18-08-2020, 10:16 AM
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (80 / 100) (Paris) (Hôpital militaire Begin) (suite)
- Hi ! Hi ! Titi et Rominet Hi ! Hi !
Nous nous retournons surpris et tombant nez à nez avec un gars éclaté de rire à nous entendre, il a l’air plutôt sympa à première vue et donc nous entamons la conversation avec lui pendant que la partie continue sous les cris et les applaudissements du public.
- Salut ! Moi c’est Florian et lui, c’est Romain.
- Moi c’est Antoine, aspirant Antoine Mathéi en première année d’internat.
- Heu ! Si ça ne te dérange pas, évite les grades devant moi parce que ça me met les abeilles si tu vois ce que je veux dire ?
- (Antoine surpris) C’est une caserne ici et nous avons tous un grade, pas toi ?
- Je suis civil, Florian De Bierne troisième année d’internat, je suis ici pour satisfaire aux désidératas du haut conseil et je t’avoue que j’aurais préféré être ailleurs qu’ici.
Antoine secoue la tête incrédule.
- Wouah !! Mon père va te bouffer tout cru si tu lui balances ça comme ça.
- (Romain curieux) Ton père ?
- Oui le général qui commande cet hôpital.
- J’y crois pas !! Tu es le fils à Marcel ??
Antoine en ouvrant de grands yeux.
- Tu connais mon père ?
- Un peu oui ! J’ai passé quasiment la journée avec lui et Henry.
Antoine cherchant visiblement de qui Florian lui parle.
- Henry ? Ah ! Tu veux parler du colonel Bientz sans doute ?
- Oui mais pour moi c’est Henry et Marcel et eux m’appellent Florian.
Antoine visiblement est à la ramasse, il regarde les mimiques de Romain qui essaie de lui faire comprendre quelque chose qu’il ne saisit pas.
Il lui fait de gros yeux ronds d’incompréhension jusqu’à ce que Romain soupire et se décide à prendre la parole.
- C’est le Florian du CHU de Reims, tu sais celui dont tout le monde parle !
Antoine a enfin le déclic.
- Ah d’accord !! Je me disais aussi que tu faisais vachement jeune pour un troisième année, tu as quel âge ?
- Dix-huit et toi ?
- Vingt et un ! C’est donc bien toi alors ? Eh bien ! Si on m’avait dit ce matin que je rencontrerais le type qui fait la une des cancans de toute la caserne depuis six mois. Je suis sur le cul là ! Parole ! Et tu viens faire quoi ? Ah oui ! Le conseil ! Qu’est ce qu’ils te veulent ceux-là ?
- Sûrement vérifier les on-dit sur moi !
- Et ils sont réels ?
Je souris devant la tête qu’il fait en posant la question.
- Tu n’auras qu’à juger par toi-même si tu veux, j’ai l’autorisation de me constituer une équipe, si tu veux en faire partie ?
- Tu cherches quoi ?
- En fait j’avais envisagé trois infirmiers et un interne mais avec deux et deux ça devrait pouvoir le faire aussi.
Antoine regarde Romain.
- Tu vas en faire partie ?
- (Romain en souriant) Oui ! Florian vient de me le proposer !
- Et il y a qui d’autre ?
- (Romain) Valérie et peut être « Titi » si Florian et lui sont d’accords.
- Le capitaine ?
Romain me regarde et voit mon regard noir posé sur lui.
- (Romain) Stephan est comme Florian en troisième année, d’ailleurs ils ont fini la partie. Vous voulez que je l’appelle ?
Je lui fais signe que oui, Romain se lève et met ses mains en porte-voix pour hurler dans le gymnase.
- Titi !!! Hep !! Par ici !!!
Le colosse se tourne vers nous et sourit en voyant Romain lui faire de grands gestes de la main.
Il s’avance alors vers nous et au fur et à mesure qu’il s’approche, mes yeux s’agrandissent d’étonnement en me rendant compte de la taille impressionnante qu’il fait.
Ce qui de loin m’avait déjà paru frappant l’est encore plus de près, je suis obligé de lever haut la tête pour continuer à regarder son visage qui reste dans la première impression que j’en ai eu, c'est-à-dire avenant et très viril.
« Titi » en serrant la main de Romain qui disparaît entièrement dans la sienne :
- Tu voulais me parler « Rom » ?
- Oui assieds-toi que je te présente à …
Il hésite en me regardant moi et Antoine.
- …mes nouveaux amis ?
Je lui souris en acquiesçant de la tête et je tends à mon tour la main avec quand même une pointe d’appréhension à la montagne de muscles qui l’engloutit en riant de la tête que je fais.
- T’inquiète Hi ! Hi ! Je vais te la rendre, Tu es nouveau ici ?
Il tend la main à Antoine :
- Toi je t’ai déjà vu, tu as l’air d’aimer le hand ?
Antoine en surveillant sa main d’un œil comique.
- Heu oui !
Nous restons ainsi une petite demi-heure à discuter et nous présenter.
Quand il comprend qui je suis et l’objet de l’appel de Romain à se joindre à nous, il sourit et refuse gentiment mon offre.
- C’est sympa d’avoir pensé à moi les gars mais je suis désolé de devoir refuser votre offre. Ce n’est pas que ça ne m’intéresse pas mais j’ai d’autres objectifs que d’être l’assistant de quelqu’un même si c’est de celui dont j’entends parler depuis un moment. En plus vous voyez bien que nous sommes trop différents et que cela n’occasionnerait que de la gêne pendant le travail.
- (Romain visiblement déçu) Tu es sûr de ta décision « Titi » ?
- Oui « Rom », je préfère qu’on reste copains si vous voulez mais vraiment non ! Je n’aime mieux pas ! De toute façon je ne pense pas que ce sera un gros problème pour vous trouver quelqu’un d’autre ici, pas vrai ?
Je comprends ses raisons et souris pour lui répondre :
- Ça devrait le faire oui ! Et puis tu as sans doute raison ! (Je me lève et je gonfle ma poitrine et mes biceps) A nous deux ça manquerait de place au bloc pour circuler.
« Titi » me regarde et part dans un énorme éclat de rire qui fait se retourner sur lui toutes les personnes encore dans la salle.
- Ah ! Ah ! Ah ! Je vois ça « Goliath » !! Écoute ? Si quelqu’un me cherche, promis je t’appelle à mon secours Ah ! Ah !
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (81 / 100) (Paris) (Yuan) (suite)
Yuan termine de préparer la table quand il entend la porte d’entrée s’ouvrir et se retourne, le visage épanoui de joie pour accueillir son ami.
- Pose tes affaires dans ta chambre « Flo », ça va être prêt dans cinq minutes.
Je fais comme il me dit et dépose mon sac à dos dans la chambre, je le rejoins ensuite et lui dépose rapidement un bisou sur le coin des lèvres.
Ce qui ne manque pas d’épanouir encore plus le visage rayonnant de « Yu ».
- Tu parles d’une journée ! Pff !! Je suis vanné !
- Allez !! Viens t’asseoir et laisse-toi dorloter.
- Avec plaisir !! Tiens au fait ! Tu as le bonjour de « Pat », tu sais que tu as le ticket avec elle ? Elle ne me parle que de toi.
- (Yuan en rougissant) Ah oui ?
- Je t’assure ! Mais dis donc toi ? On dirait que ça te fait plaisir ?
- C’est vrai et je serais un sacré menteur si je te disais le contraire, ça me fait bizarre tu sais ?
- Comment ça bizarre ? Elle est super-mignonne et je comprends que tu éprouves des choses pour elle.
- Oui, ce n’est pas ça ! Juste que je ne pensais pas que ça m’arriverait avec plusieurs personnes.
- Tu me comprends mieux maintenant alors ?
- C’est vrai oui, tu ne m’en veux pas ?
- T’en vouloir ? Mais de quoi ? Ah je vois ! Tu veux dire par là que je serais jaloux de Patricia ? Mais bien sûr que non au contraire et puis j’en ai parlé avec elle et elle est même d’accord pour qu’on reste comme ça si tu le veux toujours.
Yuan estomaqué par les paroles de Florian et ce qu’elles insinuent surtout.
- Vous avez parlé de « ça » ensemble ?
- Il fallait bien mettre les choses aux points, non ? Elle m’a demandé si j’étais prêt à abandonner mes vues sur toi et je lui ai répondu que si c’était pour ton bonheur il n’y avait pas de soucis. Ça l’a fait réfléchir et elle m’a dit quelque temps après qu’il n’y aurait pas de problèmes si c’était ce que tu voulais de poursuivre également avec nous.
Yuan tombe des nues.
- Elle t’a vraiment dit ça ? J’y crois pas !!!
- Je t’avouerai qu’elle m’a surpris également, mais j’ai compris qu’elle tenait vraiment à toi et surtout qu’elle nous aimait bien également moi et « Thom ».
Yuan repart dans la cuisine pour sortir le plat du four mais aussi je pense pour réfléchir à toute cette conversation.
Quand il revient dans la pièce, c’est avec un énorme plat fumant et un sourire tout aussi énorme aux lèvres montrant toute sa joie de ce qu’il vient d’apprendre.
Il pose la nourriture sur la table et nous sert sans rien dire, ses yeux brillants de gaieté me font chaud au cœur et je comprends qu’elle doit être sa décision qu’il s’empresse de me faire connaître.
- Ça arrangerait tout alors !! Putain « Flo », tu ne peux pas t’imaginer combien je suis heureux ce soir. Tu sais ce matin j’ai reçu un texto de Patricia juste après le tien et je me suis dit que des lundis comme ça, j’en voudrais tous les jours, mais là après ce que tu viens de me dire c’est...... wouah !!
- Ecoute « Yu » ! Si tu veux on en reparle après dîner parce que là j’ai vraiment trop les crocs et ça sent trop bon ton truc.
- Tu n’as rien mangé à midi ?
- Juste un sandwich, hum ! Miam ! T’es un chef on te l’a déjà dit ?
Yuan sourit en voyant son ami manger avec un tel appétit.
- Régale-toi alors Hi ! Hi !
Le repas se fait donc en silence juste ponctué des bruits de mastications des deux garçons affamés, ce n’est qu’un peu plus tard dans la soirée au moment d’aller se coucher, qu’ils reprennent le cours de cette conversation qui leur brûle les lèvres.
- (Yuan) Tu veux te coucher ou on peut encore discuter un peu ?
Je lui fais un clin d’œil.
- Les deux si tu veux !
Je vois bien ses yeux qui s’allument de joie et c’est en un rien de temps que nous nous retrouvons en pyjama dans son lit, bien installés avec la tête relevée par deux énormes oreillers tournés l’un vers l’autre.
- J’ai eu Thomas au téléphone tout à l’heure, tu ne lui avais pas dit que tu commençais à Bégin ?
- Oups !! J’ai complètement zappé le truc !! D’ailleurs c’est l’heure où je l’appelle d’habitude.
Je prends mon portable et lance l’appel.
- Allô mamours !!
- ……………….
- Je suis couché là !
- …………….
- Oui chez « Yu » ! J’avais complètement oublié de t’en parler hier soir, j’y serais une semaine par mois grâce à mon stage sur Bégin.
- ……………..
- (Je souris à Yuan) Il te souhaite une bonne nuit.
Yuan devant le téléphone.
- À toi aussi « Thom »
- ……………
- Oui il est à côté de moi !
- …………..
- Dans le même lit oui Hi ! Hi !
- …………….
- T’es bête ! En plus ça ne risque pas Hi ! Hi ! Il a mis son tue-l’amour d’enfer Hi ! Hi !
- ……………
- Imagine un peu ! Un pyjama avec des gros nounours et des nuages Hi ! Hi ! On se croirait dans un épisode des bisounours Hi ! Hi !
Je vois Yuan regarder sa veste, rougir et s’exclamer :
- Ho !!!
- …………
- C’est lui oui Hi ! Hi ! Il vient de se rendre compte que j’ai raison Hi ! Hi ! Allez bisous tout partout mon grand.
- ……….
Je termine en baissant la voix :
- Je t’aime !
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (82 / 100) (Reims) (Rémi/Alice) (suite)
Dans le couloir de la résidence, Alice s’arrête et fait face à Anthony.
Le jeune homme se mordille la lèvre inférieure les yeux toujours tristes, elle lui prend alors doucement une joue dans sa main.
- C’est quoi ton problème avec les filles « Antho » ?
Anthony en baissant la tête.
- Je n’en ai pas ! D’ailleurs comment le pourrais-je puisqu’elles ne s’intéressent pas à moi ?
Alice sursaute ne s’attendant visiblement pas à sa réponse.
- Ou as-tu été cherché des idées pareilles ?
Anthony en redressant la tête.
- Pas besoin d’aller loin tu sais, il suffit de regarder autour de moi. En plus de ne pas être terrible, je suis aveugle et ça n’arrange rien.
- (Alice choquée) Qui t’a dit une chose pareille ?
- Que je suis aveugle ? Ça se voit non ?
- Idiot !! Je ne parlais pas de ça tu le sais bien !!
- Bah !! Ça se saurait si je plaisais aux filles, il y en aurait au moins une de temps en temps qui essaierait de me parler tu ne crois pas ?
- Justement !
- (Anthony surpris) Quoi justement ?
Alice sourit car elle sait très bien que ce qu’elle va lui dire inverse les rôles mais qu’il n’y a que comme ça qu’il saura ce qu’elle pense de lui.
Si elle attend que ça vienne de lui, Alice se rend bien compte qu’elle n’est pas rendue.
- Depuis quand Alice est un prénom de garçon ?
Anthony ne peut s’empêcher de sourire.
- Pff !! N’importe quoi ! Je ne vois pas le rapport !
- Eh bien moi je le vois figure toi ! Quand tu oses dire devant moi que jamais une fille ne vient te parler, j’ai le droit de me poser la question il me semble.
- Mais enfin Alice ! Toi ce n’est pas pareil ! Tu ne comprends pas ou tu le fais exprès ?
- Heu !! Je ne suis pas sûr vois-tu que ce soit moi qui ne comprenne pas.
- Mais enfin ! Je te parlais des filles dans le sens, petite amie.
- Oui et alors ? En plus c’est bien ce que j’avais compris.
Elle voit les yeux d’Anthony s’agrandirent de surprises, elle se dit qu’enfin il commence à comprendre et ce n’est pas trop tôt.
- Tu insinues quoi là ?
D’une voix douce empreinte d’émotion car c’est le moment pour elle de se révéler à ce garçon qu’elle trouve depuis le premier jour si craquant.
- Mais je n’insinue rien « Antho », à part peut-être que tu es un gros balourd de ne pas comprendre et que c’est moi qui m’y colle à faire ton boulot.
- Mon boulot ??
- Oui parfaitement, ton boulot !! Depuis quand c’est à la fille de dire la première à un garçon qu’il lui plaît ? Tu peux me le dire ?
Elle hésite car une idée vient de lui traverser la tête, idée dont elle n’avait pas pensé jusque-là.
- À moins que je ne te plaise pas ? (Sa voix s’éraille soudainement) C’est bien ça ?
Anthony très sensible aux sons comprend tout de suite la détresse et le doute qui vient de la prendre, il lui attrape le bras avant qu’elle ne s’éloigne.
D’une voix empreinte d’une énorme boule d’émotion.
- J’aime bien tu sais quand tu fais le premier pas, moi je n’aurais jamais osé. Peut-être à cause de ma trop grande timidité ou du fait que je sois aveugle, mais j’aime bien et je ressens la même chose pour toi Alice, crois-moi.
La jeune fille sent les larmes couler sur ses joues, la joie de cet aveu qu’il lui fait lui va droit au cœur et elle reste un moment figée sans savoir que dire ni que faire.
- Alors tu attends quoi ?
- (Anthony) Comment ça, j’attends quoi ?
- Pour me le prouver imbécile !
- Co.... Comment ?
- Déjà en m’embrassant et puis en étant un peu plus romantique.
Les mains du jeune homme cherchent son visage et quand elles le trouvent en font doucement le tour cherchant à se faire une idée plus précise de la beauté d’Alice que son frère lui a tellement vantée.
Elles entrent en contact avec l’humidité des larmes que la jeune fille ne peut refréner, un rictus d’inquiétude puis un grand sourire de compréhension anime le visage du garçon quand doucement il approche ses lèvres de celles de son amie et qu’il l’embrasse d’abord timidement puis avec plus d’assurance.
- Comme ça ?
Alice le cœur battant la chamade.
- Non !
A son tour elle applique ses lèvres frémissantes sur celle du jeune homme.
- Comme ça !
- Hi ! Hi ! Titi et Rominet Hi ! Hi !
Nous nous retournons surpris et tombant nez à nez avec un gars éclaté de rire à nous entendre, il a l’air plutôt sympa à première vue et donc nous entamons la conversation avec lui pendant que la partie continue sous les cris et les applaudissements du public.
- Salut ! Moi c’est Florian et lui, c’est Romain.
- Moi c’est Antoine, aspirant Antoine Mathéi en première année d’internat.
- Heu ! Si ça ne te dérange pas, évite les grades devant moi parce que ça me met les abeilles si tu vois ce que je veux dire ?
- (Antoine surpris) C’est une caserne ici et nous avons tous un grade, pas toi ?
- Je suis civil, Florian De Bierne troisième année d’internat, je suis ici pour satisfaire aux désidératas du haut conseil et je t’avoue que j’aurais préféré être ailleurs qu’ici.
Antoine secoue la tête incrédule.
- Wouah !! Mon père va te bouffer tout cru si tu lui balances ça comme ça.
- (Romain curieux) Ton père ?
- Oui le général qui commande cet hôpital.
- J’y crois pas !! Tu es le fils à Marcel ??
Antoine en ouvrant de grands yeux.
- Tu connais mon père ?
- Un peu oui ! J’ai passé quasiment la journée avec lui et Henry.
Antoine cherchant visiblement de qui Florian lui parle.
- Henry ? Ah ! Tu veux parler du colonel Bientz sans doute ?
- Oui mais pour moi c’est Henry et Marcel et eux m’appellent Florian.
Antoine visiblement est à la ramasse, il regarde les mimiques de Romain qui essaie de lui faire comprendre quelque chose qu’il ne saisit pas.
Il lui fait de gros yeux ronds d’incompréhension jusqu’à ce que Romain soupire et se décide à prendre la parole.
- C’est le Florian du CHU de Reims, tu sais celui dont tout le monde parle !
Antoine a enfin le déclic.
- Ah d’accord !! Je me disais aussi que tu faisais vachement jeune pour un troisième année, tu as quel âge ?
- Dix-huit et toi ?
- Vingt et un ! C’est donc bien toi alors ? Eh bien ! Si on m’avait dit ce matin que je rencontrerais le type qui fait la une des cancans de toute la caserne depuis six mois. Je suis sur le cul là ! Parole ! Et tu viens faire quoi ? Ah oui ! Le conseil ! Qu’est ce qu’ils te veulent ceux-là ?
- Sûrement vérifier les on-dit sur moi !
- Et ils sont réels ?
Je souris devant la tête qu’il fait en posant la question.
- Tu n’auras qu’à juger par toi-même si tu veux, j’ai l’autorisation de me constituer une équipe, si tu veux en faire partie ?
- Tu cherches quoi ?
- En fait j’avais envisagé trois infirmiers et un interne mais avec deux et deux ça devrait pouvoir le faire aussi.
Antoine regarde Romain.
- Tu vas en faire partie ?
- (Romain en souriant) Oui ! Florian vient de me le proposer !
- Et il y a qui d’autre ?
- (Romain) Valérie et peut être « Titi » si Florian et lui sont d’accords.
- Le capitaine ?
Romain me regarde et voit mon regard noir posé sur lui.
- (Romain) Stephan est comme Florian en troisième année, d’ailleurs ils ont fini la partie. Vous voulez que je l’appelle ?
Je lui fais signe que oui, Romain se lève et met ses mains en porte-voix pour hurler dans le gymnase.
- Titi !!! Hep !! Par ici !!!
Le colosse se tourne vers nous et sourit en voyant Romain lui faire de grands gestes de la main.
Il s’avance alors vers nous et au fur et à mesure qu’il s’approche, mes yeux s’agrandissent d’étonnement en me rendant compte de la taille impressionnante qu’il fait.
Ce qui de loin m’avait déjà paru frappant l’est encore plus de près, je suis obligé de lever haut la tête pour continuer à regarder son visage qui reste dans la première impression que j’en ai eu, c'est-à-dire avenant et très viril.
« Titi » en serrant la main de Romain qui disparaît entièrement dans la sienne :
- Tu voulais me parler « Rom » ?
- Oui assieds-toi que je te présente à …
Il hésite en me regardant moi et Antoine.
- …mes nouveaux amis ?
Je lui souris en acquiesçant de la tête et je tends à mon tour la main avec quand même une pointe d’appréhension à la montagne de muscles qui l’engloutit en riant de la tête que je fais.
- T’inquiète Hi ! Hi ! Je vais te la rendre, Tu es nouveau ici ?
Il tend la main à Antoine :
- Toi je t’ai déjà vu, tu as l’air d’aimer le hand ?
Antoine en surveillant sa main d’un œil comique.
- Heu oui !
Nous restons ainsi une petite demi-heure à discuter et nous présenter.
Quand il comprend qui je suis et l’objet de l’appel de Romain à se joindre à nous, il sourit et refuse gentiment mon offre.
- C’est sympa d’avoir pensé à moi les gars mais je suis désolé de devoir refuser votre offre. Ce n’est pas que ça ne m’intéresse pas mais j’ai d’autres objectifs que d’être l’assistant de quelqu’un même si c’est de celui dont j’entends parler depuis un moment. En plus vous voyez bien que nous sommes trop différents et que cela n’occasionnerait que de la gêne pendant le travail.
- (Romain visiblement déçu) Tu es sûr de ta décision « Titi » ?
- Oui « Rom », je préfère qu’on reste copains si vous voulez mais vraiment non ! Je n’aime mieux pas ! De toute façon je ne pense pas que ce sera un gros problème pour vous trouver quelqu’un d’autre ici, pas vrai ?
Je comprends ses raisons et souris pour lui répondre :
- Ça devrait le faire oui ! Et puis tu as sans doute raison ! (Je me lève et je gonfle ma poitrine et mes biceps) A nous deux ça manquerait de place au bloc pour circuler.
« Titi » me regarde et part dans un énorme éclat de rire qui fait se retourner sur lui toutes les personnes encore dans la salle.
- Ah ! Ah ! Ah ! Je vois ça « Goliath » !! Écoute ? Si quelqu’un me cherche, promis je t’appelle à mon secours Ah ! Ah !
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (81 / 100) (Paris) (Yuan) (suite)
Yuan termine de préparer la table quand il entend la porte d’entrée s’ouvrir et se retourne, le visage épanoui de joie pour accueillir son ami.
- Pose tes affaires dans ta chambre « Flo », ça va être prêt dans cinq minutes.
Je fais comme il me dit et dépose mon sac à dos dans la chambre, je le rejoins ensuite et lui dépose rapidement un bisou sur le coin des lèvres.
Ce qui ne manque pas d’épanouir encore plus le visage rayonnant de « Yu ».
- Tu parles d’une journée ! Pff !! Je suis vanné !
- Allez !! Viens t’asseoir et laisse-toi dorloter.
- Avec plaisir !! Tiens au fait ! Tu as le bonjour de « Pat », tu sais que tu as le ticket avec elle ? Elle ne me parle que de toi.
- (Yuan en rougissant) Ah oui ?
- Je t’assure ! Mais dis donc toi ? On dirait que ça te fait plaisir ?
- C’est vrai et je serais un sacré menteur si je te disais le contraire, ça me fait bizarre tu sais ?
- Comment ça bizarre ? Elle est super-mignonne et je comprends que tu éprouves des choses pour elle.
- Oui, ce n’est pas ça ! Juste que je ne pensais pas que ça m’arriverait avec plusieurs personnes.
- Tu me comprends mieux maintenant alors ?
- C’est vrai oui, tu ne m’en veux pas ?
- T’en vouloir ? Mais de quoi ? Ah je vois ! Tu veux dire par là que je serais jaloux de Patricia ? Mais bien sûr que non au contraire et puis j’en ai parlé avec elle et elle est même d’accord pour qu’on reste comme ça si tu le veux toujours.
Yuan estomaqué par les paroles de Florian et ce qu’elles insinuent surtout.
- Vous avez parlé de « ça » ensemble ?
- Il fallait bien mettre les choses aux points, non ? Elle m’a demandé si j’étais prêt à abandonner mes vues sur toi et je lui ai répondu que si c’était pour ton bonheur il n’y avait pas de soucis. Ça l’a fait réfléchir et elle m’a dit quelque temps après qu’il n’y aurait pas de problèmes si c’était ce que tu voulais de poursuivre également avec nous.
Yuan tombe des nues.
- Elle t’a vraiment dit ça ? J’y crois pas !!!
- Je t’avouerai qu’elle m’a surpris également, mais j’ai compris qu’elle tenait vraiment à toi et surtout qu’elle nous aimait bien également moi et « Thom ».
Yuan repart dans la cuisine pour sortir le plat du four mais aussi je pense pour réfléchir à toute cette conversation.
Quand il revient dans la pièce, c’est avec un énorme plat fumant et un sourire tout aussi énorme aux lèvres montrant toute sa joie de ce qu’il vient d’apprendre.
Il pose la nourriture sur la table et nous sert sans rien dire, ses yeux brillants de gaieté me font chaud au cœur et je comprends qu’elle doit être sa décision qu’il s’empresse de me faire connaître.
- Ça arrangerait tout alors !! Putain « Flo », tu ne peux pas t’imaginer combien je suis heureux ce soir. Tu sais ce matin j’ai reçu un texto de Patricia juste après le tien et je me suis dit que des lundis comme ça, j’en voudrais tous les jours, mais là après ce que tu viens de me dire c’est...... wouah !!
- Ecoute « Yu » ! Si tu veux on en reparle après dîner parce que là j’ai vraiment trop les crocs et ça sent trop bon ton truc.
- Tu n’as rien mangé à midi ?
- Juste un sandwich, hum ! Miam ! T’es un chef on te l’a déjà dit ?
Yuan sourit en voyant son ami manger avec un tel appétit.
- Régale-toi alors Hi ! Hi !
Le repas se fait donc en silence juste ponctué des bruits de mastications des deux garçons affamés, ce n’est qu’un peu plus tard dans la soirée au moment d’aller se coucher, qu’ils reprennent le cours de cette conversation qui leur brûle les lèvres.
- (Yuan) Tu veux te coucher ou on peut encore discuter un peu ?
Je lui fais un clin d’œil.
- Les deux si tu veux !
Je vois bien ses yeux qui s’allument de joie et c’est en un rien de temps que nous nous retrouvons en pyjama dans son lit, bien installés avec la tête relevée par deux énormes oreillers tournés l’un vers l’autre.
- J’ai eu Thomas au téléphone tout à l’heure, tu ne lui avais pas dit que tu commençais à Bégin ?
- Oups !! J’ai complètement zappé le truc !! D’ailleurs c’est l’heure où je l’appelle d’habitude.
Je prends mon portable et lance l’appel.
- Allô mamours !!
- ……………….
- Je suis couché là !
- …………….
- Oui chez « Yu » ! J’avais complètement oublié de t’en parler hier soir, j’y serais une semaine par mois grâce à mon stage sur Bégin.
- ……………..
- (Je souris à Yuan) Il te souhaite une bonne nuit.
Yuan devant le téléphone.
- À toi aussi « Thom »
- ……………
- Oui il est à côté de moi !
- …………..
- Dans le même lit oui Hi ! Hi !
- …………….
- T’es bête ! En plus ça ne risque pas Hi ! Hi ! Il a mis son tue-l’amour d’enfer Hi ! Hi !
- ……………
- Imagine un peu ! Un pyjama avec des gros nounours et des nuages Hi ! Hi ! On se croirait dans un épisode des bisounours Hi ! Hi !
Je vois Yuan regarder sa veste, rougir et s’exclamer :
- Ho !!!
- …………
- C’est lui oui Hi ! Hi ! Il vient de se rendre compte que j’ai raison Hi ! Hi ! Allez bisous tout partout mon grand.
- ……….
Je termine en baissant la voix :
- Je t’aime !
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (82 / 100) (Reims) (Rémi/Alice) (suite)
Dans le couloir de la résidence, Alice s’arrête et fait face à Anthony.
Le jeune homme se mordille la lèvre inférieure les yeux toujours tristes, elle lui prend alors doucement une joue dans sa main.
- C’est quoi ton problème avec les filles « Antho » ?
Anthony en baissant la tête.
- Je n’en ai pas ! D’ailleurs comment le pourrais-je puisqu’elles ne s’intéressent pas à moi ?
Alice sursaute ne s’attendant visiblement pas à sa réponse.
- Ou as-tu été cherché des idées pareilles ?
Anthony en redressant la tête.
- Pas besoin d’aller loin tu sais, il suffit de regarder autour de moi. En plus de ne pas être terrible, je suis aveugle et ça n’arrange rien.
- (Alice choquée) Qui t’a dit une chose pareille ?
- Que je suis aveugle ? Ça se voit non ?
- Idiot !! Je ne parlais pas de ça tu le sais bien !!
- Bah !! Ça se saurait si je plaisais aux filles, il y en aurait au moins une de temps en temps qui essaierait de me parler tu ne crois pas ?
- Justement !
- (Anthony surpris) Quoi justement ?
Alice sourit car elle sait très bien que ce qu’elle va lui dire inverse les rôles mais qu’il n’y a que comme ça qu’il saura ce qu’elle pense de lui.
Si elle attend que ça vienne de lui, Alice se rend bien compte qu’elle n’est pas rendue.
- Depuis quand Alice est un prénom de garçon ?
Anthony ne peut s’empêcher de sourire.
- Pff !! N’importe quoi ! Je ne vois pas le rapport !
- Eh bien moi je le vois figure toi ! Quand tu oses dire devant moi que jamais une fille ne vient te parler, j’ai le droit de me poser la question il me semble.
- Mais enfin Alice ! Toi ce n’est pas pareil ! Tu ne comprends pas ou tu le fais exprès ?
- Heu !! Je ne suis pas sûr vois-tu que ce soit moi qui ne comprenne pas.
- Mais enfin ! Je te parlais des filles dans le sens, petite amie.
- Oui et alors ? En plus c’est bien ce que j’avais compris.
Elle voit les yeux d’Anthony s’agrandirent de surprises, elle se dit qu’enfin il commence à comprendre et ce n’est pas trop tôt.
- Tu insinues quoi là ?
D’une voix douce empreinte d’émotion car c’est le moment pour elle de se révéler à ce garçon qu’elle trouve depuis le premier jour si craquant.
- Mais je n’insinue rien « Antho », à part peut-être que tu es un gros balourd de ne pas comprendre et que c’est moi qui m’y colle à faire ton boulot.
- Mon boulot ??
- Oui parfaitement, ton boulot !! Depuis quand c’est à la fille de dire la première à un garçon qu’il lui plaît ? Tu peux me le dire ?
Elle hésite car une idée vient de lui traverser la tête, idée dont elle n’avait pas pensé jusque-là.
- À moins que je ne te plaise pas ? (Sa voix s’éraille soudainement) C’est bien ça ?
Anthony très sensible aux sons comprend tout de suite la détresse et le doute qui vient de la prendre, il lui attrape le bras avant qu’elle ne s’éloigne.
D’une voix empreinte d’une énorme boule d’émotion.
- J’aime bien tu sais quand tu fais le premier pas, moi je n’aurais jamais osé. Peut-être à cause de ma trop grande timidité ou du fait que je sois aveugle, mais j’aime bien et je ressens la même chose pour toi Alice, crois-moi.
La jeune fille sent les larmes couler sur ses joues, la joie de cet aveu qu’il lui fait lui va droit au cœur et elle reste un moment figée sans savoir que dire ni que faire.
- Alors tu attends quoi ?
- (Anthony) Comment ça, j’attends quoi ?
- Pour me le prouver imbécile !
- Co.... Comment ?
- Déjà en m’embrassant et puis en étant un peu plus romantique.
Les mains du jeune homme cherchent son visage et quand elles le trouvent en font doucement le tour cherchant à se faire une idée plus précise de la beauté d’Alice que son frère lui a tellement vantée.
Elles entrent en contact avec l’humidité des larmes que la jeune fille ne peut refréner, un rictus d’inquiétude puis un grand sourire de compréhension anime le visage du garçon quand doucement il approche ses lèvres de celles de son amie et qu’il l’embrasse d’abord timidement puis avec plus d’assurance.
- Comme ça ?
Alice le cœur battant la chamade.
- Non !
A son tour elle applique ses lèvres frémissantes sur celle du jeune homme.
- Comme ça !
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