05-04-2023, 02:55 PM
Pas de réponse. Je finis de compter jusqu'à dix et je partis à leur recherche. Et franchement, s’ils n'avaient pas pouffer de rire, je ne les aurais pas trouvés. Ils avaient réussi à entrer dans le tronc d'un vieil arbre creux et à s'y loger tous deux.
Les garçons avaient ramassé deux branches et se battaient à l'épée, comme des chevaliers.
Du coup ils inspectèrent toutes les pièces du château et y trouvèrent quelques mini caméras, un bon nombres de micros et l'ordinateur qui récupérait toutes les données.
Puis on les changea et on descendit manger. Victoria nous avait placé et les jumeaux en profitèrent pour faire des leurs. Ils se montrèrent mal polis surtout envers James. J'avais beau leur faire les gros yeux, ça ne servait à rien. J'attendis la fin du repas et alors qu'ils voulaient partir jouer, je les interpellais.
On s'excusa et on monta les coucher. Ils se réveillèrent à peine quand on leur enfila leur pyjama. Une salle de bain commune séparait notre chambre et la leur.
Les garçons purent courir comme ils voulaient. Et vers 9 heures, on rentra.
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- Trouvé. Maintenant c'est moi qui me cache et c'est vous qui me cherchez. Mes félicitations pour votre cachette. Si vous n'aviez pas ri je ne vous aurais pas trouvé.
- C'est Gus il a pété et ça nous a fait rire.
- Bon vous comptez jusqu'à dix et pas trop vite. Et vous ne regardez pas où je vais.
- Papa, viens vite voir on a trouvé un truc.
- Vu.
- Alors qu'est-ce-que vous avez trouvé de si important que ça ?
- Mais rien, c'était juste pour que tu sortes de ta cachette. T'étais caché où ?
- Ha, ha, vous m'avez roulé les coquins. Je me vengerai. On repart vers le château mauvaise troupe.
- Tu regardes pas.
- Vu !
- Papa, y'a un truc dans l’arbre, là.
- C'est quoi que tu appelles un truc, Chip ? Je ne vois rien, d’où je suis.
- Je sais pas, c'est une sorte de boite qui est attachée au tronc.
- Je vais te donner mon portable et tu vas en prendre une photo, tu veux bien ?
- Oui papa. Je peux aussi monter dans l’arbre ?
- Essaye, mais ne tombe pas et ne casse pas les branches.
- Pousse moi, Gus. Tiens mon pied, je glisse.
- Ça y est, j'en ai fait deux.
- Redescends et sortez de là. Mamé arrive avec Nick et Hans.
Les garçons avaient ramassé deux branches et se battaient à l'épée, comme des chevaliers.
- Les garçons, les chevaliers se battaient à cheval, pas à pied.
- Mais on n'a pas de cheval, mamè.
- Et les deux qui sont avec moi, c'est quoi alors ?
- Jean-François, il ne faut pas être si sévère que ça avec vos enfants.
- Je ne pense pas spécialement l'être Victoria. Et vous savez, ce milieu, votre milieu est très différent du nôtre. Et j'ai peur qu'ils choquent un de vos invités parce qu'ils sont plutôt naturels dans leur parlé.
- Oui, je comprends que vous soyez un peu surpris par tout ça et qui doit vous changer de votre charmante campagne.
- J'ai déjà eu cette expérience quand j'ai été invité chez le roi d’Arabie. Et personnellement je n'apprécie pas du tout.
- Ah, je ne savais pas que vous aviez été l'invité de sa majesté.Ce n'est pas indiscret de vous demander comment vous l'avez rencontré ?
- Victoria, je peux vous poser une question indiscrète ?
- Faites Jean-François mais je ne sais pas si je pourrais ou voudrais vous répondre.
- Est-ce-vous qui avez fait poser des caméras dans le parc ?
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler Jean-François, et cette réponse est sincère. Êtes-vous sûr de vos dires ?
- Suivez-moi, je vais vous en montrer une que je viens de repérer et qui en ce moment doit nous prendre en photo.
- Mais comment cela se peut. Je vais de ce pas aller demander à James s'il est au courant de cela.
Du coup ils inspectèrent toutes les pièces du château et y trouvèrent quelques mini caméras, un bon nombres de micros et l'ordinateur qui récupérait toutes les données.
- Il ne s’est rien produit de particulier au château Lady Victoria ? Des ouvriers, une visite d’inconnus…
- Il y a quelques semaines, il y a eu une effraction, on a pensé à un vol mais rien n'avait disparu. La police locale a pensé que les voleurs avaient été dérangés.
- Je pense que ce n'étaient pas des voleurs mais qu'ils étaient venus pour poser les micros et les caméras.
- C'est fort probable, inspecteur. Vous remercierez de ma part l'inspecteur chef et merci à vous.
- Cela sera fait, Lady Victoria.
- James, vous n'auriez pas vu les jumeaux ?
- Ils sont montés dans leur chambre Monsieur. Monsieur Hans les accompagnait.
Puis on les changea et on descendit manger. Victoria nous avait placé et les jumeaux en profitèrent pour faire des leurs. Ils se montrèrent mal polis surtout envers James. J'avais beau leur faire les gros yeux, ça ne servait à rien. J'attendis la fin du repas et alors qu'ils voulaient partir jouer, je les interpellais.
- Augustin, Cyprien, vous me suivez, sans commentaire.
- Mais pourquoi ç.. ?
- Vous m'avez fait quoi, là, pendant le repas ? Vous pouvez m'expliquer pourquoi vous avez été si mal poli avec James ? S'il vous plaît et merci, vous ne savez plus le dire non plus ?
- Mais y'a que toi qui le disait, Papa.
- Ce n'est pas une excuse pour faire comme tout le monde. James est une personne et vous lui devez le respect. Alors vous allez aller vous excuser de votre conduite et pour votre punition vous l'aiderez à débarrasser la table. Et gare à la casse parce que, là, la punition sera sévère quand on rentrera à la maison. Vous pouvez me croire.
- Lady Victoria et ces messieurs sont au salon.
- Merci, James, les garçons voudraient vous parler avant.
- James, on s'excuse d'avoir été mal poli et pas gentil avec vous ce soir au repas. On vous demande de nous excuser. Et on vous demande aussi pardon.
- Et pour leur punition, ils vont vous aider à débarrasser la table.
- Monsieur, je ne sais pas si je dois accepter leur aide.
- Ils le font à la maison, sans rien casser, et ils savent ce qui les attend s'ils recommencent leur cinéma.
- Merci Monsieur, mais je préfère me passer de leur aide.
- C'est comme vous voulez James. James, le salon c'est par où ?
- La porte derrière vous, monsieur.
- Merci James, et bonne soirée.
- Merci Monsieur, bonne soirée à vous aussi.
- Vous, je ne veux plus vous entendre de la soirée sinon on repart demain, c'est clair ?
- Oui Papa !
On s'excusa et on monta les coucher. Ils se réveillèrent à peine quand on leur enfila leur pyjama. Une salle de bain commune séparait notre chambre et la leur.
- Tu as été dur avec eux, Bé.
- Non Hans, je leur ai dit ce que je pensais de leur attitude lors du repas.
- Mais ils n'ont rien fait de spécial !
- Non, c'est vrai, ils n'ont fait que vous imiter ta grand-mère, leur oncle et toi.
- Mais que nous reproches-tu ?
- James un peu plus de sauce, un peu de pain, un peu de ce que tu veux mais jamais un s'il vous plaît ou un merci. Vous êtes tellement habitués à vous faire servir que vous ne vous en rendez même plus compte.
- Mais c'est son travail de nous servir.
- Changeons de sujet, je sens que ça va déraper et que je vais monter dans les tours. Tu voudras bien m'excuser auprès de ta grand-mère et de Nick. Je vais rester ici. Je crains que s'ils se réveillent ils aient peur de se retrouver dans une chambre inconnue. Et ma conversation serait tout, sauf agréable et plaisante.
- Tu sais que je te kiffe grave, toi quand tu es en colère ?
- Oui, je sais. Et moi je te kiffe même quand on m’énerve. File !
- Papa, on peut dormir avec toi. On a un peu peur dans notre chambre .
- C'est bon, allez grimpez.
- Non, tu te mets au milieu de nous.
- Éteins la lumière, Chip.
- Monsieur est matinal. Je vous prépare de suite votre petit déjeuner.
- Restez assis et finissez le vôtre. Je vois que le café est fait. Dites-moi juste où je peux trouver un bol.
- Monsieur, c'est notre travail.
- Caroline, vous me permettez de vous appeler Caroline ?
- Bien sûr, Monsieur.
- Alors je vais vous dire, je ne suis pas un Monsieur comme vous dites, mais un simple ouvrier qui bosse dans une carrière. À la rigueur mes fils seront des Messieurs un jour mais moi jamais. Quand j'ai rencontré Anna, je ne savais pas qui elle était et nous sommes restés deux ans ensemble et jamais elle ne m'a parlé de sa vie d’avant. Nous avons eu les jumeaux et neuf mois après elle nous a quitté sans rien nous dire. Alors arrêtez de me donner du Monsieur à tour de bras, au moins quand on est entre nous.
- Comment faut-il vous appeler, alors ?
- Par mon prénom puisque je vous appelle par le vôtre, c’est Jean-François.
- Bien, Jean-François, vous pouvez me dire ce que mangent les enfants pour leur petit-déjeuner ?
- Je vais aller vous chercher leurs biberons et ça sera du cacao pour les deux. Et ensuite, deux œufs au plat mais surtout pas avec les jaunes cassés, pour Chip et une omelette de deux œufs, pour Gus. Ça c’est la norme mais des fois, ils changent d’avis. Ils vous diront ce qu'ils veulent.
- Je peux me permettre de vous poser une question, Jean-François ?
- Bien sûr James.
- Quel âge ont les jumeaux ?
- Ils ont eu 4 ans le 18 avril.
- Mon dieu mais ils sont très grand pour leur âge. On leur donnerait 6 ans.
- Exact ! C'est d’ailleurs avec du 6 ans que je les habille.
- C'est vrai qu'Anna était assez grande elle aussi. Et vous, on n'en parle même pas. Je suis surpris par leur anglais. C'est Nick qui le leur a appris ?
- Non c'est Hans, dans un premier temps puis Nick a pris le relais. Hans leur apprend le hollandais maintenant, qu'ils parlent presque aussi bien que l’anglais. Vous savez s'il y aura des enfants de leur âge qui vont venir ?
- Pas à ma connaissance. Le plus jeune sera le Comte de Kilt mais il a 15 ans. Les autres sont des jeunes adultes de votre âge. Je ne pense pas qu'il y ait des enfants de leur âge dans la famille. Jean-François, je pense que vos enfants sont réveillés.
- Qu'est-ce-qui vous fait dire ça ?
- Le petit cercle blanc qui vient de s'afficher sur le tableau. Beaucoup d'invités confondent le bouton de la sonnette avec celui de la lumière.
- Vous pouvez me préparer leurs biberons s'il vous plaît comme ça je les leur monterai.
- Voilà, c'est fait. Ils sont tièdes, ça ira ?
- Oui merci Caroline. À tout à l'heure pour la suite du petit déjeuner.
- Bonjour Papa, tu étais où ?
- Salut Chip, je suis allé chercher vos bibous. Vous les voulez maintenant ?
- On va faire pipi avant et on les veut bien après. Et on se lavera aussi les mains après.
- Parlez moins fort, Hans dort dans votre lit.
- Mais pourquoi il n'a pas dormi avec nous ? À la maison il le fait bien.
- Oui, mais à la maison le lit est plus grand.
- Ça y est, on a fini. Tu viens avec nous dans le lit pendant qu'on le boit ?
- Papa, on a encore faim.
- On va descendre et James et Caroline sont à la cuisine. Je pense qu'ils vous feront quelque chose à manger.
- Bonjour James, bonjour Caroline.
- Bonjour mes petits Messieurs. Que puis-je pour vous ?
- On a un petit peu faim encore.
- Et qu'est-ce-qui vous ferait plaisir ?
- Moi je voudrais bien, s'il te plaît, deux œufs au plat mais pas avec les jaunes cassés .
- Et moi j'aimerais bien s'il te plaît une omelette avec 2 œufs.
- Et pour vous, Jean-François ?
- Si ça ne vous dérange pas, deux œufs au plat avec du bacon grillé.
- C'est quoi du bacon, Papa.
- Du petit salé coupé fin.
- On peut en avoir aussi, Caroline, s'il te plaît ?
- Je vous fais ça de suite. Allez à la salle à manger, on vous apportera ça rapidement.
- Ça vous dérange, si on mange ici ?
- Ce n'est pas dans les habitudes de la maison mais la table est grande.
Les garçons purent courir comme ils voulaient. Et vers 9 heures, on rentra.
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