18-08-2020, 08:47 AM
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (10 / 100) (Paris) (Réunion extraordinaire du Conseil national de l’Ordre) (suite)
Les heures qui suivent resteront dans les mémoires du comité pour plusieurs raisons tous plus extraordinaires les unes que les autres.
Alain en toute honnêteté envers ses pairs relate avec une émotion non feinte l’admiration qu’il a pour Florian.
Depuis sa première rencontre dans son bureau où le jeune homme lui a prouvé connaître par cœur chaque livre de son énorme bibliothèque, jusqu’à la façon dont il a prouvé à certaines « éminences » envoyées par ce même Conseil qu’il en connaissait beaucoup plus qu’eux dans leurs spécialités respectives.
Il termine en conclusion de son exposé qu’il n’y a absolument plus rien à apprendre à son jeune protégé mais qu’au contraire ce serait plutôt à lui de faire profiter de son exceptionnelle intelligence à ses pairs.
Nicolas la voix emprunte de stupeur.
- Ce que vous nous dites là est purement incroyable, nous reviendrons vers vous pour certains éclaircissements s’ils s’avèrent nécessaires. Monsieur Mercier, nous vous écoutons.
Robert à son tour amène son témoignage, il commence lui aussi par sa première rencontre avec Florian et son extrême compétence d’analyse quant à diagnostiquer ceux parmi les patients présents ce jour-là dans la salle d’attente des urgences qu’il était primordial de prendre en charge ainsi que ceux qui n’étaient là que pour obtenir un arrêt de travail alors qu’ils étaient en parfaite santé.
Il poursuit par l’aide aux soins apportés par le jeune homme auprès des différents services, la maternité où les bébés à son passage cessaient presque immédiatement de pleurer, les personnes en fin de vie qui retrouvaient à son contact un bref instant de bonheur et son aide au même service d’urgence où il devint vite l’un des piliers sur qui le chirurgien chef n’hésitait jamais à utiliser les services.
- (Nicolas ahuri) Quand vous dites un des piliers du service, vous pourriez développer ?
Robert hésite car il a peur d’aller trop loin, il regarde Maurice qui l’encourage à poursuivre avec un grand sourire les yeux humides encore de ce qu’il vient d’entendre.
Le brave homme retrouve alors le courage de continuer son témoignage, il reprend alors la parole et commence à dévoiler ce qui jusqu’à maintenant était un des plus grands secrets de son établissement.
Il explique donc les premières interventions chirurgicales qui ont donné à Florian l’énorme notoriété qu’il a maintenant auprès du personnel de l’hôpital.
Il commence par l’accident sur l’autoroute où tous les chirurgiens se sont retrouvés débordés et l’intervention du garçon sur une fillette qui sans lui n’aurait certainement pas survécu, il donne alors les détails sur les différentes fractures, hémorragie et contusions dont elle était atteinte et dont Florian est venu à bout sans stress ni hésitation.
Il liste ensuite toutes les interventions dont il a souvenance ainsi que la décision de créer l’équipe spéciale et tous les bienfaits que celle-ci a occasionnés sur les familles et amis des employés des différents services.
Il raconte aussi l’attention de toutes ses personnes pour le jeune homme toujours souriant et les collectes mensuelles pour qu’il ait une rémunération et puisse se payer les petits plaisirs d’un garçon de son âge.
Enfin les yeux remplis de larmes, il se rassoit et se prend la tête des deux mains le corps rompu par l’émotion et il arrive encore à prononcer quelques derniers mots qui prouvent l’immense attachement du vieil homme pour ce garçon si brillant.
- J’espère qu’il ne lui arrivera rien de fâcheux après ce que je viens de vous révéler, je l’aime vous comprenez ?
Un silence impressionnant dans la salle ou juste les sanglots du brave homme se font entendre, Maurice se lève et vient près de lui.
Son bras entoure amicalement ses épaules et il le réconforte en lui chuchotant à l’oreille.
- Si je suis là c’est justement pour qu’il ne lui arrive rien.
Il attend le temps nécessaire pour que Robert se calme suffisamment puis retourne à sa place y prendre sa serviette et l’ouvrir pour en sortir une liasse de documents.
Chaque membre du Conseil peut y voir le tampon rouge marqué « SECRET DEFENSE » et l’intérêt soudain d’en connaître la teneur se lit alors sur leurs visages.
Maurice relève la tête et les fixe un à un leur faisant chacun leur tour baisser les yeux devant le regard impitoyable de cet homme dépassant rien que du fait de sa fonction leur petite existence malgré la fierté qu’ils ont de leurs appartenances.
- Messieurs ! Mesdames ! (Il montre bien les documents) Tout ce qui va être révélé à partir de maintenant ne devra en aucune façon, vous m’entendez bien, en aucune façon, sortir de cette pièce. Les risques encourus pour quiconque ne respectant pas cet avertissement seraient des plus désastreux pour cette personne. Si quelqu’un parmi vous ne veut pas entendre ce qu’il va se dire, il ou elle est libre de sortir maintenant et je ne lui en tiendrai pas rigueur.
Maurice attend quelques minutes où il observe de ses yeux habitués à juger les hommes les réactions et les comportements de chaque personne présente.
La curiosité d’en savoir plus est telle que tous restent à leurs places attendant nerveusement les révélations qu’est prêt à leur apporter cet homme si sûr de lui dont ils ne peuvent supporter l’acuité du regard porté sur eux.
- Bien ! Alors à mon tour de vous parler de Florian De Bierne.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (11 / 100) (Paris) (Réunion extraordinaire du Conseil national de l’Ordre) (suite)
Il se racle la gorge ému par ce qu’il va révéler.
- Ses parents voyageaient beaucoup……
Maurice remonte très loin dans le temps, l’accident et le premier rapport du lieutenant Mbala.
Il montre les photos qui font le tour de l’assemblée, tous ne peuvent s’empêcher de vérifier les heures de prises tellement cela leur semble inconcevable.
Il revient ensuite sur la convocation de Michel et Maryse par la directrice de l’école maternelle ainsi que sa première visite auprès d’un éminent psychiatre et ses conclusions après lui avoir sans en avoir l’air fait passer différents tests dont l’enfant alors âgé de quatre ans seulement s’était sorti haut la main.
Les rapports confidentiels de Philippe Espinach le psychiatre où est noté que l’enfant qu’il a reçu ce jour-là avait la maturité d’un adulte déjà doter d’une forte intelligence mais qu’il le cachait soigneusement afin de pouvoir paraître « normal » pour ses petits camarades.
L’enfant ayant la hantise de passer pour un animal de cirque à leurs yeux, il faisait tout pour ne pas montrer qu’il était différent d’eux.
Il montre ensuite les clichés pris lors de l’hospitalisation d’une jeune fille de treize ans amie de Florian.
Celle-ci lors d’un jeu s’étant ouverte profondément à la jambe, son ami âgé alors de onze ans l’a soigné et lui a fait les points de sutures qui apparaissent sur les photos et qui ont sidéré le médecin urgentiste qui a reçu la jeune Chloé ce jour-là par la qualité et la précision avec lequel ils ont été faits.
Il continue ainsi jusqu’aux moments déjà racontés par Alain et Robert.
Il change alors de sujets en ressortant les dossiers démontrant la sensibilité et l’énorme empathie envers l’homme dans sa généralité qui marque les rapports qu’à Florian avec les personnes qui croisent sa route.
Maurice revient ensuite sur les « dons » manifestent et reconnus dont ses différents rapports font états, il les liste alors à voix haute tout en surveillant les réactions des personnes qui l’écoutent avec une avidité évidente.
- Voici mesdames et messieurs la liste exhaustive de ce que nous appellerons des « dons » faute d’un autre terme plus approprié. Celui de se guérir comme le prouve de façon irréfutable la façon dont il s’est soigné seul de ses brûlures étant bébé et également lors de sa fracture de la jambe quelque temps après son arrivée à Reims. Pour cette seconde guérison, nous avons les rapports des premiers intervenants sur les lieux de l’accident et qui affirment la cassure nette d’un membre inférieur. Ensuite vient son QI extrêmement développé, vous me direz que ce n’est pas forcément un « don » dans la définition littérale du terme et je pourrais vous rejoindre là-dessus si ce n’était le chiffre de cent quatre-vingt-un atteint lors du seul test qui lui a été fait et qui n’était pas suffisamment étoffé à cette époque pour avoir une vraie valeur. Disons simplement qu’un enfant jonglant avec les algorithmes à la vitesse d’un ordinateur, connaissant par cœur chaque chose qu’il lit sans jamais rien oublier, crayonnant des portraits de mémoire qui ressemblent à s'y laisser prendre à des clichés, parlant je ne sais combien de langues étrangères car lui-même à ses propres dires ne saurait les compter et j’en passe et des meilleurs, à ce point-là le mot « don » a toutes ses raisons d’être prononcé.
Maurice laisse passer le moment d’étonnement et le brouhaha des discussions avant de reprendre ses fiches et son exposé.
- Un peu de calme s’il vous plaît !! Je n’ai pas encore fini !! Je reprends le défilement de ma liste par celui qui pour vous semble le plus important : Le « don » de guérir !! Florian sait quoi faire devant chaque situation auquel il est confronté, il est d’une habilité redoutable dès qu’il se trouve en situation. De plus il est pluridisciplinaire dans ses actes car que ce soit un os brisé, un cerveau endommagé, une hémorragie interne ou même la séparation de bébés nés siamois, rien ne l’arrête et à chaque fois avec le succès au bout de l’acte quel qu’il soit. Bien sûr tous mes rapports circuleront parmi vous après que j’en ai terminé, il me reste encore une ou deux petites choses à vous révéler et une qui restera secrète même pour vous car trop explosive en serait sa révélation au public.
Nicolas qui cherche ses paroles tellement tout ce qu’il vient déjà d’entendre lui paraît surnaturel.
- Que peut-il y avoir de plus explosif comme tu dis après ce que tu viens de nous révéler ?
Maurice sourit car il comprend bien que le tutoiement que vient d’utiliser son ami n’est que la conséquence d’une forte émotion.
- Tout ce que je viens de vous révéler n’est rien comparé à ce que nous avons découvert sur Florian, seul quelques personnes y ont accès et je dirai heureusement pour lui.
- (Nicolas) Tu te rends compte de ce que tu dis ? Ne serait-ce la fonction que tu as et qui ne me laisse aucun doute sur la véracité de tes dires, je serais tenté à te faire interner séance tenante pour des propos pareils. Rien comparé à tes révélations ? Non mais tu te rends compte de ce que tu sous-entends ?
Maurice amusé du trouble que ses paroles occasionnent.
- Et j’en ai encore quelques-unes qui vont vous surprendre crois-moi
- (Nicolas en se rasseyant) Eh bien je t’écoute !
Maurice ressent la pression due à l’énorme curiosité de l’assemblée.
- Eh bien disons que ce « don » là est assez spécial, j’ai eu moi-même du mal à y croire et il y a fallu que j’aille de visu interroger certains témoins pour m’assurer de la véracité des éléments qui m’ont été rapportés. Florian serait protégé et se ferait comprendre et obéir des animaux et en particulier des félidés.
Comme Maurice l’avait prévu, c’est un vrai tollé qui résonne alors dans la pièce.
Il laisse passer l’orage et ce n’est que quand ils s’aperçoivent de son air sérieux, que tous se rassoient et laissent parler leur porte-parole.
- (Nicolas) Des félidés ? Tu veux dire des chats ???
Les heures qui suivent resteront dans les mémoires du comité pour plusieurs raisons tous plus extraordinaires les unes que les autres.
Alain en toute honnêteté envers ses pairs relate avec une émotion non feinte l’admiration qu’il a pour Florian.
Depuis sa première rencontre dans son bureau où le jeune homme lui a prouvé connaître par cœur chaque livre de son énorme bibliothèque, jusqu’à la façon dont il a prouvé à certaines « éminences » envoyées par ce même Conseil qu’il en connaissait beaucoup plus qu’eux dans leurs spécialités respectives.
Il termine en conclusion de son exposé qu’il n’y a absolument plus rien à apprendre à son jeune protégé mais qu’au contraire ce serait plutôt à lui de faire profiter de son exceptionnelle intelligence à ses pairs.
Nicolas la voix emprunte de stupeur.
- Ce que vous nous dites là est purement incroyable, nous reviendrons vers vous pour certains éclaircissements s’ils s’avèrent nécessaires. Monsieur Mercier, nous vous écoutons.
Robert à son tour amène son témoignage, il commence lui aussi par sa première rencontre avec Florian et son extrême compétence d’analyse quant à diagnostiquer ceux parmi les patients présents ce jour-là dans la salle d’attente des urgences qu’il était primordial de prendre en charge ainsi que ceux qui n’étaient là que pour obtenir un arrêt de travail alors qu’ils étaient en parfaite santé.
Il poursuit par l’aide aux soins apportés par le jeune homme auprès des différents services, la maternité où les bébés à son passage cessaient presque immédiatement de pleurer, les personnes en fin de vie qui retrouvaient à son contact un bref instant de bonheur et son aide au même service d’urgence où il devint vite l’un des piliers sur qui le chirurgien chef n’hésitait jamais à utiliser les services.
- (Nicolas ahuri) Quand vous dites un des piliers du service, vous pourriez développer ?
Robert hésite car il a peur d’aller trop loin, il regarde Maurice qui l’encourage à poursuivre avec un grand sourire les yeux humides encore de ce qu’il vient d’entendre.
Le brave homme retrouve alors le courage de continuer son témoignage, il reprend alors la parole et commence à dévoiler ce qui jusqu’à maintenant était un des plus grands secrets de son établissement.
Il explique donc les premières interventions chirurgicales qui ont donné à Florian l’énorme notoriété qu’il a maintenant auprès du personnel de l’hôpital.
Il commence par l’accident sur l’autoroute où tous les chirurgiens se sont retrouvés débordés et l’intervention du garçon sur une fillette qui sans lui n’aurait certainement pas survécu, il donne alors les détails sur les différentes fractures, hémorragie et contusions dont elle était atteinte et dont Florian est venu à bout sans stress ni hésitation.
Il liste ensuite toutes les interventions dont il a souvenance ainsi que la décision de créer l’équipe spéciale et tous les bienfaits que celle-ci a occasionnés sur les familles et amis des employés des différents services.
Il raconte aussi l’attention de toutes ses personnes pour le jeune homme toujours souriant et les collectes mensuelles pour qu’il ait une rémunération et puisse se payer les petits plaisirs d’un garçon de son âge.
Enfin les yeux remplis de larmes, il se rassoit et se prend la tête des deux mains le corps rompu par l’émotion et il arrive encore à prononcer quelques derniers mots qui prouvent l’immense attachement du vieil homme pour ce garçon si brillant.
- J’espère qu’il ne lui arrivera rien de fâcheux après ce que je viens de vous révéler, je l’aime vous comprenez ?
Un silence impressionnant dans la salle ou juste les sanglots du brave homme se font entendre, Maurice se lève et vient près de lui.
Son bras entoure amicalement ses épaules et il le réconforte en lui chuchotant à l’oreille.
- Si je suis là c’est justement pour qu’il ne lui arrive rien.
Il attend le temps nécessaire pour que Robert se calme suffisamment puis retourne à sa place y prendre sa serviette et l’ouvrir pour en sortir une liasse de documents.
Chaque membre du Conseil peut y voir le tampon rouge marqué « SECRET DEFENSE » et l’intérêt soudain d’en connaître la teneur se lit alors sur leurs visages.
Maurice relève la tête et les fixe un à un leur faisant chacun leur tour baisser les yeux devant le regard impitoyable de cet homme dépassant rien que du fait de sa fonction leur petite existence malgré la fierté qu’ils ont de leurs appartenances.
- Messieurs ! Mesdames ! (Il montre bien les documents) Tout ce qui va être révélé à partir de maintenant ne devra en aucune façon, vous m’entendez bien, en aucune façon, sortir de cette pièce. Les risques encourus pour quiconque ne respectant pas cet avertissement seraient des plus désastreux pour cette personne. Si quelqu’un parmi vous ne veut pas entendre ce qu’il va se dire, il ou elle est libre de sortir maintenant et je ne lui en tiendrai pas rigueur.
Maurice attend quelques minutes où il observe de ses yeux habitués à juger les hommes les réactions et les comportements de chaque personne présente.
La curiosité d’en savoir plus est telle que tous restent à leurs places attendant nerveusement les révélations qu’est prêt à leur apporter cet homme si sûr de lui dont ils ne peuvent supporter l’acuité du regard porté sur eux.
- Bien ! Alors à mon tour de vous parler de Florian De Bierne.
2eme ANNEE 1er semestre, 2ème partie : (11 / 100) (Paris) (Réunion extraordinaire du Conseil national de l’Ordre) (suite)
Il se racle la gorge ému par ce qu’il va révéler.
- Ses parents voyageaient beaucoup……
Maurice remonte très loin dans le temps, l’accident et le premier rapport du lieutenant Mbala.
Il montre les photos qui font le tour de l’assemblée, tous ne peuvent s’empêcher de vérifier les heures de prises tellement cela leur semble inconcevable.
Il revient ensuite sur la convocation de Michel et Maryse par la directrice de l’école maternelle ainsi que sa première visite auprès d’un éminent psychiatre et ses conclusions après lui avoir sans en avoir l’air fait passer différents tests dont l’enfant alors âgé de quatre ans seulement s’était sorti haut la main.
Les rapports confidentiels de Philippe Espinach le psychiatre où est noté que l’enfant qu’il a reçu ce jour-là avait la maturité d’un adulte déjà doter d’une forte intelligence mais qu’il le cachait soigneusement afin de pouvoir paraître « normal » pour ses petits camarades.
L’enfant ayant la hantise de passer pour un animal de cirque à leurs yeux, il faisait tout pour ne pas montrer qu’il était différent d’eux.
Il montre ensuite les clichés pris lors de l’hospitalisation d’une jeune fille de treize ans amie de Florian.
Celle-ci lors d’un jeu s’étant ouverte profondément à la jambe, son ami âgé alors de onze ans l’a soigné et lui a fait les points de sutures qui apparaissent sur les photos et qui ont sidéré le médecin urgentiste qui a reçu la jeune Chloé ce jour-là par la qualité et la précision avec lequel ils ont été faits.
Il continue ainsi jusqu’aux moments déjà racontés par Alain et Robert.
Il change alors de sujets en ressortant les dossiers démontrant la sensibilité et l’énorme empathie envers l’homme dans sa généralité qui marque les rapports qu’à Florian avec les personnes qui croisent sa route.
Maurice revient ensuite sur les « dons » manifestent et reconnus dont ses différents rapports font états, il les liste alors à voix haute tout en surveillant les réactions des personnes qui l’écoutent avec une avidité évidente.
- Voici mesdames et messieurs la liste exhaustive de ce que nous appellerons des « dons » faute d’un autre terme plus approprié. Celui de se guérir comme le prouve de façon irréfutable la façon dont il s’est soigné seul de ses brûlures étant bébé et également lors de sa fracture de la jambe quelque temps après son arrivée à Reims. Pour cette seconde guérison, nous avons les rapports des premiers intervenants sur les lieux de l’accident et qui affirment la cassure nette d’un membre inférieur. Ensuite vient son QI extrêmement développé, vous me direz que ce n’est pas forcément un « don » dans la définition littérale du terme et je pourrais vous rejoindre là-dessus si ce n’était le chiffre de cent quatre-vingt-un atteint lors du seul test qui lui a été fait et qui n’était pas suffisamment étoffé à cette époque pour avoir une vraie valeur. Disons simplement qu’un enfant jonglant avec les algorithmes à la vitesse d’un ordinateur, connaissant par cœur chaque chose qu’il lit sans jamais rien oublier, crayonnant des portraits de mémoire qui ressemblent à s'y laisser prendre à des clichés, parlant je ne sais combien de langues étrangères car lui-même à ses propres dires ne saurait les compter et j’en passe et des meilleurs, à ce point-là le mot « don » a toutes ses raisons d’être prononcé.
Maurice laisse passer le moment d’étonnement et le brouhaha des discussions avant de reprendre ses fiches et son exposé.
- Un peu de calme s’il vous plaît !! Je n’ai pas encore fini !! Je reprends le défilement de ma liste par celui qui pour vous semble le plus important : Le « don » de guérir !! Florian sait quoi faire devant chaque situation auquel il est confronté, il est d’une habilité redoutable dès qu’il se trouve en situation. De plus il est pluridisciplinaire dans ses actes car que ce soit un os brisé, un cerveau endommagé, une hémorragie interne ou même la séparation de bébés nés siamois, rien ne l’arrête et à chaque fois avec le succès au bout de l’acte quel qu’il soit. Bien sûr tous mes rapports circuleront parmi vous après que j’en ai terminé, il me reste encore une ou deux petites choses à vous révéler et une qui restera secrète même pour vous car trop explosive en serait sa révélation au public.
Nicolas qui cherche ses paroles tellement tout ce qu’il vient déjà d’entendre lui paraît surnaturel.
- Que peut-il y avoir de plus explosif comme tu dis après ce que tu viens de nous révéler ?
Maurice sourit car il comprend bien que le tutoiement que vient d’utiliser son ami n’est que la conséquence d’une forte émotion.
- Tout ce que je viens de vous révéler n’est rien comparé à ce que nous avons découvert sur Florian, seul quelques personnes y ont accès et je dirai heureusement pour lui.
- (Nicolas) Tu te rends compte de ce que tu dis ? Ne serait-ce la fonction que tu as et qui ne me laisse aucun doute sur la véracité de tes dires, je serais tenté à te faire interner séance tenante pour des propos pareils. Rien comparé à tes révélations ? Non mais tu te rends compte de ce que tu sous-entends ?
Maurice amusé du trouble que ses paroles occasionnent.
- Et j’en ai encore quelques-unes qui vont vous surprendre crois-moi
- (Nicolas en se rasseyant) Eh bien je t’écoute !
Maurice ressent la pression due à l’énorme curiosité de l’assemblée.
- Eh bien disons que ce « don » là est assez spécial, j’ai eu moi-même du mal à y croire et il y a fallu que j’aille de visu interroger certains témoins pour m’assurer de la véracité des éléments qui m’ont été rapportés. Florian serait protégé et se ferait comprendre et obéir des animaux et en particulier des félidés.
Comme Maurice l’avait prévu, c’est un vrai tollé qui résonne alors dans la pièce.
Il laisse passer l’orage et ce n’est que quand ils s’aperçoivent de son air sérieux, que tous se rassoient et laissent parler leur porte-parole.
- (Nicolas) Des félidés ? Tu veux dire des chats ???
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
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https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
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