18-08-2020, 10:41 AM
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (97 / 100) (Fac)
Lundi matin.
La vie ce lundi-là reprend son cours naturel, qui dans les salles d’études, qui à son travail.
Flavien et Carole attendent Sébastien Marc et Florian, même si maintenant ils ne suivent pas les mêmes cours, ils ont gardé l’habitude d’entrer ensemble à la fac et bien sûr se retrouver pendant leur temps libre et à la cafétéria.
Sébastien arrive le troisième et ils aperçoivent au bout de la rue la silhouette de Florian qu’ils reconnaîtraient entre tous car il a gardé l’apparence d’un gamin bien qu’il soit majeur depuis cet été.
C’est d’ailleurs cet aspect physique qui attire toujours autant l’attention sur lui ainsi que sa bouille mouchetée aux cheveux fous qui lui ont donné depuis peu son nouveau surnom.
Un des étudiants a affiché un jour un poster du professeur Einstein dans le couloir de l’accueil en inscrivant en gros au bas de l’affiche.
« Ici aussi nous avons le nôtre »
L’image de cet homme éminent aux cheveux en bataille a beaucoup fait rire et c’est devenu très vite depuis le surnom de Florian au sein de l’établissement.
Jamais personne ne l’a affublé de ce surnom en sa présence mais en dehors de ces moments-là, c’est devenu l’appellation principale que tous emploient même les profs en parlant de lui.
- (Sébastien) Regardez Einstein s’il n’a pas l’air toute « gaite » encore Hi ! Hi !
Flavien comme à son habitude fond comme un bonbon tendre en regardant son ami.
- Je le préfère comme ça, vous savez ?
Carole en le regardant amoureusement.
- Tu l’aimes beaucoup pas vrai ?
- Beaucoup oui !! Et ça même avant qu’il sauve la vie de « Ludo ».
Sébastien plisse les yeux d’un seul coup.
- Ils sont bizarres les deux mecs dans la voiture là-bas, on dirait qu’ils surveillent « Flo » regardez !!
Flavien suit le regard de son copain et voit aussitôt de quoi il parle.
Une Peugeot garée dans la rue avec deux hommes à l’intérieur qui suivent visiblement des yeux le petit rouquin qui ne se doute de rien, le sang de Flavien ne fait qu’un tour et il se dirige rapidement vers son ami.
- (Sébastien) Carole ! Va chercher du renfort pendant que j’appelle Dorian et Gérôme, et tu restes dans le campus s’il te plaît.
- (Carole) Mais !!
- Fais ce que je te dis ! Ce n’est pas la place d’une fille, on ne sait jamais.
Pendant qu’il appelle Dorian, Flavien dépasse le véhicule et arrive vers Florian qui le voit arriver surpris des traits tendus de son visage.
- Qu’est-ce que tu as ?
- (Flavien sérieux) Tu avances tranquillement mais tu restes collé à moi « Flo » !
Décidément il m’inquiète là.
- Tu me fais quoi là ?
Flavien se voulant rassurant.
- Je me plante peut-être mais j’ai l’impression que les deux gus dans la bagnole sont là pour toi, une fois que nous les aurons dépassés tu accélères le pas et je m’occupe du reste c’est compris ?
- Je reste avec toi ou nous continuons ensemble mais il est hors de question que je te laisse seul sur ce coup-là !
- (Flavien soupire) Ok mais tu restes derrière moi, allons-y !
Il arrive au niveau de la voiture et sans que personne n’ait pu devancer son geste, ouvre la porte brusquement et attrape les deux gars par le col en tirant de toutes ses forces vers lui.
Les deux gars à l’intérieur se sentent happés et extirpés manu militari comme de simples sacs de pommes de terre, ils se retrouvent plaqués contre le mur qui ceinture la fac et leurs yeux s’arrondissent de frayeur tellement ils ont été pris par surprise.
Leurs pieds ne touchent plus le sol et Flavien leur écrase la gorge avec ses poings fermés sur leurs cols de vestes.
Sa voix aux intonations inquiétantes s’élève alors qu’il a son visage rouge de colère à quelques centimètres des leurs blancs de frayeurs.
- Vous avez cinq secondes pour me dire ce que vous voulez à mon ami avant que je vous éclate la tronche comme un fruit trop mûr ! Florian ? Regarde dans leurs vestes si tu y trouves quelque chose de louche !
Je sors de derrière lui et commence à mettre ma main dans la veste du premier, j’ai un mouvement de recul en sentant l’arme qu’il porte sur lui et je la sors avec deux doigts en tremblant pour la laisser tomber au sol.
Je fais pareil sur le deuxième homme sous le regard noir de mon ami qui est prêt à tout maintenant je le sens bien pour leur casser la tête.
Flavien en assénant un fort coup de genou dans le ventre du gars à sa droite qui pousse un gargouillement de douleur.
- Vous lui vouliez quoi à mon ami ? Répondez connards !!
Un gargouillis sort de la gorge du premier.
- Graaa !!!
- Laisse-le respirer « Flav » sinon il ne pourra jamais te répondre.
Flavien desserre légèrement sa prise, prêt à resserrer l’étau au moindre signe d’agressivité.
- Alors !!
- Po..li..ce !!
Flavien d’une voix rageuse.
- Et mon cul c’est du poulet ?
Je vois Sébastien courir vers nous en faisant des grands signes et j’arrête le geste de Flavien qui recommençait à lever le gars par le col.
- Arrête « Flav » !! Ils disent peut-être la vérité !!
Sébastien toujours le téléphone à l’oreille.
- C’est Dorian !! Il dit qu’ils bossent avec eux !!
Flavien relâche aussitôt son étreinte sur les deux gars qui s’affalent au sol complètement sonné, et c’est d’une voix redevenue normale qu’il leur pose la question qui tue.
- Vous ne pouviez pas le dire plus tôt ??
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (98 / 100) (Fac) (suite)
Les deux policiers se regardent incrédules et le moins amoché des deux, parce que pour l’autre ce n’est pas gagné vu comment il se tient l’estomac.
Le moins amoché donc lève la tête étonné vers Flavien qui les domine de sa carrure et parvient à répondre d’une voix encore éraillée par la pression du poing de Flavien sur sa gorge.
- Pas eu trop le temps non plus !
Je passe la tête sous le bras de mon copain pour leur demander.
- Ça va aller messieurs ?
- Faudra bien !
Son regard se porte alors vers l’entrée de la fac où une dizaine de gars arrivent vers eux, il me regarde à nouveau avec une expression d’incrédulité totale dans les yeux.
- C’est comme qui dirait ma protection rapprochée de deuxième rang Hi ! Hi ! Pour le premier rang pas la peine de vous dire qui c’est, je pense.
Flavien fier comme un paon :
- Ramassez votre matos, ça fait tache ici et excusez-moi mais votre façon d’observer mon ami était suffisamment inquiétante pour que j’intervienne. J’en connais deux qui vont entendre parler du pays croyez-moi !
Sébastien en regardant sa montre :
- Tu t’expliqueras avec eux ce soir, nous allons rater nos cours si on continue à squatter la rue.
Flavien va serrer la main aux gars qui maintenant sont à côté de nous.
- Merci d’être venu les mecs ! Vous avez été super !
Nous laissons les deux policiers sur le trottoir et retournons tous à notre train-train quotidien.
Les deux hommes se relèvent et vont se poser dans leur voiture.
- Pfftt !! Il a besoin de protection qu’ils ont dit !! T’as vu le molosse ? J’ai pas tout compris là, juste la porte qui s’est ouverte et je me suis retrouvé le dos au mur à chercher de l’air !!
- Et moi donc !! J’aurais reçu un bloc de béton dans la panse que ça m’aurait fait pareil !!
Dans la cour de l’université, les cinq amis se retrouvent et se regardent en souriant, Carole enlace son héros et minaude à son oreille. Je souris et soupire fortement, elle se tourne vers moi amusée.
- Quoi ?
- Et moi alors ?
- Quoi toi ?
- Imagine si je n’avais pas été là ce qui aurait pu lui arriver à ton freluquet ! Hein ? Imagine ?
Flavien me regarde les yeux ronds.
- Tu ne manques pas d’air toi ! J’aurais bien voulu t’y voir tiens ?
Je dresse le torse en bandant mes biceps, mes yeux arrivent au niveau de sa poitrine et j’éclate de rire.
- Je les aurais écrasés tiens !! Mate la bête Hi ! Hi !
Ce sont les larmes aux yeux qu’ils le regardent tous les quatre s’éloigner d’eux toujours en gonflant le torse, ils le voient s’arrêter quelques mètres plus loin et leur dire.
- Merci quand même mon « Flavounet » Hi ! Hi ! À charge de revanche Hi ! Hi !
Marc arrivé depuis peu est mort de rire.
- Il se fout carrément de ta gueule là Hi ! Hi ! Ne te laisse pas faire Flavien sinon tu n’en tireras plus rien Hi ! Hi !
Carole à voix suffisamment haute pour que Florian l’entende :
- Attrape-le et met lui une fessée devant tout le monde, ça va le calmer Hi ! Hi !
Flavien fait mine de s’élancer pour l’attraper quand ils le voient filer comme un garenne en riant à gorge déployée.
- Faudrait déjà qu’il sache courir Hi ! Hi !
Flavien piqué au vif pique un sprint et attrape Florian à la volée celui-ci trop pris dans son fou rire pour pouvoir s’échapper.
Il va pour feindre de lui claquer les fesses quand le petit rouquin se serre contre lui et lui claque un gros smack sur la joue, lui autant toute velléité de poursuivre son geste.
- Merci Flavien, je plaisante avec toi là mais je sais que je peux toujours compter sur toi. Je suis fier d’être ton ami tu sais ?
Flavien en a le cœur qui s’accélère et repose doucement son ami au sol, ses yeux brillent quand il lui tourne le dos sans répondre et qu’il retourne vers Carole qui remarque immédiatement son trouble.
- Qu’est-ce qu’il y a mon chéri ? Qu’est-ce qu’il t’a dit pour te mettre dans un état pareil ?
Flavien essuie ses yeux d’un geste vif et serre son amie contre lui.
- C’est « Flo » qu’est-ce que tu veux chérie, il a des petits gestes et des paroles parfois qui me vont droit au cœur.
Carole comprend et l’embrasse tendrement.
- C’est qu’avec toi il n’a pas de mal à viser pour l'atteindre, il est tellement gros !
Lundi matin.
La vie ce lundi-là reprend son cours naturel, qui dans les salles d’études, qui à son travail.
Flavien et Carole attendent Sébastien Marc et Florian, même si maintenant ils ne suivent pas les mêmes cours, ils ont gardé l’habitude d’entrer ensemble à la fac et bien sûr se retrouver pendant leur temps libre et à la cafétéria.
Sébastien arrive le troisième et ils aperçoivent au bout de la rue la silhouette de Florian qu’ils reconnaîtraient entre tous car il a gardé l’apparence d’un gamin bien qu’il soit majeur depuis cet été.
C’est d’ailleurs cet aspect physique qui attire toujours autant l’attention sur lui ainsi que sa bouille mouchetée aux cheveux fous qui lui ont donné depuis peu son nouveau surnom.
Un des étudiants a affiché un jour un poster du professeur Einstein dans le couloir de l’accueil en inscrivant en gros au bas de l’affiche.
« Ici aussi nous avons le nôtre »
L’image de cet homme éminent aux cheveux en bataille a beaucoup fait rire et c’est devenu très vite depuis le surnom de Florian au sein de l’établissement.
Jamais personne ne l’a affublé de ce surnom en sa présence mais en dehors de ces moments-là, c’est devenu l’appellation principale que tous emploient même les profs en parlant de lui.
- (Sébastien) Regardez Einstein s’il n’a pas l’air toute « gaite » encore Hi ! Hi !
Flavien comme à son habitude fond comme un bonbon tendre en regardant son ami.
- Je le préfère comme ça, vous savez ?
Carole en le regardant amoureusement.
- Tu l’aimes beaucoup pas vrai ?
- Beaucoup oui !! Et ça même avant qu’il sauve la vie de « Ludo ».
Sébastien plisse les yeux d’un seul coup.
- Ils sont bizarres les deux mecs dans la voiture là-bas, on dirait qu’ils surveillent « Flo » regardez !!
Flavien suit le regard de son copain et voit aussitôt de quoi il parle.
Une Peugeot garée dans la rue avec deux hommes à l’intérieur qui suivent visiblement des yeux le petit rouquin qui ne se doute de rien, le sang de Flavien ne fait qu’un tour et il se dirige rapidement vers son ami.
- (Sébastien) Carole ! Va chercher du renfort pendant que j’appelle Dorian et Gérôme, et tu restes dans le campus s’il te plaît.
- (Carole) Mais !!
- Fais ce que je te dis ! Ce n’est pas la place d’une fille, on ne sait jamais.
Pendant qu’il appelle Dorian, Flavien dépasse le véhicule et arrive vers Florian qui le voit arriver surpris des traits tendus de son visage.
- Qu’est-ce que tu as ?
- (Flavien sérieux) Tu avances tranquillement mais tu restes collé à moi « Flo » !
Décidément il m’inquiète là.
- Tu me fais quoi là ?
Flavien se voulant rassurant.
- Je me plante peut-être mais j’ai l’impression que les deux gus dans la bagnole sont là pour toi, une fois que nous les aurons dépassés tu accélères le pas et je m’occupe du reste c’est compris ?
- Je reste avec toi ou nous continuons ensemble mais il est hors de question que je te laisse seul sur ce coup-là !
- (Flavien soupire) Ok mais tu restes derrière moi, allons-y !
Il arrive au niveau de la voiture et sans que personne n’ait pu devancer son geste, ouvre la porte brusquement et attrape les deux gars par le col en tirant de toutes ses forces vers lui.
Les deux gars à l’intérieur se sentent happés et extirpés manu militari comme de simples sacs de pommes de terre, ils se retrouvent plaqués contre le mur qui ceinture la fac et leurs yeux s’arrondissent de frayeur tellement ils ont été pris par surprise.
Leurs pieds ne touchent plus le sol et Flavien leur écrase la gorge avec ses poings fermés sur leurs cols de vestes.
Sa voix aux intonations inquiétantes s’élève alors qu’il a son visage rouge de colère à quelques centimètres des leurs blancs de frayeurs.
- Vous avez cinq secondes pour me dire ce que vous voulez à mon ami avant que je vous éclate la tronche comme un fruit trop mûr ! Florian ? Regarde dans leurs vestes si tu y trouves quelque chose de louche !
Je sors de derrière lui et commence à mettre ma main dans la veste du premier, j’ai un mouvement de recul en sentant l’arme qu’il porte sur lui et je la sors avec deux doigts en tremblant pour la laisser tomber au sol.
Je fais pareil sur le deuxième homme sous le regard noir de mon ami qui est prêt à tout maintenant je le sens bien pour leur casser la tête.
Flavien en assénant un fort coup de genou dans le ventre du gars à sa droite qui pousse un gargouillement de douleur.
- Vous lui vouliez quoi à mon ami ? Répondez connards !!
Un gargouillis sort de la gorge du premier.
- Graaa !!!
- Laisse-le respirer « Flav » sinon il ne pourra jamais te répondre.
Flavien desserre légèrement sa prise, prêt à resserrer l’étau au moindre signe d’agressivité.
- Alors !!
- Po..li..ce !!
Flavien d’une voix rageuse.
- Et mon cul c’est du poulet ?
Je vois Sébastien courir vers nous en faisant des grands signes et j’arrête le geste de Flavien qui recommençait à lever le gars par le col.
- Arrête « Flav » !! Ils disent peut-être la vérité !!
Sébastien toujours le téléphone à l’oreille.
- C’est Dorian !! Il dit qu’ils bossent avec eux !!
Flavien relâche aussitôt son étreinte sur les deux gars qui s’affalent au sol complètement sonné, et c’est d’une voix redevenue normale qu’il leur pose la question qui tue.
- Vous ne pouviez pas le dire plus tôt ??
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (98 / 100) (Fac) (suite)
Les deux policiers se regardent incrédules et le moins amoché des deux, parce que pour l’autre ce n’est pas gagné vu comment il se tient l’estomac.
Le moins amoché donc lève la tête étonné vers Flavien qui les domine de sa carrure et parvient à répondre d’une voix encore éraillée par la pression du poing de Flavien sur sa gorge.
- Pas eu trop le temps non plus !
Je passe la tête sous le bras de mon copain pour leur demander.
- Ça va aller messieurs ?
- Faudra bien !
Son regard se porte alors vers l’entrée de la fac où une dizaine de gars arrivent vers eux, il me regarde à nouveau avec une expression d’incrédulité totale dans les yeux.
- C’est comme qui dirait ma protection rapprochée de deuxième rang Hi ! Hi ! Pour le premier rang pas la peine de vous dire qui c’est, je pense.
Flavien fier comme un paon :
- Ramassez votre matos, ça fait tache ici et excusez-moi mais votre façon d’observer mon ami était suffisamment inquiétante pour que j’intervienne. J’en connais deux qui vont entendre parler du pays croyez-moi !
Sébastien en regardant sa montre :
- Tu t’expliqueras avec eux ce soir, nous allons rater nos cours si on continue à squatter la rue.
Flavien va serrer la main aux gars qui maintenant sont à côté de nous.
- Merci d’être venu les mecs ! Vous avez été super !
Nous laissons les deux policiers sur le trottoir et retournons tous à notre train-train quotidien.
Les deux hommes se relèvent et vont se poser dans leur voiture.
- Pfftt !! Il a besoin de protection qu’ils ont dit !! T’as vu le molosse ? J’ai pas tout compris là, juste la porte qui s’est ouverte et je me suis retrouvé le dos au mur à chercher de l’air !!
- Et moi donc !! J’aurais reçu un bloc de béton dans la panse que ça m’aurait fait pareil !!
Dans la cour de l’université, les cinq amis se retrouvent et se regardent en souriant, Carole enlace son héros et minaude à son oreille. Je souris et soupire fortement, elle se tourne vers moi amusée.
- Quoi ?
- Et moi alors ?
- Quoi toi ?
- Imagine si je n’avais pas été là ce qui aurait pu lui arriver à ton freluquet ! Hein ? Imagine ?
Flavien me regarde les yeux ronds.
- Tu ne manques pas d’air toi ! J’aurais bien voulu t’y voir tiens ?
Je dresse le torse en bandant mes biceps, mes yeux arrivent au niveau de sa poitrine et j’éclate de rire.
- Je les aurais écrasés tiens !! Mate la bête Hi ! Hi !
Ce sont les larmes aux yeux qu’ils le regardent tous les quatre s’éloigner d’eux toujours en gonflant le torse, ils le voient s’arrêter quelques mètres plus loin et leur dire.
- Merci quand même mon « Flavounet » Hi ! Hi ! À charge de revanche Hi ! Hi !
Marc arrivé depuis peu est mort de rire.
- Il se fout carrément de ta gueule là Hi ! Hi ! Ne te laisse pas faire Flavien sinon tu n’en tireras plus rien Hi ! Hi !
Carole à voix suffisamment haute pour que Florian l’entende :
- Attrape-le et met lui une fessée devant tout le monde, ça va le calmer Hi ! Hi !
Flavien fait mine de s’élancer pour l’attraper quand ils le voient filer comme un garenne en riant à gorge déployée.
- Faudrait déjà qu’il sache courir Hi ! Hi !
Flavien piqué au vif pique un sprint et attrape Florian à la volée celui-ci trop pris dans son fou rire pour pouvoir s’échapper.
Il va pour feindre de lui claquer les fesses quand le petit rouquin se serre contre lui et lui claque un gros smack sur la joue, lui autant toute velléité de poursuivre son geste.
- Merci Flavien, je plaisante avec toi là mais je sais que je peux toujours compter sur toi. Je suis fier d’être ton ami tu sais ?
Flavien en a le cœur qui s’accélère et repose doucement son ami au sol, ses yeux brillent quand il lui tourne le dos sans répondre et qu’il retourne vers Carole qui remarque immédiatement son trouble.
- Qu’est-ce qu’il y a mon chéri ? Qu’est-ce qu’il t’a dit pour te mettre dans un état pareil ?
Flavien essuie ses yeux d’un geste vif et serre son amie contre lui.
- C’est « Flo » qu’est-ce que tu veux chérie, il a des petits gestes et des paroles parfois qui me vont droit au cœur.
Carole comprend et l’embrasse tendrement.
- C’est qu’avec toi il n’a pas de mal à viser pour l'atteindre, il est tellement gros !
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