18-08-2020, 09:24 AM
(Modification du message : 18-08-2020, 10:23 AM par laurentdu51100.)
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (41 / 100) (Reims) (De vrais amis)
Ce matin-là les téléphones sont dégainés dans tous les sens, la « résurrection » de Maxime et l’opération réussie de Julien font le tour de toute la bande et de leurs familles et amis.
Il n’est pas dix heures du matin que déjà tous ceux qui habitent la région se bousculent dans le couloir au grand dam du personnel hospitalier gêné que tant de personnes bloquent le passage.
L’infirmière en chef les gronde gentiment en leur conseillant d’aller s’installer dans une salle de repos toute proche qu’elle leur ouvre pour l’occasion ; elle leur conseille également de ne pas visiter leurs amis à plus de deux personnes en même temps par lit afin de ne pas bloquer la chambre en cas de problèmes.
De toute façon pour l’instant l’ampoule rouge allumée au-dessus de la porte indique qu’ils sont en soins et que l’accès ne leur est pas permis.
Aussi profitent-ils tous d’être ensemble pour discuter un peu entre eux de toute cette histoire pour le moins bouleversante et également du départ de Florian et Thomas en pleine nuit par hélicoptère.
Flavien qui tient Carole par la taille.
- Presque tout le monde est là et c’est bien, ça prouve que nous sommes tous solidaires avec nos amis. Maintenant nous sommes quelques-uns très bien placés pour savoir que « Ju » et « Max » ont encore besoin de nous tant qu’ils seront dans le coma, je propose que chacun d’entre nous donne ses horaires de disponibilité pour que nous puissions faire un roulement auprès d’eux et leur parler afin de garder leur esprit éveillé un maximum.
« Seb » et Sylvain opinent de la tête et commencent à inscrire leurs temps libres sur la feuille que leur tend Émilie qui avait déjà anticipé la chose en préparant un tableau car ils ont eu la même idée dans la matinée en discutant avec « Juju », René et Patricia.
La feuille fait rapidement le tour et les cases horaires se comblent petit à petit.
Mélanie entre quelques minutes plus tard accompagnée de ses parents et de Sébastien qui tiennent dès qu’ils comprennent ce qu’ils font à participer eux aussi.
Frédéric, Annie et leurs deux enfants restés avec eux à la maison arrivent à leur tour accompagné par Yuan et Guillaume qui les ont vus arriver depuis la fenêtre donnant sur le parking.
Ils tiennent en apprenant ce qu’ils font à y participer eux aussi, Denis arrive avec sa femme suivit peu de temps après par Marc qui s’excuse d’arriver si tard auprès de ses amis.
Émilie reprend la feuille et organise avec « Juju » les tours de garde afin que jamais les deux accidentés ne se retrouvent seuls pendant les temps de visite autorisée.
Elle propose alors un roulement qui devrait satisfaire tout le monde sans toutefois qu’il soit trop contraignant, quelques ajustements et tout le monde tombe d’accord en signalant quand même qu’ils laisseraient la place en cas de visite d’autres personnes, famille ou ami des deux garçons.
Yuan préfère retourner sur Paris depuis qu’il a appris par Frédéric où étaient ses deux amis et il compte bien aller les y retrouver afin de voir si tout va bien.
Quand René arrive après sa visite aux deux accidentés, il s’étonne de voir la salle bondée d’autant de monde et sourit en comprenant qu’ils sont tous là pour la même raison en se faisant la remarque que le petit Florian en un peu plus d’un an a réussi à réunir autour de lui un impressionnant groupe de personnes.
Personnes qui sans lui ne seraient certainement pas ici aujourd’hui à se faire du souci pour la santé des deux jeunes garçons.
Quand Gérôme et Dorian se présentent à leur tour, René repart en priant que ceux d’Aix et d’Orléans ne radinent pas dans la foulée car il n’est pas sûr qu’il y aurait assez de place dans la salle qu’il trouve pourtant spacieuse d’habitude.
Denis et sa femme entrent dans la chambre et s’assoient autour du lit de leur fils, Gérôme et Dorian en font de même autour de celui de Maxime et commencent ainsi le premier tour de garde.
Ce n’est qu’une heure plus tard qu’un homme et une femme frappent discrètement à la porte de la chambre et entrent timidement en saluant tous ses inconnus qui tournent des visages curieux vers eux.
L’homme d’une voix grave marquée par l’anxiété.
- Excusez-moi mais on nous a dit que Maxime Baye était hospitalisé dans cette chambre ?
- (Dorian se lève) Il est ici monsieur et vous êtes ?
L’homme prenant la main de sa femme et s’approchant les yeux brillants d’avoir trop pleuré.
- Nous sommes les parents de Maxime et vous ?
Gérôme en se levant à son tour.
- Des amis de votre fils, nous allons vous laisser seul avec lui mais nous ne serons pas loin au cas où vous voudriez nous parler.
L’homme en souriant tristement.
- S’il vous plaît oui, nous aimerions en savoir un peu plus si ça ne vous dérange pas.
- (Dorian) C’est tout naturel, nous serons dans la salle à côté. Les médecins disent qu’il faut lui parler, ça l’aidera à revenir parmi nous.
La femme en prenant en tremblant la main de son fils.
- Mon chéri, qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?
Les deux policiers préfèrent ne pas répondre et attendre qu’ils se remettent un peu et viendront les voir tout à l’heure pour leur donner toutes les explications dont ils auraient besoin.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (42 / x) (Au cirque) (suite)
***/***
- Te voilà enfin ! Pourquoi es-tu parti ?
- Un besoin impulsif de venir en aide.
- Te rends-tu compte que depuis nous espérons ton retour ?
- Pourquoi ? Nous devons attendre maintenant et tu le sais aussi bien que moi.
- Nous sommes à chaque fois moins nombreux et tu es notre catalyseur, nous avons besoin de ta présence, il te faut revenir parmi nous.
- Oui mais Comment faire ?
- Comment j’ai fait moi pour te retrouver ?
- Tu as été chanceux tu le sais bien, nous ne contrôlons pas tout. Et puis ici je me sens utile et j’apprends beaucoup.
- Tu sais bien qu’il te faudra revenir et que notre place n’est pas ici parmi eux.
- Je reviendrai le moment venu, nous avons l'éternité devant nous alors qu'eux ne sont que des feux follets.
***/***
J’ai l’impression que quelqu’un parle à quelqu’un d’autre et tout ça dans ma tête, c’est comme un rêve où je ne serais que spectateur.
Je sens une présence et des sons me font ouvrir les yeux, un visage souriant illumine alors mon univers et un baiser tout en tendresse m’éveille pour de bon.
- (Thomas) Ah !! Te voilà enfin réveillé, eh bien mon cochon ! Quand tu roupilles, tu ne fais pas semblant.
Les idées claires me reviennent.
- J’ai été drogué on dirait, je me souviens juste que quelqu’un me tenait de force et qu’ensuite j’ai ressenti une piqûre dans le cou, puis plus rien jusqu’à maintenant.
Thomas sait depuis que Tony lui a tout expliqué, il renseigne son compagnon à son tour ce qui ne manque pas de le faire se relever brusquement manifestement en colère.
- Il faut que nous retournions à Reims « Thom » !! Julien et Maxime ont besoin de moi là-bas !
Thomas se demande si l’esprit de Florian n’a pas basculé.
- Maxime est mort « Flo »
- Mais non justement !!
- Quoi !!!
C’est à mon tour de lui expliquer les péripéties de cette nuit de folie, Thomas tombe sur le cul d’apprendre comment je me suis aperçu qu’il n’en était rien et comprend aussi que ce que j’ai fait cette nuit.
Personne d’autre n’aurait pu le faire car au vu de l’état actuel de la médecine, Maxime était bien perdu et que ce n’est qu’un extraordinaire cumul de circonstances ajouter à mon refus d’accepter de le perdre qui a fait que j’ai pu mettre ma « magie » en œuvre et lui sauver la vie.
- Tu comprends pourquoi je dois être près d’eux maintenant ?
Thomas toujours dans la joie de ne pas avoir perdu «son », voire même « ses » amis.
- Maxime vivant !! Waouh !! Tu es vraiment super « Flo » !!
Je comprends sa joie et je prends le temps de regarder autour de moi en attendant qu’il revienne à la réalité.
Nous sommes de toute évidence dans une caravane décorée à la façon des bohémiens, une odeur reposante pour moi émane de cet endroit et me fait revenir un souvenir vieux de quelques mois où j’avais déjà remarqué cette odeur.
- Où sommes-nous ? Je connais cette odeur, c’est la même que quand je me suis réveillé quand j’ai fait ma crise de somnambulisme.
- (Thomas étonné) Tu as raison et en plus c’est le même cirque.
- Nous sommes au Pilat ?
- Non rassure toi, ils nous ont emmenés en banlieue de Paris où le cirque t’attendait.
C’est à mon tour d’être surpris.
- Comment ça m’attendait ?
- (Thomas sourit) Enfin au début ce n’est pas pour ça qu’ils sont venus mais pour venir y chercher quelque chose pour toi, un cadeau en quelque sorte.
- Tu vas encore parler par énigmes longtemps comme ça ou tu vas te décider à cracher le morceau une bonne fois parce que là je suis complètement à la ramasse.
Thomas se lève et se dirige vers la porte, il s’amuse à l’avance de la réaction de son ami quand il va voir débouler sur lui le jeune fauve et ne doute pas un instant que comme lui, il va avoir un choc.
- Le mieux c’est que tu vois toi-même ce que c’est Hi ! Hi !
Il ouvre la porte de la caravane et bien sûr y trouve "Kinou" assis juste derrière à attendre, Thomas n’a pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit que déjà la jeune panthère d’un bond souple se retrouve à l’intérieur et d’un second encore plus impressionnant se retrouve sur le lit à quelques centimètres de Florian qui pousse un cri de surprise en se plaquant apeuré le dos contre le montant du lit.
- Arrh !!!!!!
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (43 / 100) (Aix)
L’agence « DBIFC » est sens dessus dessous, la nouvelle vient de tomber et Franck s’est enfermé avec Louis et cherche à joindre les autorités locales du secteur impliqué par la disparition des six hommes.
Disparition qui lui a été signalée en fin de matinée par le contremaître chargé du repli suite à ses derniers ordres.
- (Franck) Mais où peuvent-ils bien être ?
Louis le responsable de l’agence d’Aix.
- Tu te fais sans doute du souci pour rien, si ça tombe ils ont pris une cuite suite à ta décision pour le moins rapide d’arrêter le chantier.
- Écoute Louis tu les connais aussi bien que moi et ce n’est pas leurs genres d’aller se cuiter la gueule et de ne pas être au boulot le lendemain.
- (Louis pensif) Où alors ils n’ont pas compris ta décision et sont partis à la concurrence sous un coup de colère.
- Mathieu est un gars que je connais depuis longtemps et je dirais même que c’est un ami, il ne me ferait jamais un truc pareil derrière le dos. Non ! J’ai un mauvais pressentiment et je serai plutôt enclin à croire qu’il leur est arrivé quelque chose.
- Attends encore un peu, après tout ça ne fait que quelques heures que nous n’avons plus de nouvelles.
Franck se lève et arpente le bureau de long en large.
- C’est trop dangereux d’attendre, ils ne sont pas dans un pays civilisé et tu sais aussi bien que moi qu’il peut leur être arrivé n’importe quoi !! L’entreprise n’abandonne pas ses hommes.
- Envoie des équipes de recherche alors !!
Franck se rassoit et reprend le téléphone. Dès qu’il a son contremaître à l’autre bout, il redemande pour la cinquième fois de la journée.
- Alors !!
- …………..
- Bon écoute !! Embauche des équipes et ratisse-moi tout le secteur, ils ont peut-être eu un accident.
- ………….
- Je me fous du prix que ça coûtera !! Retrouve-les au plus vite et tiens-moi au courant.
- …………..
- Oui ! Tu continues le repli et tu lances l’équipe de reboisement.
- ……………..
- Un cargo t’attendra dans trente jours pour prendre les hommes et le matériel, d’ici là tu auras un nouvel ordre de mission. Nous avons la grosse commande de Ming Tsu à honorer, les essences qu’il recherche sont réservées et nous avons l’accord de Sydney pour la zone de coupes.
- ………….
- Entendu mais avant tu me retrouves Mathieu et son équipe, six hommes ne disparaissent pas comme ça quand même !!
- …………
- Je m’occupe des autorités locales, peut-être qu’ils savent quelque chose.
- ………..
- Salut et surtout tu me rappelles dès que tu as des nouvelles.
Franck raccroche et se relève nerveusement, cette histoire l’inquiète et il a un mauvais pressentiment quant à sa conclusion.
C’est bien tombé que tout cela arrive justement après sa décision d’arrêter le chantier, Mathieu connaît le pourquoi de la présence de l’entreprise à cet endroit et il a peur qu’il fasse une connerie en voulant poursuivre son objectif malgré les ordres.
Ce qu’il a appris dernièrement sur l’étrangeté des lieux et surtout de la protection dont il semble être l’objet ; L’histoire de cette panthère qui en serait la gardienne ne lui dit rien qui vaille et il prie intérieurement qu’il ne soit rien arrivé de fâcheux à ses hommes à cause de son entêtement à vouloir venger ses amis disparus.
Un bref au revoir à Louis et il quitte l’entreprise pour aller chez les De Bierne afin d’avertir Michel des dernières nouvelles pour le moins inquiétantes.
Quand le vieil homme lui ouvre la porte, il comprend à son air anxieux que quelque chose d’important vient d’arriver.
Il fait entrer Franck et le laisse s’installer dans le salon avant de lui tendre un verre de whisky et de prendre place en face de lui.
- Tu m’as l’air bouleversé ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
- J’ai bien peur que mes conneries vont coûter cher à six de mes hommes.
Michel le fixe interloqué.
- Raconte-moi ça !!
Franck lui relate alors tout ce qu’il vient d’apprendre, l’angoisse manifeste dans sa voix fait comprendre à Michel qu’il ne lui dit pas tout.
- Mathieu savait pourquoi il était là-bas ?
Franck relève les yeux vers le vieil homme.
- Oui !!
Michel hoche la tête en signe de désaveux.
- Tu t’es mis dans une sacrée panade, mais qu’est ce qui t’a pris bon Dieu !! Tu imagines les conséquences s’il leur est arrivé quelque chose de grave ? Leurs femmes et leurs gosses, tu y as pensé ?
- Je me rends bien compte que j’ai merdé sur ce coup-là, mais pourquoi ne se sont-ils pas contentés d’obéir aux ordres aussi ??
- (Michel en soupirant) Tu as la mémoire courte Franck !! Mathieu était en admiration devant Pierre et tu le savais, tu t’étonnes qu’il ait voulu reprendre ta vengeance à son compte après ça ?
Franck en se triturant nerveusement les doigts :
- J’espère juste me tromper et qu’ils vont les retrouver en bonne santé.
Michel lit en lui comme dans un livre ouvert.
- Mais tu n’y crois pas ?
Franck fixe son regard dans celui de son ami.
- Non hélas !
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (86 / 100) (Paris) (Hôpital militaire Bégin) (suite)
Erwan et Antoine comprennent eux aussi l’importance de faire vite, ils enlèvent les freins qui bloquent le lit et le poussent dans le couloir.
J’ai toujours le doigt qui stoppe l’hémorragie et je monte sur le lit pour pouvoir continuer à l’y maintenir pendant la manœuvre, plusieurs personnes déboulent dans le couloir et regardent d’un œil surpris l’étrange attelage que nous formons.
Arrivé au bloc, ils positionnent le lit tout contre la table d’opération et me regardent en attendant mes ordres.
- Allez les gars !! À trois on le pose !! Un ! Deux ! Trois !
L’homme se retrouve sur la table en un rien de temps, le lit est alors écarté pour nous laisser plus de place.
J’ai la main et la moitié du bras couvert de sang, tout ça n’est pas très hygiénique mais nous n’avons pas le temps de nous préparer plus tellement l’urgence est là.
- Mettez-lui une perfusion et une poche de sang vite !! Romain ! Vire-moi son pansement et désinfecte le plus que tu peux autour de mon doigt !! Antoine trouve moi les clamps !!
Pour une première fois à travailler ensemble, nous sommes servis mais je note dans ma tête combien mon choix était judicieux.
Aucun ne panique et tous effectuent les gestes qu’il faut quand il faut, l’homme est très rapidement mis sous perfusion, nettoyé et les clamps posés.
Je vérifie s’il y a un afflux de sang suffisant par les vaisseaux secondaires pour maintenir l’irrigation interrompue par la pose des pinces, celles-ci stoppent maintenant complètement la circulation du sang de part et d’autre du point de rupture de l’artère.
Je sens des regards curieux derrière mon dos, nous devons faire une sacrée impression au personnel habituel du service avec nos vêtements si peu protocolaires.
Moi en civil avec mon sweat-shirt imbibé de sang et mes copains en uniformes pas vraiment adaptés au lieu.
Malgré tout personne ne vient pour prendre notre place et j’en déduis que ce que nous faisons leur laisse suffisamment à penser que nous savons gérer l’urgence.
La reconstruction de la partie endommagée de l’artère ne me prend pas très longtemps et je desserre petit à petit les clamps afin de laisser de nouveau la circulation sanguine se faire naturellement.
Ça a l’air de tenir cette fois-ci et je me décide à récupérer les pinces puis après un dernier coup d’œil critique sur mon travail, je referme les chairs et suture la plaie.
Romain refait le pansement pendant que je contrôle son rythme cardiaque et que je lui injecte un somnifère puissant.
Comme ça, il ne risque pas de foutre mon travail en l’air en bougeant trop fortement la tête, ce qui a sans doute été le cas précédemment pour que la première opération n’ait pas tenu.
- C’est bon les gars ! Je crois qu’il s’en sortira mais c’était moins une !
Nous laissons la main aux infirmiers du service qui ramène le blessé dans sa chambre et nous allons faire un brin de toilette pour enlever toutes les marques de sang sur nos mains.
J’ôte également mon sweat et reste en maillot de corps comme d’ailleurs ceux de mon équipe qui ont retiré également leur haut d'uniforme.
Je remarque amusé le regard que portent Erwan, Romain et Antoine sur la poitrine plus que pulpeuse de « Val ».
- Dites bandes de cochons !! Quand vous aurez fini de vous rincer l’œil ?
Valérie comprenant que c’est pour elle que je parle met ses bras en croix sur sa poitrine, tentant sans vraiment y parvenir d’y cacher ses trésors.
- Oh !!! Mais ce n’est pas bientôt fini, oui !!
- (Romain amusé) Y a du matos ma vieille Hi ! Hi !
- (Valérie faussement outrée) Attends que j’aille voir s’il y en a autant de ton côté sale cochon !!
Une infirmière lui tend une blouse en souriant, Valérie la lui prend des mains et l’enfile en vitesse se sentant quand même mieux une fois chose faite.
- C’est mieux comme ça ? Vous allez pouvoir vous calmer maintenant ?
Antoine fait la moue mais ses yeux brillent d’amusement.
- Bof !! T’étais mieux en « Bimbo » tu sais ?
- Valérie le regarde à son tour et son sourire me dit que notre jeune interne blond ne lui est pas indifférent.
- Pour la « Bimbo » ce sera en dehors du service ok ?
Antoine en piquant un magnifique bol qui nous fait tous rire, fait malgré tout fi de son trouble et réplique du tac au tac.
- Ah d’accord !! Et il se termine à quelle heure ?
Ce matin-là les téléphones sont dégainés dans tous les sens, la « résurrection » de Maxime et l’opération réussie de Julien font le tour de toute la bande et de leurs familles et amis.
Il n’est pas dix heures du matin que déjà tous ceux qui habitent la région se bousculent dans le couloir au grand dam du personnel hospitalier gêné que tant de personnes bloquent le passage.
L’infirmière en chef les gronde gentiment en leur conseillant d’aller s’installer dans une salle de repos toute proche qu’elle leur ouvre pour l’occasion ; elle leur conseille également de ne pas visiter leurs amis à plus de deux personnes en même temps par lit afin de ne pas bloquer la chambre en cas de problèmes.
De toute façon pour l’instant l’ampoule rouge allumée au-dessus de la porte indique qu’ils sont en soins et que l’accès ne leur est pas permis.
Aussi profitent-ils tous d’être ensemble pour discuter un peu entre eux de toute cette histoire pour le moins bouleversante et également du départ de Florian et Thomas en pleine nuit par hélicoptère.
Flavien qui tient Carole par la taille.
- Presque tout le monde est là et c’est bien, ça prouve que nous sommes tous solidaires avec nos amis. Maintenant nous sommes quelques-uns très bien placés pour savoir que « Ju » et « Max » ont encore besoin de nous tant qu’ils seront dans le coma, je propose que chacun d’entre nous donne ses horaires de disponibilité pour que nous puissions faire un roulement auprès d’eux et leur parler afin de garder leur esprit éveillé un maximum.
« Seb » et Sylvain opinent de la tête et commencent à inscrire leurs temps libres sur la feuille que leur tend Émilie qui avait déjà anticipé la chose en préparant un tableau car ils ont eu la même idée dans la matinée en discutant avec « Juju », René et Patricia.
La feuille fait rapidement le tour et les cases horaires se comblent petit à petit.
Mélanie entre quelques minutes plus tard accompagnée de ses parents et de Sébastien qui tiennent dès qu’ils comprennent ce qu’ils font à participer eux aussi.
Frédéric, Annie et leurs deux enfants restés avec eux à la maison arrivent à leur tour accompagné par Yuan et Guillaume qui les ont vus arriver depuis la fenêtre donnant sur le parking.
Ils tiennent en apprenant ce qu’ils font à y participer eux aussi, Denis arrive avec sa femme suivit peu de temps après par Marc qui s’excuse d’arriver si tard auprès de ses amis.
Émilie reprend la feuille et organise avec « Juju » les tours de garde afin que jamais les deux accidentés ne se retrouvent seuls pendant les temps de visite autorisée.
Elle propose alors un roulement qui devrait satisfaire tout le monde sans toutefois qu’il soit trop contraignant, quelques ajustements et tout le monde tombe d’accord en signalant quand même qu’ils laisseraient la place en cas de visite d’autres personnes, famille ou ami des deux garçons.
Yuan préfère retourner sur Paris depuis qu’il a appris par Frédéric où étaient ses deux amis et il compte bien aller les y retrouver afin de voir si tout va bien.
Quand René arrive après sa visite aux deux accidentés, il s’étonne de voir la salle bondée d’autant de monde et sourit en comprenant qu’ils sont tous là pour la même raison en se faisant la remarque que le petit Florian en un peu plus d’un an a réussi à réunir autour de lui un impressionnant groupe de personnes.
Personnes qui sans lui ne seraient certainement pas ici aujourd’hui à se faire du souci pour la santé des deux jeunes garçons.
Quand Gérôme et Dorian se présentent à leur tour, René repart en priant que ceux d’Aix et d’Orléans ne radinent pas dans la foulée car il n’est pas sûr qu’il y aurait assez de place dans la salle qu’il trouve pourtant spacieuse d’habitude.
Denis et sa femme entrent dans la chambre et s’assoient autour du lit de leur fils, Gérôme et Dorian en font de même autour de celui de Maxime et commencent ainsi le premier tour de garde.
Ce n’est qu’une heure plus tard qu’un homme et une femme frappent discrètement à la porte de la chambre et entrent timidement en saluant tous ses inconnus qui tournent des visages curieux vers eux.
L’homme d’une voix grave marquée par l’anxiété.
- Excusez-moi mais on nous a dit que Maxime Baye était hospitalisé dans cette chambre ?
- (Dorian se lève) Il est ici monsieur et vous êtes ?
L’homme prenant la main de sa femme et s’approchant les yeux brillants d’avoir trop pleuré.
- Nous sommes les parents de Maxime et vous ?
Gérôme en se levant à son tour.
- Des amis de votre fils, nous allons vous laisser seul avec lui mais nous ne serons pas loin au cas où vous voudriez nous parler.
L’homme en souriant tristement.
- S’il vous plaît oui, nous aimerions en savoir un peu plus si ça ne vous dérange pas.
- (Dorian) C’est tout naturel, nous serons dans la salle à côté. Les médecins disent qu’il faut lui parler, ça l’aidera à revenir parmi nous.
La femme en prenant en tremblant la main de son fils.
- Mon chéri, qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?
Les deux policiers préfèrent ne pas répondre et attendre qu’ils se remettent un peu et viendront les voir tout à l’heure pour leur donner toutes les explications dont ils auraient besoin.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (42 / x) (Au cirque) (suite)
***/***
- Te voilà enfin ! Pourquoi es-tu parti ?
- Un besoin impulsif de venir en aide.
- Te rends-tu compte que depuis nous espérons ton retour ?
- Pourquoi ? Nous devons attendre maintenant et tu le sais aussi bien que moi.
- Nous sommes à chaque fois moins nombreux et tu es notre catalyseur, nous avons besoin de ta présence, il te faut revenir parmi nous.
- Oui mais Comment faire ?
- Comment j’ai fait moi pour te retrouver ?
- Tu as été chanceux tu le sais bien, nous ne contrôlons pas tout. Et puis ici je me sens utile et j’apprends beaucoup.
- Tu sais bien qu’il te faudra revenir et que notre place n’est pas ici parmi eux.
- Je reviendrai le moment venu, nous avons l'éternité devant nous alors qu'eux ne sont que des feux follets.
***/***
J’ai l’impression que quelqu’un parle à quelqu’un d’autre et tout ça dans ma tête, c’est comme un rêve où je ne serais que spectateur.
Je sens une présence et des sons me font ouvrir les yeux, un visage souriant illumine alors mon univers et un baiser tout en tendresse m’éveille pour de bon.
- (Thomas) Ah !! Te voilà enfin réveillé, eh bien mon cochon ! Quand tu roupilles, tu ne fais pas semblant.
Les idées claires me reviennent.
- J’ai été drogué on dirait, je me souviens juste que quelqu’un me tenait de force et qu’ensuite j’ai ressenti une piqûre dans le cou, puis plus rien jusqu’à maintenant.
Thomas sait depuis que Tony lui a tout expliqué, il renseigne son compagnon à son tour ce qui ne manque pas de le faire se relever brusquement manifestement en colère.
- Il faut que nous retournions à Reims « Thom » !! Julien et Maxime ont besoin de moi là-bas !
Thomas se demande si l’esprit de Florian n’a pas basculé.
- Maxime est mort « Flo »
- Mais non justement !!
- Quoi !!!
C’est à mon tour de lui expliquer les péripéties de cette nuit de folie, Thomas tombe sur le cul d’apprendre comment je me suis aperçu qu’il n’en était rien et comprend aussi que ce que j’ai fait cette nuit.
Personne d’autre n’aurait pu le faire car au vu de l’état actuel de la médecine, Maxime était bien perdu et que ce n’est qu’un extraordinaire cumul de circonstances ajouter à mon refus d’accepter de le perdre qui a fait que j’ai pu mettre ma « magie » en œuvre et lui sauver la vie.
- Tu comprends pourquoi je dois être près d’eux maintenant ?
Thomas toujours dans la joie de ne pas avoir perdu «son », voire même « ses » amis.
- Maxime vivant !! Waouh !! Tu es vraiment super « Flo » !!
Je comprends sa joie et je prends le temps de regarder autour de moi en attendant qu’il revienne à la réalité.
Nous sommes de toute évidence dans une caravane décorée à la façon des bohémiens, une odeur reposante pour moi émane de cet endroit et me fait revenir un souvenir vieux de quelques mois où j’avais déjà remarqué cette odeur.
- Où sommes-nous ? Je connais cette odeur, c’est la même que quand je me suis réveillé quand j’ai fait ma crise de somnambulisme.
- (Thomas étonné) Tu as raison et en plus c’est le même cirque.
- Nous sommes au Pilat ?
- Non rassure toi, ils nous ont emmenés en banlieue de Paris où le cirque t’attendait.
C’est à mon tour d’être surpris.
- Comment ça m’attendait ?
- (Thomas sourit) Enfin au début ce n’est pas pour ça qu’ils sont venus mais pour venir y chercher quelque chose pour toi, un cadeau en quelque sorte.
- Tu vas encore parler par énigmes longtemps comme ça ou tu vas te décider à cracher le morceau une bonne fois parce que là je suis complètement à la ramasse.
Thomas se lève et se dirige vers la porte, il s’amuse à l’avance de la réaction de son ami quand il va voir débouler sur lui le jeune fauve et ne doute pas un instant que comme lui, il va avoir un choc.
- Le mieux c’est que tu vois toi-même ce que c’est Hi ! Hi !
Il ouvre la porte de la caravane et bien sûr y trouve "Kinou" assis juste derrière à attendre, Thomas n’a pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit que déjà la jeune panthère d’un bond souple se retrouve à l’intérieur et d’un second encore plus impressionnant se retrouve sur le lit à quelques centimètres de Florian qui pousse un cri de surprise en se plaquant apeuré le dos contre le montant du lit.
- Arrh !!!!!!
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (43 / 100) (Aix)
L’agence « DBIFC » est sens dessus dessous, la nouvelle vient de tomber et Franck s’est enfermé avec Louis et cherche à joindre les autorités locales du secteur impliqué par la disparition des six hommes.
Disparition qui lui a été signalée en fin de matinée par le contremaître chargé du repli suite à ses derniers ordres.
- (Franck) Mais où peuvent-ils bien être ?
Louis le responsable de l’agence d’Aix.
- Tu te fais sans doute du souci pour rien, si ça tombe ils ont pris une cuite suite à ta décision pour le moins rapide d’arrêter le chantier.
- Écoute Louis tu les connais aussi bien que moi et ce n’est pas leurs genres d’aller se cuiter la gueule et de ne pas être au boulot le lendemain.
- (Louis pensif) Où alors ils n’ont pas compris ta décision et sont partis à la concurrence sous un coup de colère.
- Mathieu est un gars que je connais depuis longtemps et je dirais même que c’est un ami, il ne me ferait jamais un truc pareil derrière le dos. Non ! J’ai un mauvais pressentiment et je serai plutôt enclin à croire qu’il leur est arrivé quelque chose.
- Attends encore un peu, après tout ça ne fait que quelques heures que nous n’avons plus de nouvelles.
Franck se lève et arpente le bureau de long en large.
- C’est trop dangereux d’attendre, ils ne sont pas dans un pays civilisé et tu sais aussi bien que moi qu’il peut leur être arrivé n’importe quoi !! L’entreprise n’abandonne pas ses hommes.
- Envoie des équipes de recherche alors !!
Franck se rassoit et reprend le téléphone. Dès qu’il a son contremaître à l’autre bout, il redemande pour la cinquième fois de la journée.
- Alors !!
- …………..
- Bon écoute !! Embauche des équipes et ratisse-moi tout le secteur, ils ont peut-être eu un accident.
- ………….
- Je me fous du prix que ça coûtera !! Retrouve-les au plus vite et tiens-moi au courant.
- …………..
- Oui ! Tu continues le repli et tu lances l’équipe de reboisement.
- ……………..
- Un cargo t’attendra dans trente jours pour prendre les hommes et le matériel, d’ici là tu auras un nouvel ordre de mission. Nous avons la grosse commande de Ming Tsu à honorer, les essences qu’il recherche sont réservées et nous avons l’accord de Sydney pour la zone de coupes.
- ………….
- Entendu mais avant tu me retrouves Mathieu et son équipe, six hommes ne disparaissent pas comme ça quand même !!
- …………
- Je m’occupe des autorités locales, peut-être qu’ils savent quelque chose.
- ………..
- Salut et surtout tu me rappelles dès que tu as des nouvelles.
Franck raccroche et se relève nerveusement, cette histoire l’inquiète et il a un mauvais pressentiment quant à sa conclusion.
C’est bien tombé que tout cela arrive justement après sa décision d’arrêter le chantier, Mathieu connaît le pourquoi de la présence de l’entreprise à cet endroit et il a peur qu’il fasse une connerie en voulant poursuivre son objectif malgré les ordres.
Ce qu’il a appris dernièrement sur l’étrangeté des lieux et surtout de la protection dont il semble être l’objet ; L’histoire de cette panthère qui en serait la gardienne ne lui dit rien qui vaille et il prie intérieurement qu’il ne soit rien arrivé de fâcheux à ses hommes à cause de son entêtement à vouloir venger ses amis disparus.
Un bref au revoir à Louis et il quitte l’entreprise pour aller chez les De Bierne afin d’avertir Michel des dernières nouvelles pour le moins inquiétantes.
Quand le vieil homme lui ouvre la porte, il comprend à son air anxieux que quelque chose d’important vient d’arriver.
Il fait entrer Franck et le laisse s’installer dans le salon avant de lui tendre un verre de whisky et de prendre place en face de lui.
- Tu m’as l’air bouleversé ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
- J’ai bien peur que mes conneries vont coûter cher à six de mes hommes.
Michel le fixe interloqué.
- Raconte-moi ça !!
Franck lui relate alors tout ce qu’il vient d’apprendre, l’angoisse manifeste dans sa voix fait comprendre à Michel qu’il ne lui dit pas tout.
- Mathieu savait pourquoi il était là-bas ?
Franck relève les yeux vers le vieil homme.
- Oui !!
Michel hoche la tête en signe de désaveux.
- Tu t’es mis dans une sacrée panade, mais qu’est ce qui t’a pris bon Dieu !! Tu imagines les conséquences s’il leur est arrivé quelque chose de grave ? Leurs femmes et leurs gosses, tu y as pensé ?
- Je me rends bien compte que j’ai merdé sur ce coup-là, mais pourquoi ne se sont-ils pas contentés d’obéir aux ordres aussi ??
- (Michel en soupirant) Tu as la mémoire courte Franck !! Mathieu était en admiration devant Pierre et tu le savais, tu t’étonnes qu’il ait voulu reprendre ta vengeance à son compte après ça ?
Franck en se triturant nerveusement les doigts :
- J’espère juste me tromper et qu’ils vont les retrouver en bonne santé.
Michel lit en lui comme dans un livre ouvert.
- Mais tu n’y crois pas ?
Franck fixe son regard dans celui de son ami.
- Non hélas !
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (86 / 100) (Paris) (Hôpital militaire Bégin) (suite)
Erwan et Antoine comprennent eux aussi l’importance de faire vite, ils enlèvent les freins qui bloquent le lit et le poussent dans le couloir.
J’ai toujours le doigt qui stoppe l’hémorragie et je monte sur le lit pour pouvoir continuer à l’y maintenir pendant la manœuvre, plusieurs personnes déboulent dans le couloir et regardent d’un œil surpris l’étrange attelage que nous formons.
Arrivé au bloc, ils positionnent le lit tout contre la table d’opération et me regardent en attendant mes ordres.
- Allez les gars !! À trois on le pose !! Un ! Deux ! Trois !
L’homme se retrouve sur la table en un rien de temps, le lit est alors écarté pour nous laisser plus de place.
J’ai la main et la moitié du bras couvert de sang, tout ça n’est pas très hygiénique mais nous n’avons pas le temps de nous préparer plus tellement l’urgence est là.
- Mettez-lui une perfusion et une poche de sang vite !! Romain ! Vire-moi son pansement et désinfecte le plus que tu peux autour de mon doigt !! Antoine trouve moi les clamps !!
Pour une première fois à travailler ensemble, nous sommes servis mais je note dans ma tête combien mon choix était judicieux.
Aucun ne panique et tous effectuent les gestes qu’il faut quand il faut, l’homme est très rapidement mis sous perfusion, nettoyé et les clamps posés.
Je vérifie s’il y a un afflux de sang suffisant par les vaisseaux secondaires pour maintenir l’irrigation interrompue par la pose des pinces, celles-ci stoppent maintenant complètement la circulation du sang de part et d’autre du point de rupture de l’artère.
Je sens des regards curieux derrière mon dos, nous devons faire une sacrée impression au personnel habituel du service avec nos vêtements si peu protocolaires.
Moi en civil avec mon sweat-shirt imbibé de sang et mes copains en uniformes pas vraiment adaptés au lieu.
Malgré tout personne ne vient pour prendre notre place et j’en déduis que ce que nous faisons leur laisse suffisamment à penser que nous savons gérer l’urgence.
La reconstruction de la partie endommagée de l’artère ne me prend pas très longtemps et je desserre petit à petit les clamps afin de laisser de nouveau la circulation sanguine se faire naturellement.
Ça a l’air de tenir cette fois-ci et je me décide à récupérer les pinces puis après un dernier coup d’œil critique sur mon travail, je referme les chairs et suture la plaie.
Romain refait le pansement pendant que je contrôle son rythme cardiaque et que je lui injecte un somnifère puissant.
Comme ça, il ne risque pas de foutre mon travail en l’air en bougeant trop fortement la tête, ce qui a sans doute été le cas précédemment pour que la première opération n’ait pas tenu.
- C’est bon les gars ! Je crois qu’il s’en sortira mais c’était moins une !
Nous laissons la main aux infirmiers du service qui ramène le blessé dans sa chambre et nous allons faire un brin de toilette pour enlever toutes les marques de sang sur nos mains.
J’ôte également mon sweat et reste en maillot de corps comme d’ailleurs ceux de mon équipe qui ont retiré également leur haut d'uniforme.
Je remarque amusé le regard que portent Erwan, Romain et Antoine sur la poitrine plus que pulpeuse de « Val ».
- Dites bandes de cochons !! Quand vous aurez fini de vous rincer l’œil ?
Valérie comprenant que c’est pour elle que je parle met ses bras en croix sur sa poitrine, tentant sans vraiment y parvenir d’y cacher ses trésors.
- Oh !!! Mais ce n’est pas bientôt fini, oui !!
- (Romain amusé) Y a du matos ma vieille Hi ! Hi !
- (Valérie faussement outrée) Attends que j’aille voir s’il y en a autant de ton côté sale cochon !!
Une infirmière lui tend une blouse en souriant, Valérie la lui prend des mains et l’enfile en vitesse se sentant quand même mieux une fois chose faite.
- C’est mieux comme ça ? Vous allez pouvoir vous calmer maintenant ?
Antoine fait la moue mais ses yeux brillent d’amusement.
- Bof !! T’étais mieux en « Bimbo » tu sais ?
- Valérie le regarde à son tour et son sourire me dit que notre jeune interne blond ne lui est pas indifférent.
- Pour la « Bimbo » ce sera en dehors du service ok ?
Antoine en piquant un magnifique bol qui nous fait tous rire, fait malgré tout fi de son trouble et réplique du tac au tac.
- Ah d’accord !! Et il se termine à quelle heure ?
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