17-04-2023, 04:55 PM
(Le dernier / Suite)
Cela faisait donc plus de dix ans que je menais cette double et même cette triple vie, parfois difficile à gérer et coordonner mais qui finalement me convenait. Ma vie nocturne ? Pratiquement personne ne la connaissait ni même ne la soupçonnait mais elle représentait l'essentiel de mes revenus. À la vérité, les exigences que m'imposaient parfois cette activité étaient épuisantes : quel que soit mon état d'esprit il fallait soigner mon aspect physique pour rester attrayant car malgré leur âge souvent avancé, mes clients étaient exigeants et je n'avais pas droit à prendre du poids ; ma ligne générale devait absolument contribuer à ce qu'ils aient envie de se frotter à moi tout en pensant que moi également je prenais du plaisir, que je les voulais.
Avec certains cela ne me posait aucun problème car ils réussissaient grâce à un entrainement sportif adéquat à conserver un corps souvent très plaisant pour ne pas dire provoquant.
Gaspard par exemple était un chaud lapin mais très timide. Lorsque j'arrivais, je savais qu'il bandait mais qu'il hésitait à se déshabiller devant moi. Tout un jeu, presque une procédure s'instaurait alors et il m'appartenait de le dépouiller de ses vêtements, très lentement et avec suavité avec, de temps à autre, un délicat attouchement mais qui devait passer pour involontaire. À ce moment précis, il poussait généralement un petit cri effarouché suivi d'un léger soupir de bien-être tout en me disant "non, il ne faut pas, ce n'est pas raisonnable". Cette mise à nu était, je dois le reconnaître, également assez jouissive pour moi car son érection ne faiblissait que rarement. L'ultime rempart consistait en général en un slip assez enfantin avec des motifs de jouets ou de fleurs mais toujours très transparent qui non seulement dessinait parfaitement son membre mais laissait également voir une large tache, parfois même l'ouverture de son méat. Une fois nu, les choses se terminaient très rapidement : il fallait que je le prenne en bouche, que ma langue tourne autour du gland et de sa couronne. Généralement tout se terminait par un orgasme sec et il m'appartenait alors d'éjaculer sur ses testicules ce qui le comblait de bonheur. Quelques instants plus tard, épuisé, il s'endormait. Je prenais une douche avant de me rhabiller. Je revenais dans sa chambre, sur la table de nuit mon enveloppe était prête, richement dotée, et je pouvais rentrer chez moi. Gaspard, je l'aimais bien, il n'y avait jamais de surprise et il était généreux.
Armand était également un cas particulier, très particulier même ! Il devait avoir été très beau car il avait de beaux restes malgré ses soixante-dix ans passés. Il m'accueillait toujours dans son grand salon, entièrement nu, la couronne de poils entourant son pénis était toujours parfaitement taillée. Systématiquement, il me tendait une coupe de champagne mais au moment où j'étais sur le point de saisir le verre, il le reposait en s'excusant "Ah, j'oubliais ! tu dois bien sûr d'abord te déshabiller". Je m'exécutais immédiatement, sans chichi, et j'avais alors droit à mon champagne, excellent par ailleurs. J'étais assis en face de lui dans un confortable fauteuil en cuir, les jambes largement écartées avec ma main gauche posée sur mon sexe inerte, la droite tenant la coupe.
Une des premières fois où j'étais chez lui je ne m'attendais absolument pas à ce qui allait se passer. Une porte s'ouvrit et je vis apparaître un jeune-homme d'environ vingt-cinq ans, en costume-cravate. Il me le présenta comme étant le fils d'un ami qui avait besoin de s'instruire. J'étais prié de lui enlever tous ses vêtements tout en lui prodiguant des caresses aussi voluptueuses que provocantes, mais uniquement avec mes mains. Jean-Paul, tel était son prénom, était calme et ne manifestait aucune émotion, ma nudité ne semblait pas le gêner et encore moins l'émouvoir, pas plus que celle d'Armand qui ne le quittait pas des yeux, sinon pour jeter par moment un regard dans une direction bien précise de ma personne. Le dépouillement pouvait commencer, je cajolais son cou en voulant l'embrasser après avoir enlevé sa veste et sa cravate mais je me fis remettre à l'ordre "j'ai dit que les mains". Il avait un superbe torse, parfaitement imberbe, avec une musculature délicatement dessinée sur laquelle je promenais avec délice mes mains. J'aurais voulu embrasser ses tétons légèrement hérissés mais je m'abstins ne voulant pas risquer d'indisposer mon client, je me contentais donc de les caresser et même de les tordre ce qui provoqua chez leur propriétaire une légère grimace. Armand se manifesta "Ah ! tu aimes ça".
Incidemment je passais ma main sur le bas-ventre de Jean-Paul, je ne sentis aucune grosseur. Je regardais brièvement le sexe d'Armand qui restait lui également parfaitement inerte. Le mien était en train de bouger, ce qui me valut une nouvelle remarque sans que je sache si c'était ce qu'il voulait ou non, de toute façon je n'y pouvais pas grand-chose !
Le caleçon de Jean-Paul était à la hauteur de son costume, très strict, d'un blanc impeccable, ni collant ni ne laissant entrevoir quoi que ce soit au point que je me suis brièvement posé la question de savoir si je n'avais pas affaire à un androgyne. Un mouvement de tête d'Armand me fit comprendre qu'il fallait que je poursuivre mon travail et, par-dessus le dernier vêtement, je me saisis de son sexe car il en avait bien un. Je sentis un léger tressaillement de son corps ce qui m'incita à descendre son caleçon sur ses chevilles, avec une lenteur calculée, pour l'enlever. Le garçon était totalement nu, pas une trace de poils, même pas à la base de son membre et sa raie semblait tout aussi imberbe. Mon ordre de mission était de le caresser et donc je le caressais, partout, devant comme derrière, j'avais ses deux boules dans ma main alors que l'autre explorait sa raie.
Armand se caressait lentement, faisant des mouvements tournant sur son sexe, jouant avec son prépuce, élargissant son méat comme s'il cherchait à y introduire un doigt mais le manque de raideur interdisait quoi que ce soit.
Les fesses de Jean-Paul étaient on ne peut plus agréables à caresser, à triturer et je ne me gênais pas, sans pour autant déclencher une quelconque réaction chez leur détenteur. Je me prenais au jeu, je voulais le faire bander mais en vain.
Soudain, Jean-Paul s'avança vers son parrain, s'accroupit, empoigna le vieux sexe et le prit en bouche. Je fus prié de poursuivre mes caresses fessières et, initiative de ma part, je jouais avec sa rondelle, sans parvenir pour autant à y introduire mon doigt car je n'en eu pas le temps, Armand poussa un bref rugissement qui dura le court temps de son extase, évidemment sans éjaculation de sperme. Jean-Paul se rhabilla et j'entendis une porte claquer, je me servis moi-même une coupe de champagne et en entendant les ronflements du parrain, je quittais l'appartement, assez perplexe mais surtout frustré. Je me fixais comme objectif de provoquer une érection chez Jean-Paul et même de le faire éjaculer. Mon enveloppe était à l'endroit habituel, elle me parut particulièrement gonflée. Elle l'était effectivement.
Cette procédure devint une véritable routine, sans surprise ni de son parrain ni du jeune homme. Je m'y habituais facilement car ce n'était pas vraiment désagréable, tout au plus un peu frustrant et surtout la fameuse enveloppe me permettait de bien vivre.
Mon emploi du temps était donc bien réglé : la journée, en été, j'étais sur les plages et le soir, rarement la nuit, je satisfaisais mes clients qui paraissaient toujours enchantés de mes services. Dans la saison où les plages étaient désertées, j'augmentais le nombre de clients nocturnes et, de temps à autres, je m'accordais un petit plaisir en choisissant moi-même ceux auxquels je souhaitais faire don de ma personne.
Nous arrivions au soir de cette belle journée de fin juillet, mon chariot était pratiquement vide et je m'apprêtais à terminer mon travail lorsque soudain je remarquais Jean-Paul que je n'avais plus vu depuis un mois car son oncle étant descendu sur la Côte d'Azur. Il portait un slip de bain bien ajusté mais dont le contenu était aussi discret que dans nos habituelles rencontres. Dans les débuts de mon activité quotidienne de plage, je m'étais astreint à le chercher des yeux car je conservais toujours l'espoir de lui faire éprouver le vrai plaisir sexuel entre hommes, en d'autres termes, je voulais tenter de l'exciter. Pourtant il n'avait rien de particulier, il n'était ni vraiment beau ni laid mais son corps avait un je ne sais quoi qui m'intriguait. Mes mains seules connaissaient la texture de sa peau mais ma langue, mes lèvres chaque fois que je le déshabillais, aspiraient à quelques choses de plus. Avec le temps j'y avais renoncé mais cette rencontre sur la plage raviva mon envie. Je le sentais gêné, il se dandinait sur une jambe, évitait mon regard. Je sentais qu'il allait partir aussi je pris l'initiative en lui proposant de partager les deux dernières bières qui restaient dans mon chariot. Il hésitait, me dit qu'il ne pouvait pas mais quand je me mis en marche il me suivit. Il n'y avait plus grand monde, nous étions assis sur le sable en train de siroter notre boisson, plus très fraîche il est vrai. Je me taisais, je préférais que ce soit lui qui décide de parler, sur le thème qui lui conviendrait. Le silence devenait embarrassant lorsque mon ventre fit entendre un gargouillement signifiant qu'il avait faim. Je le vis marmonner quelques mots que je ne compris pas et, soudain, il se leva
- Venez, on va aller manger dans un petit restaurant, je crois que vous avez faim
- Oui, c'est vrai, mais je pense que toi (et j'appuyais volontairement sur le "toi") également tu as faim. Mais on ne peut pas y aller dans notre tenue de plage et j'ai besoin d'une bonne douche, il faut absolument que je passe chez moi
- Non, ce n'est pas nécessaire, tu te doucheras chez moi et je te prêterai des habits, on a à peu près la même taille
- Tu es sûr que c'est ce que tu veux ? lui demandai-je très doucement
- Oui, pourquoi pas ? me répondit-il encore plus doucement
Je rangeai mon chariot dans le hangar de mon patron et après quelques minutes de marche nous parvînmes dans un bel immeuble où, au 4ème étage il avait un appartement, très moderne avec de beaux tableaux et un mobilier très choisi. Curieusement il semblait très à l'aise et c'était plus tôt moi qui étais quelque peu embarrassé par la tournure que prenaient les événements. Il ne me fallait pas oublier qu'il faisait partie du cercle privé et spécial de mon client. Je décidais de ne prendre aucune initiative supplémentaire et de voir venir.
Très décontracté en apparence, je le sentais tendu lorsqu'il m'introduisit dans sa chambre à coucher, une vaste pièce donnant sur une terrasse avec vue au loin sur l'océan. De nombreux placards couvraient tout un mur, une commode ancienne et un très beau coffre meublaient cette pièce au milieu de laquelle trônait un immense lit. Sur l'un des côtés, une porte donnait sur une grande salle de bain avec baignoire et douche.
Il ouvrit deux armoires, l'une contenait un grand nombre de slips et de boxers, chacun dans un tiroir différent. Dans l'autre, des t-shirts étaient suspendus sur des cintres alors que sur la partie droite, deux ou trois piles de shorts et de bermudas, parfaitement repassés, s'étalaient sur les rayons.
- Prends les vêtements dont tu as besoin, fais comme chez toi, je te rejoins après que j'ai fait la réservation pour le dîner
J'attendis un moment et comme il ne revenait pas j'allais commencer à me dévêtir pour entrer dans la douche aux multiples pommeaux. Il n'y avait ni rideaux ni plexiglas, l'eau s'échappait directement par le sol, légèrement incliné pour que l'eau ne se répande pas partout. C'était le grand luxe !
- Stop ! Ne te déshabille pas
- Mais je ne vais quand même pas entrer tout habillé
- Non, jusqu'à présent, chez le vieux, c'est toujours toi qui m'a dévêtu. Aujourd'hui, je veux que ce soit toi qui ressente la honte d'être mis à poil, d'exposer sa nudité, que ce soit moi qui éprouve le plaisir que tu parais ressentir chaque fois que tu m'enlèves un vêtement
- Mais Jean-Paul, je n'aime pas ce que je dois faire pour contenter ton parrain, je n'y prends aucun plaisir car…
- …Ne mens pas ! tu crois que je ne vois pas ton sexe grossir, devenir humide ? Si ce n'est pas la preuve que tu jouis, alors dis-moi ce que c'est ?
- Tu veux le savoir ? C'est une réaction purement mécanique, un réflexe impossible à contrôler, rien de plus, il n'y a pas l'ombre d'un plaisir
- Mais alors, pourquoi le fais-tu ? Pour m'humilier ? Si c'est un simple réflexe, pourquoi moi cela ne me fait pas bander, pourquoi ?
- Je vais te dire la raison pour laquelle je le fais : c'est parce que ton parrain me paye pour le faire et même il me paye bien, très bien. Et que cet argent qu'il me donne j'en ai besoin pour vivre, pour amasser un petit capital qui me permettra un jour de me regarder dans une glace sans avoir à rougir de ce que je fais
- …
- Et si ce soir je suis chez toi c'est parce que j'ai pitié du pauvre type que tu es devenu, comme moi, en te laissant faire, en ne te révoltant pas ! Regarde-toi, Jean-Paul, tu n'es même pas capable d'avoir une érection, tu n'as jamais eu la moindre réaction aux attouchement de mes mains. Alors, vois-tu, j'ai décidé depuis belle lurette qu'à la première occasion qui se présenterait, je ferai tout pour te donner ou te redonner ta dignité d'homme. Cette dignité tu en feras ce que tu voudras, hétéro ou homo, mais que tu puisses te regarder sans honte dans une glace. L'occasion s'est présentée aujourd'hui, tu as eu ta première initiation générale afin que tu saches où tu vas aller, où je vais te conduire. Le jour où mes mains te feront crier de plaisir, le jour où tu auras découvert toutes les zones du corps, le tient comme le mien, qui nous feront gémir de jouissance, ce jour-là j'aurais acquitté la dette que j'ai à ton égard pour ce que je t'ai infligé.
Et maintenant, allons manger car je crève de faim.
Cela faisait donc plus de dix ans que je menais cette double et même cette triple vie, parfois difficile à gérer et coordonner mais qui finalement me convenait. Ma vie nocturne ? Pratiquement personne ne la connaissait ni même ne la soupçonnait mais elle représentait l'essentiel de mes revenus. À la vérité, les exigences que m'imposaient parfois cette activité étaient épuisantes : quel que soit mon état d'esprit il fallait soigner mon aspect physique pour rester attrayant car malgré leur âge souvent avancé, mes clients étaient exigeants et je n'avais pas droit à prendre du poids ; ma ligne générale devait absolument contribuer à ce qu'ils aient envie de se frotter à moi tout en pensant que moi également je prenais du plaisir, que je les voulais.
Avec certains cela ne me posait aucun problème car ils réussissaient grâce à un entrainement sportif adéquat à conserver un corps souvent très plaisant pour ne pas dire provoquant.
Gaspard par exemple était un chaud lapin mais très timide. Lorsque j'arrivais, je savais qu'il bandait mais qu'il hésitait à se déshabiller devant moi. Tout un jeu, presque une procédure s'instaurait alors et il m'appartenait de le dépouiller de ses vêtements, très lentement et avec suavité avec, de temps à autre, un délicat attouchement mais qui devait passer pour involontaire. À ce moment précis, il poussait généralement un petit cri effarouché suivi d'un léger soupir de bien-être tout en me disant "non, il ne faut pas, ce n'est pas raisonnable". Cette mise à nu était, je dois le reconnaître, également assez jouissive pour moi car son érection ne faiblissait que rarement. L'ultime rempart consistait en général en un slip assez enfantin avec des motifs de jouets ou de fleurs mais toujours très transparent qui non seulement dessinait parfaitement son membre mais laissait également voir une large tache, parfois même l'ouverture de son méat. Une fois nu, les choses se terminaient très rapidement : il fallait que je le prenne en bouche, que ma langue tourne autour du gland et de sa couronne. Généralement tout se terminait par un orgasme sec et il m'appartenait alors d'éjaculer sur ses testicules ce qui le comblait de bonheur. Quelques instants plus tard, épuisé, il s'endormait. Je prenais une douche avant de me rhabiller. Je revenais dans sa chambre, sur la table de nuit mon enveloppe était prête, richement dotée, et je pouvais rentrer chez moi. Gaspard, je l'aimais bien, il n'y avait jamais de surprise et il était généreux.
Armand était également un cas particulier, très particulier même ! Il devait avoir été très beau car il avait de beaux restes malgré ses soixante-dix ans passés. Il m'accueillait toujours dans son grand salon, entièrement nu, la couronne de poils entourant son pénis était toujours parfaitement taillée. Systématiquement, il me tendait une coupe de champagne mais au moment où j'étais sur le point de saisir le verre, il le reposait en s'excusant "Ah, j'oubliais ! tu dois bien sûr d'abord te déshabiller". Je m'exécutais immédiatement, sans chichi, et j'avais alors droit à mon champagne, excellent par ailleurs. J'étais assis en face de lui dans un confortable fauteuil en cuir, les jambes largement écartées avec ma main gauche posée sur mon sexe inerte, la droite tenant la coupe.
Une des premières fois où j'étais chez lui je ne m'attendais absolument pas à ce qui allait se passer. Une porte s'ouvrit et je vis apparaître un jeune-homme d'environ vingt-cinq ans, en costume-cravate. Il me le présenta comme étant le fils d'un ami qui avait besoin de s'instruire. J'étais prié de lui enlever tous ses vêtements tout en lui prodiguant des caresses aussi voluptueuses que provocantes, mais uniquement avec mes mains. Jean-Paul, tel était son prénom, était calme et ne manifestait aucune émotion, ma nudité ne semblait pas le gêner et encore moins l'émouvoir, pas plus que celle d'Armand qui ne le quittait pas des yeux, sinon pour jeter par moment un regard dans une direction bien précise de ma personne. Le dépouillement pouvait commencer, je cajolais son cou en voulant l'embrasser après avoir enlevé sa veste et sa cravate mais je me fis remettre à l'ordre "j'ai dit que les mains". Il avait un superbe torse, parfaitement imberbe, avec une musculature délicatement dessinée sur laquelle je promenais avec délice mes mains. J'aurais voulu embrasser ses tétons légèrement hérissés mais je m'abstins ne voulant pas risquer d'indisposer mon client, je me contentais donc de les caresser et même de les tordre ce qui provoqua chez leur propriétaire une légère grimace. Armand se manifesta "Ah ! tu aimes ça".
Incidemment je passais ma main sur le bas-ventre de Jean-Paul, je ne sentis aucune grosseur. Je regardais brièvement le sexe d'Armand qui restait lui également parfaitement inerte. Le mien était en train de bouger, ce qui me valut une nouvelle remarque sans que je sache si c'était ce qu'il voulait ou non, de toute façon je n'y pouvais pas grand-chose !
Le caleçon de Jean-Paul était à la hauteur de son costume, très strict, d'un blanc impeccable, ni collant ni ne laissant entrevoir quoi que ce soit au point que je me suis brièvement posé la question de savoir si je n'avais pas affaire à un androgyne. Un mouvement de tête d'Armand me fit comprendre qu'il fallait que je poursuivre mon travail et, par-dessus le dernier vêtement, je me saisis de son sexe car il en avait bien un. Je sentis un léger tressaillement de son corps ce qui m'incita à descendre son caleçon sur ses chevilles, avec une lenteur calculée, pour l'enlever. Le garçon était totalement nu, pas une trace de poils, même pas à la base de son membre et sa raie semblait tout aussi imberbe. Mon ordre de mission était de le caresser et donc je le caressais, partout, devant comme derrière, j'avais ses deux boules dans ma main alors que l'autre explorait sa raie.
Armand se caressait lentement, faisant des mouvements tournant sur son sexe, jouant avec son prépuce, élargissant son méat comme s'il cherchait à y introduire un doigt mais le manque de raideur interdisait quoi que ce soit.
Les fesses de Jean-Paul étaient on ne peut plus agréables à caresser, à triturer et je ne me gênais pas, sans pour autant déclencher une quelconque réaction chez leur détenteur. Je me prenais au jeu, je voulais le faire bander mais en vain.
Soudain, Jean-Paul s'avança vers son parrain, s'accroupit, empoigna le vieux sexe et le prit en bouche. Je fus prié de poursuivre mes caresses fessières et, initiative de ma part, je jouais avec sa rondelle, sans parvenir pour autant à y introduire mon doigt car je n'en eu pas le temps, Armand poussa un bref rugissement qui dura le court temps de son extase, évidemment sans éjaculation de sperme. Jean-Paul se rhabilla et j'entendis une porte claquer, je me servis moi-même une coupe de champagne et en entendant les ronflements du parrain, je quittais l'appartement, assez perplexe mais surtout frustré. Je me fixais comme objectif de provoquer une érection chez Jean-Paul et même de le faire éjaculer. Mon enveloppe était à l'endroit habituel, elle me parut particulièrement gonflée. Elle l'était effectivement.
Cette procédure devint une véritable routine, sans surprise ni de son parrain ni du jeune homme. Je m'y habituais facilement car ce n'était pas vraiment désagréable, tout au plus un peu frustrant et surtout la fameuse enveloppe me permettait de bien vivre.
Mon emploi du temps était donc bien réglé : la journée, en été, j'étais sur les plages et le soir, rarement la nuit, je satisfaisais mes clients qui paraissaient toujours enchantés de mes services. Dans la saison où les plages étaient désertées, j'augmentais le nombre de clients nocturnes et, de temps à autres, je m'accordais un petit plaisir en choisissant moi-même ceux auxquels je souhaitais faire don de ma personne.
Nous arrivions au soir de cette belle journée de fin juillet, mon chariot était pratiquement vide et je m'apprêtais à terminer mon travail lorsque soudain je remarquais Jean-Paul que je n'avais plus vu depuis un mois car son oncle étant descendu sur la Côte d'Azur. Il portait un slip de bain bien ajusté mais dont le contenu était aussi discret que dans nos habituelles rencontres. Dans les débuts de mon activité quotidienne de plage, je m'étais astreint à le chercher des yeux car je conservais toujours l'espoir de lui faire éprouver le vrai plaisir sexuel entre hommes, en d'autres termes, je voulais tenter de l'exciter. Pourtant il n'avait rien de particulier, il n'était ni vraiment beau ni laid mais son corps avait un je ne sais quoi qui m'intriguait. Mes mains seules connaissaient la texture de sa peau mais ma langue, mes lèvres chaque fois que je le déshabillais, aspiraient à quelques choses de plus. Avec le temps j'y avais renoncé mais cette rencontre sur la plage raviva mon envie. Je le sentais gêné, il se dandinait sur une jambe, évitait mon regard. Je sentais qu'il allait partir aussi je pris l'initiative en lui proposant de partager les deux dernières bières qui restaient dans mon chariot. Il hésitait, me dit qu'il ne pouvait pas mais quand je me mis en marche il me suivit. Il n'y avait plus grand monde, nous étions assis sur le sable en train de siroter notre boisson, plus très fraîche il est vrai. Je me taisais, je préférais que ce soit lui qui décide de parler, sur le thème qui lui conviendrait. Le silence devenait embarrassant lorsque mon ventre fit entendre un gargouillement signifiant qu'il avait faim. Je le vis marmonner quelques mots que je ne compris pas et, soudain, il se leva
- Venez, on va aller manger dans un petit restaurant, je crois que vous avez faim
- Oui, c'est vrai, mais je pense que toi (et j'appuyais volontairement sur le "toi") également tu as faim. Mais on ne peut pas y aller dans notre tenue de plage et j'ai besoin d'une bonne douche, il faut absolument que je passe chez moi
- Non, ce n'est pas nécessaire, tu te doucheras chez moi et je te prêterai des habits, on a à peu près la même taille
- Tu es sûr que c'est ce que tu veux ? lui demandai-je très doucement
- Oui, pourquoi pas ? me répondit-il encore plus doucement
Je rangeai mon chariot dans le hangar de mon patron et après quelques minutes de marche nous parvînmes dans un bel immeuble où, au 4ème étage il avait un appartement, très moderne avec de beaux tableaux et un mobilier très choisi. Curieusement il semblait très à l'aise et c'était plus tôt moi qui étais quelque peu embarrassé par la tournure que prenaient les événements. Il ne me fallait pas oublier qu'il faisait partie du cercle privé et spécial de mon client. Je décidais de ne prendre aucune initiative supplémentaire et de voir venir.
Très décontracté en apparence, je le sentais tendu lorsqu'il m'introduisit dans sa chambre à coucher, une vaste pièce donnant sur une terrasse avec vue au loin sur l'océan. De nombreux placards couvraient tout un mur, une commode ancienne et un très beau coffre meublaient cette pièce au milieu de laquelle trônait un immense lit. Sur l'un des côtés, une porte donnait sur une grande salle de bain avec baignoire et douche.
Il ouvrit deux armoires, l'une contenait un grand nombre de slips et de boxers, chacun dans un tiroir différent. Dans l'autre, des t-shirts étaient suspendus sur des cintres alors que sur la partie droite, deux ou trois piles de shorts et de bermudas, parfaitement repassés, s'étalaient sur les rayons.
- Prends les vêtements dont tu as besoin, fais comme chez toi, je te rejoins après que j'ai fait la réservation pour le dîner
J'attendis un moment et comme il ne revenait pas j'allais commencer à me dévêtir pour entrer dans la douche aux multiples pommeaux. Il n'y avait ni rideaux ni plexiglas, l'eau s'échappait directement par le sol, légèrement incliné pour que l'eau ne se répande pas partout. C'était le grand luxe !
- Stop ! Ne te déshabille pas
- Mais je ne vais quand même pas entrer tout habillé
- Non, jusqu'à présent, chez le vieux, c'est toujours toi qui m'a dévêtu. Aujourd'hui, je veux que ce soit toi qui ressente la honte d'être mis à poil, d'exposer sa nudité, que ce soit moi qui éprouve le plaisir que tu parais ressentir chaque fois que tu m'enlèves un vêtement
- Mais Jean-Paul, je n'aime pas ce que je dois faire pour contenter ton parrain, je n'y prends aucun plaisir car…
- …Ne mens pas ! tu crois que je ne vois pas ton sexe grossir, devenir humide ? Si ce n'est pas la preuve que tu jouis, alors dis-moi ce que c'est ?
- Tu veux le savoir ? C'est une réaction purement mécanique, un réflexe impossible à contrôler, rien de plus, il n'y a pas l'ombre d'un plaisir
- Mais alors, pourquoi le fais-tu ? Pour m'humilier ? Si c'est un simple réflexe, pourquoi moi cela ne me fait pas bander, pourquoi ?
- Je vais te dire la raison pour laquelle je le fais : c'est parce que ton parrain me paye pour le faire et même il me paye bien, très bien. Et que cet argent qu'il me donne j'en ai besoin pour vivre, pour amasser un petit capital qui me permettra un jour de me regarder dans une glace sans avoir à rougir de ce que je fais
- …
- Et si ce soir je suis chez toi c'est parce que j'ai pitié du pauvre type que tu es devenu, comme moi, en te laissant faire, en ne te révoltant pas ! Regarde-toi, Jean-Paul, tu n'es même pas capable d'avoir une érection, tu n'as jamais eu la moindre réaction aux attouchement de mes mains. Alors, vois-tu, j'ai décidé depuis belle lurette qu'à la première occasion qui se présenterait, je ferai tout pour te donner ou te redonner ta dignité d'homme. Cette dignité tu en feras ce que tu voudras, hétéro ou homo, mais que tu puisses te regarder sans honte dans une glace. L'occasion s'est présentée aujourd'hui, tu as eu ta première initiation générale afin que tu saches où tu vas aller, où je vais te conduire. Le jour où mes mains te feront crier de plaisir, le jour où tu auras découvert toutes les zones du corps, le tient comme le mien, qui nous feront gémir de jouissance, ce jour-là j'aurais acquitté la dette que j'ai à ton égard pour ce que je t'ai infligé.
Et maintenant, allons manger car je crève de faim.