07-05-2023, 04:43 PM
(Modification du message : 07-05-2023, 04:44 PM par Philou0033.)
Au camp louveteau.
Les enfants sont ravis de se retrouver pour passer dix jours en dehors de la ville et dans un cadre exceptionnel qui est ouvert sur la nature environnante. Il y a des prairies, des bosquets mais aussi des bois de feuillus et de sapins. Dans les environs il y a même deux étangs ainsi qu’une petite rivière peu profonde, idéale pour jouer dans l’eau sans avoir peur de se noyer.
L’après-midi est consacrée à la découverte des environs. Les loups parcourent les lieux en sizaine accompagnés d’un animateur et parfois d’une intendante. Oui les trois mamans se sentent ainsi plus intégrées à la meute et découvrent aussi les loups en petits groupes plus propices à les rencontrer et à discuter avec eux. C’est finalement une oreille « maternelle » qui sera peut-être importante en cas de petits soucis.
Il est évident que Pierric est chouchouté par les louveteaux de sa sizaine, il se sent comme un poisson dans l’eau. C’est l’occasion aussi pour Agnès, la maman de Vincent (Akéla), de voir comment se débrouillent les enfants ainsi que les animateurs, avec ce petit bout en chaise roulante. Elle se rend compte de l’aide qui est apportée à Pierric. Elle sait qu’il est dans de bonnes mains, d’autant que Ben est bien entendu présent avec Michel (Baguera).
C’est le moment tant attendu du goûter, tous les loups sont de retour et s’installent dans la grande salle. C’est un goûter très simple et apprécié par les uns et les autres : soit une bonne gaufre de Liège accompagnée d’un verre de Cécémel (boisson composée de lait chocolaté). Inutile de dire que l’ambiance est au rendez-vous, tous les enfants parlent et discutent de ce qu’ils ont pu voir lors de la petite randonnée. C’est donc Akéla qui demande de baisser un peu le ton car il n’y a plus qu’un brouhaha incroyable et plus personne ne s’entend parler. De fait il y a moins de bruit et chaque enfant comprend très bien qu’il doit faire attention et ne plus crier pour se faire entendre. Les conversations se font pratiquement à voix basses. Agnès est impressionnée de même que les deux autres mamans intendantes.
Le reste de l’après-midi est consacré à l’installation des lits de camps ou des matelas pneumatiques dans les chambres. Ben aidé de Raphaël s’occupe de monter Pierric à l’étage et se sont deux loups de sa sizaine qui montent son fauteuil. L’enfant découvre alors l’endroit où il va dormir avec ses copains louveteaux. Ben et Raphaël installent le lit de Pierric, mettent ses effets personnels dans une armoire. Pierric est ravi et remercie les deux animateurs ainsi que les loups de sa sizaine. Le sizenier vient auprès de Pierric et l’enlace en lui disant qu’il sera choyé par tous les loups de la sizaine. Inutile de dire que des larmes perlent sous les yeux de l’enfant mais aussi sur ceux des loups de la sizaine. Ben retient se larmes de même que Raph. Un silence profond règne dans la pièce. Chacun sait qu’il vient de vivre un moment très fort.
C’est la fin de la veillée. Les loups montent à l’étage et gagnent leurs chambres. Pierric est monté par Ben et Vincent dans sa chambre, sa chaise est montée par Jean-Michel (Baloo). Pierric est préparé pour la nuit par Ben et Raf, il est langé et vêtu de son pyjama. Cela se passe dans une pièce annexe. Les loups se souhaitent à tour de rôle une bonne nuit. Pascal, Le sizenier est placé à côté de Pierric et peut donc s’occuper de lui et prévenir les animateurs en cas de problème.
Les jours passent et les activités se succèdent. Les loups aiment bien les jeux de foulards, les balades dans la nature mais aussi se baigner dans la rivière. Les mamans-intendantes sont elles aussi de la partie, elles s’occupent de veiller à ce que tout se passe au mieux lors de cette activité. En effet il suffit de pas grand-chose pour qu’un accident arrive. Ce que les loups adorent aussi ce sont les veillées, ils aiment chanter mais aussi entendre de courtes histoires ou même faire des jeux de mime.
Les trois jeunes moins valides sont enchantés d’être parmi des jeunes de leur âge. C’est pour eux une bouffée d’oxygène. Tous les loups sont attentifs pour que leurs trois amis soient comblés. Les mamans-intendantes elles aussi sont aux petits soins pour eux.
Un soir, après une belle journée ensoleillée et une veillée forte en émotion les loups montent vers leurs chambres en passant par la salle d’eau pour se laver les dents et se rafraîchir. Comme d’habitude Ben et Raphaël s’occupent de Pierric, ils lui donne un bain pour qu’il se sente à l’aise. Il est revêtu de son lange et de son pyjama. Une fois sur son lit de camp, il remercie les deux assistants de la meute. Pascal, le sizenier se place sur son couchage, juste à côté de Pierric ; il lui fait un clin d’œil sachant bien que ce n’est pas toujours évident de devoir dépendre des autres pour les gestes du quotidien. Ben voit alors deux larmes couler sur les joues de l’enfant, il a été touché par ce simple clin d’œil qui l’a marqué plus que des paroles. Pascal s’en rend compte, il se lève et vient faire un câlin à Pierric. Il n’en faut pas plus pour que Ben lui aussi laisse échapper des larmes. Raphaël comprend alors ce qui vient de passer. Les autres louveteaux de la sizaine ne disent plus rien, on pourrait entendre une mouche voler, c’est un moment de grâce suspendu. Pascal dit quelques mots à l’oreille de Pierric qui d’un coup lui donne une bise sur la joue en affichant un large sourire. Ben n’a pas besoin de savoir ce qu’il lui a dit, il sait que cela fait partie des relations interpersonnelles. Ben se rend compte de l’humanité qui règne dans la sizaine. Pascal reprend sa place et on entend des « bonne nuit » dits à tour de rôle. Ben ponctue alors par « bonne nuit les loups » !
Ben repense à ce qui vient de se passer. Raphaël lui aussi est chamboulé par ce qu’il a vu et entendu. Ils rejoignent les autres animateurs pour le débriefing de fin de journée. Vient alors le tour à Ben de relater ce qu’il a à dire sur le déroulement de la journée. Il parle de la mise au lit des loups de la sizaine de Pascal et de ce qu’il s’est passé avec Pierric. Il est question du ressenti de l’enfant moins valide face aux autres jeunes, face à l’aide qu’il doit solliciter pour toutes les tâches quotidiennes, d’une certaine solitude malgré l’accompagnement, sachant que quand le camp terminé, il aura moins de personnes prêtes à lui venir en aide. C’est peut-être pour cela qu’il a laissé des larmes d’émotion envahir ses joues face à la bienveillance qui lui est apportée tout au long des journées de camp.
Les enfants sont ravis de se retrouver pour passer dix jours en dehors de la ville et dans un cadre exceptionnel qui est ouvert sur la nature environnante. Il y a des prairies, des bosquets mais aussi des bois de feuillus et de sapins. Dans les environs il y a même deux étangs ainsi qu’une petite rivière peu profonde, idéale pour jouer dans l’eau sans avoir peur de se noyer.
L’après-midi est consacrée à la découverte des environs. Les loups parcourent les lieux en sizaine accompagnés d’un animateur et parfois d’une intendante. Oui les trois mamans se sentent ainsi plus intégrées à la meute et découvrent aussi les loups en petits groupes plus propices à les rencontrer et à discuter avec eux. C’est finalement une oreille « maternelle » qui sera peut-être importante en cas de petits soucis.
Il est évident que Pierric est chouchouté par les louveteaux de sa sizaine, il se sent comme un poisson dans l’eau. C’est l’occasion aussi pour Agnès, la maman de Vincent (Akéla), de voir comment se débrouillent les enfants ainsi que les animateurs, avec ce petit bout en chaise roulante. Elle se rend compte de l’aide qui est apportée à Pierric. Elle sait qu’il est dans de bonnes mains, d’autant que Ben est bien entendu présent avec Michel (Baguera).
C’est le moment tant attendu du goûter, tous les loups sont de retour et s’installent dans la grande salle. C’est un goûter très simple et apprécié par les uns et les autres : soit une bonne gaufre de Liège accompagnée d’un verre de Cécémel (boisson composée de lait chocolaté). Inutile de dire que l’ambiance est au rendez-vous, tous les enfants parlent et discutent de ce qu’ils ont pu voir lors de la petite randonnée. C’est donc Akéla qui demande de baisser un peu le ton car il n’y a plus qu’un brouhaha incroyable et plus personne ne s’entend parler. De fait il y a moins de bruit et chaque enfant comprend très bien qu’il doit faire attention et ne plus crier pour se faire entendre. Les conversations se font pratiquement à voix basses. Agnès est impressionnée de même que les deux autres mamans intendantes.
Le reste de l’après-midi est consacré à l’installation des lits de camps ou des matelas pneumatiques dans les chambres. Ben aidé de Raphaël s’occupe de monter Pierric à l’étage et se sont deux loups de sa sizaine qui montent son fauteuil. L’enfant découvre alors l’endroit où il va dormir avec ses copains louveteaux. Ben et Raphaël installent le lit de Pierric, mettent ses effets personnels dans une armoire. Pierric est ravi et remercie les deux animateurs ainsi que les loups de sa sizaine. Le sizenier vient auprès de Pierric et l’enlace en lui disant qu’il sera choyé par tous les loups de la sizaine. Inutile de dire que des larmes perlent sous les yeux de l’enfant mais aussi sur ceux des loups de la sizaine. Ben retient se larmes de même que Raph. Un silence profond règne dans la pièce. Chacun sait qu’il vient de vivre un moment très fort.
C’est la fin de la veillée. Les loups montent à l’étage et gagnent leurs chambres. Pierric est monté par Ben et Vincent dans sa chambre, sa chaise est montée par Jean-Michel (Baloo). Pierric est préparé pour la nuit par Ben et Raf, il est langé et vêtu de son pyjama. Cela se passe dans une pièce annexe. Les loups se souhaitent à tour de rôle une bonne nuit. Pascal, Le sizenier est placé à côté de Pierric et peut donc s’occuper de lui et prévenir les animateurs en cas de problème.
Les jours passent et les activités se succèdent. Les loups aiment bien les jeux de foulards, les balades dans la nature mais aussi se baigner dans la rivière. Les mamans-intendantes sont elles aussi de la partie, elles s’occupent de veiller à ce que tout se passe au mieux lors de cette activité. En effet il suffit de pas grand-chose pour qu’un accident arrive. Ce que les loups adorent aussi ce sont les veillées, ils aiment chanter mais aussi entendre de courtes histoires ou même faire des jeux de mime.
Les trois jeunes moins valides sont enchantés d’être parmi des jeunes de leur âge. C’est pour eux une bouffée d’oxygène. Tous les loups sont attentifs pour que leurs trois amis soient comblés. Les mamans-intendantes elles aussi sont aux petits soins pour eux.
Un soir, après une belle journée ensoleillée et une veillée forte en émotion les loups montent vers leurs chambres en passant par la salle d’eau pour se laver les dents et se rafraîchir. Comme d’habitude Ben et Raphaël s’occupent de Pierric, ils lui donne un bain pour qu’il se sente à l’aise. Il est revêtu de son lange et de son pyjama. Une fois sur son lit de camp, il remercie les deux assistants de la meute. Pascal, le sizenier se place sur son couchage, juste à côté de Pierric ; il lui fait un clin d’œil sachant bien que ce n’est pas toujours évident de devoir dépendre des autres pour les gestes du quotidien. Ben voit alors deux larmes couler sur les joues de l’enfant, il a été touché par ce simple clin d’œil qui l’a marqué plus que des paroles. Pascal s’en rend compte, il se lève et vient faire un câlin à Pierric. Il n’en faut pas plus pour que Ben lui aussi laisse échapper des larmes. Raphaël comprend alors ce qui vient de passer. Les autres louveteaux de la sizaine ne disent plus rien, on pourrait entendre une mouche voler, c’est un moment de grâce suspendu. Pascal dit quelques mots à l’oreille de Pierric qui d’un coup lui donne une bise sur la joue en affichant un large sourire. Ben n’a pas besoin de savoir ce qu’il lui a dit, il sait que cela fait partie des relations interpersonnelles. Ben se rend compte de l’humanité qui règne dans la sizaine. Pascal reprend sa place et on entend des « bonne nuit » dits à tour de rôle. Ben ponctue alors par « bonne nuit les loups » !
Ben repense à ce qui vient de se passer. Raphaël lui aussi est chamboulé par ce qu’il a vu et entendu. Ils rejoignent les autres animateurs pour le débriefing de fin de journée. Vient alors le tour à Ben de relater ce qu’il a à dire sur le déroulement de la journée. Il parle de la mise au lit des loups de la sizaine de Pascal et de ce qu’il s’est passé avec Pierric. Il est question du ressenti de l’enfant moins valide face aux autres jeunes, face à l’aide qu’il doit solliciter pour toutes les tâches quotidiennes, d’une certaine solitude malgré l’accompagnement, sachant que quand le camp terminé, il aura moins de personnes prêtes à lui venir en aide. C’est peut-être pour cela qu’il a laissé des larmes d’émotion envahir ses joues face à la bienveillance qui lui est apportée tout au long des journées de camp.