31-03-2023, 12:55 PM
Plusieurs jours passèrent sans que rien de spécial ne se passe. La routine quotidienne quoi. Hier à tour de rôle Hans et Nick avaient appelé leur grand-mère pour lui souhaiter son anniversaire.
Ça avait duré un bon quart d'heure, pour Hans, mais Nick avait bien dû discuter avec elle plus d'une heure. Et quand il revint il avait l'air mal en point et très en colère.
Et je ne tardais pas à recevoir une ordonnance du tribunal qui me stipulait l'exhumation du corps d'Anna/Victoria afin de prélèvements ADN. Rien de plus. Je devais être présent lors de l'exhumation et des prélèvements.
Cela eut lieu deux jours plus tard à 9 heures. Hans descendit faire des courses avec les gamins de bonne heure pour ne pas qu'ils assistent à ça. Quand j’arrivais, il y avait déjà la gendarmerie, les pompes funèbres et enfin, le juge arriva. Je les accompagnais jusqu'à la morgue où un légiste fit les prélèvements et le corps fut placé dans un casier frigorifique.
Ce fut les pires fêtes de Noël que je passais. Mi-janvier je fus convoqué par le juge qui me dit que Anna était bien la fille de Lord et de Lady Moneytimes et qu'ils réclamaient son rapatriement en Angleterre.
Un mois plus tard, je reçus une convocation du juge d'instruction en vue d'une confrontation. Il avait reçu les résultats. Quand j'entrais dans son bureau il y avait déjà un homme en costume cravate. Ça devait être un avocat.
Il me fit asseoir et nous fit un compte rendu des résultats. J'étais à 99,99% le père des jumeaux et Victoria était à 99,99%, Anna, fille de Lord et Lady Moneytimes et la mère des enfants, bien sûr.
L'avocat prit acte et donna une requête pour rapatrier le corps d’Anna.
L'avocat partit. Le juge me demanda de rester pour organiser avec moi la remise en place du corps. Ça se ferait dans deux jours. Il fallait que je revienne à la morgue pour la mise en bière, le cercueil serait plombé une nouvelle fois et, de là, remis dans notre caveau familial.
Ça fait longtemps que je ne vous ai plus parlé d’eux, mais on était resté en relation. On ne s'était pas perdu de vue. On arrivait même à se voir un week-end de temps en temps. Quand je dis on, c'est Joris et Rémi mais aussi Alexis et Titouan, qui s'étaient séparés depuis, mais ils étaient restés amis.
Ce n'est que vers 20 heures qu'il me rappela. On venait juste de coucher les enfants. Parce qu’on avait eu une longue discussion avec eux.
J’explique : Adeline avait décidé que les tresses ça suffisait et au matin elle était arrivée avec les cheveux au vent. Les jumeaux l'avaient regardé les yeux tout rond. Et il avait fallu défaire les leurs sur le champ. Enfin, c'est Hans qui s'en était chargé. Et quand je les vis avec leurs cheveux défaits, ils me rappelèrent leur maman.
Même Hans et Nick furent surpris de la ressemblance. Et au soir, on avait discuté d’une demande de leur part. Ils voulaient se faire couper les cheveux parce que tous les garçons qu'ils connaissaient avaient les cheveux courts.
Ils négociaient entre eux. Je les laissais faire. Ça y est, c'était à leur tour.
Et je dus aussi leur expliquer ce qu'était le cancer et pourquoi ils perdaient leurs cheveux.
Le salon de coiffure n'étant pas loin du magasin de sport, on alla y faire un tour, vite fait. On avait prévu de leur acheter - à tous les trois - pour leurs anniversaires, des VTT et l'équipement qui allait avec.
J'ai oublié de vous dire un truc, important, en plus. Le premier décembre Tim et Mary avaient eu un petit Nans. Mais comme c'était la saison creuse pour Mary et Tim ils s'en occupèrent ainsi que d’Adeline. Ça permit à Hans de pousser les jumeaux dans leurs études. Même moi, j'arrivais maintenant à me débrouiller en hollandais. Bon, de temps en temps, Gus ou Chip me reprenaient en riant mais de moins en moins souvent.
On arriva quelques minutes avant Rémi et Joris. Nick était resté à la maison pour les attendre.
En entendant la sonnette de l'entrée tinter les jumeaux allèrent ouvrir en courant. Ils avaient déjà vu plusieurs fois Rémi et Joris. Ils leurs firent la bise et revinrent en criant :
Pour changer… ils avaient faim.
On goûta et on alla se balader. On alla jusque chez mes parents puis chez mes grands-parents. Il fallut faire tout un tas de photos d'eux avec leur nouvelle coupe. Et Ils faisaient encore plus ‘’copie conforme‘’ même moi j'avais du mal à les reconnaître comme ça… Enfin, juste quelques secondes.
Le reste du week-end passa tranquillement. Et la semaine qui suivit aussi.
Mais le week-end suivant fut chargé. On fêtait les 104 ans de Cyprien et les 4 ans des gosses. Dans la semaine j'étais descendu avec Tim acheter les vélos et les tenues pour les gamins. On avait tout remonté et stocké dans le garage de ma maison à l'entrée du village. C'est le seul endroit où les gamins ne fouinaient pas.
J'avais d'ailleurs pris une décision concernant cette maison. J'allais la rénover. Mon compte en banque aux Etats-Unis était plus que confortable. La location des voitures était toujours aussi florissante. Aussi, j’avais contacter Silvio qui viendrait le week-end suivant celui de l'anniversaire des gamins.
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Ça avait duré un bon quart d'heure, pour Hans, mais Nick avait bien dû discuter avec elle plus d'une heure. Et quand il revint il avait l'air mal en point et très en colère.
- Qu'est-ce qu’il se passe Nick ?
- Je savais que mes parents étaient des pourris mais quand même pas à ce point-là !
- Qu'est-ce qu’il y a ?
- Je me disais bien que ce silence de leur part n'était pas bon. Ils lui ont annoncé que ma sœur serait morte. Ils ont contacté la justice française pour qu'elle exhume son corps pour faire des tests ADN et ils veulent faire rapatrier son corps si c'est bien elle (toujours d'après eux) pour la mettre dans le caveau familial. Ils ne lui avaient pas parlé des jumeaux. Du coup je lui ai tout balancé. Et vous savez quoi ? Elle ne m'a pas cru. Elle a dit que je racontais ça parce que j'en voulais à mes parents de m'avoir coupé les vivres, que Hans et moi on déshonorait notre nom et nos familles … Et elle m’a raccroché au nez.
- Tu vas faire quoi, Bé ?
- Je ne sais pas. Si c'est la justice qui réclame son exhumation, je ne vais pas pouvoir faire grand-chose. Par contre, j'aimerais qu'elle reste ici. C'est souvent que les jumeaux vont cueillir des fleurs dans le jardin de Cyprien pour les apporter à leur maman. Ils ne comprendraient pas qu'on la leur prenne. Je vais attendre la demande officielle. Et je pense que je contacterai un avocat. En attendant, on ne dit rien à personne.
Et je ne tardais pas à recevoir une ordonnance du tribunal qui me stipulait l'exhumation du corps d'Anna/Victoria afin de prélèvements ADN. Rien de plus. Je devais être présent lors de l'exhumation et des prélèvements.
Cela eut lieu deux jours plus tard à 9 heures. Hans descendit faire des courses avec les gamins de bonne heure pour ne pas qu'ils assistent à ça. Quand j’arrivais, il y avait déjà la gendarmerie, les pompes funèbres et enfin, le juge arriva. Je les accompagnais jusqu'à la morgue où un légiste fit les prélèvements et le corps fut placé dans un casier frigorifique.
Ce fut les pires fêtes de Noël que je passais. Mi-janvier je fus convoqué par le juge qui me dit que Anna était bien la fille de Lord et de Lady Moneytimes et qu'ils réclamaient son rapatriement en Angleterre.
- Monsieur le juge, je m'oppose à ça. Anna que je connaissais sous le nom de Victoria est la mère de nos enfants. Et, eux comme moi, avons le droit de pouvoir aller nous recueillir sur sa tombe.
- Justement ses parents mettent en doute votre paternité et la légitimité des enfants.
- Vous n'avez qu'à ordonner des prélèvements ADN sur les enfants et sur moi-même. Comme ça le doute sera levé. J'ai à votre disposition les résultats de tests ADN effectués par un laboratoire suisse. Et le sujet de comparaison est leur cousin Hans.
- Qui est votre ami je crois.
- Qui est aussi mon ami, oui, mais qui est aussi leur cousin. Et j'ai même à votre disposition leur oncle Nick qui était le frère d’Anna, si ça peut aider.
- Oui, je crois qu'on va faire ça. Vous savez cette affaire ne sens pas bon. Elle m'est tombée dessus contre ma volonté. Il y a des pressions de la couronne britannique via le foreign office sur le quai d’Orsay. Le président a même reçu un coup de fil privé du premier ministre anglais. Pour eux toute cette histoire n'est qu'une magouille de votre part pour une captation d’héritage.
- Une captation d’héritage ? Je ne comprends pas.
- Quand le grand-père d’Anna est décédé, il lui a laissé à elle et à ses autres petits-enfants un capital non négligeable en numéraire mais aussi en actions . Ce capital est bloqué jusqu'à leur mariage. Pour l'instant c'est un conseil familial qui gère cette fortune. Et votre venue n'est pas, justement, la bienvenue.
- Mais j'en ai rien à foutre de leur fric.
- Ça n'entre pas dans le cadre de mes prérogatives. Mais sachez que si les enfants sont bien les vôtres et ceux d’Anna, et comme vous êtes leur père et tuteur légal, ça sera à vous de gérer jusqu'à leur majorité cette petite fortune.
- D’accord, s'il n'y avait pas eu le fric en jeu, ils ne m'auraient jamais fait chier. C’est ça ?
- En gros oui. Quand pouvons-nous procéder aux prélèvements ADN ?
- Quand vous voudrez. Plus vite ça sera fait, plus vite on sera fixé.
Un mois plus tard, je reçus une convocation du juge d'instruction en vue d'une confrontation. Il avait reçu les résultats. Quand j'entrais dans son bureau il y avait déjà un homme en costume cravate. Ça devait être un avocat.
Il me fit asseoir et nous fit un compte rendu des résultats. J'étais à 99,99% le père des jumeaux et Victoria était à 99,99%, Anna, fille de Lord et Lady Moneytimes et la mère des enfants, bien sûr.
L'avocat prit acte et donna une requête pour rapatrier le corps d’Anna.
- Vous opposez vous à cette requête, Monsieur Favre ?
- Oui, mes enfants et moi voulons garder son corps dans notre crypte familiale pour pouvoir aller nous recueillir dessus. Les jumeaux lui apportent des fleurs, ils lui racontent ce qu'ils font et même s'ils ont très peu connu leur mère, ils y sont attachés. Et nos visites au cimetière sont devenues une habitude qui leur manquerait.
L'avocat partit. Le juge me demanda de rester pour organiser avec moi la remise en place du corps. Ça se ferait dans deux jours. Il fallait que je revienne à la morgue pour la mise en bière, le cercueil serait plombé une nouvelle fois et, de là, remis dans notre caveau familial.
- Monsieur Favre, la conversation que je vais avoir avec vous n'aura jamais existé et, même sous serment, je la nierai. Vous devez prendre un avocat. Maintenant que la filiation de vos enfants avec Anna est officielle, sa famille va sortir l'artillerie lourde et va essayer de vous évincer des affaires familiales. Je me suis renseigné discrètement sur le montant qu'elle représente mais je me suis heurté à un véritable mur. La seule chose que je sais c'est que ça représente des dizaines de millions de livres sterling qui ont été investies dans du foncier, des œuvres d’art, des entreprises high-techs. Très rapidement on m'a suggéré d'arrêter mes recherches. Mais il y a aussi un aspect politique à cette histoire. De par la mort de votre compagne les jumeaux héritent aussi de ses titres nobiliaires. Ils sont ducs et pairs de la couronne d’Angleterre. Ce qui fait d'eux les plus jeunes pairs d’Angleterre. Et ça, la famille ne l'acceptera jamais.
- Et que me conseillez-vous de faire ?
- Franchement, je ne sais pas. Vous avez le droit pour vous. Ils ont l’argent, le pouvoir et les relations qu'il faut. Le mieux serait un arrangement à l'amiable qui ne léserait pas trop vos enfants et vous. Je vous le répète encore, prenez un avocat en qui vous avez une totale confiance. Cet entretien, qui n'a jamais existé, est clos.
Ça fait longtemps que je ne vous ai plus parlé d’eux, mais on était resté en relation. On ne s'était pas perdu de vue. On arrivait même à se voir un week-end de temps en temps. Quand je dis on, c'est Joris et Rémi mais aussi Alexis et Titouan, qui s'étaient séparés depuis, mais ils étaient restés amis.
Ce n'est que vers 20 heures qu'il me rappela. On venait juste de coucher les enfants. Parce qu’on avait eu une longue discussion avec eux.
J’explique : Adeline avait décidé que les tresses ça suffisait et au matin elle était arrivée avec les cheveux au vent. Les jumeaux l'avaient regardé les yeux tout rond. Et il avait fallu défaire les leurs sur le champ. Enfin, c'est Hans qui s'en était chargé. Et quand je les vis avec leurs cheveux défaits, ils me rappelèrent leur maman.
Même Hans et Nick furent surpris de la ressemblance. Et au soir, on avait discuté d’une demande de leur part. Ils voulaient se faire couper les cheveux parce que tous les garçons qu'ils connaissaient avaient les cheveux courts.
- Vous savez les garçons, être différent n'est pas un problème si on assume sa différence. Et je vous trouve mignon avec vos cheveux longs.
- Ça veut dire quoi, Papa, assumer sa différence ?
- Tous les enfants que vous connaissez ont un papa et une maman. Non ?
- Oui, y'a que nous qui avons deux papas.
- Et vous êtes contents d'avoir deux papas ?
- Bin oui. On veut pas changer !
- C'est ça, assumer sa différence.
- Tu veux dire qu'on n'est pas obligé de nous faire couper les cheveux pour être comme tous les autres garçons, c'est ça ?
- Oui c'est tout à fait ça.
- Mais nous on veut se faire couper les cheveux parce que ça ne nous plaît plus de les avoir tout longs. Court c’est plus facile !
- Dans ce cas, c'est différent. Je vais téléphoner au coiffeur pour prendre rendez-vous pour samedi, ça vous va ?
- D’accord, mais on veut qu'il nous les coupe pareil, pareil.
- D'accord, on lui dira. Allez c'est l'heure d'aller se laver les dents, pipi et au lit.
- Salut Bé, comment ça va ?
- Pas trop mal et vous ?
- Rémi, je vais avoir besoin de tes services.
- Pourquoi, Hans ne te suffit plus ?
- Je te parle de tes compétences professionnelles et non sexuelles. Andouilles !
- D’accord, et tu peux me dire en quelques mots de quoi il s’agit ?
- Pas vraiment, non. Vous êtes libre le week-end qui vient ? C'est assez urgent.
- D’accord, on vient vous voir, samedi matin. On sera là pour midi.
Ils négociaient entre eux. Je les laissais faire. Ça y est, c'était à leur tour.
- Alors, vous voulez quoi comme coupe les garçons ?
- On veut comme lui, mais sur les côtés on veut comme lui avec des dessins, dessus on veut comme lui et derrière on veut comme celui-là.
- D’accord, je vois. Je commence par lequel ?
- Tu ne peux pas nous le faire en même temps ?
- Hé, hé ! Non, ça je ne peux pas. Dites-moi les garçons, vous savez déjà lire ?
- Un petit peu, oui.
- Vous comprenez ce que dit cette affiche sur le mur ?
Et je dus aussi leur expliquer ce qu'était le cancer et pourquoi ils perdaient leurs cheveux.
- Papa, on veut leur donner nos cheveux, on peut ?
- Oui bien sûr.
Le salon de coiffure n'étant pas loin du magasin de sport, on alla y faire un tour, vite fait. On avait prévu de leur acheter - à tous les trois - pour leurs anniversaires, des VTT et l'équipement qui allait avec.
J'ai oublié de vous dire un truc, important, en plus. Le premier décembre Tim et Mary avaient eu un petit Nans. Mais comme c'était la saison creuse pour Mary et Tim ils s'en occupèrent ainsi que d’Adeline. Ça permit à Hans de pousser les jumeaux dans leurs études. Même moi, j'arrivais maintenant à me débrouiller en hollandais. Bon, de temps en temps, Gus ou Chip me reprenaient en riant mais de moins en moins souvent.
On arriva quelques minutes avant Rémi et Joris. Nick était resté à la maison pour les attendre.
En entendant la sonnette de l'entrée tinter les jumeaux allèrent ouvrir en courant. Ils avaient déjà vu plusieurs fois Rémi et Joris. Ils leurs firent la bise et revinrent en criant :
- C'est eux, ils sont arrivés.
- Et depuis que tu es allé chez le juge d'instruction, tu n'as plus eu de nouvelles d’eux ?
- Non, plus rien du tout et même quand Nick ou Hans téléphonent à leur grand-mère, ils tombent sur le répondeur et elle ne les rappelle jamais.
- Il y a 2 solutions. Soit, ils laissent pourrir la situation en se disant que tant pis pour le corps de leur fille tant qu'ils ont la main mise sur le magot, mais je n'y crois pas trop, soit, ils sont en train de te préparer un coup de pute dans le dos et, là, c'est plus leur façon de faire, d'après la réputation qu'ils ont sur la place. De toute façon tu me tiens au courant dès la moindre alerte et surtout tu ne signes rien sans m'en parler. Je vais de mon côté contacter leur avocat qui s'est cru malin en te laissant sa carte. Je vais lui demander le relevé des actifs que les garçons ont hérité de leur mère.
- Tu n'as pas peur que ça ait le même effet que si tu donnais un coup de pied dans un nid de frelons ?
- Ça risque d'avoir le même effet, oui. Mais au moins, ils sauront qu'on ne compte pas laisser tomber l'affaire et que s'ils veulent nous emmerder, on peut le faire aussi. Je vais faire un mail à leur avocat. Et comme vous êtes là vous pourrez m'aider à employer les termes exacts en anglais parce que j'avoue que mon anglais juridique est un peu rouillé. Tu peux me prêter ton ordi Bé ?
Pour changer… ils avaient faim.
On goûta et on alla se balader. On alla jusque chez mes parents puis chez mes grands-parents. Il fallut faire tout un tas de photos d'eux avec leur nouvelle coupe. Et Ils faisaient encore plus ‘’copie conforme‘’ même moi j'avais du mal à les reconnaître comme ça… Enfin, juste quelques secondes.
Le reste du week-end passa tranquillement. Et la semaine qui suivit aussi.
Mais le week-end suivant fut chargé. On fêtait les 104 ans de Cyprien et les 4 ans des gosses. Dans la semaine j'étais descendu avec Tim acheter les vélos et les tenues pour les gamins. On avait tout remonté et stocké dans le garage de ma maison à l'entrée du village. C'est le seul endroit où les gamins ne fouinaient pas.
J'avais d'ailleurs pris une décision concernant cette maison. J'allais la rénover. Mon compte en banque aux Etats-Unis était plus que confortable. La location des voitures était toujours aussi florissante. Aussi, j’avais contacter Silvio qui viendrait le week-end suivant celui de l'anniversaire des gamins.
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