ça fait déjà un beau morceau. (Il se lève) Suivez-moi ! Il doit traîner comme à son habitude avec mon petit-fils.
- (Maurice étonné) Vous le laissez encore en liberté ?
- (Tony en riant) Si vous trouvez quelqu’un ici qui aurait à cœur de l’enfermer dans sa cage, vous verriez la tête qu’il fait quand on essaie Hi ! Hi ! Moi perso je ne peux pas m’y résoudre Hi ! Hi ! Suivez-moi.
Les quatre hommes traversent alors une partie du cirque, un rire enfantin les dirige d’office vers l’enclos des éléphants et ils restent scotchés devant le spectacle auquel ils assistent.
« Kinou » est monté sur le dos d’un énorme mâle avec Joachim grimpé sur lui comme sur un cheval, le petit garçon rit aux éclats parce que l’éléphant vient de leur envoyer le contenu de sa trompe et que « Kinou » n’apprécie pas vraiment le contact avec l’eau froide.
- Regarde grand père !! On pourrait faire un spectacle comme ça !! Qu’est-ce que tu en penses ?
- (Maurice alarmé) Il va se faire du mal s’il tombe !!
Tony amusé par ses paroles.
- Tu as entendu Joachim ? Le monsieur dit que tu risques de te faire mal en tombant.
Le gamin fait un gros clin d’œil à son grand-père et bascule sur le côté en se laissant tomber.
- Ahhhh !!!!
Maurice et Philippe s’élancent pour tenter de le rattraper puis s’arrêtent net en le voyant faire une cabriole et retomber lestement sur ses jambes en riant.
- Je vous ai bien eu Hi ! Hi !
- (Tony sentencieux) Allons messieurs !! Vous êtes dans un cirque ici rappelez-vous !! Et toi tu rentres immédiatement te sécher tu m’entends ? Manquerait plus que j’ai ta mère sur le dos parce que tu es malade !!
Joachim avec un grand sourire.
- Oui grand père ! Tu viens « Kin » ??
La panthère saute lestement juste devant l’enfant qui grimpe immédiatement dessus et qui remue ses jambes comme un cow-boy.
- Allez hue !!!
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