18-08-2020, 09:05 AM
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (20 / 100) (Paris/Afrique) (suite)
Patrice et Camille arrivent à l’aéroport international peu après midi heure française, depuis la découverte qu’ils ont fait sur la « DBIFC » tout s’est accéléré pour eux.
Maurice après les avoir entendus au téléphone leur a donné l’ordre de rentrer immédiatement avec toutes les vidéos prises aussi bien de la clairière que de l’avancée vers celle-ci des employés de la société forestière qui inexorablement défrichent chaque jour des centaines de mètre carré de jungle dans le seul but de s’enrichir aux dépens des lois.
Ils montent dans l’avion non sans avoir une petite pensée émue pour « Kinou » qui doit se sentir abandonner depuis que lui aussi a pris l’avion de fret pour Paris enfermé dans une cage.
***/***
Le semi-remorque arrive en vue du cirque dont l’immense chapiteau est visible de très loin, le passager près du conducteur raccroche à l’instant son téléphone et se tourne vers le chauffeur.
- Ils nous attendent ! Prends la deuxième sortie et c’est tout droit, ne soit pas si nerveux.
- Ouaih ! Je serai rassuré quand notre colis sera livré et pas avant.
- Le véto a dit qu’il ne se réveillera pas avant encore deux bonnes heures alors relax.
- T’en as de bonnes toi ! Tu as vu la bête ? Brrr ! J’en ai froid dans le dos rien que d’y penser.
- Il est tout jeune encore et il n’a pas l’air si méchant que ça, une fois adulte je ne dis pas mais là tu abuses un peu quand même.
- Je ne peux pas sacquer ces bestiaux-là, je n’y peux rien c’est physique.
- Ralenti !! Nous sommes arrivés !! Dirige-toi vers le gars qui nous fait signe là-bas et va doucement.
- Oh !! Prends le volant si tu es si malin !!
Il stoppe devant l’homme et ouvre sa vitre.
- Bonjour ! Je vous amène le colis, j’espère que vous avez prévu pour le déchargement de la cage ?
Tony le directeur du cirque remarque tout de suite le stress du chauffeur.
- Oui ne vous inquiétez pas pour ça, avancez jusque devant le porteur là-bas et débâcher votre semi nous nous occupons du reste.
Tony fait signe à un de ses employés qui arrive avec un manitou et en deux temps trois mouvements rodés par l’habitude, la cage est transférée sur le porteur près de celle des deux énormes tigres qui observent nerveusement toute cette agitation autour d’eux.
Une fois les papiers en mains et signé le bordereau de livraison, la semi-remorque fait une manœuvre et s’éloigne du cirque avec à son bord un homme heureux de quitter cet endroit sous le regard moqueur de son passager.
Pedro et Miranda le couple de dresseur s’approchent alors de la cage et regardent d’un œil appréciateur l’animal endormi au pelage d’un noir luisant de bonne santé.
- (Pedro) Magnifique !!
- (Miranda) Le mot est faible chéri, ce mâle une fois adulte sera d’une carrure exceptionnelle, regarde ses pattes elles sont énormes.
- (Tony) Eh bien ! Ils ne vous restent plus qu’à commencer sa prise en mains, je vous donne jusqu’à cet été pour qu’il entre en piste, n’oubliez pas qui est son propriétaire et essayez de ne pas trop vous y attacher. Il devra juste apprendre à vous obéir et à vous respecter, mais c’est à son maître qu’il devra s’attacher réellement.
***/***
Kinou revient à lui en milieu d’après-midi comme prévu, au début il est désorienté et commence à tourner en rond dans sa cage peu habitué à être enfermé.
Son regard capte les deux pensionnaires de la cage près de la sienne et un court feulement s’échappe de sa gorge qui les font se diriger lentement vers lui.
Pedro est posté derrière une roulotte et surveille tout ça d’un œil surpris, habituellement les rapports entre les deux races ne se passent pas avec autant de calme et les petits feulements qu’ils échangent lui semblent bizarrement amicaux.
Il observe encore un moment les attitudes calmes des trois félins et décide de s’en approcher pour vérifier l’accueil qui lui sera fait par la jeune panthère car le premier contact il le sait bien donnera le tempo de la relation qu’il pourra se permettre d’avoir avec lui.
« Kinou » voit l’homme approcher et ressent le calme de ses congénères à sa venue, l’intelligence exceptionnelle de l’animal lui fait tout de suite comprendre que celui qui approche ne lui veut aucun mal, aussi s’avance-t-il jusqu’à tout contre les barreaux et le fixe-t-il de ses yeux perçant sans montrer l’ombre d’une animosité envers lui.
Pedro comprend aussitôt qu’il a affaire à un jeune animal habitué au contact avec l’homme, il sourit en s’approchant doucement et lui parle avec douceur.
- Eh bien mon beau ! Bienvenu parmi nous, tu m’as tout l’air d’un bon gros matou.
Kinou grogne doucement.
- Rrrr !!!
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (21 / 100) (Deuxième Pont de Novembre) (Paris) (suite)
Le repas, il leur a fallu le reconnaître était à la hauteur de leurs exigences et quand ils sortent de l’établissement c’est avec un grand sourire aux lèvres.
Le jeune serveur les regarde s’éloigner en tenant toujours dans sa main le billet que lui a glissé Yuan et qui est un des plus gros pourboires qu’il ait jamais eu depuis qu’il travaille ici.
- (Thomas) On fait quoi maintenant ?
- (Chan) Profitez du guide si vous avez envie d’aller quelque part, je connais bien Paris depuis le temps et s’il y a un endroit qui vous branche nous avons tout l’après-midi pour aller y faire un tour.
- (Yuan) Bonne idée, « Thom » ? Il y a un endroit qui te ferait plaisir à visiter ?
- Bah ! Je n’en sais trop rien en fait, et toi « Flo » ?
- Moi vous savez du moment qu’on est ensemble c’est le principal, on a qu’à y aller au hasard. Et toi Dante tu aimerais aller où ?
- J’aime bien ton idée « Flo » et puis c’est vrai que depuis que je vous connais, je me sens bien quand on est tous ensemble et ça me suffit.
Chan les regarde et sourit.
- Faisons du lèche-vitrines alors ! Il y a un moment que je n’ai pas acheté de fringues, si ça vous dit on va aux Puces à Saint Ouen vous verrez c’est cool et il y a de bonnes affaires à faire.
Le reste de l’après-midi passe donc en shopping. Chacun trouvant quelque chose qui lui plaît, ce sont les bras chargés de paquets qu’ils reprennent le chemin de l’appartement.
Chan et Dante discutent encore un moment avec eux puis les quittent en leur donnant rendez-vous pour le début de soirée qu’ils vont passer ensemble.
Le jeune libraire les ayant invités à dîner chez eux voulant à tout prix leur faire déguster sa cuisine, ils décident qu’ensuite ils iront se faire un ciné et qu’ils resteront pour terminer la soirée et passer la nuit dans l’appart de Chan et Dante.
Une fois seuls les trois garçons s’installent au salon et discutent à bâtons rompus de tout ce qu’ils leur passent par la tête, ils rient souvent et l’heure s’avançant décident d’aller chacun leur tour prendre une douche et se préparer pour rejoindre leurs amis.
C’est Yuan qui entre le premier dans la salle de bains, il se déshabille et se glisse sous l’eau chaude qui aussitôt lui fait du bien et le détend.
Il n’entend pas la porte s’ouvrir et ses deux amis entrer à pas de loup, une fois les boxers et les tee-shirts enlevés, Florian et Thomas le même sourire aux lèvres ouvrent en grand la porte vitrée de la douche et entrent à leurs tours amusés par le petit cri de surprise que pousse leur ami.
Ils le poussent contre la faïence et le chatouillent en riant aux éclats. Yuan se tortille mort de rire et essaye de leur échapper en vain car il est bien coincé par ses deux amis qui bloquent la sortie.
- Hi ! Hi ! Arrêtez les gars !! Hi ! Hi ! Qu’est-ce qui vous prend vous êtes fous !
Quand ils arrêtent, Yuan est rouge d’avoir trop ri et reprend sa respiration en les regardant les yeux pétillant de joie.
Il remarque leurs petits sourires en coin et sent d’un coup son cœur s’accélérer en comprenant qu’ils n’en ont pas fini avec lui mais que cette fois-ci ce n’est pas de chatouilles dont ils vont le gratifier.
Thomas lui emprisonne d’une main son bras gauche au-dessus de sa tête pendant que Florian en fait autant avec son bras droit.
Leurs mains libres lui caressent la poitrine et il croit suffoquer sous l’extrême choc émotionnel qui lui monte au cerveau, les lèvres de ses amis s’appliquent alors chacune dans le creux de son cou et viennent rapidement lui mordiller les lobes d’oreilles le rendant encore plus tremblant sous ses attouchements aussi intimes que sensuels.
Thomas et Florian contemplent le jeune asiatique qu’ils maintiennent fermement, mais sûrement pas contre sa volonté contre la cloison de la douche.
Ses grands yeux noirs en amande posés sur eux et sa chevelure corbeau lui mangeant le visage le rendent d’une beauté qui submerge les deux garçons, son corps fin pressé contre le leur fait cogner leurs cœurs dans leurs poitrines et l’envie de partager leur amour avec ce jeune asiatique magnifique devient si fort que leurs corps en tremblent.
Yuan voit parfaitement sur leur visage et dans leurs yeux que ce qu’ils éprouvent pour lui est beaucoup plus fort qu’une simple envie de sexe partagé.
Sa poitrine lui fait mal sous les coups de son cœur qui tape dedans comme un marteau sur une enclume et le feu qui bouillonne en lui prouve à quel point lui aussi les aime.
Les mains qui lui maintenaient les siennes au-dessus de sa tête le libèrent et descendent le long de son dos jusqu’à lui enserrer les flancs avec douceur.
Les deux autres mains libres de ses amis en viennent à s’enlacer également autour de leurs reins et les trois corps se pressent les uns contre les autres sous le jet chaud de la douche.
Les lèvres se scellent et les sexes se tendent et se pressent contre les corps chauds et bouillonnant de désirs.
Les respirations se font haletantes et ils communient en parfaite osmose, partageant leurs tendresses équitablement entre chacun d’eux et profitant de ce moment hors du temps qui les transporte aux portes de la félicité sans que pour cela le sexe soit présent mais simplement liés par un puissant sentiment de sensualité partagé.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (22 / 100) (Le stage de conduite sur circuit) (fin)
Maxime est le premier à ouvrir les yeux ce matin-là, il s’étire comme un fauve et son regard accroche le corps toujours endormi de Julien.
La vue de ce garçon qui partage sa vie lui amène un grand sourire et son visage s’épanouit comme à chaque fois, il se dit pour la millième fois au moins qu’il a vraiment eu de la chance de l’avoir rencontré.
La tentation est très forte de le réveiller par des caresses, voire même d’autres façons les plus coquines les unes que les autres.
Seulement il est conscient que s’il commence à s’exciter à cette heure, ils n’arriveront jamais à temps au premier cours de la matinée aussi se contente-t-il à le secouer doucement jusqu’à ce qu’il ouvre les yeux et s’étire à son tour.
- (Julien) C’est déjà l’heure ?
- (Maxime l’embrasse rapidement) Oui allez debout !!
- Hum !! Je veux un autre bisou avant.
- (Maxime sourit) Tout à l’heure quand tu seras habillé, sinon je sais comment ça va finir et nous n’avons pas le temps.
Julien fait mine de bouder en faisant glisser la couette et se montrer nu sous les yeux qui s’allument de désirs de son compagnon à la vue de ce corps tout lascif, chaud et désirable.
- Juste un et je me lève, s’teu plaît.
Maxime soupire et se sachant vaincu d’avance pose ses lèvres sur celles de son homme, celui-ci en profite pour l’attirer sur lui et le contact de son corps fait frémir d’envie Maxime qui n’a qu’un désir, celui de se frotter contre cette peau si douce aux muscles durs.
Il arrive avec un énorme effort de volonté à ne pas céder à la tentation et se lève puis se dirige sans se retourner vers la douche dans laquelle il rentre sans attendre que l’eau soit à température histoire de se rafraîchir les idées et surtout faire baisser sa "tension".
Julien fait la grimace car il aurait bien aimé un gros câlin du matin comme ceux qu’ils se donnent quand ils sont comme aujourd’hui en vacances.
Il ne rate rien malgré tout de la plastique musclée et de la belle paire de fesse qu’il mate sans vergogne la salive à la bouche d’aller y mettre une main coquine pour les malaxer à loisir.
Maxime sort de la douche en s’essuyant les cheveux et soupire en constatant que Julien n’a pas bougé d’un poil et le regarde avec les yeux brillants.
- Allez « Ju » s’il te plaît ! Bouge un peu, je te promets que ce soir tu pourras faire tout ce que tu veux.
- Miam ! Promis ?
- Promis, allez bouge !!
Ils n’ont que le temps de prendre un café et manger une tartine que déjà tous les stagiaires quittent la salle de repas pour rejoindre le moniteur pour le cours théorique qui durera jusqu’à dix heures trente.
Ensuite pendant le reste de la matinée, ils apprennent l’entretien des moteurs et assistent à la révision d’un des bolides du parc.
Julien trouve ça plutôt instructif et s’intéresse aux explications alors qu’il voit bien que les autres trépignent sur place en regardant leurs montres, assurément ils ont hâte d’être à cet après-midi et de prendre le volant de ses engins de rêve.
Un repas de midi équilibré suivit d’une petite heure de temps libre qu’ils passent tous ensemble à discuter de leurs futures performances qu’ils entendent bien montrer à tous pendant la course promise en fin de journée.
Les trois premières heures passent à l’apprentissage de la conduite tantôt comme passager et tantôt comme pilote.
Quand les moniteurs jugent qu’ils ont suffisamment en mains les bolides, ils forment les équipes et leur donnent les règles pour la course à venir.
Maxime prend le volant et Julien monte comme passager, ils changeront à mi-course qui comprendra pour chacun une dizaine de tours de cette piste qui fait environ cinq kilomètres avec une ligne droite de deux kilomètres où ils vont pouvoir faire hurler les chevaux et mettre la gomme.
Les dix autos partent sur les chapeaux de roues et l’adrénaline augmente à la même vitesse dans les habitacles, les premiers tours sont malgré tout un peu timides surtout à l’approche des virages.
Ensuite une fois l’assurance au rendez-vous, c’est le pied au plancher que la Porsche entame la ligne droite et monte à presque trois cent à l’heure.
Julien n’en mène pas large et se cramponne à la poignée au-dessus de la porte, Maxime pousse des youpiiii !!! Et prend les virages de plus en plus vite.
Un autre bolide le double et accélère à la sortie du virage aussitôt imité par Maxime vexé de s’être fait dépasser, il remonte dans les tours et surprend l’autre pilote en le collant sur la gauche.
Celui-ci surpris de voir l’autre véhicule aussi près du sien à plus de deux cent cinquante kilomètres heures, fait une embardée et vient heurter la roue avant de la Porsche que conduit Maxime.
Un énorme bruit de ferraille monte aux oreilles de Julien qui voit tournoyer le ciel autour de lui et il entend le cri de terreur s’échappant de la gorge de son compagnon.
Sa dernière vision horrifiée va pour le mur qu’il voit arriver sur eux et il ressent l’énorme choc quand la voiture vient le percuter de plein fouet avant qu’il ne perde connaissance.
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