17-08-2020, 10:56 PM
Un défi de Scribay
Je suis nul
Je ne suis qu’un écrivaillon de province ;
je n’ai jamais eu le Prix Goncourt, ni un autre, même pas le « Grand Prix des Lecteurs de Trifouilly-les-Oies », mon village natal ;
je n’ai jamais été publié dans la Pléiade, ni par un autre éditeur, même pas par « Les Éditions Rurales de Trifouilly-les-Oies » (qui décerne le « Grand Prix des Lecteurs de Trifouilly-les-Oies », le jury étant composé du maire, de l’instituteur et du curé) ;
je n’ai jamais pu écrire autre chose que des récits de c*** et de b*** (alors que le Divin Marquis faisait la même chose, mais il n’était pas un inverti, cela doit gêner le curé) ;
je suis obligé de m’auto-publier sur des sites douteux qui disparaissent (non, je ne parle pas de Slygame) ;
je doute, ce que j’écrivais avant était bien meilleur ;
je radote ;
je vieillis ;
en un mot (pardon, trois) : je suis nul.
Alors pourquoi, cher lectrice inconnue, cher lecteur inconnu, pourquoi écris-je toujours, au lieu d’arroser mes géraniums, de regarder des jeux débiles sur TF1, de me masturber ou de sortir mon dinosaure nain ?
Parce que j’espère que tu me liras, chère lectrice inconnue, cher lecteur inconnu, que mes textes médiocres t’intéresseront, te charmeront, te laisseront indifférent·e, t’énerveront, te feront jouir, te feront pleurer, et, si tu m’as lu jusqu’ici, je ne suis pas aussi nul que je le pensais.
Oui, je t’aime, cher lectrice inconnue, cher lecteur inconnu et c’est à toi, à toi seul·e, que je désire dédier cette bafouille.
Je suis nul
Je ne suis qu’un écrivaillon de province ;
je n’ai jamais eu le Prix Goncourt, ni un autre, même pas le « Grand Prix des Lecteurs de Trifouilly-les-Oies », mon village natal ;
je n’ai jamais été publié dans la Pléiade, ni par un autre éditeur, même pas par « Les Éditions Rurales de Trifouilly-les-Oies » (qui décerne le « Grand Prix des Lecteurs de Trifouilly-les-Oies », le jury étant composé du maire, de l’instituteur et du curé) ;
je n’ai jamais pu écrire autre chose que des récits de c*** et de b*** (alors que le Divin Marquis faisait la même chose, mais il n’était pas un inverti, cela doit gêner le curé) ;
je suis obligé de m’auto-publier sur des sites douteux qui disparaissent (non, je ne parle pas de Slygame) ;
je doute, ce que j’écrivais avant était bien meilleur ;
je radote ;
je vieillis ;
en un mot (pardon, trois) : je suis nul.
Alors pourquoi, cher lectrice inconnue, cher lecteur inconnu, pourquoi écris-je toujours, au lieu d’arroser mes géraniums, de regarder des jeux débiles sur TF1, de me masturber ou de sortir mon dinosaure nain ?
Parce que j’espère que tu me liras, chère lectrice inconnue, cher lecteur inconnu, que mes textes médiocres t’intéresseront, te charmeront, te laisseront indifférent·e, t’énerveront, te feront jouir, te feront pleurer, et, si tu m’as lu jusqu’ici, je ne suis pas aussi nul que je le pensais.
Oui, je t’aime, cher lectrice inconnue, cher lecteur inconnu et c’est à toi, à toi seul·e, que je désire dédier cette bafouille.
Pour des récits plus anciens indisponibles sur Slygame, voir le lien ci-dessous :
Récits de Lange128 indisponibles sur Slygame
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