Chapitre 47
- C'est impossible ! s'écrie le diplomate, en voyant que les balles ricochent sur le seigneur Frégast.
Celui-ci cesse de rire et se lève de son fauteuil, ce qui dévoile sa silhouette gigantesque.
- Je vais prendre cela pour un « non ». Pensiez-vous vraiment être de taille contre moi ? D'ailleurs, savez-vous seulement ce que je suis ?
Bertrand ne le laisse pas finir et commence à reculer vers la porte, effrayé par le ton menaçant employé par le maître. Il est stupéfié par sa hauteur, qui dépasse les deux mètres ! Bertrand est plus qu'abasourdi, car aucun humain ne peut atteindre une telle envergure naturellement !
La réponse à ce prodige vient rapidement quand d'un geste, le seigneur Frégast laisse tomber la cape dans laquelle il était jusque-là enveloppé, révélant son corps robotique à Bertrand, qui est sidéré.
- Ça surprend, n'est-ce pas ? Mais je pense que n'importe qui préférerait ça à l'immobilité totale !
Il avance à grands pas vers l'ambassadeur. Ce dernier revient de sa stupeur et prend ses jambes à son cou.
Le seigneur Frégast le poursuit à travers l'étroit couloir, dans lequel résonnent des cris provenant de l'extérieur, auquel aucun des deux protagonistes ne prête attention.
Cependant, une fois dehors, il est impossible d'ignorer l'énorme tyrannosaure qui attaque la base, gobant au passage quelques occupants. L'animal est en furie et les humains qui lui tirent dessus ne calment pas sa colère meurtrière. Bertrand profite du chaos environnant pour s'enfuir aussi vite que son âge le lui permet.
A la vue du monstre, le seigneur Frégast oublie complètement le septuagénaire et beugle des ordres à ses hommes, qui sont effrayés par le corps robotique de leur maître, n'y étant pas habitués comme Richard l'est.
- Sortez les armes lourdes, imbéciles ! Richard ! RICHARD ? hurle le seigneur, de plus en plus furieux.
Avant toute réaction du personnel, le gros lézard, attiré par les cris du maître, se dirige vers lui en grognant férocement. Appréhendant la suite, le seigneur Frégast recule mais le dinosaure voit en lui un en-cas plus grand que les autres.
Une fois la bête toute proche, il reste stoïque, bien qu'il soit intérieurement terrorisé. Le dinosaure le fixe, puis d'une brusque détente, sa gueule fond sur le corps robotique qui ne peut esquiver l'attaque. Le lézard entreprend alors de le déchiqueter à l'aide de ses crocs.
Un grésillement inintelligible émane du scaphandre d'acier, qui se raye. Ne parvenant pas à mâcher cette proie pour le moins coriace, le dinosaure la recrache d'un geste rapide de la tête.
Le scaphandre vient s'écraser plus loin, contre le mur d'un hangar, qui s'effondre sous l'effet du choc. Quelques secondes après, les débris commencent à remuer, signe que le maître de la Fondation, bien que sonné, vit toujours.
Un peu plus loin, à l'entrée nord de la base, Justin et les autres arrivent et sont plutôt surpris par le bazar ambiant. Ils sont arrivés par un chemin bien plus rapide que celui emprunté par Bertrand, juste après une brève discussion avec Anthony quant au destin du colonel Costa. Ce chemin est en fait la rivière elle-même. Non loin du souterrain, de petites barques étaient camouflées dans un abri.
Evran a expliqué qu'il s'agit d'un ancien moyen de quitter les lieux en urgence, datant de l'époque de Grohen. Pendant le trajet, le Terrien a compris pourquoi ces embarcations ne sont jamais utilisées. Le courant de la rivière de Syl est si fort qu'il est presque miraculeux qu'ils n'aient pas été broyés contre les rochers, qui sont à fleur d'eau. Justin a cru mourir de peur à plusieurs reprises.
- On va profiter du bordel pour retrouver Bertrand et on se carapate vite fait avec, okay ? demande Justin, qui cesse de ressasser cette désagréable expérience pour se concentrer sur le présent.
- Où est encore passé Anthony ? demande Élodie.
- Oh merde ! jure le jeune homme, qui comprend que son ami s'est de nouveau laissé emporter par son désir de vengeance. Occupez-vous de Bertrand, Evran et moi allons empêcher Tony de se faire tuer bêtement !
Non loin de là, le concerné arpente discrètement la Base Noyau à la recherche de son ex-employeur. En chemin, il trouve Bertrand caché entre deux véhicules, en sueur.
- Frégast... Quelle direction ? demande Anthony, sans même lui dire bonjour.
- Attends... Souffle le vieil homme, qui respire avec difficulté. C'est un robot !
- Quoi ?
- C'est un robot... Je lui ai tiré dessus mais ça n'a rien fait !
- Tu débloques Bertrand ! Il est où ?
Le diplomate fait un signe de tête en direction d'un bâtiment partiellement détruit. Le jeune homme écarquille les yeux, complètement abasourdi. Une forme métallique, bien qu'humanoïde émerge des débris. Elle n'a pas l'air commode et se rue vers l'espace vide au centre de la base, sans prêter attention au tyrannosaure, qui continue de saccager les lieux au mépris de ses blessures, comme envoûté par une force mystérieuse.
Anthony s'élance à ses trousses. Robot ou pas, tout ce qui arpente le monde est destructible.
- Anthony ! NON ! crie Bertrand, qui tente vainement de le rattraper.
Plus loin, le seigneur Frégast aperçoit des machines qu'il connaît bien et il se rue sur le laser permettant d'ouvrir des failles entre les mondes.
- Il faut vraiment tout faire soi-même ! peste-il, tout en poussant le dispositif afin de l'orienter vers le reptile, qui s'acharne sur un bâtiment à moitié détruit, pour en déloger ses occupants.
Se trouver dans la zone de la faille au moment de son ouverture est mortel et le maître le sait pertinemment.
Il s'apprête à tirer mais un jeune homme arrive derrière lui et lui saute dessus, une matraque à la main. Le choc est terrible pour Anthony, qui se blesse contre l'acier du scaphandre. Le seigneur Frégast, déséquilibré, rate totalement son tir.
Cette erreur permet l'ouverture d'un passage vers la terre, à deux cents mètres de la base, dans la descente.
Cependant, le maître se ressaisit et se retourne, avec une posture qui laisse imaginer qu'il est de nouveau furieux.
- Fournier ?
- Ouais, répond simplement Anthony, en lui balançant sa matraque au visage, avant de se remettre sur pieds pour s'enfuir en courant.
Pendant sa course, le jeune homme se dit qu'il a agi stupidement et comprend qu'il n'arrivera à rien tant qu'il se laissera dominer par ses émotions. Bertrand avait raison, il n'a pas la moindre chance face au seigneur Frégast. Du moins, pas dans ces conditions.
Anthony sort de ses pensées, car ce n'est vraiment pas le moment d'être distrait. Il se rend compte que Bertrand court à ses côtés depuis quelques instants déjà.
Pendant ce temps, Richard Archer et les sbires ont eu raison du tyrannosaure, à coup de lance-roquettes. Avant de pouvoir s'en réjouir, ils sont interpellés par leur maître.
- EMPÊCHEZ-LES DE S'ENFUIR ! TUEZ-LES ! Beugle-il, en désignant de nouvelles cibles.
En constatant que la plupart des hommes ne bougent pas et l'observent, effrayés ou fascinés, le maître fait quelques pas vers eux, bien décidé à se faire obéir.
Les deux fugitifs rejoignent le groupe de Justin et tous commencent à s'échapper par l'entrée nord, la descente leur permet de prendre de la vitesse.
Le seigneur Frégast arrache un lance-roquettes des mains d'un de ses sbires et ouvre le feu.
- On est en terrain découvert ! Éparpillez-vous ! ordonne Bertrand, en reprenant son rôle de chef.
- On est foutus ! désespère Jérémy, que personne n'entend à cause d'un grand bruit de détonation.
- Regardez ! crie Justin, en apercevant la faille.
- Tous dans le passage !
- FEU ! NE LES LAISSEZ PAS S'ENFUIR ! ABATTEZ-LES ! ordonne le maître, qui comprend que ses proies risquent de lui échapper.
Cette fois ci, le choc étant passé, les hommes n'hésitent plus à ouvrir le feu en direction des fuyards.
Il ne leur reste que quelques mètres à parcourir pour atteindre le portail mais une pluie de feu et d'explosions s'abat autour d'eux. Justin, puis Evran et enfin le reste du groupe, parvient à sauter dans le passage, avant que celui-ci ne s'effondre, certainement à cause des explosions environnantes, qui l'ont rendu peu stable.
Justin se relève, aux aguets. Percevoir son environnement proche lui est difficile, à cause de la fumée, qui est aussi passée d'un monde à l'autre mais elle se disperse. Il fait nuit, il se trouve dans une rue mal éclairée d'une ville de la Terre, par un temps pluvieux. Tout cela tranche radicalement avec Sterrn.
- Oh non...Gralik... Déplore Jérémy, en constatant que l'autochtone n'est pas parvenu à traverser.
- Il a plus de chances de s'en sortir tout seul. Ce n'est pas lui qu'ils cherchaient à abattre en priorité mais Anthony et moi... Dit Bertrand, qui se veut rassurant.
Justin n'a pas beaucoup d'espoir quant à l'éventualité de la survie de Gralik mais la perte d'un membre du groupe l'inquiète. Il se tourne vers ses amis et les observe tour à tour, comme pour s'assurer qu'aucune de ces personnes si chères à ses yeux ne manquent.
- Où sommes-nous ? demande Evran, impressionné par l'environnement urbain.
- Evran... Bienvenue sur Terre.
- C'est impossible ! s'écrie le diplomate, en voyant que les balles ricochent sur le seigneur Frégast.
Celui-ci cesse de rire et se lève de son fauteuil, ce qui dévoile sa silhouette gigantesque.
- Je vais prendre cela pour un « non ». Pensiez-vous vraiment être de taille contre moi ? D'ailleurs, savez-vous seulement ce que je suis ?
Bertrand ne le laisse pas finir et commence à reculer vers la porte, effrayé par le ton menaçant employé par le maître. Il est stupéfié par sa hauteur, qui dépasse les deux mètres ! Bertrand est plus qu'abasourdi, car aucun humain ne peut atteindre une telle envergure naturellement !
La réponse à ce prodige vient rapidement quand d'un geste, le seigneur Frégast laisse tomber la cape dans laquelle il était jusque-là enveloppé, révélant son corps robotique à Bertrand, qui est sidéré.
- Ça surprend, n'est-ce pas ? Mais je pense que n'importe qui préférerait ça à l'immobilité totale !
Il avance à grands pas vers l'ambassadeur. Ce dernier revient de sa stupeur et prend ses jambes à son cou.
Le seigneur Frégast le poursuit à travers l'étroit couloir, dans lequel résonnent des cris provenant de l'extérieur, auquel aucun des deux protagonistes ne prête attention.
Cependant, une fois dehors, il est impossible d'ignorer l'énorme tyrannosaure qui attaque la base, gobant au passage quelques occupants. L'animal est en furie et les humains qui lui tirent dessus ne calment pas sa colère meurtrière. Bertrand profite du chaos environnant pour s'enfuir aussi vite que son âge le lui permet.
A la vue du monstre, le seigneur Frégast oublie complètement le septuagénaire et beugle des ordres à ses hommes, qui sont effrayés par le corps robotique de leur maître, n'y étant pas habitués comme Richard l'est.
- Sortez les armes lourdes, imbéciles ! Richard ! RICHARD ? hurle le seigneur, de plus en plus furieux.
Avant toute réaction du personnel, le gros lézard, attiré par les cris du maître, se dirige vers lui en grognant férocement. Appréhendant la suite, le seigneur Frégast recule mais le dinosaure voit en lui un en-cas plus grand que les autres.
Une fois la bête toute proche, il reste stoïque, bien qu'il soit intérieurement terrorisé. Le dinosaure le fixe, puis d'une brusque détente, sa gueule fond sur le corps robotique qui ne peut esquiver l'attaque. Le lézard entreprend alors de le déchiqueter à l'aide de ses crocs.
Un grésillement inintelligible émane du scaphandre d'acier, qui se raye. Ne parvenant pas à mâcher cette proie pour le moins coriace, le dinosaure la recrache d'un geste rapide de la tête.
Le scaphandre vient s'écraser plus loin, contre le mur d'un hangar, qui s'effondre sous l'effet du choc. Quelques secondes après, les débris commencent à remuer, signe que le maître de la Fondation, bien que sonné, vit toujours.
Un peu plus loin, à l'entrée nord de la base, Justin et les autres arrivent et sont plutôt surpris par le bazar ambiant. Ils sont arrivés par un chemin bien plus rapide que celui emprunté par Bertrand, juste après une brève discussion avec Anthony quant au destin du colonel Costa. Ce chemin est en fait la rivière elle-même. Non loin du souterrain, de petites barques étaient camouflées dans un abri.
Evran a expliqué qu'il s'agit d'un ancien moyen de quitter les lieux en urgence, datant de l'époque de Grohen. Pendant le trajet, le Terrien a compris pourquoi ces embarcations ne sont jamais utilisées. Le courant de la rivière de Syl est si fort qu'il est presque miraculeux qu'ils n'aient pas été broyés contre les rochers, qui sont à fleur d'eau. Justin a cru mourir de peur à plusieurs reprises.
- On va profiter du bordel pour retrouver Bertrand et on se carapate vite fait avec, okay ? demande Justin, qui cesse de ressasser cette désagréable expérience pour se concentrer sur le présent.
- Où est encore passé Anthony ? demande Élodie.
- Oh merde ! jure le jeune homme, qui comprend que son ami s'est de nouveau laissé emporter par son désir de vengeance. Occupez-vous de Bertrand, Evran et moi allons empêcher Tony de se faire tuer bêtement !
Non loin de là, le concerné arpente discrètement la Base Noyau à la recherche de son ex-employeur. En chemin, il trouve Bertrand caché entre deux véhicules, en sueur.
- Frégast... Quelle direction ? demande Anthony, sans même lui dire bonjour.
- Attends... Souffle le vieil homme, qui respire avec difficulté. C'est un robot !
- Quoi ?
- C'est un robot... Je lui ai tiré dessus mais ça n'a rien fait !
- Tu débloques Bertrand ! Il est où ?
Le diplomate fait un signe de tête en direction d'un bâtiment partiellement détruit. Le jeune homme écarquille les yeux, complètement abasourdi. Une forme métallique, bien qu'humanoïde émerge des débris. Elle n'a pas l'air commode et se rue vers l'espace vide au centre de la base, sans prêter attention au tyrannosaure, qui continue de saccager les lieux au mépris de ses blessures, comme envoûté par une force mystérieuse.
Anthony s'élance à ses trousses. Robot ou pas, tout ce qui arpente le monde est destructible.
- Anthony ! NON ! crie Bertrand, qui tente vainement de le rattraper.
Plus loin, le seigneur Frégast aperçoit des machines qu'il connaît bien et il se rue sur le laser permettant d'ouvrir des failles entre les mondes.
- Il faut vraiment tout faire soi-même ! peste-il, tout en poussant le dispositif afin de l'orienter vers le reptile, qui s'acharne sur un bâtiment à moitié détruit, pour en déloger ses occupants.
Se trouver dans la zone de la faille au moment de son ouverture est mortel et le maître le sait pertinemment.
Il s'apprête à tirer mais un jeune homme arrive derrière lui et lui saute dessus, une matraque à la main. Le choc est terrible pour Anthony, qui se blesse contre l'acier du scaphandre. Le seigneur Frégast, déséquilibré, rate totalement son tir.
Cette erreur permet l'ouverture d'un passage vers la terre, à deux cents mètres de la base, dans la descente.
Cependant, le maître se ressaisit et se retourne, avec une posture qui laisse imaginer qu'il est de nouveau furieux.
- Fournier ?
- Ouais, répond simplement Anthony, en lui balançant sa matraque au visage, avant de se remettre sur pieds pour s'enfuir en courant.
Pendant sa course, le jeune homme se dit qu'il a agi stupidement et comprend qu'il n'arrivera à rien tant qu'il se laissera dominer par ses émotions. Bertrand avait raison, il n'a pas la moindre chance face au seigneur Frégast. Du moins, pas dans ces conditions.
Anthony sort de ses pensées, car ce n'est vraiment pas le moment d'être distrait. Il se rend compte que Bertrand court à ses côtés depuis quelques instants déjà.
Pendant ce temps, Richard Archer et les sbires ont eu raison du tyrannosaure, à coup de lance-roquettes. Avant de pouvoir s'en réjouir, ils sont interpellés par leur maître.
- EMPÊCHEZ-LES DE S'ENFUIR ! TUEZ-LES ! Beugle-il, en désignant de nouvelles cibles.
En constatant que la plupart des hommes ne bougent pas et l'observent, effrayés ou fascinés, le maître fait quelques pas vers eux, bien décidé à se faire obéir.
Les deux fugitifs rejoignent le groupe de Justin et tous commencent à s'échapper par l'entrée nord, la descente leur permet de prendre de la vitesse.
Le seigneur Frégast arrache un lance-roquettes des mains d'un de ses sbires et ouvre le feu.
- On est en terrain découvert ! Éparpillez-vous ! ordonne Bertrand, en reprenant son rôle de chef.
- On est foutus ! désespère Jérémy, que personne n'entend à cause d'un grand bruit de détonation.
- Regardez ! crie Justin, en apercevant la faille.
- Tous dans le passage !
- FEU ! NE LES LAISSEZ PAS S'ENFUIR ! ABATTEZ-LES ! ordonne le maître, qui comprend que ses proies risquent de lui échapper.
Cette fois ci, le choc étant passé, les hommes n'hésitent plus à ouvrir le feu en direction des fuyards.
Il ne leur reste que quelques mètres à parcourir pour atteindre le portail mais une pluie de feu et d'explosions s'abat autour d'eux. Justin, puis Evran et enfin le reste du groupe, parvient à sauter dans le passage, avant que celui-ci ne s'effondre, certainement à cause des explosions environnantes, qui l'ont rendu peu stable.
Justin se relève, aux aguets. Percevoir son environnement proche lui est difficile, à cause de la fumée, qui est aussi passée d'un monde à l'autre mais elle se disperse. Il fait nuit, il se trouve dans une rue mal éclairée d'une ville de la Terre, par un temps pluvieux. Tout cela tranche radicalement avec Sterrn.
- Oh non...Gralik... Déplore Jérémy, en constatant que l'autochtone n'est pas parvenu à traverser.
- Il a plus de chances de s'en sortir tout seul. Ce n'est pas lui qu'ils cherchaient à abattre en priorité mais Anthony et moi... Dit Bertrand, qui se veut rassurant.
Justin n'a pas beaucoup d'espoir quant à l'éventualité de la survie de Gralik mais la perte d'un membre du groupe l'inquiète. Il se tourne vers ses amis et les observe tour à tour, comme pour s'assurer qu'aucune de ces personnes si chères à ses yeux ne manquent.
- Où sommes-nous ? demande Evran, impressionné par l'environnement urbain.
- Evran... Bienvenue sur Terre.
Fin du Livre I