03-04-2023, 03:54 PM
Le 18 avril tombait le dimanche mais on avait décidé de le fêter le samedi. Tout le monde était là y compris Gilles, Véro et les jumelles, bien sûr. Il y avait aussi Gaston et une partie de sa famille.
La veille, lui, mon grand-père et Cyprien avaient préparé de la pâte à pain. C'est vrai que le bon goût du pain au feu de bois nous manquait. Le jour même les jumeaux et mes neveux firent les leurs, avec les ingrédients qu'ils voulaient. Ils en firent même pour les jumelles. En me levant j'avais allumé le four et à 9 heures, on enfournait les premiers pains.
Tout le monde était là. On buvait l'apéro sur la terrasse quand la sonnette tinta. Les jumeaux partirent ouvrir en courant.
On passa à table, je l'avais placée entre ses petits-fils. Le repas se passa plutôt bien et Victoria mangea de tout. Puis vint le moment du dessert et des gâteaux. Et enfin celui des cadeaux. On commença par leur offrir leurs tenues de cycliste. Ils l'enfilèrent sans savoir vraiment ce qu'elle représentait. Puis ils eurent un soupçon quand on leur donna les casques et protections. Et ils hurlèrent de joie quand on sortit du garage les trois vélos. Un bleu pour Chip qui avait reçu une tenue bleue, un rose pour Adeline qui bien sûr était toute en rose et un rouge pour Gus qui lui aussi était tout en rouge.
Il fallut aller les essayer de suite. Et après un départ un peu chaotique il fallut menacer pour les faire arrêter. Il y eut une chouine collective des enfants quand on les envoya faire la sieste.
Cyprien les accompagna. Victoria en profita pour demander à nous parler en privé, à ses petits-fils et à moi.
On alla s'asseoir au salon et elle commença.
Et la semaine fut courte, niveau boulot. On avait décidé d'aller en Angleterre en train. On partit donc de très bonne heure et on arriva à Londres sur le coup de midi. Une voiture nous attendait à la sortie de la gare.
Le chauffeur nous conduisit chez Victoria. On ne fit que s'y restaurer et de là on partit hors de Londres. Les gamins étaient tranquilles. Exceptionnellement ils n'étaient pas dans des sièges. J'avais Gus sur mes genoux et Chip étaient sur ceux de Hans. Ils finirent par s’endormir.
Victoria en profita pour nous parler du testament de son époux, de tous les détails que les parents cachaient à leurs enfants pour continuer à gérer leur fortune. On roula une petite heure encore et cette fois les garçons étaient bien réveillés.
Un majordome et des valais sortirent du manoir. Le majordome salua Lady Victoria et les valais prirent tous les bagages. On le suivit et il nous précéda dans un salon où le goûter était servi.
C'est de voir les jumeaux assis sagement sur un des canapés de la pièce qui me parut bizarre. Je jetais un coup d’œil vite fait
pour voir quelle connerie ils avaient pu faire mais je ne me rendis compte de rien.
Grâce à un des miroirs je les vis se lever, aller jusqu'à la table et cette fois piquer un des petits sandwichs prévus pour le thé.
Victoria revint et on passa à table. Les garçons étaient surpris par le cinq heures anglais. Et quand James leur demanda ce qu'ils voulaient tous les deux montrèrent la gelée à la menthe. Et c'est à ce moment-là que je vis les trous.
Les garçons aimèrent bien la gelée à la menthe, les petits sandwichs avec les œufs durs écrasés dedans… et les gâteaux aussi, bien sûr.
Puis Victoria nous fit visiter le château. Il y avait une salle d'armes où on pouvait admirer quelques armures et tout un tas d'armes anciennes qui attiraient des petites mains, mieux que des aimants. Je dus menacer les garçons de les faire dormir dans un cachot pour qu'ils arrêtent de toucher à tout.
Puis on alla visiter le parc. Là, je laissais les garçons se dépenser comme ils voulaient. Je les suivais de près parce que pour être franc la conversation qu'avait Victoria avec ses petits-fils m’ennuyait. Ils parlaient cousins, parents éloignés, ragots et scandales. À force de courir après mes gamins, on s'était éloignés d’eux. On jouait à chat.
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La veille, lui, mon grand-père et Cyprien avaient préparé de la pâte à pain. C'est vrai que le bon goût du pain au feu de bois nous manquait. Le jour même les jumeaux et mes neveux firent les leurs, avec les ingrédients qu'ils voulaient. Ils en firent même pour les jumelles. En me levant j'avais allumé le four et à 9 heures, on enfournait les premiers pains.
Tout le monde était là. On buvait l'apéro sur la terrasse quand la sonnette tinta. Les jumeaux partirent ouvrir en courant.
- Papa, viens vite, il y a une dame avec un gendarme dehors.
- Grand-mère, quelle bonne surprise. Entrez.
- Jean-François, je te présente notre grand-mère Victoria. Grand-mère laissez-moi vous présenter Jean-François, le père des jumeaux.
- Veuillez entrer.
- Je ne voudrais pas déranger, je vois que vous avez du monde. Je repasserai une autre fois.
- J’insiste. Demain c'est l'anniversaire des jumeaux mais on le fête aujourd’hui. Gus, Chip venez ici, je voudrais vous présenter quelqu’un.
- Gus, Chip je vous présente votre arrière-grand-mère Victoria. Madame je vous présente Augustin dit Gus et Cyprien dit Chip.
- Tu es notre autre Mamé, alors ?
- Chip qu'est-ce-que je t'ai dit quand tu t'adressais à des adultes ?
- Qu'il fallait leur dire vous. Mais on ne dit pas vous à Papé et à Mamé.
- Oui mais ce n'est pas pareil. Vous ne connaissez pas encore votre Mamé, alors, vous lui dites vous, compris ?
- D'accord Papa.
- Laissez-les me dire tu. Ça ne me dérange pas du tout. Ils sont magnifiques. Je les trouve grands pour leur âge.
On passa à table, je l'avais placée entre ses petits-fils. Le repas se passa plutôt bien et Victoria mangea de tout. Puis vint le moment du dessert et des gâteaux. Et enfin celui des cadeaux. On commença par leur offrir leurs tenues de cycliste. Ils l'enfilèrent sans savoir vraiment ce qu'elle représentait. Puis ils eurent un soupçon quand on leur donna les casques et protections. Et ils hurlèrent de joie quand on sortit du garage les trois vélos. Un bleu pour Chip qui avait reçu une tenue bleue, un rose pour Adeline qui bien sûr était toute en rose et un rouge pour Gus qui lui aussi était tout en rouge.
Il fallut aller les essayer de suite. Et après un départ un peu chaotique il fallut menacer pour les faire arrêter. Il y eut une chouine collective des enfants quand on les envoya faire la sieste.
Cyprien les accompagna. Victoria en profita pour demander à nous parler en privé, à ses petits-fils et à moi.
On alla s'asseoir au salon et elle commença.
- Si je suis venue aujourd'hui c'est pour m'excuser vis à vis de vous trois. Vos parents m'ont caché beaucoup de choses depuis qu'ils m'ont annoncé la mort d’Anna. Ils vous ont dénigrés de telle façon que je n'ai pu que les croire. Puis il y a eu le mail de votre avocat Jean-François. Nous avons organisé en urgence un conseil de famille avec notre propre avocat. Et c'est à cette occasion que j'ai appris l'entière vérité. J'en ai éprouvé de la honte. Il faut savoir que quand votre grand-père est mort, il a laissé toute sa fortune à, vous, ses petits-enfants. Il y a mis certaines conditions. Vous possédez 20% chacun et les 20 autres % c'est moi qui les aie en usufruit et ils vous reviendront à ma mort. En fait, depuis que vous avez 21 ans, vous pouvez en réclamer la jouissance mais vos parents se sont bien gardés de vous en parler. Il n'y a que ton frère, Hans, qui soit au courant de cette clause. Et, évidemment, vous, Jean-François, en tant que responsable légal des jumeaux vous avez un droit de regard sur la gestion de leur patrimoine. Il vous a aussi légué à chacun une demeure et ça non plus, vous ne le savez pas. C'est pourquoi, je vous invite à Londres, le week-end du premier mai. Vos parents respectifs ne seront pas là et j'en profiterai pour tout vous montrer et tout vous expliquer. De plus, certains de vos cousins ont exprimé l'envie de vous voir. On fera d'une pierre deux coups. Alors, accepterez-vous mon invitation ? Je ne vous demande pas une réponse immédiate, mais sachez que je suis de votre côté et que je vais tout faire pour que vos parents me payent l'affront qu'ils m'ont fait et qu'ils vous ont fait, aussi. Nick, tu n'as jamais été aussi resplendissant et toi Hans tu respires le bonheur. Je ne parle même pas des jumeaux qui sont de vrais amours. Quant à vous Jean-François, je ne vous connais pas encore assez pour me faire une opinion directe sur vous mais d'après les renseignements que j'ai de vous, vous êtes un garçon droit. Alors ça devrait bien se passer entre nous. Il est bientôt 17 heures, je vais devoir m'en aller.
- Vous ne voulez pas rester avec nous pour le week-end ?
- Je ne peux pas. Je suis censée être avec une amie qui vient de perdre son époux. Je prétexterais une panne de voiture pour justifier mon retard. J'ai toute confiance en mon chauffeur. Mais je vous promets que je reviendrai. Votre maison est charmante et le pays est magnifique.
- Mais Mamé pourquoi tu pars déjà ?
- On va bientôt se revoir. Vous allez bientôt venir me voir chez moi, à Londres.
- Ce que je voudrais savoir c'est comment elle est construite. Je pense que c'est des voûtes qui reposent sur des pannes. Mais pour ça il faut démonter une partie du faux plafond. Tu as un escabeau ?
- Non mais tu vas voir. Gus, je vais te soulever et tu vas faire tomber les plaques du faux plafond. Tu fermes les yeux parce qu'il va y avoir de la poussière.
- Moi aussi Papa, je veux le faire.
- Ça sera ton tour à l'étage au-dessus.
- C'est le top ça. Il n'y a pas de murs porteurs, on peut tout démonter dedans. On passe à l’étage ?
- J'espère que ça sera pareil.
- Moi aussi.
- Tu veux y faire quoi ?
- Au rez-de-chaussée une seule pièce, cuisine, salle à manger, salon. Au premier un peu comme à la maison des chambres avec des salles de bain jumelées ou individuelles suivant les cas avec une plus grande style chambre parentale, par contre au troisième je voudrais une salle de bain de chaque côté avec toilettes et urinoirs pour les mecs. Et je voudrais des chambres de deux où de quatre mais, là, ça sera des lits superposés, prévois les armoires et tout ce qu'il faut. Et au grenier, j'y verrai bien une salle de jeux ou de réunion.
- Mais que comptes tu en faire ? On dirait que tu as une petite idée derrière la tête.
- Oui, mais redescendons car il faut aussi faire des travaux dans la remise à côté. Déjà rouvrir la porte qui sépare les deux maisons. Ça tombe bien elle est presque au bout de la remise. Mais viens voir. Au fond, là, je voudrais que tu fasses une buanderie et dans le reste tu doubles juste les murs et tu isoles. Ha j’oubliais, comme à la maison deux chaudières, une à bois et une à mazout.
- Je vois ce que tu veux. Par contre la pièce du rez-de-chaussée risque d'être trop grande. Au fond, j'y ferai un bureau et surtout des toilettes parce que tu n'en as pas prévu en bas.
- C'est vrai que ça peut servir, oui. Tu me fais le devis et un projet.
- Je vais d'abord faire un projet et le devis dépendra de ce que tu choisiras. Mais tu ne m'as toujours pas dit quelle idée tu avais derrière la tête.
- Je ne sais pas encore exactement. Ça pourrait être un gîte ou une sorte d'auberge de jeunesse. Il y a un petit jeune qui cherchait des terrains pour y mettre des chevaux et faire un club hippique, alors, lui louer la maison pour qu'il puisse organiser des stages, y loger son personnel ou des bénévoles.
- Tu vois à long terme, dis donc.
- Disons que maintenant, avec mes crapauds, il faut bien que je prévoie leur avenir et payer leurs études.
- Bon, je vais te faire ça pour bientôt. J'ai pas mal de boulot mais comme tu es mon premier client, je vais tout faire pour te satisfaire.
- Tu veux voir autre chose ?
- Le terrain derrière est à qui ?
- Juste derrière la maison tu as le mur qui délimite le jardin de la maison et le champ derrière est à moi.
- Papa, c'est à nous, tout ça, aussi ?
- Oui, Gus, c'est à nous aussi.
Et la semaine fut courte, niveau boulot. On avait décidé d'aller en Angleterre en train. On partit donc de très bonne heure et on arriva à Londres sur le coup de midi. Une voiture nous attendait à la sortie de la gare.
Le chauffeur nous conduisit chez Victoria. On ne fit que s'y restaurer et de là on partit hors de Londres. Les gamins étaient tranquilles. Exceptionnellement ils n'étaient pas dans des sièges. J'avais Gus sur mes genoux et Chip étaient sur ceux de Hans. Ils finirent par s’endormir.
Victoria en profita pour nous parler du testament de son époux, de tous les détails que les parents cachaient à leurs enfants pour continuer à gérer leur fortune. On roula une petite heure encore et cette fois les garçons étaient bien réveillés.
- Papa, regarde là-bas, un vrai château fort comme dans les contes que tu nous lis. On pourra aller le voir, dis ?
- Je ne sais pas Chip, il doit appartenir à quelqu'un et tu n'aimerais pas que les gens viennent à la maison visiter et te déranger.
- Moi ça ne me ferait rien, tu sais Papa.
- Chip, on va faire mieux que le visiter, on va aller y habiter.
- Oh, mamé Victoria, tu connais les gens à qui il est ?
- Oui, très bien même. Il est à moi.
- C'est vrai, Mamé, que c'est ton château ?
- Oui, Gus.
- Et il y a des chevaliers, dedans ?
- Non Chip, il n'y en a plus depuis longtemps. Mais ils ont laissé des tas de souvenirs. Vous pourrez les voir. Et demain, vos cousins arrivent.
- Qui ça ? Louis, Camille, Eliott et Aymeric ?
- Non, Chip, des cousins anglais que vous ne connaissez pas.
- Mamé, tu te trompes toujours, moi c'est Gus.
- Chip, ça suffit.
- Laissez-les faire Jean-François, ils sont encore en âge de s’amuser. C'est vrai qu'ils se ressemblent tellement.
- Ils sont grands nos cousins ?
- Eh oui, ils ont l'âge de votre papa.
- Et ils n’ont pas d’enfants ?
- Pas encore mais j'espère que ça viendra bientôt. Vous parlez bien l’anglais. Qui vous a appris ?
- C'est d'abord Hans, puis après ça a été Nick. Hans, il nous apprend le hollandais. Mais c'est tout bizarre. Il faut faire des RRRRRRR avec la gorge et ça chatouille.
- On arrive.
- WOW ! Papa, un vrai château. Mamé, ce soir tu vas faire remonter le pont ?
- Non Chip, il est cassé depuis longtemps. Mais on fermera les grandes portes.
Un majordome et des valais sortirent du manoir. Le majordome salua Lady Victoria et les valais prirent tous les bagages. On le suivit et il nous précéda dans un salon où le goûter était servi.
- Woua, t'as vu Papa tout ce qu'il y a pour le goûter ! C'est quoi ce truc vert tout bizarre ?
- Je ne sais pas, demande au monsieur.
- Pardon, Monsieur, c'est quoi ça ?
- De la gelée à la menthe, Monsieur.
- Je ne suis pas un monsieur, je suis Gus et lui c'est mon frère jumeau Chip.
- Bonjour Gus et enchanté de vous connaître Chip.
- Bonjour Monsieur.
- Mon prénom est James. Ça sera plus facile pour m’appeler.
C'est de voir les jumeaux assis sagement sur un des canapés de la pièce qui me parut bizarre. Je jetais un coup d’œil vite fait
pour voir quelle connerie ils avaient pu faire mais je ne me rendis compte de rien.
Grâce à un des miroirs je les vis se lever, aller jusqu'à la table et cette fois piquer un des petits sandwichs prévus pour le thé.
- Vous avez si faim que ça, les garçons ?
- C'est quand qu'on goûte, Papa ?
- Ici c'est à 5 heures. et comme vous savez lire l’heure, vous voyez que c'est bientôt. Alors vous mangez vite fait le sandwich que vous cachez derrière votre dos et vous vous tenez tranquille.
- Bé, c'est des enfants. On a tous fait ça.
- Oui, je sais mais si je les laisse faire sans rien dire, ça va être quoi la prochaine fois. Ils vont aller goûter ce qu'il y a dans les flacons posés sur le bar ?
Victoria revint et on passa à table. Les garçons étaient surpris par le cinq heures anglais. Et quand James leur demanda ce qu'ils voulaient tous les deux montrèrent la gelée à la menthe. Et c'est à ce moment-là que je vis les trous.
- On en reparlera tout à l'heure, les garçons.
- Vous savez Monsieur, c'est des choses qui arrivent. C'est très dur de faire une gelée sans défauts.
- Je ne peux pas vous dire, James. Je n'en ai jamais fait et je ne crois pas en avoir déjà mangé.
- Il faut un début à tout Monsieur. Et je suis sûr que Caroline sera heureuse de vous expliquer comment en faire si ça plaît à ces messieurs.
- Notre Mamé Henriette, elle nous fait des flans avec des œufs des poules.
- Gus qu'est-ce-que je t'ai déjà dit ?
- De ne pas couper la parole quand des adultes parlaient. C'est ça, Papa ?
- Oups pardon Papa, pardon James, j'ai pas fait exprès.
Les garçons aimèrent bien la gelée à la menthe, les petits sandwichs avec les œufs durs écrasés dedans… et les gâteaux aussi, bien sûr.
Puis Victoria nous fit visiter le château. Il y avait une salle d'armes où on pouvait admirer quelques armures et tout un tas d'armes anciennes qui attiraient des petites mains, mieux que des aimants. Je dus menacer les garçons de les faire dormir dans un cachot pour qu'ils arrêtent de toucher à tout.
Puis on alla visiter le parc. Là, je laissais les garçons se dépenser comme ils voulaient. Je les suivais de près parce que pour être franc la conversation qu'avait Victoria avec ses petits-fils m’ennuyait. Ils parlaient cousins, parents éloignés, ragots et scandales. À force de courir après mes gamins, on s'était éloignés d’eux. On jouait à chat.
- On en a marre de jouer à chat. On joue à cache-cache. C'est toi qui nous cherches Papa. Tu triches pas, tu regardes pas où on va.
- Tu comptes jusqu'à dix, mais doucement.
- Un, deux, trois.
- Tu vas trop vite recommence.
- Un.. Deux.. Ça va comme, ça ?
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