27-03-2023, 04:21 PM
Elle insista tellement qu'on y alla et internet fonctionnait. Je trouvais vite l'émission dont elle m'avait parlé et je la regardais avec elle en streaming. Et presque à la fin. Je trouvais ce dont ma grand-mère me parlait. Les photos qu'on voyait représentaient une ado de 15/16 ans. C'est vrai qu'elle ressemblait à Victoria, beaucoup même. Elle était la fille d'un des neveux de la reine Élisabeth mais pas que ! Elle était aussi la petite nièce de la reine des Pays-Bas.
Et vint la fameuse photo du bijou. C'était bien le même. Il n'y avait aucun doute là-dessus. Je stoppais l'enregistrement pour noter le numéro de téléphone et l'adresse mail.
On partit.
Finalement je finis par m'endormir et quand j'entendis une porte s'ouvrir, je me levais, m'habillais et je descendis. Dès qu'il fit jour on partit à la carrière. Je pris la grosse pelle, celle avec laquelle on chargeait les semi-remorques et je descendis. Et jusqu'au vendredi je dégageais les plus gros entassements que l'eau avait laissé. On avait à nouveau le courant et internet, depuis hier.
Enfin, la semaine était finie.
Tim et Mary ce samedi-là n'allèrent pas au marché parce que là où ils devaient aller, ça avait aussi été inondé, moins que chez nous. Mais les marchés avaient été tout de même annulés.
Du coup on rapporta à chacun son congélateur pendant que les femmes, chez moi, faisaient du ménage et des lessives.
En fin de matinée c'est Gilles, son père, Véro et les jumelles qui arrivèrent. Gaston était très ému et on les laissa tranquille. On repartait quand son fils arriva. Dans l'après-midi on retourna aux morilles et on en trouva encore plein.
On était seuls avec les garçons à la maison.
Je me levais le premier, comme d'habitude, et je préparais la table du petit-déjeuner mais quand je partis, personne n'était encore debout.
Je frappais et j'entrais chez Gaston. Son fils, son petit-fils et Tim étaient assis autour de la table de la cuisine. Je fis la bise à Tim et à Gaston et je serais la main à Louis et à son père, Jacques.
On entra directement dans le vif du sujet et je laissais Tim se débrouiller avec eux parce que, personnellement, je m'en moquais un peu.
Puis on alla sur le terrain. En fait Tim leur en céda un grand morceau, plus qu'ils ne l'avaient espéré. Et pour la location des terres, je ne leur demandais que ce que les impôts me réclamaient c'est à dire trois fois rien.
Quand l'été arriva, Louis monta tous ses chevaux et son matériel qu'il rangea dans la remise… et c'est la première fois que les jumeaux montèrent dessus. Mais ce ne fut pas la dernière, loin de là. Ils eurent droit tous les jours à deux heures d’équitation.
L'été tirait à sa fin. Ça faisait près d'un mois qu'on avait reçu les résultats des tests ADN. Hans avait contacté son cousin (le frère d'Anna ou de Victoria) mais sans lui parler de sa sœur. Il apprit qu'ils allaient passer quelques jours dans le sud de la France fin août. Et ils avaient prévu de se voir à ce moment-là.
Justement ils venaient de se téléphoner. Il y avait un changement de programme. Au lieu d'aller à l'hôtel comme prévu, ils étaient invités dans la villa d'un ‘’roi du pétrole’’.
Quand Hans me dit son nom, ça me fit sourire. Je le connaissais bien, je lui avais sauvé la vie.
Je pris mon téléphone et j'appelais John Smith.
On arriva vers 18 heures à la villa du Cheikh. On nous conduisit directement dans nos chambres… qui communiquaient. Quelques minutes plus tard quelqu'un frappa à ma porte et J'ouvris à John Smith.
Le repas traîna en longueur et dès qu'on put on s’éclipsa. On alla faire un tour dans le parc. Et discrètement on regagna nos chambres. Le petit déjeuner était servi à partir de huit heures. Quand on y arriva l'oncle et la tante de Hans y étaient aussi. Hans s'approcha d'eux et sa tante nous invita à sa table. La conversation se déroula en anglais et ils parlèrent surtout de leur famille.
On avait fini et Hans demanda à son oncle et à a tante s'ils pouvaient nous accorder un entretien privé.
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Et vint la fameuse photo du bijou. C'était bien le même. Il n'y avait aucun doute là-dessus. Je stoppais l'enregistrement pour noter le numéro de téléphone et l'adresse mail.
On partit.
- Tu vas faire quoi Bé ?
- Je ne sais pas encore. Je pense que je vais prendre une photo du bijou et leur envoyer… et on verra bien ce qu'il se passe.
- Tu n'as pas peur pour les jumeaux ?
- Pourquoi j'aurai peur ?
- Tu sais, il faut se méfier des grandes familles avec elles on ne sait jamais à quoi s’attendre.
- Les jumeaux sont mes enfants, pas les leurs. On n'en parle à personne pour le moment, même si j'ai confiance en tout le monde, ce n’est pas le moment d’en parler et je préfère que ça reste en famille.
- Bé, demain tu iras à la carrière prendre la grosse pelle. Il faut la descendre. J'ai croisé Bernard. On est réquisitionné toi, ton oncle et moi pour déblayer les dégâts.
- Oui je sais, je suis passé le voir aussi.
- Qu'est-ce-qui ne va pas Bé ? C'est d'aller enlever la boue, demain, qui t’ennuie ?
- Non, ça concerne les enfants et leur mère.
- Oh ! Tu veux m'en parler ?
- C'est ma grand-mère qui, hier soir, …
- Je peux voir le bijou qu'elle a laissé pour les jumeaux ?
- Je vais te le chercher. Il est dans le coffre avec mes médailles… Le voilà.
- Bé, il faut qu'on parle très sérieusement, là. Parce que ce bijou c'est notre grand-mère qui nous l'avait donné à Anna et moi, une moitié chacun. Tu dis que c'est ta Victoria qui vous l'a laissé avant de partir ?
- Oui elle nous a laissé ça et une lettre d’adieux.
- Tu as des photos d’elle ?
- Très peu, en fait.
- Mais pourquoi elle est partie de chez elle ?
- C'est un secret de famille. Son père voulait qu'elle fréquente un certain garçon pour se rapprocher de son père. Ce qui aurait facilité ses affaires. Le garçon lui plaisait alors elle a accepté mais dès leur première rencontre le garçon se débrouilla pour la droguer et la violer. Elle voulait déposer plainte. Elle le fit contre l'avis de ses parents et son père alla voir le juge avec une attestation de son psychiatre où il disait qu'elle était mythomane. Le juge classa l’affaire. Son père préférant faire des affaires florissantes avec le père de son violeur. Il y eut une rude engueulade entre elle et ses parents. Elle s'est enfuie la nuit même. Et ils n'eurent plus jamais de nouvelles d’elle.
- À ton avis, je dois faire quoi ?
- Si c'est vraiment elle, je pense que ça serait bien que tu contactes ses parents.
- Oui mais je ne voudrais pas leur donner une fausse nouvelle. Tu te rends compte si Victoria a trouvé le médaillon où que ta cousine lui l'a donné ou vendu ... La seule solution pour être vraiment sûr serait des tests ADN. Mais je me vois mal aller demander à ses parents de me donner un échantillon de leurs salives ou de leurs sangs.
- Bé, t'es génial ! Il y a moi, pour ça. Et si avec moi ça colle, je te propose de m'accompagner et on ira voir ses parents ensemble. Le problème c'est de faire faire les tests ADN rapidement.
- J'ai quelques personnes qui me doivent un service. Je vais voir s'ils peuvent me le rendre.
Finalement je finis par m'endormir et quand j'entendis une porte s'ouvrir, je me levais, m'habillais et je descendis. Dès qu'il fit jour on partit à la carrière. Je pris la grosse pelle, celle avec laquelle on chargeait les semi-remorques et je descendis. Et jusqu'au vendredi je dégageais les plus gros entassements que l'eau avait laissé. On avait à nouveau le courant et internet, depuis hier.
Enfin, la semaine était finie.
Tim et Mary ce samedi-là n'allèrent pas au marché parce que là où ils devaient aller, ça avait aussi été inondé, moins que chez nous. Mais les marchés avaient été tout de même annulés.
Du coup on rapporta à chacun son congélateur pendant que les femmes, chez moi, faisaient du ménage et des lessives.
En fin de matinée c'est Gilles, son père, Véro et les jumelles qui arrivèrent. Gaston était très ému et on les laissa tranquille. On repartait quand son fils arriva. Dans l'après-midi on retourna aux morilles et on en trouva encore plein.
On était seuls avec les garçons à la maison.
- Papa, pourquoi tout le monde viendrait pas habiter chez nous ? C'est bien quand y'a plein de monde. Et puis avec Chip on aime bien dormir avec Adeline.
- Papa tu sais qu'Adeline suce son pouce ?
- Non je ne le savais pas, Chip.
- Papa, on s’ennuie.
- Et si on faisait des devoirs. Parce que ça fait une semaine que vous n'en avez pas fait.
- Oh non, papa Hans, c'est le week-end, on doit se reposer. On a beaucoup aidé nous aussi.
- Pas même un peu d'anglais ou de hollandais ?
- Ah si, ça on aime bien.
- Alors en anglais pour que votre père comprenne.
- Et si vous m'appreniez le hollandais, plutôt ?
- Papa, ça sonne.
- Allez ouvrir.
- LES PAPAS, C'EST LILY ET LILOU ! YESSSSSSSSSSSSS !
- Pas la peine de crier les garçons, on n'est pas sourds.
- Ah, j'ai un message de la part de papé Gaston pour toi. Il t'attend, avec Louis et son père, demain à 8 heures, chez lui, pour le café. Tim sera là aussi, avec son père. C'est pour des histoires de terrains, je crois.
- D’accord, j’irai !
Je me levais le premier, comme d'habitude, et je préparais la table du petit-déjeuner mais quand je partis, personne n'était encore debout.
Je frappais et j'entrais chez Gaston. Son fils, son petit-fils et Tim étaient assis autour de la table de la cuisine. Je fis la bise à Tim et à Gaston et je serais la main à Louis et à son père, Jacques.
On entra directement dans le vif du sujet et je laissais Tim se débrouiller avec eux parce que, personnellement, je m'en moquais un peu.
Puis on alla sur le terrain. En fait Tim leur en céda un grand morceau, plus qu'ils ne l'avaient espéré. Et pour la location des terres, je ne leur demandais que ce que les impôts me réclamaient c'est à dire trois fois rien.
- Tu es sûr de ne pas vouloir plus, Jean-François ?
- Pourquoi faire ? Les donner aux impôts ? À l'occasion quand vous serez là, et si les gosses le désire, leur faire faire un tour de cheval.
- Mais pour toi aussi, bien sûr. Et pour Adeline et ta famille, Tim.
- Tu sais les chevaux ce n’est pas trop mon truc. Tu te souviens Bé de la gamelle que j'avais prise quand on a testé ça en Camargue ?
- Ho putain, oui.
- Dans l’idéal, je voudrais diriger un centre équestre mais pour ça, il me faudrait aussi un endroit où je pourrais loger des gens, stocker le matériel. Mais construire ça, ça demande un gros investissement qu'on ne pourra pas faire tout de suite.
- Il y a bien ma maison, tu sais Gaston, celle du collabo, que j’ai racheter quand le couple qui devait en faire un gite a changé d’avis, en réalisant qu’ils se mettaient dans les dettes jusqu’au cou et pour 30 ans. Elle est très grande mais il y a tout à refaire dedans. Et la remise est suffisamment grande pour y stocker du matériel.
- On peut aller la voir ?
- Je vais chercher les clefs à la maison et je reviens.
- C'est vrai que c'est très grand. Elle a du potentiel. Il faut qu'on y réfléchisse. Mais ça ne sera pas pour tout de suite. Par contre, on peut monter les chevaux quand, Tim ? eux, c’est plus urgent !
- Quand vous voulez.
Quand l'été arriva, Louis monta tous ses chevaux et son matériel qu'il rangea dans la remise… et c'est la première fois que les jumeaux montèrent dessus. Mais ce ne fut pas la dernière, loin de là. Ils eurent droit tous les jours à deux heures d’équitation.
L'été tirait à sa fin. Ça faisait près d'un mois qu'on avait reçu les résultats des tests ADN. Hans avait contacté son cousin (le frère d'Anna ou de Victoria) mais sans lui parler de sa sœur. Il apprit qu'ils allaient passer quelques jours dans le sud de la France fin août. Et ils avaient prévu de se voir à ce moment-là.
Justement ils venaient de se téléphoner. Il y avait un changement de programme. Au lieu d'aller à l'hôtel comme prévu, ils étaient invités dans la villa d'un ‘’roi du pétrole’’.
Quand Hans me dit son nom, ça me fit sourire. Je le connaissais bien, je lui avais sauvé la vie.
Je pris mon téléphone et j'appelais John Smith.
- Jean-François, comment allez-vous ?
- Très bien, John, merci et vous ?
- Très bien aussi, merci. Que me vaut le plaisir de vous entendre ?
- John, j'aurai besoin que vous me rendiez un service. Je voudrais que vous m'invitiez à la villa de son Altesse en même temps que le lord, la lady et leur fils que vous allez recevoir demain.
- Puis-je me permettre de vous demander d'où vous tenez ce renseignement ? Je ne le sais moi-même que depuis peu.
- Je vous en parlerai de vive voix quand on se rencontrera. C'est au sujet de leur fille.
- Que pensez-vous de vendredi soir, pour venir. Par contre il s'agit d'une soirée privée habillée. La tenue de soirée est de rigueur. Je vais faire ajouter votre nom à la liste des invités et prévenir son Altesse de votre venue. Il m'a parlé de vous récemment et sera surement content de vous revoir. Je vous souhaite une bonne soirée. À vendredi soir, Jean-François.
- À vendredi John. Oh, John, je ne viens pas seul. Je serai là avec mon ami.
- D’accord. Je prévois une ou deux chambres ?
- Deux chambres communicantes, comme ça son Altesse ne sera pas choquée.
On arriva vers 18 heures à la villa du Cheikh. On nous conduisit directement dans nos chambres… qui communiquaient. Quelques minutes plus tard quelqu'un frappa à ma porte et J'ouvris à John Smith.
- Enchanté de vous revoir, John.
- Moi aussi Jean-François. Vous pouvez m'en dire plus sur la fille de Lord et Lady Moneytimes ?
- Un moment s'il vous plaît. Hans, tu peux venir s'il te plaît.
- J'ai eu l'honneur d'être présenté à vos parents il y a quelques mois lors d'une visite officielle que son Altesse a faite au Pays Bas.
- Pouvez-vous attendre demain pour annoncer la nouvelle à ses parents ? Ils sont les invités d'honneur de son Altesse.
- Oui John, ça peut attendre.
- Jean-François, à tout hasard avez-vous la médaille que son Altesse vous a remise ?
- Oui John, j'ai aussi les autres et j'ai même pris les montres.
- Alors, portez-les, s’il vous plaît, l'oncle de son Altesse sera heureux de voir que vous les arborez. Il est présent.
- Jean-François quel plaisir de vous revoir. Comment allez vous ?
- Très bien votre Altesse. Je vous remercie et vous comment allez-vous ?
- Pas trop mal, merci. Ça me fait plaisir de vous voir parmi nous.
- Tout le plaisir est pour moi votre Altesse. Je n'ai jamais eu l'occasion de vous remercier du cadeau que vous m'avez fait.
- Tout autre que vous aurait demandé bien plus. Et on a dû vous forcer la main pour accepter, je crois.
- Un peu, votre Altesse, mais maintenant je ne regrette plus de l'avoir accepté. Mes enfants y vivent heureux.
- Combien en avez-vous ?
- Dieu vous a béni.
- C'est vrai qu'il a été cool avec moi.
- Ah, Lord et Lady Moneytimes, laissez-moi vous présenter Jean-François Favre mon sauveur.
- Jean-François, je te présente mon cousin Nick. Nick je te présente Jean-François, mon mec, chez qui je vis.
- Enchanté de te connaître Jean-François.
- De même, Nick.
- Ça ne va pas Jean-François, on dirait que tu as vu un fantôme ?
- Non, ça va Nick, c'est juste tes yeux. Ils me rappellent ceux d'une personne que j'ai connu et que j'ai beaucoup aimé.
- Ok, pas de souci, je ne te regarderai plus dans les yeux, c'est promis.
- Tu n'as pas intérêt cousin. Et de toute façon tu n'as aucune raison de le faire. Tu n'es pas fiancé, toi ?
- Si, bien sûr, avec la banque du père de ma promise qui en aime un autre. Heureusement que ma vraie copine est beaucoup plus chaude que cette frustrée.
- Tu es toujours autant coureur ?
- Pourquoi se contenter d'une seule fille alors que tu peux en avoir des dizaines. Mais ça, tu ne sais pas ce que ça veut dire toi. Tu as toujours été le gars d'un seul mec, pas vrai ?
- La preuve est devant toi et Jeff est comme moi.
- Au fait, son Altesse vient de me présenter à tes parents. Ta mère a dû me prendre pour un gros plouc quand je lui ai fait un baisemain.
- Non juste comme quelqu'un qui n'est pas de notre monde. Elle les côtoie parce qu'elle ne peut pas faire autrement mais elle les ignore.
- Je vais être franc avec toi, c'est loin de me perturber, les ‘’prout ma chère’’.
- T'es trop, toi, Hans est bien tombé en te rencontrant.
- Oui, je sais, mais moi aussi je suis bien tombé en le rencontrant.
Le repas traîna en longueur et dès qu'on put on s’éclipsa. On alla faire un tour dans le parc. Et discrètement on regagna nos chambres. Le petit déjeuner était servi à partir de huit heures. Quand on y arriva l'oncle et la tante de Hans y étaient aussi. Hans s'approcha d'eux et sa tante nous invita à sa table. La conversation se déroula en anglais et ils parlèrent surtout de leur famille.
On avait fini et Hans demanda à son oncle et à a tante s'ils pouvaient nous accorder un entretien privé.
- Tu es bien solennel Hans.
- C'est que l'affaire est importante… Très !
- D’accord, suivez-nous dans notre suite.
- Nous devons passer par notre chambre avant.
- Vous n'aurez qu'à demander aux domestiques pour nous rejoindre.
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