18-08-2020, 10:20 AM
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (83 / 100) (Paris) (Hôpital militaire Bégin) (suite)
Le général disperse le rassemblement matinal du lever des couleurs, il jette un œil rempli de fierté sur le drapeau flottant au vent et retourne d’un bon pas vers son bureau pour commencer réellement sa journée.
Il doit recevoir maintenant les trois médecins et infirmiers mutés de ce matin et ronchonne en se demandant quand tout cela va cesser, l’organisation devenant trop difficile suite à ses changements de personnels qu’il subit depuis quelques semaines.
Dans le couloir face à son bureau, Valérie, Romain et Antoine attendent également debout près des trois militaires arrivés avant eux.
Valérie sourit à Romain et fait connaissance du troisième futur larron avec qui elle va travailler une semaine au moins par mois pour le restant de l’année universitaire.
Les trois autres personnes sont de toute évidence stressées pour ne pas dire plus de leurs nouvelles affectations.
Seul l’un d’entre eux connaît la raison de sa présence ici, il ne pouvait pas moins car étant le fils de la personne qui est l’instigateur de toutes ses mutations.
Erwan Désmaré vingt et un ans fils de Maurice Désmaré directeur de la DST est un garçon d’un mètre quatre-vingt aux cheveux brun en brosse.
Il est d’allure sportive comme son père et ses soixante-douze kilos n’ont pas une pointe de graisse, pour achever le tout il a un regard charmeur dont les yeux verts ne laissent pas insensible la gent féminine dont il est très friand.
Son père quand il a eu connaissance il y a quelques années de son choix pour la médecine, a été au premier abord plutôt déçu qu’il ne suive pas sa voix dans les services de l’état.
Ensuite après réflexion, il s’est dit qu’après tout c’était un métier qui demandait tout autant d’abnégation que le sien et il a fini par l’accepter finalement avec le sourire.
Quand Erwan a annoncé à son père qu’il s’était engagé dans l’armée pour poursuivre ses études, celui-ci l’a serré dans ses bras un long moment tellement il a été fier de son garçon.
Cette affectation à l’hôpital militaire Bégin, c’est Maurice qui en est l’instigateur et ce n’est que le week-end dernier qu’il l’a avoué à son fils en lui en donnant la raison.
Depuis Erwan a beaucoup réfléchi, le garçon dont son père lui a parlé avec tant de trémolos dans la voix qu’il a cru un moment à une erreur de jeunesse de sa part et qu’il allait lui annoncer qu’il était son demi-frère.
Le rire tonitruant de son père lui a bien vite fait comprendre qu’il s’était mis le doigt dans l’œil et qu’en fait c’était autre chose qui le liait à ce garçon.
En pensant à tout ça, il écoute machinalement la conversation amicale des trois derniers arrivés, il comprend plus ou moins qu’ils vont faire équipe et qu’il leur manque un quatrième assistant pour collaborer avec un chirurgien nouvellement arrivé et qui monte son futur team au sein d’un des services de chirurgie.
Bien sûr il est loin de penser que ce serait pour être avec le jeune Florian De Bierne dont son père lui a expliqué en quoi il s’intéressait à lui, aussi c’est en toute transparence et sans faux-semblant qu’il se présente à eux et engage la conversation.
Les présentations sont très rapides et il se sent vite très à l’aise autant avec les deux garçons forts sympathiques qu’avec la jeune fille qu’il trouve très à son goût.
Il se promet de la « respecter » s’ils travaillent ensemble car il connaît bien sa propension à changer de partenaire comme de chemise et ne tient pas à ce que cela nuise à son travail ainsi qu’à l’ambiance de l’équipe.
Quand le général arrive dans le couloir qui mène à son bureau, il reste un instant à l’arrêt devant tant de monde qui manifestement attende son arrivée.
Bien sûr il ne peut pas rater de voir son fils et se demande ce qu’il vient faire là étant donné les instructions qu’il a de ne pas s’afficher avec lui pendant le service.
Un des nouveaux mutés le voit et se redresse aussitôt en criant.
- Garde à vous !!!
Dans un réflexe tout militaire, les cinq autres personnes se redressent à leur tour et restent figées les doigts dans le pli du pantalon.
- Repos !!
Il fait signe à son fils de le suivre dans le bureau, préférant commencer par lui car il est malgré tout intrigué de sa présence ici.
Quelle n’est pas sa surprise de le voir entrer accompagner par deux autres personnes, bien sûr il est loin de penser à ce qu’il a dit à Florian la veille.
Le général d’une voix marquant la surprise.
- Oui !!!
Valérie en saluant réglementairement son supérieur.
- Maréchal des logis Pinoto Valérie, Je demande à faire partie de l’équipe de l’aspirant De Bierne mon général !
Romain à son tour salut son supérieur.
- Maréchal des logis Duval Romain, je demande également à faire partie de l’équipe de l’aspirant De Bierne mon général.
Antoine salut à son tour son père.
- Aspirant Mathéi Antoine, je fais la même demande qu’eux mon général.
La surprise se lit à livre ouvert sur le visage du général, il ne pensait pas que ça irait aussi vite et surtout que son propre fils en ferait partie.
Il est satisfait malgré tout de le voir impliquer dans cette équipe qui de toute évidence fera parler d’elle.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (84 / 100) (Paris) (Hôpital militaire Bégin) (suite)
- Repos !! Je prends note de vos demandes et j’en référerai à vos chefs de service respectifs, il y a une petite erreur dans l’énoncé de vos sollicitations. Enfin pas vraiment une erreur mais juste une autre façon de voir les choses, Florian De Bierne est et reste officiellement aspirant mais il sera accepté pour respecter sa demande expresse à ce qu’il soit considéré comme civil le temps qu’il passera parmi nous. Si je compte bien et d’après ce qu’il m’a demandé, il resterait un poste de libre dans l’équipe qu’il va diriger.
- (Antoine) Permission de parler mon général ?
- Bien sûr lieutenant !
- Je… enfin « nous » pensons connaître celui qui sera le dernier intervenant dans l’équipe, Florian ne l’a pas encore rencontré mais cette personne serait intéressée et il ne reste plus à Florian qu’a donné son accord s’il le souhaite.
- Qui est cette personne ?
- Elle est dans le couloir mon général, c’est un des nouveaux qui vient d’avoir son affectation parmi nous et qui se présente à vous ce matin.
Le général remarque le hochement de tête des deux sous-officiers qui confirme les paroles de son fils.
- Très bien ! Faites-le entrer !
Antoine salut rapidement puis ouvre la porte et passe la tête dans le couloir, il attire l’attention d’Erwan par un geste de la main.
- Lieutenant ? Le général voudrait vous parler !
- (Erwan surpris) Qui ça ? Moi ?
Antoine lui fait un clin d’œil amusé.
- Oui ! Venez !
Pendant que le fils de Maurice entre dans le bureau, Florian lui arrive devant le poste de garde et cette fois-ci sort son badge tout neuf et le tend sous le nez du planton.
L’homme se redresse aussitôt et va pour le saluer quand Florian lui dit amusé.
- Sacré moustique !! Il vous pique le cul sans qu’on s’y attende Hi ! Hi ! Allez bonne journée man !!
Le brigadier n’a pas le temps de répondre que déjà le petit rouquin qui vient de lui parler est reparti, malgré tout il ne peut laisser s’échapper un sourire amusé devant sa dégaine en le voyant s’éloigner rapidement vers le bâtiment principal.
La chance est avec lui car c’est la même sous-officier qu’hier qui est à l’accueil et qui bien sûr ne manque pas de le reconnaître.
Florian lui fait son petit sourire espiègle, ne lui laissant pas le temps d’en placer une.
- Salut !! Je vais voir Marcel ! Je connais le chemin !
Il grimpe quatre à quatre les escaliers sans lui laisser le temps de réagir et arrive en courant presque dans le couloir au moment où ses trois nouveaux amis sortent du bureau.
- Salut les gars !! Vous m’attendez ? Je n’en ai pas pour longtemps, juste le temps d’un petit coucou au taulier et j’arrive.
Comme pour la jeune femme de l’accueil, il ne leur laisse pas le temps de répondre que déjà il frappe un petit coup bref à la porte et entre sans attendre qu’on lui en donne l’autorisation.
Il se retrouve nez à nez avec Erwan qui sursaute devant cette entrée si peu protocolaire.
- Oups !! Je te dérange ?
Le général lève les yeux au plafond devant autant de familiarité, malgré tout il ne peut s’empêcher de sourire devant la bouille grêlée qui le regarde avec un grand sourire.
- Non ! Justement tu tombes bien !
- Cool !!!
- Je te présente l’aspir… Hum !! Je disais voici Erwan Désmaré, il a fait connaissance avec ta future équipe et aimerait en faire partie.
Je me tourne curieux vers le jeune homme et le détaille avec intérêt, ses traits me font tout de suite penser à Maurice et il ne me faut pas longtemps pour que ça devienne une certitude tellement la ressemblance est frappante.
- Tu es de la famille de Maurice ?
- (Erwan surpris) Heu !! Oui ! C’est mon père.
- C’est lui qui t’envoie vers moi ?
- Non ! Pas du tout !! Juste que j’ai discuté avec vos trois assistants dans le couloir et ils m’ont parlé d’un chirurgien qui formait une équipe dont ils allaient faire partie, je ne savais pas que c’était vous.
- Mais tu sais qui je suis ?
- Mon père m’en a parlé oui, mais encore une fois je ne savais pas que c’était à vous qu’ils faisaient allusion dans le couloir.
Je lis sur son visage qu’il est sincère car il est de toute évidence aussi étonné que moi sur ce coup-là.
En plus j’avoue qu’il me plaît bien, c’est donc avec un grand sourire que je lui tends la main.
- Je te crois ! Bienvenue au club !!
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (85 /100) (Paris) (Hôpital militaire Bégin) (suite)
Le général a écouté sans rien dire, maintenant qu’il les voit se serrer la main une question lui brûle les lèvres.
- Tu connais son père ?
- Qui ça ? Maurice ? Bien sûr c’est comme qui dirait mon protecteur depuis de longues années.
- (Le général ahuri) Ton protecteur ?
- Ah !! Je vois que tu n’es pas au courant ! Maurice, enfin ! Son père, est le directeur de la DST.
Le général reporte son regard sur Erwan.
- C’est vrai ?
- Oui mon général !
- Eh bien ça alors !! (Il me regarde à nouveau) Il te protège de quoi ?
Je ne veux pas non plus trop en dire.
- Faudra lui demander, c’est sans doute lié à mes capacités sortant de l’ordinaire tu comprends ?
- Heu oui ! J’essaie tout du moins ! Mais je t’avoue que tout ça ne me dit rien qui vaille, enfin !! Encore un mystère de plus sur ta personne. Décidément !! Je n’ai pas fini de me poser des questions.
Voyant que je ne réponds pas et que j’attends la suite du programme, il prend une feuille dans le tiroir et la remplit rapidement.
Une fois terminé, il la signe et y appose un coup de tampon puis me la tend.
- Présentez-vous au service qui est indiqué sur cette feuille, ils ont besoin d’urgence d’un coup de main et je pense que vous serez utiles là-bas. Je vais prévenir le chirurgien responsable du service, qu’il n’attrape pas une crise cardiaque quand il va te voir.
Je me redresse amusé en le saluant et en faisant claquer mes talons l’un contre l’autre.
- À vos ordres mon général !!
Le bond qu’il fait m’éclate un maximum.
- Hi ! Hi ! Ne rêve pas Marcel !! C’était juste pour voir ta tête Hi ! Hi !
Je sors vite fait en emmenant Erwan avec moi, nous entendons le général maugréer dans ses dents juste avant de refermer la porte et nous nous regardons Erwan et moi amusés de notre sortie.
- Mon père m’avait prévenu, mais c’est vrai que tu es terrible quand même Hi ! Hi !
Nous rejoignons les trois autres en riant, ceux-ci, en nous voyant comprennent que l’équipe est au complet et c’est dans cette atmosphère bonne enfant que nous allons nous présenter au lieu de notre futur travail.
Un silence impressionnant nous accueille dans cette aile de l’hôpital, les gens circulent autour de nous visiblement affairés et ne font pour ainsi dire pas attention aux cinq personnes inconnues qui pénètrent dans leurs services.
Un cri soudain nous fait stopper les poils dressés par l’impact de ce son démontrant tant de terreur de la part de celui qui l’a poussé.
Une femme sort d’une pièce complètement affolée et cherche visiblement du regard quelqu’un qui pourrait lui venir en aide.
- Un chirurgien chambre vingt-deux !! Vite !! Nous sommes en train de le perdre !!
Je me plante directement devant elle suivit par mes quatre acolytes.
- Je suis chirurgien ! Je peux vous aider ?
Elle me regarde bizarrement mais apparemment elle est trop stressée pour me rembarrer et je dirais même à voir son visage qu’elle est prête à tout pour s’ôter la responsabilité de ce qu’il se passe dans la chambre.
- Vite !! Il perd tout son sang, les sutures de l’opération n’ont pas tenu.
Je fonce dans la chambre et mon regard capte tout de suite le problème, un homme est étendu sur le lit et du sang sort de sa jugulaire en petits jets saccadés.
Je me précipite alors vers lui et entre mon doigt dans la plaie, cherchant à obstruer l’artère le temps de réfléchir à une action possible.
- Où sont les blocs opératoires ?
Valérie qui connaît l’endroit pour y avoir déjà effectué plusieurs services.
- Au fond du couloir à gauche !!
- Alors on fonce !!! Vite !!
Le général disperse le rassemblement matinal du lever des couleurs, il jette un œil rempli de fierté sur le drapeau flottant au vent et retourne d’un bon pas vers son bureau pour commencer réellement sa journée.
Il doit recevoir maintenant les trois médecins et infirmiers mutés de ce matin et ronchonne en se demandant quand tout cela va cesser, l’organisation devenant trop difficile suite à ses changements de personnels qu’il subit depuis quelques semaines.
Dans le couloir face à son bureau, Valérie, Romain et Antoine attendent également debout près des trois militaires arrivés avant eux.
Valérie sourit à Romain et fait connaissance du troisième futur larron avec qui elle va travailler une semaine au moins par mois pour le restant de l’année universitaire.
Les trois autres personnes sont de toute évidence stressées pour ne pas dire plus de leurs nouvelles affectations.
Seul l’un d’entre eux connaît la raison de sa présence ici, il ne pouvait pas moins car étant le fils de la personne qui est l’instigateur de toutes ses mutations.
Erwan Désmaré vingt et un ans fils de Maurice Désmaré directeur de la DST est un garçon d’un mètre quatre-vingt aux cheveux brun en brosse.
Il est d’allure sportive comme son père et ses soixante-douze kilos n’ont pas une pointe de graisse, pour achever le tout il a un regard charmeur dont les yeux verts ne laissent pas insensible la gent féminine dont il est très friand.
Son père quand il a eu connaissance il y a quelques années de son choix pour la médecine, a été au premier abord plutôt déçu qu’il ne suive pas sa voix dans les services de l’état.
Ensuite après réflexion, il s’est dit qu’après tout c’était un métier qui demandait tout autant d’abnégation que le sien et il a fini par l’accepter finalement avec le sourire.
Quand Erwan a annoncé à son père qu’il s’était engagé dans l’armée pour poursuivre ses études, celui-ci l’a serré dans ses bras un long moment tellement il a été fier de son garçon.
Cette affectation à l’hôpital militaire Bégin, c’est Maurice qui en est l’instigateur et ce n’est que le week-end dernier qu’il l’a avoué à son fils en lui en donnant la raison.
Depuis Erwan a beaucoup réfléchi, le garçon dont son père lui a parlé avec tant de trémolos dans la voix qu’il a cru un moment à une erreur de jeunesse de sa part et qu’il allait lui annoncer qu’il était son demi-frère.
Le rire tonitruant de son père lui a bien vite fait comprendre qu’il s’était mis le doigt dans l’œil et qu’en fait c’était autre chose qui le liait à ce garçon.
En pensant à tout ça, il écoute machinalement la conversation amicale des trois derniers arrivés, il comprend plus ou moins qu’ils vont faire équipe et qu’il leur manque un quatrième assistant pour collaborer avec un chirurgien nouvellement arrivé et qui monte son futur team au sein d’un des services de chirurgie.
Bien sûr il est loin de penser que ce serait pour être avec le jeune Florian De Bierne dont son père lui a expliqué en quoi il s’intéressait à lui, aussi c’est en toute transparence et sans faux-semblant qu’il se présente à eux et engage la conversation.
Les présentations sont très rapides et il se sent vite très à l’aise autant avec les deux garçons forts sympathiques qu’avec la jeune fille qu’il trouve très à son goût.
Il se promet de la « respecter » s’ils travaillent ensemble car il connaît bien sa propension à changer de partenaire comme de chemise et ne tient pas à ce que cela nuise à son travail ainsi qu’à l’ambiance de l’équipe.
Quand le général arrive dans le couloir qui mène à son bureau, il reste un instant à l’arrêt devant tant de monde qui manifestement attende son arrivée.
Bien sûr il ne peut pas rater de voir son fils et se demande ce qu’il vient faire là étant donné les instructions qu’il a de ne pas s’afficher avec lui pendant le service.
Un des nouveaux mutés le voit et se redresse aussitôt en criant.
- Garde à vous !!!
Dans un réflexe tout militaire, les cinq autres personnes se redressent à leur tour et restent figées les doigts dans le pli du pantalon.
- Repos !!
Il fait signe à son fils de le suivre dans le bureau, préférant commencer par lui car il est malgré tout intrigué de sa présence ici.
Quelle n’est pas sa surprise de le voir entrer accompagner par deux autres personnes, bien sûr il est loin de penser à ce qu’il a dit à Florian la veille.
Le général d’une voix marquant la surprise.
- Oui !!!
Valérie en saluant réglementairement son supérieur.
- Maréchal des logis Pinoto Valérie, Je demande à faire partie de l’équipe de l’aspirant De Bierne mon général !
Romain à son tour salut son supérieur.
- Maréchal des logis Duval Romain, je demande également à faire partie de l’équipe de l’aspirant De Bierne mon général.
Antoine salut à son tour son père.
- Aspirant Mathéi Antoine, je fais la même demande qu’eux mon général.
La surprise se lit à livre ouvert sur le visage du général, il ne pensait pas que ça irait aussi vite et surtout que son propre fils en ferait partie.
Il est satisfait malgré tout de le voir impliquer dans cette équipe qui de toute évidence fera parler d’elle.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (84 / 100) (Paris) (Hôpital militaire Bégin) (suite)
- Repos !! Je prends note de vos demandes et j’en référerai à vos chefs de service respectifs, il y a une petite erreur dans l’énoncé de vos sollicitations. Enfin pas vraiment une erreur mais juste une autre façon de voir les choses, Florian De Bierne est et reste officiellement aspirant mais il sera accepté pour respecter sa demande expresse à ce qu’il soit considéré comme civil le temps qu’il passera parmi nous. Si je compte bien et d’après ce qu’il m’a demandé, il resterait un poste de libre dans l’équipe qu’il va diriger.
- (Antoine) Permission de parler mon général ?
- Bien sûr lieutenant !
- Je… enfin « nous » pensons connaître celui qui sera le dernier intervenant dans l’équipe, Florian ne l’a pas encore rencontré mais cette personne serait intéressée et il ne reste plus à Florian qu’a donné son accord s’il le souhaite.
- Qui est cette personne ?
- Elle est dans le couloir mon général, c’est un des nouveaux qui vient d’avoir son affectation parmi nous et qui se présente à vous ce matin.
Le général remarque le hochement de tête des deux sous-officiers qui confirme les paroles de son fils.
- Très bien ! Faites-le entrer !
Antoine salut rapidement puis ouvre la porte et passe la tête dans le couloir, il attire l’attention d’Erwan par un geste de la main.
- Lieutenant ? Le général voudrait vous parler !
- (Erwan surpris) Qui ça ? Moi ?
Antoine lui fait un clin d’œil amusé.
- Oui ! Venez !
Pendant que le fils de Maurice entre dans le bureau, Florian lui arrive devant le poste de garde et cette fois-ci sort son badge tout neuf et le tend sous le nez du planton.
L’homme se redresse aussitôt et va pour le saluer quand Florian lui dit amusé.
- Sacré moustique !! Il vous pique le cul sans qu’on s’y attende Hi ! Hi ! Allez bonne journée man !!
Le brigadier n’a pas le temps de répondre que déjà le petit rouquin qui vient de lui parler est reparti, malgré tout il ne peut laisser s’échapper un sourire amusé devant sa dégaine en le voyant s’éloigner rapidement vers le bâtiment principal.
La chance est avec lui car c’est la même sous-officier qu’hier qui est à l’accueil et qui bien sûr ne manque pas de le reconnaître.
Florian lui fait son petit sourire espiègle, ne lui laissant pas le temps d’en placer une.
- Salut !! Je vais voir Marcel ! Je connais le chemin !
Il grimpe quatre à quatre les escaliers sans lui laisser le temps de réagir et arrive en courant presque dans le couloir au moment où ses trois nouveaux amis sortent du bureau.
- Salut les gars !! Vous m’attendez ? Je n’en ai pas pour longtemps, juste le temps d’un petit coucou au taulier et j’arrive.
Comme pour la jeune femme de l’accueil, il ne leur laisse pas le temps de répondre que déjà il frappe un petit coup bref à la porte et entre sans attendre qu’on lui en donne l’autorisation.
Il se retrouve nez à nez avec Erwan qui sursaute devant cette entrée si peu protocolaire.
- Oups !! Je te dérange ?
Le général lève les yeux au plafond devant autant de familiarité, malgré tout il ne peut s’empêcher de sourire devant la bouille grêlée qui le regarde avec un grand sourire.
- Non ! Justement tu tombes bien !
- Cool !!!
- Je te présente l’aspir… Hum !! Je disais voici Erwan Désmaré, il a fait connaissance avec ta future équipe et aimerait en faire partie.
Je me tourne curieux vers le jeune homme et le détaille avec intérêt, ses traits me font tout de suite penser à Maurice et il ne me faut pas longtemps pour que ça devienne une certitude tellement la ressemblance est frappante.
- Tu es de la famille de Maurice ?
- (Erwan surpris) Heu !! Oui ! C’est mon père.
- C’est lui qui t’envoie vers moi ?
- Non ! Pas du tout !! Juste que j’ai discuté avec vos trois assistants dans le couloir et ils m’ont parlé d’un chirurgien qui formait une équipe dont ils allaient faire partie, je ne savais pas que c’était vous.
- Mais tu sais qui je suis ?
- Mon père m’en a parlé oui, mais encore une fois je ne savais pas que c’était à vous qu’ils faisaient allusion dans le couloir.
Je lis sur son visage qu’il est sincère car il est de toute évidence aussi étonné que moi sur ce coup-là.
En plus j’avoue qu’il me plaît bien, c’est donc avec un grand sourire que je lui tends la main.
- Je te crois ! Bienvenue au club !!
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (85 /100) (Paris) (Hôpital militaire Bégin) (suite)
Le général a écouté sans rien dire, maintenant qu’il les voit se serrer la main une question lui brûle les lèvres.
- Tu connais son père ?
- Qui ça ? Maurice ? Bien sûr c’est comme qui dirait mon protecteur depuis de longues années.
- (Le général ahuri) Ton protecteur ?
- Ah !! Je vois que tu n’es pas au courant ! Maurice, enfin ! Son père, est le directeur de la DST.
Le général reporte son regard sur Erwan.
- C’est vrai ?
- Oui mon général !
- Eh bien ça alors !! (Il me regarde à nouveau) Il te protège de quoi ?
Je ne veux pas non plus trop en dire.
- Faudra lui demander, c’est sans doute lié à mes capacités sortant de l’ordinaire tu comprends ?
- Heu oui ! J’essaie tout du moins ! Mais je t’avoue que tout ça ne me dit rien qui vaille, enfin !! Encore un mystère de plus sur ta personne. Décidément !! Je n’ai pas fini de me poser des questions.
Voyant que je ne réponds pas et que j’attends la suite du programme, il prend une feuille dans le tiroir et la remplit rapidement.
Une fois terminé, il la signe et y appose un coup de tampon puis me la tend.
- Présentez-vous au service qui est indiqué sur cette feuille, ils ont besoin d’urgence d’un coup de main et je pense que vous serez utiles là-bas. Je vais prévenir le chirurgien responsable du service, qu’il n’attrape pas une crise cardiaque quand il va te voir.
Je me redresse amusé en le saluant et en faisant claquer mes talons l’un contre l’autre.
- À vos ordres mon général !!
Le bond qu’il fait m’éclate un maximum.
- Hi ! Hi ! Ne rêve pas Marcel !! C’était juste pour voir ta tête Hi ! Hi !
Je sors vite fait en emmenant Erwan avec moi, nous entendons le général maugréer dans ses dents juste avant de refermer la porte et nous nous regardons Erwan et moi amusés de notre sortie.
- Mon père m’avait prévenu, mais c’est vrai que tu es terrible quand même Hi ! Hi !
Nous rejoignons les trois autres en riant, ceux-ci, en nous voyant comprennent que l’équipe est au complet et c’est dans cette atmosphère bonne enfant que nous allons nous présenter au lieu de notre futur travail.
Un silence impressionnant nous accueille dans cette aile de l’hôpital, les gens circulent autour de nous visiblement affairés et ne font pour ainsi dire pas attention aux cinq personnes inconnues qui pénètrent dans leurs services.
Un cri soudain nous fait stopper les poils dressés par l’impact de ce son démontrant tant de terreur de la part de celui qui l’a poussé.
Une femme sort d’une pièce complètement affolée et cherche visiblement du regard quelqu’un qui pourrait lui venir en aide.
- Un chirurgien chambre vingt-deux !! Vite !! Nous sommes en train de le perdre !!
Je me plante directement devant elle suivit par mes quatre acolytes.
- Je suis chirurgien ! Je peux vous aider ?
Elle me regarde bizarrement mais apparemment elle est trop stressée pour me rembarrer et je dirais même à voir son visage qu’elle est prête à tout pour s’ôter la responsabilité de ce qu’il se passe dans la chambre.
- Vite !! Il perd tout son sang, les sutures de l’opération n’ont pas tenu.
Je fonce dans la chambre et mon regard capte tout de suite le problème, un homme est étendu sur le lit et du sang sort de sa jugulaire en petits jets saccadés.
Je me précipite alors vers lui et entre mon doigt dans la plaie, cherchant à obstruer l’artère le temps de réfléchir à une action possible.
- Où sont les blocs opératoires ?
Valérie qui connaît l’endroit pour y avoir déjà effectué plusieurs services.
- Au fond du couloir à gauche !!
- Alors on fonce !!! Vite !!
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