18-08-2020, 10:01 AM
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (65 / 100) (Paris) (Begin) (suite)
Je lis son étonnement sur son visage quand il commence à comprendre que peut-être je ne mens pas, quand je sors l’enveloppe bleue aux couleurs de l’armée et que je la lui tends, ses yeux s’arrondissent en voyant qui en est l’expéditeur.
- Vous pouvez disposer brigadier, je m’occupe moi-même de ce jeune garçon.
- Bien mon capitaine (Il salue) Mes respects mon capitaine.
Il sort alors la lettre et la lit en prenant tout son temps, ses sourcils se froncent et il me refixe en voyant mes yeux briller d’amusement.
- Pourquoi tu n’as pas commencé par présenter cette lettre ?
- Parce qu’on ne m’a pas laissé le temps de m’expliquer monsieur.
- Mon capitaine !!
- Pardon monsieur ?
- Ici c’est un hôpital militaire et on appelle les gens par leurs grades.
- Désolé monsieur mais je n’ai pas demandé à venir ici et je suis contre ce que représente l’armée.
- C'est-à-dire ?
- J’ai fait vocation de soigner et de guérir alors que l’armée a celle de tuer et de blesser les gens.
- Pas ici, c’est un hôpital rappelle-toi !
- Ça, c’est pour vous donner bonne conscience, si vous n’enverriez pas les gens se faire tuer il n’aurait pas lieu d’être.
- Je vois !! Objecteur de conscience ?
- Absolument pas monsieur !! Médecin ! Juste médecin. Je ferai le sermon d’Hippocrate et non comme dans l'armée celui d’hypocrite !!
- Il va falloir que tu modères tes paroles ici mon garçon, tout le monde ne sera pas aussi conciliant que moi. Qu’arriverait-il si nous te renvoyons ? Tu y as pensé ?
Amusé car je n’en ai rien à faire :
- Je ne fais que ça monsieur et je continuerai ma deuxième année de fac comme jusqu’à maintenant et j’aurais quatre années à faire en plus voilà tout.
L’homme bougonne dans ses dents mais aussi dans sa langue natale apparemment car je l’entends bien prononcer des paroles en polonais.
Je lui réponds alors dans sa langue et du coup il me regarde d’un autre œil, il reprend l’en tête de la lettre où mon nom est inscrit et ses yeux cillent violemment comme s’il avait eu un déclic soudain.
- Allons voir le général ! Suivez-moi lieutenant !
En souriant car je suis certain qu’il n’attend que ça :
- C’est à moi que vous parlez monsieur ? Mon prénom est Florian et pas lieutenant vous avez dû mal lire.
Il soupire mais me renvoie mon sourire :
- Si tu es bien celui que je pense. Tu as intérêt à être le quart de ce qu’on a entendu sur toi, « lieutenant ».
- (J’éclate de rire) Ça va alors, je ne vais pas avoir à me fatiguer beaucoup Hi ! Hi !
Il m’entraîne de nouveau avec lui vers le bâtiment et en polonais il bougonne à nouveau.
- Eh bien ça ne va pas être de la tarte.
Je lui réponds dans sa langue.
- Et pourtant dieu sait que j’aime ça Hi ! Hi ! Vous devriez goûter celles de ma grand-mère, c'est un vrai délice.
Nous voilà au beau milieu de la cour à rire comme des malades, quelques personnes en uniformes ou en blouses blanches commencent à circuler autour de nous et nous regardent sans comprendre ce que fait un capitaine assez craint je l’apprendrai par la suite à se marrer avec un gamin tout minus aux cheveux roux coiffés à la pile électrique.
C’est dans cet état que nous entrons dans le bâtiment, la femme de tout à l’heure se dresse sur ses jambes comme un ressort tellement elle est surprise de me revoir.
Surtout en compagnie d’un officier qui apparemment a perdu toute son attitude martiale habituelle et s’esclaffe comme un fou en pénétrant dans le hall d’accueil.
- Mon capitaine !!
- Repos Hi ! Hi ! Heu pardon ! Repos MDL (Maréchal des logis), veuillez prévenir le directeur Hi ! Hi ! (Il tente de reprendre son sérieux) Hum !! Je veux dire le général, que le jeune De Bierne vient d’arriver.
La femme est complètement déstabilisée.
- Bien mon capitaine !!
- (Le capitaine) Allez vient Florian ! En attendant je te paye un café si ça te dit.
- Avec plaisir monsieur.
- Rhaaa !! Mais arrête Hi !! Hi ! Sinon on ne va pas y arriver. Si tu ne veux pas m’appeler par mon grade appelle moi Philippe.
Je vois qu’il attend ma réponse, prêt à exploser.
- D’accord « Philsou », on y go !!
Il regarde la MDL en se mordant la lèvre et en haussant les épaules d’un air de dire qu’il n’y a rien à espérer et que c’est comme ça mais le fou rire le reprend et il préfère s’éloigner de l’accueil pour m’emmener au distributeur à boisson.
Juste avant de le suivre je vois bien la femme se pincer les lèvres à son tour et je me promets de tout faire pour qu’ils perdent tous le bâton qu’ils ont dans le cul et redeviennent eux-mêmes ou du moins plus souriant.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (66 / 100) (Paris) (Begin) (suite)
Arrivé devant le bureau du grand patron, le capitaine fait signe à Florian de l’attendre dans le couloir.
Il va sans dire qu’il a l’intention d’expliquer un peu les choses avant de faire entrer le gamin dans le saint des saints du quartier.
Le général écoute avec attention pendant quelques minutes avant de prendre la parole.
- C’est de ma faute, j’ai dû ranger ce courrier quelque part et la venue de ce garçon m’est complètement sortie de l’esprit. Heureusement que vous avez rattrapé le coup, j’imagine si le gamin était retourné chez lui comment on se serait fait tirer à vue par le conseil.
- (Le capitaine) Vous aviez prévu quoi pour lui ici mon général ?
- Comme je vous l’ai dit, j’ai complètement zappé sa venue. Peut-être pourriez-vous vous en charger pour aujourd’hui et lui montrer les différents services et comment nous fonctionnons, mais avant ça je vais quand même le recevoir et lui remonter un peu les bretelles.
- Si je peux me permettre mon général ! Vous n’êtes pas très curieux de savoir si tout ce qui se dit sur lui est bien réel, non ?
- Bien sûr que si mais je vais d’abord lui apprendre les règles militaires, il attend dans le couloir ?
- Oui mon général !
- (D’une voix forte) Entrez lieutenant !!!!
Bien sûr son ordre reste lettre morte et rien ne bouge dans le couloir, le capitaine se retient de sourire car il ne connaît pas le garçon depuis longtemps mais il a quand même pu le juger suffisamment pour savoir lequel des deux pliera le premier. Il ne fait aucun doute que le jeune homme n’en a rien à faire d’être ici ou pas et qu’aucune espèce d’intimidation ne le fera plier dans sa résolution qu’il a prise de ne pas accepter l’institution militaire et ses statuts rigides.
Le hic c’est que Florian n’a même pas entendu l’ordre pour la bonne raison qu’il en avait marre d’attendre et qu’il est parti seul visiter l’étage.
Le lieu est manifestement administratif et donc pour lui n’a que très peu d’intérêt, sauf une salle où un certain nombre de personnes sont rassemblées et sont de toute évidence en formations sur une quelconque matière qu’il n’a pu encore pu déterminer.
Il écoute donc quelques instants, autant par curiosité que pour passer le temps.
C’est de toute évidence un cours de perfectionnement en macro biologie appliqué et l’homme âgé qui tient lieu de professeur inscrit une longue formule sur le tableau, attendant sans doute qu’un des « élèves » la complète.
Florian sourit car il remarque tout de suite une jeune fille complètement perdue qui regarde le tableau comme si sa vie en dépendait.
Il sort alors de sa poche son éternel calepin et inscrit en gros chiffre la réponse à la formule, il attire l’attention de la jeune fille sur lui par de grands gestes et lui montre quand elle le regarde curieuse ce qu’il y a noté.
Son visage montre une telle expression de surprise que bien sûr elle se fait capter par le prof qui en suivant la direction de son regard découvre Florian dans l’encoignure de la porte avec son carnet à la main.
- Mais entrez donc jeune homme puisque vous avez l’air si intéressé par mon cours, à moins que ce ne soit que cette charmante demoiselle qui vous motive ?
Bien sûr ses paroles font se retourner vers moi toute la « classe » et je me retrouve l’air pas franchement malin avec mon calepin à la main.
Je passe la tête à travers la porte et regarde l’homme qui m’a demandé d’entrer, de toute évidence l’allure que je donne à ce moment-là doit être assez drôle parce que des ricanements commencent à s’entendre venant d’un peu partout dans la salle.
- Allez !! Venez !! Maintenant que vous avez dissipé tout le monde avec vos pitreries, montrez-moi donc ce cahier que vous vous escrimiez à mettre sous le nez de cette demoiselle.
Pendant ce temps-là le général s’égosille deux fois de plus à lui demander d’entrer avant que n’y tenant plus, il se lève et n’aille lui-même ouvrir la porte pour s’apercevoir qu’il n’y a personne dans le couloir.
Il se tourne vers le capitaine les yeux marquant la surprise.
- Il est où ?
Le capitaine en le rejoignant dans le couloir.
- Je ne comprends pas. Il était avec moi il y a cinq minutes, il a dû avoir un besoin pressent ou quelque chose dans le genre.
Ils entendent alors une explosion de rires dans une pièce au fond du couloir, le capitaine se prend la tête à deux mains en se disant qu’ils n’en ont pas fini avec ce zouave et qu’il va vite changer l’ambiance comme c’est parti là.
- Je crois savoir où il est mon général.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (67 / 100) (Paris) (Yuan)
Yuan est en pause entre deux cours quand il remarque qu’il a reçu un SMS de la part de Florian.
Il l’ouvre aussitôt pour savoir ce que lui veut son ami et sourit jusqu’aux oreilles quand il le lit.
« Salut toi, tu vas bien ? Juste pour te dire que je viens squatter chez toi cette semaine, je t’expliquerai ce soir ; Bisous. »
La semaine qui ne commençait pas fort, devient soudainement beaucoup plus belle.
Yuan repense ensuite qu’il devait aller passer la soirée chez son cousin et l’appelle pour se décommander, sans lui en donner la raison réelle car inconsciemment il préfère rester seul avec Florian.
Un autre SMS arrive alors et le refait sourire de plus belle. Comme pour le précédent, il l’ouvre et le lit avec beaucoup d’intérêt même s’il reste sibyllin en soi.
« Bonjour Yuan, je ne sais pas si tu te rappelles de moi : Patricia la jeune femme qui travaille avec Florian ? Juste que j’avais envie d’avoir de tes nouvelles. J’ai bien aimé notre premier contact, alors je pensais qu’on pourrait peut-être se voir à l’occasion la prochaine fois que tu viens sur Reims. Tiens-moi au courant, merci. »
Yuan le relit une deuxième fois et seul dans la cour de la fac il s’exclame troublé :
- Wouah !!! Eh bien !! Si je m’attendais à ça moi ?? Décidément des lundis comme ça, j’en veux toutes les semaines !!
C’est sûr qu’il a envie de la revoir, il y pense sans savoir comment faire depuis un moment déjà et c’est elle qui fait le premier pas ; wouf !! Maintenant il commence à réfléchir et un dilemme le frappe d’un coup, deviendrait-il amoureux de deux voire trois personnes maintenant ? Peut-être est-ce la solution qui va résoudre tout en fin de compte ?
Patricia lui a plu dès le premier contact et elle est souvent revenue dans ses pensées, tout autant d’ailleurs que Florian et Thomas.
La conversation qu’il a eue avec eux est toujours présente dans sa mémoire, avoir quelqu’un avec qui il serait en couple et pouvoir ensuite faire partie plus intimement encore de la vie de ses deux amis.
Du coup les cours du jour lui paraissent super-intéressants et il s’y attelle en sachant très bien que c’est surtout pour que le temps passe plus vite jusqu’au soir.
Pendant la pause de midi après le repas à la cafétéria, il ne tient plus et part d’un bon pas s’enfermer dans une toilette afin de soulager un tant soit peu le barreau qu’il se tient entre les jambes depuis le milieu de la matinée.
Il commence à se déshabiller entièrement car il aime bien être à l’aise dans ces moments-là et ensuite après un nettoyage méticuleux du siège des WC, s’assoit tranquillement les jambes tendues et commence à se caresser doucement sachant qu’il a une bonne heure devant lui pour se satisfaire.
Il entend des voix arriver dans le sanitaire et il ne sait par quel réflexe, remonte ses jambes afin que personne ne sache qu’il est à l’intérieur en voyant ses pieds par la fente entre le sol et le bas de la porte.
Apparemment bien lui en fait car il entend quelques secondes plus tard une voix de garçon chuchoter.
- C’est bon !! On peut y aller il n’y a personne.
Une autre voix masculine pas rassurée.
- Tu es sûr ?
- Si je te le dis !! Regarde par toi-même si tu ne me crois pas !
- Si ! Si !
- Allez viens ! On va dans celui-là, c’est le plus grand et il est au fond. Si quelqu’un vient ce sera plus discret, tu hésites ? Pourtant tu étais ok, non ?
- Oui mais ça me fait drôle de faire ça.
- Entre et vire tes fringues, je pisse un coup et je te rejoins.
Yuan a la respiration bloquée et tente en douceur de reprendre de l’oxygène sans se faire remarquer.
Il profite du bruit que fait l’autre garçon en se dévêtant dans le chiotte près du sien pour y parvenir, il commence à se caresser le sexe en tendant l’oreille amusé malgré tout de la situation dans laquelle il s’est mis.
L’autre garçon rentre à son tour et il entend la porte se verrouiller derrière lui, une voix presque imperceptible dit alors.
- Waouh !! Tu es trop mignon, je m’en doutais un peu remarque !!
- Chut !! Si quelqu’un t’entendait ?
- T’inquiète il n’y a personne, j’ai envie de te sucer ! Je peux ?
- Tu ne te déshabilles pas avant ?
- Après, mais là j’ai trop envie de l’avoir dans ma bouche.
Yuan s’astique en écoutant les bruits qui lui parviennent de derrière la mince cloison et aux sons comprend qu’il y en a un qui se régale.
L’excitation lui fait accélérer l’allure et sa jouissance arrive plus vite que prévue, faut dire que ce qu’il se passe à un mètre de lui est assez bandant car il y en a un qui prend visiblement son pied.
Il s’essuie vite fait et se rhabille en faisant le plus de bruits possible et tire la chasse d’eau.
Quand il sort, il se dirige vers les lavabos pour se laver les mains dans un silence total qui le fait sourire.
- Ne vous gênez pas pour moi les gars Hi ! Hi ! Bonne bourre Hi ! Hi !
Je lis son étonnement sur son visage quand il commence à comprendre que peut-être je ne mens pas, quand je sors l’enveloppe bleue aux couleurs de l’armée et que je la lui tends, ses yeux s’arrondissent en voyant qui en est l’expéditeur.
- Vous pouvez disposer brigadier, je m’occupe moi-même de ce jeune garçon.
- Bien mon capitaine (Il salue) Mes respects mon capitaine.
Il sort alors la lettre et la lit en prenant tout son temps, ses sourcils se froncent et il me refixe en voyant mes yeux briller d’amusement.
- Pourquoi tu n’as pas commencé par présenter cette lettre ?
- Parce qu’on ne m’a pas laissé le temps de m’expliquer monsieur.
- Mon capitaine !!
- Pardon monsieur ?
- Ici c’est un hôpital militaire et on appelle les gens par leurs grades.
- Désolé monsieur mais je n’ai pas demandé à venir ici et je suis contre ce que représente l’armée.
- C'est-à-dire ?
- J’ai fait vocation de soigner et de guérir alors que l’armée a celle de tuer et de blesser les gens.
- Pas ici, c’est un hôpital rappelle-toi !
- Ça, c’est pour vous donner bonne conscience, si vous n’enverriez pas les gens se faire tuer il n’aurait pas lieu d’être.
- Je vois !! Objecteur de conscience ?
- Absolument pas monsieur !! Médecin ! Juste médecin. Je ferai le sermon d’Hippocrate et non comme dans l'armée celui d’hypocrite !!
- Il va falloir que tu modères tes paroles ici mon garçon, tout le monde ne sera pas aussi conciliant que moi. Qu’arriverait-il si nous te renvoyons ? Tu y as pensé ?
Amusé car je n’en ai rien à faire :
- Je ne fais que ça monsieur et je continuerai ma deuxième année de fac comme jusqu’à maintenant et j’aurais quatre années à faire en plus voilà tout.
L’homme bougonne dans ses dents mais aussi dans sa langue natale apparemment car je l’entends bien prononcer des paroles en polonais.
Je lui réponds alors dans sa langue et du coup il me regarde d’un autre œil, il reprend l’en tête de la lettre où mon nom est inscrit et ses yeux cillent violemment comme s’il avait eu un déclic soudain.
- Allons voir le général ! Suivez-moi lieutenant !
En souriant car je suis certain qu’il n’attend que ça :
- C’est à moi que vous parlez monsieur ? Mon prénom est Florian et pas lieutenant vous avez dû mal lire.
Il soupire mais me renvoie mon sourire :
- Si tu es bien celui que je pense. Tu as intérêt à être le quart de ce qu’on a entendu sur toi, « lieutenant ».
- (J’éclate de rire) Ça va alors, je ne vais pas avoir à me fatiguer beaucoup Hi ! Hi !
Il m’entraîne de nouveau avec lui vers le bâtiment et en polonais il bougonne à nouveau.
- Eh bien ça ne va pas être de la tarte.
Je lui réponds dans sa langue.
- Et pourtant dieu sait que j’aime ça Hi ! Hi ! Vous devriez goûter celles de ma grand-mère, c'est un vrai délice.
Nous voilà au beau milieu de la cour à rire comme des malades, quelques personnes en uniformes ou en blouses blanches commencent à circuler autour de nous et nous regardent sans comprendre ce que fait un capitaine assez craint je l’apprendrai par la suite à se marrer avec un gamin tout minus aux cheveux roux coiffés à la pile électrique.
C’est dans cet état que nous entrons dans le bâtiment, la femme de tout à l’heure se dresse sur ses jambes comme un ressort tellement elle est surprise de me revoir.
Surtout en compagnie d’un officier qui apparemment a perdu toute son attitude martiale habituelle et s’esclaffe comme un fou en pénétrant dans le hall d’accueil.
- Mon capitaine !!
- Repos Hi ! Hi ! Heu pardon ! Repos MDL (Maréchal des logis), veuillez prévenir le directeur Hi ! Hi ! (Il tente de reprendre son sérieux) Hum !! Je veux dire le général, que le jeune De Bierne vient d’arriver.
La femme est complètement déstabilisée.
- Bien mon capitaine !!
- (Le capitaine) Allez vient Florian ! En attendant je te paye un café si ça te dit.
- Avec plaisir monsieur.
- Rhaaa !! Mais arrête Hi !! Hi ! Sinon on ne va pas y arriver. Si tu ne veux pas m’appeler par mon grade appelle moi Philippe.
Je vois qu’il attend ma réponse, prêt à exploser.
- D’accord « Philsou », on y go !!
Il regarde la MDL en se mordant la lèvre et en haussant les épaules d’un air de dire qu’il n’y a rien à espérer et que c’est comme ça mais le fou rire le reprend et il préfère s’éloigner de l’accueil pour m’emmener au distributeur à boisson.
Juste avant de le suivre je vois bien la femme se pincer les lèvres à son tour et je me promets de tout faire pour qu’ils perdent tous le bâton qu’ils ont dans le cul et redeviennent eux-mêmes ou du moins plus souriant.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (66 / 100) (Paris) (Begin) (suite)
Arrivé devant le bureau du grand patron, le capitaine fait signe à Florian de l’attendre dans le couloir.
Il va sans dire qu’il a l’intention d’expliquer un peu les choses avant de faire entrer le gamin dans le saint des saints du quartier.
Le général écoute avec attention pendant quelques minutes avant de prendre la parole.
- C’est de ma faute, j’ai dû ranger ce courrier quelque part et la venue de ce garçon m’est complètement sortie de l’esprit. Heureusement que vous avez rattrapé le coup, j’imagine si le gamin était retourné chez lui comment on se serait fait tirer à vue par le conseil.
- (Le capitaine) Vous aviez prévu quoi pour lui ici mon général ?
- Comme je vous l’ai dit, j’ai complètement zappé sa venue. Peut-être pourriez-vous vous en charger pour aujourd’hui et lui montrer les différents services et comment nous fonctionnons, mais avant ça je vais quand même le recevoir et lui remonter un peu les bretelles.
- Si je peux me permettre mon général ! Vous n’êtes pas très curieux de savoir si tout ce qui se dit sur lui est bien réel, non ?
- Bien sûr que si mais je vais d’abord lui apprendre les règles militaires, il attend dans le couloir ?
- Oui mon général !
- (D’une voix forte) Entrez lieutenant !!!!
Bien sûr son ordre reste lettre morte et rien ne bouge dans le couloir, le capitaine se retient de sourire car il ne connaît pas le garçon depuis longtemps mais il a quand même pu le juger suffisamment pour savoir lequel des deux pliera le premier. Il ne fait aucun doute que le jeune homme n’en a rien à faire d’être ici ou pas et qu’aucune espèce d’intimidation ne le fera plier dans sa résolution qu’il a prise de ne pas accepter l’institution militaire et ses statuts rigides.
Le hic c’est que Florian n’a même pas entendu l’ordre pour la bonne raison qu’il en avait marre d’attendre et qu’il est parti seul visiter l’étage.
Le lieu est manifestement administratif et donc pour lui n’a que très peu d’intérêt, sauf une salle où un certain nombre de personnes sont rassemblées et sont de toute évidence en formations sur une quelconque matière qu’il n’a pu encore pu déterminer.
Il écoute donc quelques instants, autant par curiosité que pour passer le temps.
C’est de toute évidence un cours de perfectionnement en macro biologie appliqué et l’homme âgé qui tient lieu de professeur inscrit une longue formule sur le tableau, attendant sans doute qu’un des « élèves » la complète.
Florian sourit car il remarque tout de suite une jeune fille complètement perdue qui regarde le tableau comme si sa vie en dépendait.
Il sort alors de sa poche son éternel calepin et inscrit en gros chiffre la réponse à la formule, il attire l’attention de la jeune fille sur lui par de grands gestes et lui montre quand elle le regarde curieuse ce qu’il y a noté.
Son visage montre une telle expression de surprise que bien sûr elle se fait capter par le prof qui en suivant la direction de son regard découvre Florian dans l’encoignure de la porte avec son carnet à la main.
- Mais entrez donc jeune homme puisque vous avez l’air si intéressé par mon cours, à moins que ce ne soit que cette charmante demoiselle qui vous motive ?
Bien sûr ses paroles font se retourner vers moi toute la « classe » et je me retrouve l’air pas franchement malin avec mon calepin à la main.
Je passe la tête à travers la porte et regarde l’homme qui m’a demandé d’entrer, de toute évidence l’allure que je donne à ce moment-là doit être assez drôle parce que des ricanements commencent à s’entendre venant d’un peu partout dans la salle.
- Allez !! Venez !! Maintenant que vous avez dissipé tout le monde avec vos pitreries, montrez-moi donc ce cahier que vous vous escrimiez à mettre sous le nez de cette demoiselle.
Pendant ce temps-là le général s’égosille deux fois de plus à lui demander d’entrer avant que n’y tenant plus, il se lève et n’aille lui-même ouvrir la porte pour s’apercevoir qu’il n’y a personne dans le couloir.
Il se tourne vers le capitaine les yeux marquant la surprise.
- Il est où ?
Le capitaine en le rejoignant dans le couloir.
- Je ne comprends pas. Il était avec moi il y a cinq minutes, il a dû avoir un besoin pressent ou quelque chose dans le genre.
Ils entendent alors une explosion de rires dans une pièce au fond du couloir, le capitaine se prend la tête à deux mains en se disant qu’ils n’en ont pas fini avec ce zouave et qu’il va vite changer l’ambiance comme c’est parti là.
- Je crois savoir où il est mon général.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (67 / 100) (Paris) (Yuan)
Yuan est en pause entre deux cours quand il remarque qu’il a reçu un SMS de la part de Florian.
Il l’ouvre aussitôt pour savoir ce que lui veut son ami et sourit jusqu’aux oreilles quand il le lit.
« Salut toi, tu vas bien ? Juste pour te dire que je viens squatter chez toi cette semaine, je t’expliquerai ce soir ; Bisous. »
La semaine qui ne commençait pas fort, devient soudainement beaucoup plus belle.
Yuan repense ensuite qu’il devait aller passer la soirée chez son cousin et l’appelle pour se décommander, sans lui en donner la raison réelle car inconsciemment il préfère rester seul avec Florian.
Un autre SMS arrive alors et le refait sourire de plus belle. Comme pour le précédent, il l’ouvre et le lit avec beaucoup d’intérêt même s’il reste sibyllin en soi.
« Bonjour Yuan, je ne sais pas si tu te rappelles de moi : Patricia la jeune femme qui travaille avec Florian ? Juste que j’avais envie d’avoir de tes nouvelles. J’ai bien aimé notre premier contact, alors je pensais qu’on pourrait peut-être se voir à l’occasion la prochaine fois que tu viens sur Reims. Tiens-moi au courant, merci. »
Yuan le relit une deuxième fois et seul dans la cour de la fac il s’exclame troublé :
- Wouah !!! Eh bien !! Si je m’attendais à ça moi ?? Décidément des lundis comme ça, j’en veux toutes les semaines !!
C’est sûr qu’il a envie de la revoir, il y pense sans savoir comment faire depuis un moment déjà et c’est elle qui fait le premier pas ; wouf !! Maintenant il commence à réfléchir et un dilemme le frappe d’un coup, deviendrait-il amoureux de deux voire trois personnes maintenant ? Peut-être est-ce la solution qui va résoudre tout en fin de compte ?
Patricia lui a plu dès le premier contact et elle est souvent revenue dans ses pensées, tout autant d’ailleurs que Florian et Thomas.
La conversation qu’il a eue avec eux est toujours présente dans sa mémoire, avoir quelqu’un avec qui il serait en couple et pouvoir ensuite faire partie plus intimement encore de la vie de ses deux amis.
Du coup les cours du jour lui paraissent super-intéressants et il s’y attelle en sachant très bien que c’est surtout pour que le temps passe plus vite jusqu’au soir.
Pendant la pause de midi après le repas à la cafétéria, il ne tient plus et part d’un bon pas s’enfermer dans une toilette afin de soulager un tant soit peu le barreau qu’il se tient entre les jambes depuis le milieu de la matinée.
Il commence à se déshabiller entièrement car il aime bien être à l’aise dans ces moments-là et ensuite après un nettoyage méticuleux du siège des WC, s’assoit tranquillement les jambes tendues et commence à se caresser doucement sachant qu’il a une bonne heure devant lui pour se satisfaire.
Il entend des voix arriver dans le sanitaire et il ne sait par quel réflexe, remonte ses jambes afin que personne ne sache qu’il est à l’intérieur en voyant ses pieds par la fente entre le sol et le bas de la porte.
Apparemment bien lui en fait car il entend quelques secondes plus tard une voix de garçon chuchoter.
- C’est bon !! On peut y aller il n’y a personne.
Une autre voix masculine pas rassurée.
- Tu es sûr ?
- Si je te le dis !! Regarde par toi-même si tu ne me crois pas !
- Si ! Si !
- Allez viens ! On va dans celui-là, c’est le plus grand et il est au fond. Si quelqu’un vient ce sera plus discret, tu hésites ? Pourtant tu étais ok, non ?
- Oui mais ça me fait drôle de faire ça.
- Entre et vire tes fringues, je pisse un coup et je te rejoins.
Yuan a la respiration bloquée et tente en douceur de reprendre de l’oxygène sans se faire remarquer.
Il profite du bruit que fait l’autre garçon en se dévêtant dans le chiotte près du sien pour y parvenir, il commence à se caresser le sexe en tendant l’oreille amusé malgré tout de la situation dans laquelle il s’est mis.
L’autre garçon rentre à son tour et il entend la porte se verrouiller derrière lui, une voix presque imperceptible dit alors.
- Waouh !! Tu es trop mignon, je m’en doutais un peu remarque !!
- Chut !! Si quelqu’un t’entendait ?
- T’inquiète il n’y a personne, j’ai envie de te sucer ! Je peux ?
- Tu ne te déshabilles pas avant ?
- Après, mais là j’ai trop envie de l’avoir dans ma bouche.
Yuan s’astique en écoutant les bruits qui lui parviennent de derrière la mince cloison et aux sons comprend qu’il y en a un qui se régale.
L’excitation lui fait accélérer l’allure et sa jouissance arrive plus vite que prévue, faut dire que ce qu’il se passe à un mètre de lui est assez bandant car il y en a un qui prend visiblement son pied.
Il s’essuie vite fait et se rhabille en faisant le plus de bruits possible et tire la chasse d’eau.
Quand il sort, il se dirige vers les lavabos pour se laver les mains dans un silence total qui le fait sourire.
- Ne vous gênez pas pour moi les gars Hi ! Hi ! Bonne bourre Hi ! Hi !
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https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
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