18-08-2020, 10:06 AM
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (71 / 100) (Paris) (Hôpital militaire Begin) (suite)
Le capitaine suivi du général parcourent rapidement le couloir jusqu’à la salle d’où sont sorties tous ses rires, ils s’arrêtent dans l’encadrement de la porte restée ouverte et regardent à l’intérieur sans se faire remarquer tant l’auditoire est obnubilé par un jeune garçon aux cheveux roux qui joute avec le colonel instructeur devant le tableau avec chacun une craie à la main.
L’homme déjà âgé n’a que le temps d’écrire une formule que déjà Florian en donne la réponse ou la termine.
Celles-ci deviennent de plus en plus ardues et laissent depuis longtemps déjà les élèves à la ramasse qui ne comprennent quasiment plus rien tant cela est loin de leurs portées.
Les éclats de rire viennent des dessins que fait le petit rouquin dans le dos du colonel pendant qu’il écrit ses formules au tableau, l’homme est tellement obnubilé par ce qu’il fait qu’il ne se rend compte de rien et l’arrière de sa blouse bleu marine se voit maculer de petits smileys tous plus drôles les uns que les autres.
Le colonel termine d’écrire son expo de biologie et repose sa craie bruyamment en dessous du tableau, il se rend compte en se retournant vers eux que ses stagiaires sont morts de rires et bien sûr n’en comprend absolument pas la raison.
- Calmez-vous s’il vous plaît !! Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle, vous devriez au contraire être respectueux envers ce jeune garçon qui montre une extrême connaissance dans une matière où vos lacunes ne sont plus à démontrer. Mon garçon, si tu me démontres cette application et bien je te tire mon chapeau et je demande que tu sois intégré dans mon équipe sur le champ.
Je corrige machinalement quelques fautes qu’il a faites et le termine en y mettant une réflexion toute personnelle sur quelques modifications qui me semblent essentielles pour poursuivre par la suite des recherches sur d’autres voies jusque-là mal exploitées et qui feraient je le pense avancer l’étude et la résolution des problèmes de rejets postopératoires.
Le général qui est dans son élément comprend qu’il a affaire à quelqu’un d’encore plus particulier qu’il ne pensait jusqu’alors.
Son sursaut du début au vu des gamineries tracées à la craie derrière le dos d’un officier, a très vite fait place à un intérêt sans bornes envers la joute intellectuelle à laquelle se livrent l’homme et le gamin.
Le schéma d’idées à développer qui termine cette séance lui ouvre une voie de recherche prometteuse et qui ne va pas manquer si elle porte ses fruits à révolutionner son temps.
Il entre alors machinalement dans la salle et se place à côté du jeune garçon, prend une craie et commence à développer avec lui certaines idées que cette nouvelle vision des choses lui apporte.
Le capitaine sourit à son tour en voyant ses deux officiers aux grades élevés entourant un jeune garçon à l’allure pour le moins surprenante dans ce lieu et argumentant avec lui sur des points tellement complexes que lui-même se sent complètement à côté de la plaque et tout ça avec une passion telle qu’ils font complètement abstraction de son jeune âge et de la raison de sa présence dans cette salle.
Philippe fait un signe aux stagiaires pour leur faire comprendre qu’ils doivent quitter la pièce en silence, une fois chose faite, il referme derrière eux et repart s’installer dans le bureau du général en attendant qu’ils daignent revenir à des choses plus terre à terre.
La matinée passe ainsi sans qu’il ne se passe rien d’exceptionnel dans l’étage hormis de temps en temps quelques exclamations joyeuses venant de la salle où sont toujours enfermés les deux officiers et Florian.
Philippe retourne finalement à ses occupations et demande à une des secrétaires de l’étage, de le prévenir quand ils sortiront.
Il est presque treize heures quand il revient aux nouvelles et qu’on lui signale que c’est toujours pareil et que pourtant le général devrait sortir car il a des rendez-vous importants qu’il ne peut remettre ad vitam aeternam.
Comme si le fait d’en parler les faisait sortir, ils entendent la voix du général dans le couloir qui demande :
- Il y a quelqu’un ?
- (La secrétaire) Oui mon général !!
- Ah ! Très bien ! Pouvez-vous nous faire monter des sandwiches et des boissons s’il vous plaît.
- (La secrétaire) Certainement mon général, vous avez des préférences ?
- Jambon beurre cornichon avec de l’eau minérale pour moi et le colonel ! (Il pose une question dans la salle) Et toi « Flo » tu veux quoi ?
- Pareil pour moi, ne te casse pas le bonnet Marcel ça ira très bien.
- (Le général amusé) Alors la même chose pour trois personnes s’il vous plaît ?
La secrétaire regarde le capitaine avec les yeux ronds :
- Vous avez entendu mon capitaine ?
Le capitaine prêt encore une fois à éclater de rires.
- Quelque chose me dit qu’il va y avoir du changement dans le coin très rapidement Hi ! Hi !
La secrétaire encore plus surprise de sa réaction.
- J’ai bien entendu mon capitaine ? Le garçon a appelé le général par son prénom ?
- Va falloir vous y faire brigadier ! Il m’appelle bien déjà « Philsou » alors pourquoi pas bientôt « Märs ou Cecel » Hi ! Hi !
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (72 / 100) (Paris) (Yuan) (suite)
Michael revient un petit quart d’heure plus tard, il a troqué ses vêtements de travail par ceux de ville et se plante devant Yuan et Steven le sourire aux lèvres.
- Je suis à vous maintenant, je n’ai pas été trop long j’espère ?
- (Yuan amusé) A nous !! Fais attention à tes paroles mon gars, nous pourrions les interpréter autrement.
- (Michael troublé) Je voulais dire que nous pouvions y aller c’est tout.
Yuan en lui faisant un gros clin d’œil :
- J’avais bien compris c’était juste pour voir ta réaction.
Michael jette un petit coup d’œil vers Steven qui le dévore du regard, il rougit violemment ce qui ne manque pas de faire effet miroir sur Steven qui devient rouge à son tour.
Une fois dehors, Yuan regarde l’heure et se dit qu’il va devoir faire vite car il a encore pas mal de choses à faire pour recevoir « Flo » ce soir comme il se doit.
Il prend la main des deux garçons et les relie entre elles, l’air bête qu’ils prennent à son geste le fait sourire.
- Écoute Michael ! Tu plais beaucoup à Steven et je vois bien que c’est réciproque. Maintenant c’est à vous de voir jusqu'où vous êtes prêt à aller, sache que Steven a failli céder à un mec qui ne lui convenait manifestement pas juste parce qu’il est trop timide pour chercher tout seul et je pense que tu ne dois pas être bien loin d’être pareil que lui alors, posez-vous quelque part et discutez un peu tous les deux. Au mieux et bien vous devinez quoi, au pire je pense que vous serez amis et c’est tout ce que je vous souhaite. J’ai moi-même un ami très cher qui passe la semaine chez moi et je n’ai pas beaucoup de temps aussi je vais vous laisser, j’espère vous revoir très vite et de toute façon je suis à la même fac que Steven.
- (Steven affolé) Tu t’en vas ?
- Relaxe !! Tu vois bien qu’il n’est pas comme ton « Charles », détend toi et tu verras que tout ira bien.
Yuan regarde Michael qui sourit tendrement devant le stress évident du petit blond à se retrouver seul avec lui.
- Tu vois à qui tu as à faire ? C’est un garçon en or et je crois vraiment que vous êtes faits l’un pour l’autre, vas-y doucement avec lui, c’est tout ce que je te demande.
Michael en resserrant sa main dans celle de Steven :
- Pas de soucis Yuan ! Et merci pour tout.
Yuan repart alors en se disant qu’il avait peut-être aidé deux beaux mecs extrêmement timides à se rencontrer et qu’il avait sûrement aidé l’un d’eux à ne pas faire quelque chose qu’il aurait pu regretter toute sa vie en servant de bon coup à un gars qui non seulement n’était sûrement pas fait pour lui, mais qui en plus l’aurait sans doute jeté très rapidement une fois qu’il aurait eu gain de cause.
Un petit tour au supermarché du coin pour faire quelques courses et le revoilà chez lui à tout ranger en pensant avec des étincelles dans les yeux qu’il aurait son meilleur ami tout à lui pendant cette semaine.
Du coup il appelle Thomas pour lui demander des nouvelles et savoir quand lui aussi serait dans la région.
Comme à chaque fois qu’ils s’appellent, ça dure une éternité car ils s’apprécient tellement qu’ils ont toujours quelque chose à se raconter.
Thomas est surpris de savoir Florian à Paris alors que la veille encore ils ont discuté ensemble et il ne lui en a pas parlé.
Quand il raccroche et que tout est prêt dans l’appartement pour recevoir son ami, Yuan repense à la raison qui l’a fait rencontrer Steven et se dit que ce ne serait pas une mauvaise idée d’épuiser ses réserves avant que « Flo » n’arrive et qu’il lui mette comme à chaque fois le feu dans ses émotions.
Il allume son ordinateur et met en diaporama toutes les photos prises chez Akira le photographe.
Il se dévêt entièrement et commence à se caresser en regardant les images si subjectives qui défilent lentement sous ses yeux.
Son sexe long et fin est au summum de son érection quand il arrive à la scène qui comme à chaque fois qu’il la regarde le fait « partir » dans une jouissance phénoménale.
Florian étendu sur Thomas se frottant sensuellement à lui, le sexe dépassant largement de son boxer qui éjacule sur le magnifique tapis blanc, sur lequel ils sont allongés.
La rafale de clichés prise par le photographe montre les jets de sperme s’envoler dans les airs pour retomber plus loin sur l’épais tapis tout en restant suffisamment cadrés large pour voir le visage de Thomas se pâmer à son tour en se soulageant dans son sous-vêtement.
Son cri de pur plaisir traverse la pièce pendant qu’à son tour il envoie loin le fruit de son orgasme sur le parquet de la chambre et reste ensuite un long moment tremblant à reprendre sa respiration et à calmer son cœur dans sa poitrine.
Yuan regarde une dernière fois avec une petite larme s’échappant de son œil la photo de ses deux amis souriant, l’attente devient de plus en plus pénible pour le jeune asiatique qui il le sait bien les aime plus que tout et qui trouve vraiment difficile à tenir même s’il les comprend au fond de lui cette condition qu’ils lui ont mis pour l’accepter avec eux sans restrictions.
Il va falloir qu’il en parle à Florian car ça ne peut pas continuer comme ça encore trop longtemps.
Il sent bien qu’il n’est pas loin de la dépression à trop les désirer et les sentir à la fois si proches de lui avec les sentiments qu’il leur connaît à son encontre, mais aussi si loin de son besoin de ne faire qu’un avec eux rapidement tellement son corps et son cœur le lui réclament.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (73 / 100) (Paris) (Chan & Dante)
- Bizarre quand même cette annulation de ton cousin au dernier moment ?
- (Chan) Je trouve aussi. Il nous cache quelque chose et le connaissant plutôt bien, je ne serai pas surpris que ça ait un rapport direct avec « Flo » ou « Thom ».
Dante en hochant la tête.
- Il faudrait que tu lui parles sérieusement, je trouve que depuis quelques temps il n’est plus le même.
- (Chan soupire) Il est amoureux qu’est-ce que tu veux !
- Il faudrait vraiment qu’il trouve quelqu’un et qu’il arrête de penser sans arrêt à eux, ce n’est pas bon pour son moral.
- (Chan en souriant) Tu sais de quoi tu parles !
Dante en lui rendant son sourire et en lui prenant doucement la main :
- Justement oui ! J’ai eu la chance de te rencontrer et ensuite ça m’a permis de relativiser et de comprendre que c’était sans espoir.
- Tu y penses encore ?
Dante le fixe franchement et resserre sa main dans la sienne.
- Je mentirai en disant le contraire, mais tu es là et c’est toi que j’aime.
Chan a un sourire coquin.
- Hum !! Je demande à voir.
- Ah oui ? Vraiment ? Tout de suite ?
- Hum !! Oui !!
Dante se lève et met un CD de musique, un son langoureux résonne alors dans la pièce quand il commence à onduler lascivement en rythme avec le timbre chaud des instruments.
Lentement son corps souple s’approche près de son ami et ses vêtements tombent derrière lui ne laissant pas Chan indifférent loin de là, une énorme bouffée de chaleur lui monte alors aux joues en même temps que son sexe s’érige et que des frissons d’excitation lui traversent le corps.
Le corps de Dante se découvre petit à petit, ses muscles fins roulent sous sa peau imberbe et amènent l’eau à la bouche du jeune Eurasien qui tente de le toucher sans y parvenir tant la souplesse et la rapidité de son amant sont grandes.
Dante se tourne et passe lascivement ses doigts dans l’élastique de son petit slip blanc en coton qui met merveilleusement en valeur un fessier tout en rondeur au-dessous des deux magnifiques fossettes de ses reins cambrés.
Les doigts jouent avec la ceinture du slip et laissent apparaître de temps en temps la séparation plus sombre de ses petites fesses nerveuses.
Dante observe son ami et sourit devant le visage dont les joues sont marqués par une forte envie sexuelle qui lui assombrissent encore plus sa peau déjà mâte de nature, il ôte son sous-vêtement dans un geste rapide et vient s’allonger le dos sur les genoux de son copain qui aussitôt s’approprie son corps de ses mains douces et fermes.
Chan respire avec difficulté tellement la vision du corps de son ami offert entièrement à ses caresses le remue dans ses sentiments les plus profonds.
Ses doigts suivent les lignes bien tracées des muscles abdominaux et descendent jusqu’à être chatouillé par la toison pubienne au-dessus de laquelle une hampe bien ferme vibre dans l’attente d’une caresse et d’une prise en main de sa part.
Chan voit les yeux semi-fermés de son amant complètement abandonné sous ses caresses, ses lèvres humides et rouge de sang qui l’attirent comme le Yin attire le Yang.
Son visage se porte vers ce fruit écarlate et son souffle agace son ami qui vibre de plus en plus sous la lascivité de ses caresses, un petit râle sensuel s’échappe des lèvres de Dante qui n’en peut plus d’attendre et réclame ce baiser enflammé qui tarde trop à son goût et qui l’exacerbe au plus haut point maintenant que sa libido est à son summum.
Chan le sent vibrer et comprend qu’il est temps de lui porter la première estocade car il sait très bien que le jeune homme offert à ses caresses est insatiable et que leur joute amoureuse ne fait que commencer.
Sa main part alors sur cette tige vibrante en même temps que ses lèvres se joignent à celles de Dante, ce double contact simultané suffit à déclencher l’orgasme du jeune homme dont le corps se cambre comme un arc en libérant sa semence qui vient leur frapper le visage tellement l’excitation de toute cette mise en scène sensuelle l’a amené loin encore une fois dans l’orgasme.
Chan profite du répit qu’il a, le temps que son amant reprenne ses esprits pour à son tour ôter ses vêtements qui lui pèsent.
Bientôt aussi nu que son ami et le sexe humide découvrant un gland énorme d’envie de lâcher à son tour sa liqueur de plaisir, il reprend dans ses bras Dante toujours pantelant mais déjà demandeur et l’assoit sur ce gland turgescent qui s’engouffre dans son étui d’amour dans un « Han » de pâmoison de celui qui le reçoit avidement en son sein.
Dante ouvre les yeux, son corps reprit dans des sensations si fortes qu’il va de lui-même rechercher les perceptions les plus « profondes » qui lui massent divinement l’endroit à l’intérieur de ses chairs seules capables de l’amener dans ses strates de plaisirs si intenses qu’il en croit sa dernière heure arrivée tant son organisme et son cerveau sont incapables de traduire un tel moment de félicité.
Chan serre les dents pour résister le plus longtemps possible au tsunami qui s’annonce, son sexe se déploie encore plus et se laisse masser par les muscles internes de son compagnon qui s’active dessus avec la souplesse d’un démon.
Il frémit quand le renflement de la prostate frotte plus fermement encore que le reste son gland qui vibre au rythme des pulsions sanguines et nerveuses de son partenaire.
Le sexe de Dante bat et se frotte sur ses abdominaux, il grossit de plus en plus annonçant une deuxième jouissance aussi forte que la précédente.
La vue de ce gland d’où s’échappe un filet de sperme qui vient remplir son nombril suffit à déclencher l’orgasme de Chan qui sent alors le liquide bouillonnant accompagné des frissons qui lui vrillent les sens pulser et féconder l’intimité de son amant qui pousse un énorme râle de bonheur en ressentant les effets de cette sève brûlante qui libère la sienne dans les tremblements compulsifs de tous ses membres.
Chan reste planter dans son ami en admirant son visage magnifique sous l’effet du plaisir qu’il prend encore à le sentir toujours en lui.
Ses yeux brillent de mille feux quand ses reins reprennent leurs mouvements lascifs faisant comprendre à son homme qu’il en redemande encore et que ses sens ne sont pas encore entièrement assouvis, leurs lèvres se rejoignent une nouvelle fois accueillant leurs langues frémissantes dans un ballet alangui par l’amour intense qu’ils se portent.
Le capitaine suivi du général parcourent rapidement le couloir jusqu’à la salle d’où sont sorties tous ses rires, ils s’arrêtent dans l’encadrement de la porte restée ouverte et regardent à l’intérieur sans se faire remarquer tant l’auditoire est obnubilé par un jeune garçon aux cheveux roux qui joute avec le colonel instructeur devant le tableau avec chacun une craie à la main.
L’homme déjà âgé n’a que le temps d’écrire une formule que déjà Florian en donne la réponse ou la termine.
Celles-ci deviennent de plus en plus ardues et laissent depuis longtemps déjà les élèves à la ramasse qui ne comprennent quasiment plus rien tant cela est loin de leurs portées.
Les éclats de rire viennent des dessins que fait le petit rouquin dans le dos du colonel pendant qu’il écrit ses formules au tableau, l’homme est tellement obnubilé par ce qu’il fait qu’il ne se rend compte de rien et l’arrière de sa blouse bleu marine se voit maculer de petits smileys tous plus drôles les uns que les autres.
Le colonel termine d’écrire son expo de biologie et repose sa craie bruyamment en dessous du tableau, il se rend compte en se retournant vers eux que ses stagiaires sont morts de rires et bien sûr n’en comprend absolument pas la raison.
- Calmez-vous s’il vous plaît !! Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle, vous devriez au contraire être respectueux envers ce jeune garçon qui montre une extrême connaissance dans une matière où vos lacunes ne sont plus à démontrer. Mon garçon, si tu me démontres cette application et bien je te tire mon chapeau et je demande que tu sois intégré dans mon équipe sur le champ.
Je corrige machinalement quelques fautes qu’il a faites et le termine en y mettant une réflexion toute personnelle sur quelques modifications qui me semblent essentielles pour poursuivre par la suite des recherches sur d’autres voies jusque-là mal exploitées et qui feraient je le pense avancer l’étude et la résolution des problèmes de rejets postopératoires.
Le général qui est dans son élément comprend qu’il a affaire à quelqu’un d’encore plus particulier qu’il ne pensait jusqu’alors.
Son sursaut du début au vu des gamineries tracées à la craie derrière le dos d’un officier, a très vite fait place à un intérêt sans bornes envers la joute intellectuelle à laquelle se livrent l’homme et le gamin.
Le schéma d’idées à développer qui termine cette séance lui ouvre une voie de recherche prometteuse et qui ne va pas manquer si elle porte ses fruits à révolutionner son temps.
Il entre alors machinalement dans la salle et se place à côté du jeune garçon, prend une craie et commence à développer avec lui certaines idées que cette nouvelle vision des choses lui apporte.
Le capitaine sourit à son tour en voyant ses deux officiers aux grades élevés entourant un jeune garçon à l’allure pour le moins surprenante dans ce lieu et argumentant avec lui sur des points tellement complexes que lui-même se sent complètement à côté de la plaque et tout ça avec une passion telle qu’ils font complètement abstraction de son jeune âge et de la raison de sa présence dans cette salle.
Philippe fait un signe aux stagiaires pour leur faire comprendre qu’ils doivent quitter la pièce en silence, une fois chose faite, il referme derrière eux et repart s’installer dans le bureau du général en attendant qu’ils daignent revenir à des choses plus terre à terre.
La matinée passe ainsi sans qu’il ne se passe rien d’exceptionnel dans l’étage hormis de temps en temps quelques exclamations joyeuses venant de la salle où sont toujours enfermés les deux officiers et Florian.
Philippe retourne finalement à ses occupations et demande à une des secrétaires de l’étage, de le prévenir quand ils sortiront.
Il est presque treize heures quand il revient aux nouvelles et qu’on lui signale que c’est toujours pareil et que pourtant le général devrait sortir car il a des rendez-vous importants qu’il ne peut remettre ad vitam aeternam.
Comme si le fait d’en parler les faisait sortir, ils entendent la voix du général dans le couloir qui demande :
- Il y a quelqu’un ?
- (La secrétaire) Oui mon général !!
- Ah ! Très bien ! Pouvez-vous nous faire monter des sandwiches et des boissons s’il vous plaît.
- (La secrétaire) Certainement mon général, vous avez des préférences ?
- Jambon beurre cornichon avec de l’eau minérale pour moi et le colonel ! (Il pose une question dans la salle) Et toi « Flo » tu veux quoi ?
- Pareil pour moi, ne te casse pas le bonnet Marcel ça ira très bien.
- (Le général amusé) Alors la même chose pour trois personnes s’il vous plaît ?
La secrétaire regarde le capitaine avec les yeux ronds :
- Vous avez entendu mon capitaine ?
Le capitaine prêt encore une fois à éclater de rires.
- Quelque chose me dit qu’il va y avoir du changement dans le coin très rapidement Hi ! Hi !
La secrétaire encore plus surprise de sa réaction.
- J’ai bien entendu mon capitaine ? Le garçon a appelé le général par son prénom ?
- Va falloir vous y faire brigadier ! Il m’appelle bien déjà « Philsou » alors pourquoi pas bientôt « Märs ou Cecel » Hi ! Hi !
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (72 / 100) (Paris) (Yuan) (suite)
Michael revient un petit quart d’heure plus tard, il a troqué ses vêtements de travail par ceux de ville et se plante devant Yuan et Steven le sourire aux lèvres.
- Je suis à vous maintenant, je n’ai pas été trop long j’espère ?
- (Yuan amusé) A nous !! Fais attention à tes paroles mon gars, nous pourrions les interpréter autrement.
- (Michael troublé) Je voulais dire que nous pouvions y aller c’est tout.
Yuan en lui faisant un gros clin d’œil :
- J’avais bien compris c’était juste pour voir ta réaction.
Michael jette un petit coup d’œil vers Steven qui le dévore du regard, il rougit violemment ce qui ne manque pas de faire effet miroir sur Steven qui devient rouge à son tour.
Une fois dehors, Yuan regarde l’heure et se dit qu’il va devoir faire vite car il a encore pas mal de choses à faire pour recevoir « Flo » ce soir comme il se doit.
Il prend la main des deux garçons et les relie entre elles, l’air bête qu’ils prennent à son geste le fait sourire.
- Écoute Michael ! Tu plais beaucoup à Steven et je vois bien que c’est réciproque. Maintenant c’est à vous de voir jusqu'où vous êtes prêt à aller, sache que Steven a failli céder à un mec qui ne lui convenait manifestement pas juste parce qu’il est trop timide pour chercher tout seul et je pense que tu ne dois pas être bien loin d’être pareil que lui alors, posez-vous quelque part et discutez un peu tous les deux. Au mieux et bien vous devinez quoi, au pire je pense que vous serez amis et c’est tout ce que je vous souhaite. J’ai moi-même un ami très cher qui passe la semaine chez moi et je n’ai pas beaucoup de temps aussi je vais vous laisser, j’espère vous revoir très vite et de toute façon je suis à la même fac que Steven.
- (Steven affolé) Tu t’en vas ?
- Relaxe !! Tu vois bien qu’il n’est pas comme ton « Charles », détend toi et tu verras que tout ira bien.
Yuan regarde Michael qui sourit tendrement devant le stress évident du petit blond à se retrouver seul avec lui.
- Tu vois à qui tu as à faire ? C’est un garçon en or et je crois vraiment que vous êtes faits l’un pour l’autre, vas-y doucement avec lui, c’est tout ce que je te demande.
Michael en resserrant sa main dans celle de Steven :
- Pas de soucis Yuan ! Et merci pour tout.
Yuan repart alors en se disant qu’il avait peut-être aidé deux beaux mecs extrêmement timides à se rencontrer et qu’il avait sûrement aidé l’un d’eux à ne pas faire quelque chose qu’il aurait pu regretter toute sa vie en servant de bon coup à un gars qui non seulement n’était sûrement pas fait pour lui, mais qui en plus l’aurait sans doute jeté très rapidement une fois qu’il aurait eu gain de cause.
Un petit tour au supermarché du coin pour faire quelques courses et le revoilà chez lui à tout ranger en pensant avec des étincelles dans les yeux qu’il aurait son meilleur ami tout à lui pendant cette semaine.
Du coup il appelle Thomas pour lui demander des nouvelles et savoir quand lui aussi serait dans la région.
Comme à chaque fois qu’ils s’appellent, ça dure une éternité car ils s’apprécient tellement qu’ils ont toujours quelque chose à se raconter.
Thomas est surpris de savoir Florian à Paris alors que la veille encore ils ont discuté ensemble et il ne lui en a pas parlé.
Quand il raccroche et que tout est prêt dans l’appartement pour recevoir son ami, Yuan repense à la raison qui l’a fait rencontrer Steven et se dit que ce ne serait pas une mauvaise idée d’épuiser ses réserves avant que « Flo » n’arrive et qu’il lui mette comme à chaque fois le feu dans ses émotions.
Il allume son ordinateur et met en diaporama toutes les photos prises chez Akira le photographe.
Il se dévêt entièrement et commence à se caresser en regardant les images si subjectives qui défilent lentement sous ses yeux.
Son sexe long et fin est au summum de son érection quand il arrive à la scène qui comme à chaque fois qu’il la regarde le fait « partir » dans une jouissance phénoménale.
Florian étendu sur Thomas se frottant sensuellement à lui, le sexe dépassant largement de son boxer qui éjacule sur le magnifique tapis blanc, sur lequel ils sont allongés.
La rafale de clichés prise par le photographe montre les jets de sperme s’envoler dans les airs pour retomber plus loin sur l’épais tapis tout en restant suffisamment cadrés large pour voir le visage de Thomas se pâmer à son tour en se soulageant dans son sous-vêtement.
Son cri de pur plaisir traverse la pièce pendant qu’à son tour il envoie loin le fruit de son orgasme sur le parquet de la chambre et reste ensuite un long moment tremblant à reprendre sa respiration et à calmer son cœur dans sa poitrine.
Yuan regarde une dernière fois avec une petite larme s’échappant de son œil la photo de ses deux amis souriant, l’attente devient de plus en plus pénible pour le jeune asiatique qui il le sait bien les aime plus que tout et qui trouve vraiment difficile à tenir même s’il les comprend au fond de lui cette condition qu’ils lui ont mis pour l’accepter avec eux sans restrictions.
Il va falloir qu’il en parle à Florian car ça ne peut pas continuer comme ça encore trop longtemps.
Il sent bien qu’il n’est pas loin de la dépression à trop les désirer et les sentir à la fois si proches de lui avec les sentiments qu’il leur connaît à son encontre, mais aussi si loin de son besoin de ne faire qu’un avec eux rapidement tellement son corps et son cœur le lui réclament.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (73 / 100) (Paris) (Chan & Dante)
- Bizarre quand même cette annulation de ton cousin au dernier moment ?
- (Chan) Je trouve aussi. Il nous cache quelque chose et le connaissant plutôt bien, je ne serai pas surpris que ça ait un rapport direct avec « Flo » ou « Thom ».
Dante en hochant la tête.
- Il faudrait que tu lui parles sérieusement, je trouve que depuis quelques temps il n’est plus le même.
- (Chan soupire) Il est amoureux qu’est-ce que tu veux !
- Il faudrait vraiment qu’il trouve quelqu’un et qu’il arrête de penser sans arrêt à eux, ce n’est pas bon pour son moral.
- (Chan en souriant) Tu sais de quoi tu parles !
Dante en lui rendant son sourire et en lui prenant doucement la main :
- Justement oui ! J’ai eu la chance de te rencontrer et ensuite ça m’a permis de relativiser et de comprendre que c’était sans espoir.
- Tu y penses encore ?
Dante le fixe franchement et resserre sa main dans la sienne.
- Je mentirai en disant le contraire, mais tu es là et c’est toi que j’aime.
Chan a un sourire coquin.
- Hum !! Je demande à voir.
- Ah oui ? Vraiment ? Tout de suite ?
- Hum !! Oui !!
Dante se lève et met un CD de musique, un son langoureux résonne alors dans la pièce quand il commence à onduler lascivement en rythme avec le timbre chaud des instruments.
Lentement son corps souple s’approche près de son ami et ses vêtements tombent derrière lui ne laissant pas Chan indifférent loin de là, une énorme bouffée de chaleur lui monte alors aux joues en même temps que son sexe s’érige et que des frissons d’excitation lui traversent le corps.
Le corps de Dante se découvre petit à petit, ses muscles fins roulent sous sa peau imberbe et amènent l’eau à la bouche du jeune Eurasien qui tente de le toucher sans y parvenir tant la souplesse et la rapidité de son amant sont grandes.
Dante se tourne et passe lascivement ses doigts dans l’élastique de son petit slip blanc en coton qui met merveilleusement en valeur un fessier tout en rondeur au-dessous des deux magnifiques fossettes de ses reins cambrés.
Les doigts jouent avec la ceinture du slip et laissent apparaître de temps en temps la séparation plus sombre de ses petites fesses nerveuses.
Dante observe son ami et sourit devant le visage dont les joues sont marqués par une forte envie sexuelle qui lui assombrissent encore plus sa peau déjà mâte de nature, il ôte son sous-vêtement dans un geste rapide et vient s’allonger le dos sur les genoux de son copain qui aussitôt s’approprie son corps de ses mains douces et fermes.
Chan respire avec difficulté tellement la vision du corps de son ami offert entièrement à ses caresses le remue dans ses sentiments les plus profonds.
Ses doigts suivent les lignes bien tracées des muscles abdominaux et descendent jusqu’à être chatouillé par la toison pubienne au-dessus de laquelle une hampe bien ferme vibre dans l’attente d’une caresse et d’une prise en main de sa part.
Chan voit les yeux semi-fermés de son amant complètement abandonné sous ses caresses, ses lèvres humides et rouge de sang qui l’attirent comme le Yin attire le Yang.
Son visage se porte vers ce fruit écarlate et son souffle agace son ami qui vibre de plus en plus sous la lascivité de ses caresses, un petit râle sensuel s’échappe des lèvres de Dante qui n’en peut plus d’attendre et réclame ce baiser enflammé qui tarde trop à son goût et qui l’exacerbe au plus haut point maintenant que sa libido est à son summum.
Chan le sent vibrer et comprend qu’il est temps de lui porter la première estocade car il sait très bien que le jeune homme offert à ses caresses est insatiable et que leur joute amoureuse ne fait que commencer.
Sa main part alors sur cette tige vibrante en même temps que ses lèvres se joignent à celles de Dante, ce double contact simultané suffit à déclencher l’orgasme du jeune homme dont le corps se cambre comme un arc en libérant sa semence qui vient leur frapper le visage tellement l’excitation de toute cette mise en scène sensuelle l’a amené loin encore une fois dans l’orgasme.
Chan profite du répit qu’il a, le temps que son amant reprenne ses esprits pour à son tour ôter ses vêtements qui lui pèsent.
Bientôt aussi nu que son ami et le sexe humide découvrant un gland énorme d’envie de lâcher à son tour sa liqueur de plaisir, il reprend dans ses bras Dante toujours pantelant mais déjà demandeur et l’assoit sur ce gland turgescent qui s’engouffre dans son étui d’amour dans un « Han » de pâmoison de celui qui le reçoit avidement en son sein.
Dante ouvre les yeux, son corps reprit dans des sensations si fortes qu’il va de lui-même rechercher les perceptions les plus « profondes » qui lui massent divinement l’endroit à l’intérieur de ses chairs seules capables de l’amener dans ses strates de plaisirs si intenses qu’il en croit sa dernière heure arrivée tant son organisme et son cerveau sont incapables de traduire un tel moment de félicité.
Chan serre les dents pour résister le plus longtemps possible au tsunami qui s’annonce, son sexe se déploie encore plus et se laisse masser par les muscles internes de son compagnon qui s’active dessus avec la souplesse d’un démon.
Il frémit quand le renflement de la prostate frotte plus fermement encore que le reste son gland qui vibre au rythme des pulsions sanguines et nerveuses de son partenaire.
Le sexe de Dante bat et se frotte sur ses abdominaux, il grossit de plus en plus annonçant une deuxième jouissance aussi forte que la précédente.
La vue de ce gland d’où s’échappe un filet de sperme qui vient remplir son nombril suffit à déclencher l’orgasme de Chan qui sent alors le liquide bouillonnant accompagné des frissons qui lui vrillent les sens pulser et féconder l’intimité de son amant qui pousse un énorme râle de bonheur en ressentant les effets de cette sève brûlante qui libère la sienne dans les tremblements compulsifs de tous ses membres.
Chan reste planter dans son ami en admirant son visage magnifique sous l’effet du plaisir qu’il prend encore à le sentir toujours en lui.
Ses yeux brillent de mille feux quand ses reins reprennent leurs mouvements lascifs faisant comprendre à son homme qu’il en redemande encore et que ses sens ne sont pas encore entièrement assouvis, leurs lèvres se rejoignent une nouvelle fois accueillant leurs langues frémissantes dans un ballet alangui par l’amour intense qu’ils se portent.
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li