18-08-2020, 09:22 AM
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (38 / 100) (Reims) (Yuan)
Yuan termine son petit-déjeuner avec Guillaume, le reste de la maison étant encore endormie, il n’a pas eu de nouvelles de Frédéric rentré très tard et s’inquiète de ne pas en avoir eu non plus de Florian et de Thomas.
- (Guillaume) Tu m’as l’air bien nerveux ce matin ?
- Pourquoi ? Pas toi ? On ne sait même pas ce qui s’est passé. « Flo » et « Thom » ne sont toujours pas rentrés et Julien ? Est-ce que ça va ou Florian n’a-t-il pu rien faire pour lui ?
- (Guillaume) Tu as raison ! Finis ton bol et nous irons aux nouvelles.
- Où ça ? Au CHU ?
- Eh bien oui ! Où veux-tu d’autre ?
Yuan termine rapidement son petit-déjeuner et s’apprête tout aussi vite pour rejoindre Guillaume qui l’attend déjà dans la rue.
Ils décident d’y aller à pied et c’est une petite demi-heure plus tard qu’ils se présentent à l’accueil demandant à voir une personne qui saurait les renseigner où sont leurs amis.
L’hôtesse en souriant à Guillaume qu’elle a déjà vue avec Florian ou avec son père :
- Florian et Thomas ne sont plus ici depuis tard cette nuit, il faudra demander où ils sont à ton père ou peut-être voir si Émilie ou Julien peuvent te renseigner.
- (Guillaume) D’accord ! Et sinon pour Julien Malvile ?
- Tout ce que je sais c’est qu’il est toujours dans le coma, il est en chambre de soins intensifs.
- (Yuan) Mais il va bien ?
L’hôtesse souriant au bel asiatique sur lequel elle louche depuis son arrivée.
- D’après la rumeur, il devrait s’en remettre sans trop de casse. Heureusement que « Flo » est intervenu à temps, sinon …..
Guillaume en prenant le bras de son ami.
- Merci pour les renseignements, nous allons voir si nous trouvons quelqu’un qui en saurait un peu plus.
Ils traversent la salle et prennent le couloir qui mène aux urgences.
René est déjà là malgré le peu de temps qu’il a eu pour se reposer, il reconnaît aussitôt Yuan et bien sûr Guillaume et arrive droit vers eux avec un grand sourire.
- Eh bien !! On peut dire qu’on a eu chaud cette nuit, vous venez aux nouvelles pour vos amis je présume ?
- (Guillaume) Oui !! Florian et Thomas ne sont pas rentrés et je voulais savoir comment ça s’était passé pour « Ju »
- (René) Notre couple d’amoureux doit encore dormir à l’heure qu’il est, sa famille les a fait rapatrier sans doute chez eux pour qu’ils soient tranquilles après tout ce stress.
Yuan en hochant la tête :
- J’ai peur pour « Flo », après s’être occupé de Julien il lui reste à gérer la mort de son ami et vu dans l’état où il était j’ai bien peur qu’il ait besoin de tous ses proches autour de lui.
René regarde le jeune asiatique en comprenant qu’ils ne sont pas au courant des rebondissements de la soirée.
Il se retourne pour cacher le sourire qu’il ne peut s’empêcher de se dessiner sur ses lèvres et leur dit :
- Suivez-moi les gars, je vous emmène voir votre ami.
Ils se laissent guider en silence, la mort de Maxime leur redevenant bien présente suite à la conversation qu’ils viennent d’avoir.
Guillaume plus touché que Yuan recommence à avoir les larmes aux yeux, son ami lui entoure les épaules de son bras pour tenter de le réconforter.
Ils arrivent devant une porte que René ouvre en leur faisant signe de rester silencieux.
Deux lits séparés par un paravent apparaissent à leurs yeux, Julien est là inconscient perfusé et relié à divers appareils de contrôles.
Ils entendent également les sons des mêmes types d'appareils venant de derrière le paravent, se doutant bien que la personne qui y est raccordée doit être elle aussi entre la vie et la mort.
Guillaume se précipite sur Julien et lui prend la main puis éclate en sanglots, autant à cause de l’état dans lequel il le découvre que la pensée de son autre ami disparu pour toujours.
Yuan s’approche à son tour et découvre pour la première fois le jeune garçon dont il a souvent entendu parler par ses amis, il le trouve très beau malgré les pansements et les bandages qui lui ceignent la tête.
René en profite pour vérifier les enregistrements dans la mémoire des appareils, rassuré par les courbes normales des dernières heures.
Il va ensuite contrôler l’autre patient et sourit de la surprise des deux garçons quand ils comprendront qui il est et constate avec satisfaction que ses fonctions vitales sont toutes normales bien qu’il soit toujours dans un coma très profond alors que pour Julien celui-ci est artificiel le temps que son cerveau récupère suffisamment de son opération de la nuit.
Il pense l’y maintenir encore plusieurs jours voir encore plus loin quand Florian refera parler de lui et qu’il pourra avoir son avis sur la question.
Yuan laisse Guillaume au chevet de son copain à lui parler doucement et va regarder par curiosité de l’autre côté du paravent ce que fait le chirurgien et surtout à quoi ressemble la personne allongée.
Il voit comme pour Julien un garçon raccordé de partout par des perfusions et la filerie issue des appareils de surveillance, il trouve une certaine ressemblance entre les deux garçons aussi bien pour l’âge que pour le physique.
Peut-être celui qu’il regarde en ce moment est-il légèrement plus vieux et encore ce n’est pas sûr, en tous les cas il est aussi agréable à regarder que Julien et Yuan lui souhaite comme pour l’ami de Florian qu’il se rétablisse lui aussi au plus vite.
- (Yuan à René) Qu’est ce qu’il a eu ce garçon ?
- (René) Un accident de voiture !
- Lui aussi !!! Décidément les carrossiers ne risquent pas de connaître le chômage au train où ça va.
- (René amusé) Pas forcément, ses deux là étaient dans la même.
Un cri de surprise arrive depuis l’autre côté du paravent.
- De quoi !!!!
Guillaume arrive comme un fou et reste planté devant le visage qu’il reconnaît aussitôt.
- « Maxou » ????
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (39 / 100) (Reims) (Yuan) (fin)
- (René) En chair et en os !!
- (Guillaume ahuri) Mais !!! Je croyais qu’il était mort ?
- (René) Nous aussi figure toi.
Il explique alors aux deux garçons sidérés la deuxième partie de la nuit et tout ce qui s’est ensuivi.
Yuan écoute et n’en croit pas ses oreilles, il essaie de comprendre tout ce que raconte le chirurgien mais le peu de connaissance qu’il a de la médecine lui parle quand même suffisamment pour se rendre compte de l’impossibilité de ce qu’il entend.
René en effet croyant mordicus que les deux garçons connaissent les particularités de Florian, dévoile tout ce à quoi il a assisté sans rien cacher des faits et gestes de celui-ci.
Il s’aperçoit quand même au bout d’un moment qu’il y a un problème avec les deux garçons, car aussi bien Guillaume l’écoute avec attention mais sans marquer plus de surprises que ça, autant le grand brun en a les yeux qui sortent de la tête comme lui cette nuit quand il a été mis en présence du « don » qu’a Florian pour reconstituer avec sa simple salive les chairs endommagées normalement de façon définitive.
- Ton ami n’était pas au courant ?
Guillaume détache avec peine son regard de Maxime tant le fait de le voir en vie lui amène depuis qu’il s’en est rendu compte un plaisir incommensurable, il comprend malgré tout la question de René et se tourne vers Yuan.
- Je t’expliquerai « Yu » !! Je suis sûr que Florian t’en aurait parlé si seulement il y avait pensé, il est comme ça alors ne lui en veut pas.
- Mais alors pour mon eczéma ?
Guillaume en souriant de voir la tête qu’il fait.
- Un anti ride de mamie Maryse avec une bonne dose de bave du crapaud rouquin et voilà le travail. En tous les cas c’est grâce à ça que Maxime n’a pas servi de donneur d’organes et qu’il est là aujourd’hui.
Yuan n’en revient toujours pas.
- Eh bien vous m’en direz tant !!! Il va m’entendre celui-là.
Il rit en imitant son ami en mettant ses deux mains sur ses hanches.
- Non mais !!
Les autres n’ont pas le temps de répondre que la porte de la chambre s’ouvre et que Denis accompagné de sa femme entrent à leur tour.
Simone se précipite sur son fils le visage bouffi d’avoir trop pleuré, elle s’effondre littéralement sur les genoux et l’embrasse sur tout le visage, le corps encore tremblant du stress qu’elle a eu pendant toutes ses longues heures à le croire perdu.
Les quatre hommes la laissent seule et retournent voir Maxime, Denis vient l’embrasser affectueusement sur une petite partie de son front resté dégagée et laisse à son tour perler quelques larmes, de bonheur cette fois de les savoir en vie.
Yuan remarque une autre personne restée dans l’encadrement de la porte, une jeune fille aux longs cheveux bruns et aux magnifiques yeux verts qui les regarde émue elle aussi de temps de bonheur car Patricia a bien cru elle aussi perdre son ami et a tenu à venir vérifier que la nuit qu’elle a vécue n’était pas qu’issu de son imagination.
Elle entre à son tour dans la chambre et sourit au garçon si craquant qui ne la lâche pas des yeux depuis qu’il s’est aperçu de sa présence.
Elle rejoint Denis au chevet de Maxime comprenant bien aux pleurs qu’elle entend de l’autre côté du paravent que la femme qui est au chevet de Julien a besoin de rester seule avec lui en se doutant bien de qui elle peut être.
Elle aussi lit avec attention l’historique des moniteurs et après avoir vérifié les débits des perfusions, reporte son attention sur le beau jeune homme brun à la peau cuivré, aux yeux si sombres et si merveilleusement fendus en amande.
- Bonjour ! Je suis Patricia une amie de Julien et de Maxime.
- Bonjour ! Moi c’est Yuan un ami de Florian et Thomas.
Patricia en souriant :
- Comme nous tous ici je pense ?
Yuan lui rendant son sourire :
- Comment pourrait-il en être autrement ?
Guillaume redresse la tête et regarde amusé la façon dont ils se tortillent en se parlant.
Connaissant très bien les sentiments de Yuan pour ceux dont il s’est dit être un ami, il s’étonne de le voir aussi troublé au contact de Patricia.
Que Patricia flashe sur le jeune asiatique par contre il trouve ça tout à fait naturel car il reconnaît que celui-ci est d’une rare beauté même si c’est d’un garçon qu’il parle et qu’il n’est pas du tout attiré par la gent masculine.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (40 / 100) (Au cirque)
Thomas commence à émerger du sommeil, les médicaments que lui a donnés René ayant terminé de faire leurs effets.
Il ouvre les yeux et contemple surpris un plafond comme il n’en a jamais vu auparavant, bas et de couleurs vives comme on en voit dans les films des mille et une nuits.
Son regard commence à parcourir la pièce quand il se fige instantanément et qu’une peur viscérale lui arrache une douleur dans la poitrine.
Ses yeux sont figés dans ceux d’un fauve, un animal à la gueule énorme et à la fourrure d’un noir de nuit.
L’animal est allongé sur le lit, la tête dressée vers lui et le fixe intensément sans bouger.
Thomas sent la sueur couler de son dos et de ses tempes, la peur le fige comme hypnotisé et il est complètement à la merci des réactions de l’animal.
Kinou fixe le garçon et le sonde, il sent bien la peur venant de lui mais aussi qu’il appartient également à l’autre jeune homme encore endormi à ses côtés et qui rend Kinou heureux comme jamais d’être en sa présence, sachant très bien pour l’avoir senti que c’était vers ce garçon qu’allait sa destinée.
Thomas ferme les yeux et ose bouger lentement sa main qui trouve rapidement le contact avec un avant-bras dont il reconnaît le propriétaire à la douceur de sa peau et à la réaction épidermique qu’il ressent à son toucher.
Doucement il secoue Florian qui assurément dort à côté de lui, son cœur rate un battement quand il sent l’animal se rapprocher de son visage, Thomas se dit alors que si personne n’intervient dans les minutes voir les secondes qui suivent s’en est fini de lui et de son ami.
Une langue râpeuse vient s’écraser sur sa joue et ses dents commencent à claquer sous l’impulsion de la peur qui lui noue les nerfs.
La langue parcourt une fois complètement sa joue, Thomas se dit que le fauve est en train de goûter son futur repas et tremble de plus bel.
Un museau humide entre en contact avec son nez et il sent le souffle chaud à l’odeur animal entrer dans ses narines.
Un deuxième coup de langue cette fois-ci lui mouille l’arête nasale, un troisième puis un quatrième avant que Thomas commence à comprendre ce qu’il lui arrive.
Kinou sentant le garçon en pleine frayeur lui donne des petits coups de langue amicale et ne comprend pas qu’il n’ait pas droit à une caresse en retour comme il en a pris l’habitude.
Il continue donc son débarbouillage en règle jusqu’à ce qu’enfin les yeux du garçon s’ouvrent et se fixent une seconde fois dans les siens, un petit coup de langue sur le nez fait s’écarquiller de surprise cette fois le regard bleu magnifique de Thomas qui frémit en plongeant dans ceux du même vert étrange que Florian fendu en son milieu comme il l’a cru voir une fois une fraction de seconde dans ceux de son ami.
- Rrrrrr
Le ronronnement qui vient de s’échapper de la gorge du jeune fauve n’a rien d’agressif tout au contraire et Thomas commence à réaliser qu’il n’est sûrement pas plus en danger que le jour où il est entré dans la cage aux tigres pour y récupérer son petit rouquin endormi cette fois-là aussi.
La porte s’ouvre et un petit garçon entre en souriant, il se retourne et parle d’une voix aiguë...
- Grand père ? Il y a un des deux garçons qui s’est enfin réveillé.
- Rappelle la panthère !! Elle risque de les effrayer.
Le gamin capte la traînée de sueur sur les côtés du visage de Thomas.
- Un peu tard, c’est déjà fait grand père.
L’homme arrive derrière l’enfant et regarde le spectacle sur le lit des deux garçons dont un encore endormi et de Kinou au milieu allongé de tout son long le regard fixé sur le jeune homme blond.
- N’ayez pas peur jeune homme, Kinou ne vous fera rien.
- (Thomas railleur) Fallait l’écrire en grand au plafond, je vous assure que ça m’aurait bien aidé il n’y a pas encore cinq minutes.
Tony amusé de la repartie :
- Bah !! Tu as l’habitude pourtant si je me rappelle bien.
Thomas a comme un flash :
- Mais je vous connais ??? Le cirque du Pilat c’est ça ? Où sommes-nous ?
- Eh bien comme tu viens de le dire mon garçon ! Vous êtes chez moi dans mon cirque et la petite bête qui se prend pour « Garfield » eh bien il appartient à ton ami.
- À Florian ???
- À ce qu’il paraît qu’il est envoyé d’Afrique pour qu’ils se rencontrent.
- D’Afrique ???
- Wouah !! Je vais te laisser remettre tes idées en place parce que là t’as le cerveau qui va avec tes cheveux Hi ! Hi !
Yuan termine son petit-déjeuner avec Guillaume, le reste de la maison étant encore endormie, il n’a pas eu de nouvelles de Frédéric rentré très tard et s’inquiète de ne pas en avoir eu non plus de Florian et de Thomas.
- (Guillaume) Tu m’as l’air bien nerveux ce matin ?
- Pourquoi ? Pas toi ? On ne sait même pas ce qui s’est passé. « Flo » et « Thom » ne sont toujours pas rentrés et Julien ? Est-ce que ça va ou Florian n’a-t-il pu rien faire pour lui ?
- (Guillaume) Tu as raison ! Finis ton bol et nous irons aux nouvelles.
- Où ça ? Au CHU ?
- Eh bien oui ! Où veux-tu d’autre ?
Yuan termine rapidement son petit-déjeuner et s’apprête tout aussi vite pour rejoindre Guillaume qui l’attend déjà dans la rue.
Ils décident d’y aller à pied et c’est une petite demi-heure plus tard qu’ils se présentent à l’accueil demandant à voir une personne qui saurait les renseigner où sont leurs amis.
L’hôtesse en souriant à Guillaume qu’elle a déjà vue avec Florian ou avec son père :
- Florian et Thomas ne sont plus ici depuis tard cette nuit, il faudra demander où ils sont à ton père ou peut-être voir si Émilie ou Julien peuvent te renseigner.
- (Guillaume) D’accord ! Et sinon pour Julien Malvile ?
- Tout ce que je sais c’est qu’il est toujours dans le coma, il est en chambre de soins intensifs.
- (Yuan) Mais il va bien ?
L’hôtesse souriant au bel asiatique sur lequel elle louche depuis son arrivée.
- D’après la rumeur, il devrait s’en remettre sans trop de casse. Heureusement que « Flo » est intervenu à temps, sinon …..
Guillaume en prenant le bras de son ami.
- Merci pour les renseignements, nous allons voir si nous trouvons quelqu’un qui en saurait un peu plus.
Ils traversent la salle et prennent le couloir qui mène aux urgences.
René est déjà là malgré le peu de temps qu’il a eu pour se reposer, il reconnaît aussitôt Yuan et bien sûr Guillaume et arrive droit vers eux avec un grand sourire.
- Eh bien !! On peut dire qu’on a eu chaud cette nuit, vous venez aux nouvelles pour vos amis je présume ?
- (Guillaume) Oui !! Florian et Thomas ne sont pas rentrés et je voulais savoir comment ça s’était passé pour « Ju »
- (René) Notre couple d’amoureux doit encore dormir à l’heure qu’il est, sa famille les a fait rapatrier sans doute chez eux pour qu’ils soient tranquilles après tout ce stress.
Yuan en hochant la tête :
- J’ai peur pour « Flo », après s’être occupé de Julien il lui reste à gérer la mort de son ami et vu dans l’état où il était j’ai bien peur qu’il ait besoin de tous ses proches autour de lui.
René regarde le jeune asiatique en comprenant qu’ils ne sont pas au courant des rebondissements de la soirée.
Il se retourne pour cacher le sourire qu’il ne peut s’empêcher de se dessiner sur ses lèvres et leur dit :
- Suivez-moi les gars, je vous emmène voir votre ami.
Ils se laissent guider en silence, la mort de Maxime leur redevenant bien présente suite à la conversation qu’ils viennent d’avoir.
Guillaume plus touché que Yuan recommence à avoir les larmes aux yeux, son ami lui entoure les épaules de son bras pour tenter de le réconforter.
Ils arrivent devant une porte que René ouvre en leur faisant signe de rester silencieux.
Deux lits séparés par un paravent apparaissent à leurs yeux, Julien est là inconscient perfusé et relié à divers appareils de contrôles.
Ils entendent également les sons des mêmes types d'appareils venant de derrière le paravent, se doutant bien que la personne qui y est raccordée doit être elle aussi entre la vie et la mort.
Guillaume se précipite sur Julien et lui prend la main puis éclate en sanglots, autant à cause de l’état dans lequel il le découvre que la pensée de son autre ami disparu pour toujours.
Yuan s’approche à son tour et découvre pour la première fois le jeune garçon dont il a souvent entendu parler par ses amis, il le trouve très beau malgré les pansements et les bandages qui lui ceignent la tête.
René en profite pour vérifier les enregistrements dans la mémoire des appareils, rassuré par les courbes normales des dernières heures.
Il va ensuite contrôler l’autre patient et sourit de la surprise des deux garçons quand ils comprendront qui il est et constate avec satisfaction que ses fonctions vitales sont toutes normales bien qu’il soit toujours dans un coma très profond alors que pour Julien celui-ci est artificiel le temps que son cerveau récupère suffisamment de son opération de la nuit.
Il pense l’y maintenir encore plusieurs jours voir encore plus loin quand Florian refera parler de lui et qu’il pourra avoir son avis sur la question.
Yuan laisse Guillaume au chevet de son copain à lui parler doucement et va regarder par curiosité de l’autre côté du paravent ce que fait le chirurgien et surtout à quoi ressemble la personne allongée.
Il voit comme pour Julien un garçon raccordé de partout par des perfusions et la filerie issue des appareils de surveillance, il trouve une certaine ressemblance entre les deux garçons aussi bien pour l’âge que pour le physique.
Peut-être celui qu’il regarde en ce moment est-il légèrement plus vieux et encore ce n’est pas sûr, en tous les cas il est aussi agréable à regarder que Julien et Yuan lui souhaite comme pour l’ami de Florian qu’il se rétablisse lui aussi au plus vite.
- (Yuan à René) Qu’est ce qu’il a eu ce garçon ?
- (René) Un accident de voiture !
- Lui aussi !!! Décidément les carrossiers ne risquent pas de connaître le chômage au train où ça va.
- (René amusé) Pas forcément, ses deux là étaient dans la même.
Un cri de surprise arrive depuis l’autre côté du paravent.
- De quoi !!!!
Guillaume arrive comme un fou et reste planté devant le visage qu’il reconnaît aussitôt.
- « Maxou » ????
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (39 / 100) (Reims) (Yuan) (fin)
- (René) En chair et en os !!
- (Guillaume ahuri) Mais !!! Je croyais qu’il était mort ?
- (René) Nous aussi figure toi.
Il explique alors aux deux garçons sidérés la deuxième partie de la nuit et tout ce qui s’est ensuivi.
Yuan écoute et n’en croit pas ses oreilles, il essaie de comprendre tout ce que raconte le chirurgien mais le peu de connaissance qu’il a de la médecine lui parle quand même suffisamment pour se rendre compte de l’impossibilité de ce qu’il entend.
René en effet croyant mordicus que les deux garçons connaissent les particularités de Florian, dévoile tout ce à quoi il a assisté sans rien cacher des faits et gestes de celui-ci.
Il s’aperçoit quand même au bout d’un moment qu’il y a un problème avec les deux garçons, car aussi bien Guillaume l’écoute avec attention mais sans marquer plus de surprises que ça, autant le grand brun en a les yeux qui sortent de la tête comme lui cette nuit quand il a été mis en présence du « don » qu’a Florian pour reconstituer avec sa simple salive les chairs endommagées normalement de façon définitive.
- Ton ami n’était pas au courant ?
Guillaume détache avec peine son regard de Maxime tant le fait de le voir en vie lui amène depuis qu’il s’en est rendu compte un plaisir incommensurable, il comprend malgré tout la question de René et se tourne vers Yuan.
- Je t’expliquerai « Yu » !! Je suis sûr que Florian t’en aurait parlé si seulement il y avait pensé, il est comme ça alors ne lui en veut pas.
- Mais alors pour mon eczéma ?
Guillaume en souriant de voir la tête qu’il fait.
- Un anti ride de mamie Maryse avec une bonne dose de bave du crapaud rouquin et voilà le travail. En tous les cas c’est grâce à ça que Maxime n’a pas servi de donneur d’organes et qu’il est là aujourd’hui.
Yuan n’en revient toujours pas.
- Eh bien vous m’en direz tant !!! Il va m’entendre celui-là.
Il rit en imitant son ami en mettant ses deux mains sur ses hanches.
- Non mais !!
Les autres n’ont pas le temps de répondre que la porte de la chambre s’ouvre et que Denis accompagné de sa femme entrent à leur tour.
Simone se précipite sur son fils le visage bouffi d’avoir trop pleuré, elle s’effondre littéralement sur les genoux et l’embrasse sur tout le visage, le corps encore tremblant du stress qu’elle a eu pendant toutes ses longues heures à le croire perdu.
Les quatre hommes la laissent seule et retournent voir Maxime, Denis vient l’embrasser affectueusement sur une petite partie de son front resté dégagée et laisse à son tour perler quelques larmes, de bonheur cette fois de les savoir en vie.
Yuan remarque une autre personne restée dans l’encadrement de la porte, une jeune fille aux longs cheveux bruns et aux magnifiques yeux verts qui les regarde émue elle aussi de temps de bonheur car Patricia a bien cru elle aussi perdre son ami et a tenu à venir vérifier que la nuit qu’elle a vécue n’était pas qu’issu de son imagination.
Elle entre à son tour dans la chambre et sourit au garçon si craquant qui ne la lâche pas des yeux depuis qu’il s’est aperçu de sa présence.
Elle rejoint Denis au chevet de Maxime comprenant bien aux pleurs qu’elle entend de l’autre côté du paravent que la femme qui est au chevet de Julien a besoin de rester seule avec lui en se doutant bien de qui elle peut être.
Elle aussi lit avec attention l’historique des moniteurs et après avoir vérifié les débits des perfusions, reporte son attention sur le beau jeune homme brun à la peau cuivré, aux yeux si sombres et si merveilleusement fendus en amande.
- Bonjour ! Je suis Patricia une amie de Julien et de Maxime.
- Bonjour ! Moi c’est Yuan un ami de Florian et Thomas.
Patricia en souriant :
- Comme nous tous ici je pense ?
Yuan lui rendant son sourire :
- Comment pourrait-il en être autrement ?
Guillaume redresse la tête et regarde amusé la façon dont ils se tortillent en se parlant.
Connaissant très bien les sentiments de Yuan pour ceux dont il s’est dit être un ami, il s’étonne de le voir aussi troublé au contact de Patricia.
Que Patricia flashe sur le jeune asiatique par contre il trouve ça tout à fait naturel car il reconnaît que celui-ci est d’une rare beauté même si c’est d’un garçon qu’il parle et qu’il n’est pas du tout attiré par la gent masculine.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (40 / 100) (Au cirque)
Thomas commence à émerger du sommeil, les médicaments que lui a donnés René ayant terminé de faire leurs effets.
Il ouvre les yeux et contemple surpris un plafond comme il n’en a jamais vu auparavant, bas et de couleurs vives comme on en voit dans les films des mille et une nuits.
Son regard commence à parcourir la pièce quand il se fige instantanément et qu’une peur viscérale lui arrache une douleur dans la poitrine.
Ses yeux sont figés dans ceux d’un fauve, un animal à la gueule énorme et à la fourrure d’un noir de nuit.
L’animal est allongé sur le lit, la tête dressée vers lui et le fixe intensément sans bouger.
Thomas sent la sueur couler de son dos et de ses tempes, la peur le fige comme hypnotisé et il est complètement à la merci des réactions de l’animal.
Kinou fixe le garçon et le sonde, il sent bien la peur venant de lui mais aussi qu’il appartient également à l’autre jeune homme encore endormi à ses côtés et qui rend Kinou heureux comme jamais d’être en sa présence, sachant très bien pour l’avoir senti que c’était vers ce garçon qu’allait sa destinée.
Thomas ferme les yeux et ose bouger lentement sa main qui trouve rapidement le contact avec un avant-bras dont il reconnaît le propriétaire à la douceur de sa peau et à la réaction épidermique qu’il ressent à son toucher.
Doucement il secoue Florian qui assurément dort à côté de lui, son cœur rate un battement quand il sent l’animal se rapprocher de son visage, Thomas se dit alors que si personne n’intervient dans les minutes voir les secondes qui suivent s’en est fini de lui et de son ami.
Une langue râpeuse vient s’écraser sur sa joue et ses dents commencent à claquer sous l’impulsion de la peur qui lui noue les nerfs.
La langue parcourt une fois complètement sa joue, Thomas se dit que le fauve est en train de goûter son futur repas et tremble de plus bel.
Un museau humide entre en contact avec son nez et il sent le souffle chaud à l’odeur animal entrer dans ses narines.
Un deuxième coup de langue cette fois-ci lui mouille l’arête nasale, un troisième puis un quatrième avant que Thomas commence à comprendre ce qu’il lui arrive.
Kinou sentant le garçon en pleine frayeur lui donne des petits coups de langue amicale et ne comprend pas qu’il n’ait pas droit à une caresse en retour comme il en a pris l’habitude.
Il continue donc son débarbouillage en règle jusqu’à ce qu’enfin les yeux du garçon s’ouvrent et se fixent une seconde fois dans les siens, un petit coup de langue sur le nez fait s’écarquiller de surprise cette fois le regard bleu magnifique de Thomas qui frémit en plongeant dans ceux du même vert étrange que Florian fendu en son milieu comme il l’a cru voir une fois une fraction de seconde dans ceux de son ami.
- Rrrrrr
Le ronronnement qui vient de s’échapper de la gorge du jeune fauve n’a rien d’agressif tout au contraire et Thomas commence à réaliser qu’il n’est sûrement pas plus en danger que le jour où il est entré dans la cage aux tigres pour y récupérer son petit rouquin endormi cette fois-là aussi.
La porte s’ouvre et un petit garçon entre en souriant, il se retourne et parle d’une voix aiguë...
- Grand père ? Il y a un des deux garçons qui s’est enfin réveillé.
- Rappelle la panthère !! Elle risque de les effrayer.
Le gamin capte la traînée de sueur sur les côtés du visage de Thomas.
- Un peu tard, c’est déjà fait grand père.
L’homme arrive derrière l’enfant et regarde le spectacle sur le lit des deux garçons dont un encore endormi et de Kinou au milieu allongé de tout son long le regard fixé sur le jeune homme blond.
- N’ayez pas peur jeune homme, Kinou ne vous fera rien.
- (Thomas railleur) Fallait l’écrire en grand au plafond, je vous assure que ça m’aurait bien aidé il n’y a pas encore cinq minutes.
Tony amusé de la repartie :
- Bah !! Tu as l’habitude pourtant si je me rappelle bien.
Thomas a comme un flash :
- Mais je vous connais ??? Le cirque du Pilat c’est ça ? Où sommes-nous ?
- Eh bien comme tu viens de le dire mon garçon ! Vous êtes chez moi dans mon cirque et la petite bête qui se prend pour « Garfield » eh bien il appartient à ton ami.
- À Florian ???
- À ce qu’il paraît qu’il est envoyé d’Afrique pour qu’ils se rencontrent.
- D’Afrique ???
- Wouah !! Je vais te laisser remettre tes idées en place parce que là t’as le cerveau qui va avec tes cheveux Hi ! Hi !
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
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