17-08-2020, 09:16 PM
2eme ANNEE 1er semestre : (91 / 100) (Aix) (Premier Pont de Novembre) (suite)
Il est temps pour eux de descendre de voiture et de rejoindre les trois personnes toujours enlacées sur le banc, Alain embrasse Maryse et Michel puis remonte en voiture et fait les quelques dizaines de mètres pour se garer près de chez lui et retrouver son foyer.
Raphaël monte discrètement dans sa chambre afin de les laisser ensemble et profiter de cet instant privilégié, il met un CD dans le lecteur et s’allonge sur le lit le visage rayonnant d’avoir retrouvé son ami et de pouvoir enfin passer quelques jours avec lui tous ensemble.
Son sexe se déplie petit à petit montrant par là même le sens que prennent ses pensées, il relève la tête et fixe d’un œil ironique son entrejambe en soupirant amusé par la déformation évidente constatée au niveau de sa braguette.
Son esprit part alors dans des souvenirs de plaisirs extrêmes qu’il a connu à l’occasion de la dernière visite de Florian, son corps frémit en repensant aux moments d’extases et de pur bonheur de leurs quatre corps imbriqués les uns aux autres et les laissant au final pantelant et sans force à tenter d’en reprendre le contrôle, avant de repartir de plus belle jusqu’à des strates de jouissance peu communes.
Il est tellement pris dans ses souvenirs qu’il n’entend pas Florian entrer dans la chambre, celui-ci remarque tout de suite le trouble de son ami et imagine sans difficulté où l’ont emmené ses pensées.
Le corps alangui de Raphaël le trouble et l’émeut au plus haut point, un sourire tendre et carnassier marque alors son visage.
Ses yeux d’un vert profond deviennent insondables sous l’envie qu’il a de ce garçon au corps sublime offert à eux sans pudeur.
Il reste un long moment à le dévorer du regard, son sexe dressé à lui faire mal dans sa prison de toile jusqu’à ce qu’il reprenne conscience du lieu et du moment qui n’est pas encore celui des épanchements amoureux.
- Je t’ai manqué à ce point-là ?
Raphaël fait un bond sur le lit et se redresse confus de s’être laissé aller à ce point et de s’être fait surprendre de la sorte.
Ses yeux captent le bas-ventre de son ami dans un état manifestement aussi troubler que le sien, ils remontent ensuite vers le visage de Florian et frémissent sous l’impact du regard de braise que celui-ci pose sur lui.
- Devine ? Mais j’ai l’impression de ne pas être le seul.
Florian referme la porte et vient lentement sans détacher ses yeux de ceux de Raphaël s’allonger près de lui sur le lit, la chaleur de leurs corps une fois en contact et malgré les vêtements faisant barrage leur envoie des sensations inouïes qui les obligent un instant à fermer les yeux pour reprendre un certain contrôle d’eux-mêmes.
- Éric va bien ?
- Oui et il est aussi impatient que moi de te revoir tu sais.
Je mets l’image de mon beau brun en arrière-plan dans mon esprit.
- Et moi donc !
- On reste ensemble ce soir ?
- Je veux !!
Raphaël passe le dos de sa main sur la joue de son ami.
- Tu nous as trop manqué « Flo »
Je capture une nouvelle fois ses yeux.
- Vous aussi, et Thomas comment supporte-t-il notre éloignement ?
- C’est dur pour lui, il fait comme si tout allait bien mais ce n’est qu’une façade. Tu lui manques trop ça se voit, nous essayons le plus possible de lui changer les idées mais nous n’y arrivons pas à chaque fois et souvent il préfère s’enfermer chez lui et rester seul dans sa chambre.
- Pourtant je croyais qu’il avait accepté d’être un peu plus avec vous deux.
- Tu veux parler de l’autre fois quand tu as eu Éric au téléphone ?
- Oui !
- Même pas ! Une fois tous les trois dans sa chambre, il s’est senti gêné et il nous a demandé de le laisser seul. Tu sais Florian ! Je ne crois pas qu’il soit prêt à faire quoi que ce soit sans toi, même le truc le plus soft comme ce que nous avions l’intention de faire ce jour-là.
- Pourtant il savait bien que j’étais d’accord.
- Je le sais bien mais c’est Thomas que veux-tu ? Et Thomas t’aime trop et même avec nous il aurait l’impression de te tromper, tu sais « Flo » ? Il ne faudrait pas qu’un jour il t’arrive quelque chose parce que je ne suis pas sûr du tout qu’il pourrait s’en remettre.
Les sons ont du mal à sortir de ma gorge.
- C’est pareil pour moi et je ne préfère pas y penser.
Cette conversation nous amène un long frisson d’angoisse qui remet nos libidos au repos total, nous nous en apercevons et un immense éclat de rire vient nous remettre un peu de baume au cœur quand nous nous regardons à nouveau.
- (Raphaël) Comme ça n’arrivera pas, il faut mieux penser à autre chose de plus plaisant. Cette conversation est un vrai tue l’amour, j’ai la queue qui s’est transformé en clito tout d’un coup Hi ! Hi !
2eme ANNEE 1er semestre : (92 / 100) (Aix) (Premier Pont de Novembre) (suite)
Je regarde ma braguette amusé.
- Moi c’est pareil.
Raphaël reste un moment figé à regarder la déformation encore bien apparente bien que mon sexe soit au repos et part alors dans un fou rire mémorable, son corps tressaute et ses jambes se replient sous son ventre de douleur.
Ses yeux s’inondent de larmes et sa respiration se coupe au point qu’il commence à m’inquiéter grave.
- Mais arrête !!! Qu’est-ce que j’ai dit encore ?
Raphaël hoquette et repart de plus belle les yeux fixés sur mon entrejambe, la douleur que lui occasionne son fou rire le tord dans tous les sens et je le prends à pleine main pour le secouer suffisamment pour qu’il se calme et retrouve ses esprits.
- Calme-toi « Raph », Qu’est ce qui te prend ?
Entre deux rires énormes.
- C’est toi !
- Mais enfin qu’est-ce que j’ai dit de si désopilant pour te mettre dans cet état ?
Raphaël tente de s’expliquer avec difficulté entre deux éclats de rire.
- J’imaginais la tête Hi ! Hi ! Du gars qui Hi ! Hi ! Aurait une femme Hi ! Hi ! Avec un Hi ! Hi !
Il montre la bosse de ma braguette.
- Clito pareil Hi ! Hi !
Comprenant enfin où il veut en venir, j’éclate de rires à mon tour en m’imaginant la scène.
Nous partons alors dans un délire phénoménal, à mon tour je me tords de douleur et un fou rire en entraînant un autre nous nous retrouvons très vite dans un état lamentable, les visages rougis et ravagés par les larmes, poussant des couinements de gorets et nous tordant sur le lit jusqu’à ce qu’une voix étonnée retentisse dans la chambre.
- Eh bien ! Je vois que vous ne vous ennuyez pas vous deux.
- Après ça ils iront nous dire que nous leur manquons !
Éric et Thomas sont dans l’encadrement de la porte à découvrir avec étonnement le spectacle que nous leur donnons, il nous faut quand même un assez long moment pour retrouver un semblant de sérieux et le calme finit par revenir dans la chambre.
Nous nous asseyons sur le lit en évitant de nous regarder car c’est sûr que le cas contraire nous referait partir en live, quelques hoquets nerveux ponctuent notre retour à la raison montrant toutefois la fragilité et la précarité de notre calme apparent.
- (Éric amusé) Apparemment ils ne nous attendaient pas de sitôt.
Je jette un bref regard vers Raphaël qui repart d’un coup en lâchant un rapide.
- Ils n’attendaient pas de clito Hi ! Hi !
Et c’est reparti pour un tour sous le regard ahuri de nos deux copains qui ne comprennent rien évidemment à ce qui nous arrive, ils prennent alors la décision la plus sage qui est de nous séparer.
Thomas me prend par la main et m’aide à sortir de la chambre car je n’en ai absolument pas la force, le fou rire me transperce les abdominaux et me plie en deux sous l’effet de la douleur fulgurante qui les contracte pire qu’une crampe.
Mon calme revient petit à petit mais j’en ressens la précarité dès que j’entends les petits cris que pousse encore Raphaël dans la chambre.
Malgré tout comme toutes bonnes choses ont une fin, je retrouve un semblant de sérieux et surtout la joie d’être dans les bras de Thomas qui me serre contre lui depuis qu’il nous a séparés.
La voix d’Éric sort de la chambre
- Comment il va le tien ?
- Mieux et le tien ?
- Ça va aussi, mais dis donc ce n’était pas du chiqué
- On dirait oui ! Tu penses qu’on peut revenir dans la chambre ?
- Oui c’est bon ! Du moins ça a l’air !
Thomas me regarde intensément et m’essuie le visage avec le dos de sa main, il m’entraîne alors avec lui et je regarde mes pieds en avançant sachant très bien que si je capte le regard de « Raph », je vais repartir en vrille.
Raphaël tourne le dos à ses amis et s’est accoudé à la fenêtre qu’il a ouverte en grand pour respirer à pleins poumons l’air vivifiant de cette fin d’après-midi.
Malgré tout Éric et Thomas voient bien aux fréquents tressautements de ses épaules que pour lui aussi ce n’est pas gagné d’avance.
Thomas me fait asseoir sur le lit et s’installe près de moi son bras enserrant mes épaules pendant que son autre main me frotte gentiment le haut de la cuisse.
- Ça va « Flo » ?
D’une petite voix, presque un couinement.
- Voouuiii !
Éric voit les épaules de Raphaël tressautées rapidement, il les attrape fermement des deux mains et tente de le calmer car il sent bien que son copain n’en a pas encore fini et qu’il ne manque pas grand-chose pour lui déclencher à nouveau un irrépressible éclat de rire.
- Emmène « Flo » dehors « Thom » ! L’air frais devrait lui faire du bien, on se retrouve tout à l’heure quand ils auront retrouvé leur calme.
2eme ANNEE 1er semestre : (93 / 100) (Paris/Afrique) (suite)
Patrice et Camille ne sont pas habitués à marcher dans la jungle et ont du mal à suivre le rythme des deux Massais, l’humidité de l’air ambiant trempe leurs vêtements et leurs respirations se font sifflantes.
Okoumé s’en aperçoit et profite d’un endroit suffisamment dégagé pour laisser passer un rayon de soleil pour faire une halte.
La pose est de toute évidence la bienvenue pour les deux Français qui s’affalent au sol et s’allongent sur un épais tapis de feuilles mortes.
Patrice enviant Okoumé qui ne semble même pas essouffler par la marche.
- C’est encore loin ?
- (Okoumé) Une fois encore la distance que nous venons de parcourir.
- (Camille) Oh non !!!
- (Okoumé) Nous allons bientôt croiser une piste de chasse et ce sera plus facile pour vous d’avancer.
- (Patrice) Tu parles super-bien notre langue Okoumé ?
- (Okoumé) Grace au père Antoine j’ai appris la langue de l’homme blanc, Akim et mes autres enfants l’ont apprise eux aussi.
Camille n’arrivant pas à détacher ses yeux du corps musclé à l’allure fier du guerrier.
- Il faudrait peut-être mieux repartir, si nous attendons trop nous n’aurons plus assez de temps pour nos investigations.
Patrice en soupirant et se relevant.
- Tu as raison, ok c’est bon. Mais où est Akim ?
Okoumé les yeux brillants de fierté.
- Il doit être avec « Kinou » dans la clairière à nous attendre.
- (Camille surprise) Déjà !! Mais comment peut-il y être arrivé aussi vite ?
Okoumé visiblement amusé.
- La bonne question serait plutôt pourquoi sommes-nous aussi longs ?
Patrice comprend bien la moquerie qui le pique au vif dans sa fierté.
- Bon ! Eh bien alors ne traînons pas plus !
La marche se fit en silence sur un rythme plus soutenu et c’est complètement lessivés qu’ils arrivent aux abords de la clairière pas loin d’une heure plus tard.
Les rires de l’enfant résonnant à leurs oreilles leur faisant comprendre qu’ils étaient enfin arrivés à destination.
Camille est juste derrière Okoumé et aperçoit en premier des deux agents l’aspect surnaturel de la trouée végétale que le guerrier appelle clairière, elle ne peut s’empêcher de pousser un cri de surprise à la vue de tous ses arbres dévastés et figés comme par un cataclysme écologique.
- Oh !!!! Mais où sommes-nous ?
- (Okoumé) Là où j’ai trouvé l’enfant aux cheveux de feu.
Patrice regarde à son tour et sursaute lui aussi.
- Mais qu’est ce qu’il s’est passé ici ?
- (Okoumé) L’oiseau de fer s’est abattu ici et les pierres du ciel ont tout détruit.
Patrice pas rassuré sort de son sac un appareil électronique qu’il met en route et en dirige l’antenne vers la clairière.
Les bips-bips bip longs qu’émet le détecteur le rassurent et il le range en soupirant, visiblement plus serein.
- C’est déjà une bonne chose, il n’y a pas de radioactivité anormale.
Camille regarde attentivement les arbres marqués chacun différemment comme si un sculpteur fou s’était amusé à les taillader et à les déformer pour leur donner cet aspect lugubre et hors du temps.
- Ses arbres sont-ils comme ça depuis l’accident ?
- (Okoumé) Non, ça leur est arrivé au fil des étés. Onze étés exactement après que j’ai ramené l’enfant roux au père Antoine, ensuite presque chaque été quelques arbres ont été atteints mais ce n’est que depuis l’été dernier que tout s’est accéléré sans que rien ne puisse l’expliquer.
Camille sort une petite caméra et pendant quelques minutes filme l’ensemble des lieux sans oublier de faire des gros plans sur certains arbres aux allures plus bizarre que d’autres.
Patrice lui remarque les pierres éparpillées sur le sol ou rien ne pousse autour, un tas un peu plus resserré qu’ailleurs attire son attention. Au centre de ce tas, il remarque des ossements ainsi qu’un restant de fourrure animal qui termine de pourrir et s’étonne de ne pas y voir d’insecte ou de larve à l’intérieur.
Okoumé le voyant s’approcher de trop près, le met en garde.
- Arrêtez !! Ne vous approchez pas plus de cet endroit !! Et surtout ne touchez pas à ses pierres du ciel !!
Patrice en se figeant sur place au ton inquiet du guerrier.
- Pourquoi ?
Okoumé sondant la lisière de la forêt.
- Parce qu’elle ne vous le permettra pas !! Elles ne l’ont jamais permis !!
Patrice observe tout ce qui se passe autour de lui, il voit Camille figée comme lui et les yeux fixés sur Akim et Kinou qui ont stoppé leurs jeux et restent statufiés leurs regards pointés vers un point précis entre deux énormes arbres.
- Qui ça, elle ?
Comme si elle avait compris que c’est elle le sujet de la conversation entre les deux hommes, la femelle sort alors de sa cachette et s’avance vers eux en grondant.
Okoumé dépose ses armes devant lui et s’avance vers elle les mains bien écartées du corps en signe de paix.
- Ne bougez plus ! Attendez que ce soit elle qui vienne vers vous !
Patrice et Camille suent en abondance, une frayeur viscérale les prend aux tripes devant la puissance que dégage la panthère.
Les yeux de la bête les fixent avec l’assurance du prédateur devant sa proie, ses iris d’un vert si pur hypnotisent le couple qui commence à croire leur dernière heure arrivée.
Okoumé s’avance alors avec précaution et vient s’asseoir à mi-chemin entre eux sur la souche où chaque lune depuis ses dix-huit étés il a déjà passé tant d’heures à attendre immobile.
L’animal devant faire ses quatre-vingts kilos de muscles s’avance alors à son tour et vient s’allonger à ses pieds sans quitter des yeux les deux nouveaux venus.
Un ronronnement sort alors de sa gorge, Okoumé comprend qu’elle les accepte près d’elle et pose alors sa main entre les deux oreilles de l’animal pour la caresser.
- Vous pouvez approcher maintenant, elle sait qui vous êtes et pourquoi vous êtes venus.
2eme ANNEE 1er semestre : (94 / 100) (Reims) (Mathis)
Mathis sort de la gare et arrive sur le parking où il cherche des yeux Damien qui lui a dit l’attendre à cet endroit, c’est la première fois qu’il voyage aussi loin et surtout seul et il est bien content de ne pas s’être perdu dans Paris.
Les indications de Florian lui ont été très utiles mais il respire quand même mieux une fois arrivé à bon port.
Damien arrive à pas de loup derrière lui et en profite pour l’admirer sans être vu, son cœur s’accélère rien qu’à la pensée de le prendre dans ses bras et de serrer ce corps élancé et nerveux tout contre lui.
Ses mains viennent se poser en bandeau sur ses yeux faisant sursauter Mathis qui en pousse un petit cri de surprise.
- Un bisou si tu me reconnais beau blond.
Mathis revenu de sa surprise sourit.
- Voyons voir ! J’ai le droit à combien d’essais ?
- Un seul !
- Wouah !! Alors il ne va pas falloir que je me plante, serait-ce un beau jeune homme que je connais ?
- Tu chauffes !
- Qui m’aime autant que je l’aime ?
- Tu brûles !
- Intelligent ? Doué ?
- Tu te consumes Hi ! Hi !
- Florian ???
Damien lui met une claque sur les fesses.
- Salop !!!
Mathis se retourne en se massant le fessier un énorme sourire format banane aux lèvres, il contemple celui qui hante ses nuits depuis presque deux mois qu’ils ne se sont pas vus.
Damien est dans le même état d’esprit et admire lui aussi ce garçon blond magnifique dont il a la chance d’être le petit copain et qui rayonne devant lui comme un soleil.
Il y a beaucoup trop de monde autour d’eux pour qu’ils puissent s’épancher comme ils le voudraient et se contentent des quatre bises traditionnelles sur les joues qui les émeuvent déjà beaucoup.
Damien d’une voix douce.
- Tu m’as manqué tu sais ?
Mathis les yeux brillants.
- Toi aussi « Dami ».
- Alors ne perdons pas de temps ! Allons à la maison, nous y serons plus tranquilles.
Mathis suit alors Damien, ils papotent tout le long du trajet.
Ne s’arrêtant qu’une fois le long du canal pour saluer un homme jeune au visage d’ange, cloué sur son fauteuil roulant prenant l’air sur une des péniches amarrées à temps plein et servant d’habitations à des familles voulant se démarquer du tout un chacun des autres habitants de la ville.
- (Mathis curieux) C’est qui ?
- Un ami.
- Il s’appelle comment ?
- Je n’en sais rien figure toi.
- Hein ???
- En fait nous avons pris l’habitude de nous saluer à force de passer par ici, Florian a été le premier à le remarquer et depuis nous nous faisons des petits coucous à chaque fois que nous passons dans le coin et qu’il est sur sa péniche.
- C’est marrant votre histoire, vous n’avez jamais eu envie de vous arrêter et de lui parler ?
- Je ne crois pas non ! C’est devenu un point de repère et de ralliement pour nous quand nous sortons en centre-ville et je crois bien que personne ne s’est jamais fait cette remarque.
- En tous les cas il a l’air cool, dommage qu’il soit handicapé.
- Oui dommage !
Après cet intermède, ils reprennent leur route et arrivent quelques minutes plus tard devant la résidence où habitent Damien et sa famille.
Mathis qui découvre la zone résidentielle :
- Plutôt sympa comme quartier.
- Oui je trouve aussi, je m’y plais beaucoup mieux que du temps où nous habitions en banlieue parisienne. Les gens sont plus sympas et nous nous y sommes fait récemment quelques bons copains, tu verras je te les présenterai.
- Cool !
Annie entend la porte s’ouvrir et reste un moment stupéfaite quand elle voit apparaître le jeune garçon l’ayant pris sur le coup pour Thomas.
Elle réalise très rapidement sa méprise et sourit au beau blond que son fils tient amoureusement par la taille.
- Tu ne renieras pas ton cousin, j’ai bien cru un instant que c’était lui qui entrait.
Mathis avec un grand sourire qui lui donne encore plus de ressemblance avec Thomas.
- Je prends ça pour un compliment.
Annie en hochant la tête :
- Tu peux oui.
- (Damien en riant) Il n’y a pas que « Flo » qui a le droit d’avoir le plus beau garçon de la terre comme petit copain.
Mathis en tournant la tête vers lui :
- Tu as raison « Dami », moi aussi.
Annie ne peut s’empêcher de rire en voyant le visage de son plus jeune fils s’empourprer de confusion au compliment qu’il vient de se prendre en pleine face sans s’y attendre.
- Rien à dire ! Tu sais parler aux hommes toi Hi ! Hi !
Il est temps pour eux de descendre de voiture et de rejoindre les trois personnes toujours enlacées sur le banc, Alain embrasse Maryse et Michel puis remonte en voiture et fait les quelques dizaines de mètres pour se garer près de chez lui et retrouver son foyer.
Raphaël monte discrètement dans sa chambre afin de les laisser ensemble et profiter de cet instant privilégié, il met un CD dans le lecteur et s’allonge sur le lit le visage rayonnant d’avoir retrouvé son ami et de pouvoir enfin passer quelques jours avec lui tous ensemble.
Son sexe se déplie petit à petit montrant par là même le sens que prennent ses pensées, il relève la tête et fixe d’un œil ironique son entrejambe en soupirant amusé par la déformation évidente constatée au niveau de sa braguette.
Son esprit part alors dans des souvenirs de plaisirs extrêmes qu’il a connu à l’occasion de la dernière visite de Florian, son corps frémit en repensant aux moments d’extases et de pur bonheur de leurs quatre corps imbriqués les uns aux autres et les laissant au final pantelant et sans force à tenter d’en reprendre le contrôle, avant de repartir de plus belle jusqu’à des strates de jouissance peu communes.
Il est tellement pris dans ses souvenirs qu’il n’entend pas Florian entrer dans la chambre, celui-ci remarque tout de suite le trouble de son ami et imagine sans difficulté où l’ont emmené ses pensées.
Le corps alangui de Raphaël le trouble et l’émeut au plus haut point, un sourire tendre et carnassier marque alors son visage.
Ses yeux d’un vert profond deviennent insondables sous l’envie qu’il a de ce garçon au corps sublime offert à eux sans pudeur.
Il reste un long moment à le dévorer du regard, son sexe dressé à lui faire mal dans sa prison de toile jusqu’à ce qu’il reprenne conscience du lieu et du moment qui n’est pas encore celui des épanchements amoureux.
- Je t’ai manqué à ce point-là ?
Raphaël fait un bond sur le lit et se redresse confus de s’être laissé aller à ce point et de s’être fait surprendre de la sorte.
Ses yeux captent le bas-ventre de son ami dans un état manifestement aussi troubler que le sien, ils remontent ensuite vers le visage de Florian et frémissent sous l’impact du regard de braise que celui-ci pose sur lui.
- Devine ? Mais j’ai l’impression de ne pas être le seul.
Florian referme la porte et vient lentement sans détacher ses yeux de ceux de Raphaël s’allonger près de lui sur le lit, la chaleur de leurs corps une fois en contact et malgré les vêtements faisant barrage leur envoie des sensations inouïes qui les obligent un instant à fermer les yeux pour reprendre un certain contrôle d’eux-mêmes.
- Éric va bien ?
- Oui et il est aussi impatient que moi de te revoir tu sais.
Je mets l’image de mon beau brun en arrière-plan dans mon esprit.
- Et moi donc !
- On reste ensemble ce soir ?
- Je veux !!
Raphaël passe le dos de sa main sur la joue de son ami.
- Tu nous as trop manqué « Flo »
Je capture une nouvelle fois ses yeux.
- Vous aussi, et Thomas comment supporte-t-il notre éloignement ?
- C’est dur pour lui, il fait comme si tout allait bien mais ce n’est qu’une façade. Tu lui manques trop ça se voit, nous essayons le plus possible de lui changer les idées mais nous n’y arrivons pas à chaque fois et souvent il préfère s’enfermer chez lui et rester seul dans sa chambre.
- Pourtant je croyais qu’il avait accepté d’être un peu plus avec vous deux.
- Tu veux parler de l’autre fois quand tu as eu Éric au téléphone ?
- Oui !
- Même pas ! Une fois tous les trois dans sa chambre, il s’est senti gêné et il nous a demandé de le laisser seul. Tu sais Florian ! Je ne crois pas qu’il soit prêt à faire quoi que ce soit sans toi, même le truc le plus soft comme ce que nous avions l’intention de faire ce jour-là.
- Pourtant il savait bien que j’étais d’accord.
- Je le sais bien mais c’est Thomas que veux-tu ? Et Thomas t’aime trop et même avec nous il aurait l’impression de te tromper, tu sais « Flo » ? Il ne faudrait pas qu’un jour il t’arrive quelque chose parce que je ne suis pas sûr du tout qu’il pourrait s’en remettre.
Les sons ont du mal à sortir de ma gorge.
- C’est pareil pour moi et je ne préfère pas y penser.
Cette conversation nous amène un long frisson d’angoisse qui remet nos libidos au repos total, nous nous en apercevons et un immense éclat de rire vient nous remettre un peu de baume au cœur quand nous nous regardons à nouveau.
- (Raphaël) Comme ça n’arrivera pas, il faut mieux penser à autre chose de plus plaisant. Cette conversation est un vrai tue l’amour, j’ai la queue qui s’est transformé en clito tout d’un coup Hi ! Hi !
2eme ANNEE 1er semestre : (92 / 100) (Aix) (Premier Pont de Novembre) (suite)
Je regarde ma braguette amusé.
- Moi c’est pareil.
Raphaël reste un moment figé à regarder la déformation encore bien apparente bien que mon sexe soit au repos et part alors dans un fou rire mémorable, son corps tressaute et ses jambes se replient sous son ventre de douleur.
Ses yeux s’inondent de larmes et sa respiration se coupe au point qu’il commence à m’inquiéter grave.
- Mais arrête !!! Qu’est-ce que j’ai dit encore ?
Raphaël hoquette et repart de plus belle les yeux fixés sur mon entrejambe, la douleur que lui occasionne son fou rire le tord dans tous les sens et je le prends à pleine main pour le secouer suffisamment pour qu’il se calme et retrouve ses esprits.
- Calme-toi « Raph », Qu’est ce qui te prend ?
Entre deux rires énormes.
- C’est toi !
- Mais enfin qu’est-ce que j’ai dit de si désopilant pour te mettre dans cet état ?
Raphaël tente de s’expliquer avec difficulté entre deux éclats de rire.
- J’imaginais la tête Hi ! Hi ! Du gars qui Hi ! Hi ! Aurait une femme Hi ! Hi ! Avec un Hi ! Hi !
Il montre la bosse de ma braguette.
- Clito pareil Hi ! Hi !
Comprenant enfin où il veut en venir, j’éclate de rires à mon tour en m’imaginant la scène.
Nous partons alors dans un délire phénoménal, à mon tour je me tords de douleur et un fou rire en entraînant un autre nous nous retrouvons très vite dans un état lamentable, les visages rougis et ravagés par les larmes, poussant des couinements de gorets et nous tordant sur le lit jusqu’à ce qu’une voix étonnée retentisse dans la chambre.
- Eh bien ! Je vois que vous ne vous ennuyez pas vous deux.
- Après ça ils iront nous dire que nous leur manquons !
Éric et Thomas sont dans l’encadrement de la porte à découvrir avec étonnement le spectacle que nous leur donnons, il nous faut quand même un assez long moment pour retrouver un semblant de sérieux et le calme finit par revenir dans la chambre.
Nous nous asseyons sur le lit en évitant de nous regarder car c’est sûr que le cas contraire nous referait partir en live, quelques hoquets nerveux ponctuent notre retour à la raison montrant toutefois la fragilité et la précarité de notre calme apparent.
- (Éric amusé) Apparemment ils ne nous attendaient pas de sitôt.
Je jette un bref regard vers Raphaël qui repart d’un coup en lâchant un rapide.
- Ils n’attendaient pas de clito Hi ! Hi !
Et c’est reparti pour un tour sous le regard ahuri de nos deux copains qui ne comprennent rien évidemment à ce qui nous arrive, ils prennent alors la décision la plus sage qui est de nous séparer.
Thomas me prend par la main et m’aide à sortir de la chambre car je n’en ai absolument pas la force, le fou rire me transperce les abdominaux et me plie en deux sous l’effet de la douleur fulgurante qui les contracte pire qu’une crampe.
Mon calme revient petit à petit mais j’en ressens la précarité dès que j’entends les petits cris que pousse encore Raphaël dans la chambre.
Malgré tout comme toutes bonnes choses ont une fin, je retrouve un semblant de sérieux et surtout la joie d’être dans les bras de Thomas qui me serre contre lui depuis qu’il nous a séparés.
La voix d’Éric sort de la chambre
- Comment il va le tien ?
- Mieux et le tien ?
- Ça va aussi, mais dis donc ce n’était pas du chiqué
- On dirait oui ! Tu penses qu’on peut revenir dans la chambre ?
- Oui c’est bon ! Du moins ça a l’air !
Thomas me regarde intensément et m’essuie le visage avec le dos de sa main, il m’entraîne alors avec lui et je regarde mes pieds en avançant sachant très bien que si je capte le regard de « Raph », je vais repartir en vrille.
Raphaël tourne le dos à ses amis et s’est accoudé à la fenêtre qu’il a ouverte en grand pour respirer à pleins poumons l’air vivifiant de cette fin d’après-midi.
Malgré tout Éric et Thomas voient bien aux fréquents tressautements de ses épaules que pour lui aussi ce n’est pas gagné d’avance.
Thomas me fait asseoir sur le lit et s’installe près de moi son bras enserrant mes épaules pendant que son autre main me frotte gentiment le haut de la cuisse.
- Ça va « Flo » ?
D’une petite voix, presque un couinement.
- Voouuiii !
Éric voit les épaules de Raphaël tressautées rapidement, il les attrape fermement des deux mains et tente de le calmer car il sent bien que son copain n’en a pas encore fini et qu’il ne manque pas grand-chose pour lui déclencher à nouveau un irrépressible éclat de rire.
- Emmène « Flo » dehors « Thom » ! L’air frais devrait lui faire du bien, on se retrouve tout à l’heure quand ils auront retrouvé leur calme.
2eme ANNEE 1er semestre : (93 / 100) (Paris/Afrique) (suite)
Patrice et Camille ne sont pas habitués à marcher dans la jungle et ont du mal à suivre le rythme des deux Massais, l’humidité de l’air ambiant trempe leurs vêtements et leurs respirations se font sifflantes.
Okoumé s’en aperçoit et profite d’un endroit suffisamment dégagé pour laisser passer un rayon de soleil pour faire une halte.
La pose est de toute évidence la bienvenue pour les deux Français qui s’affalent au sol et s’allongent sur un épais tapis de feuilles mortes.
Patrice enviant Okoumé qui ne semble même pas essouffler par la marche.
- C’est encore loin ?
- (Okoumé) Une fois encore la distance que nous venons de parcourir.
- (Camille) Oh non !!!
- (Okoumé) Nous allons bientôt croiser une piste de chasse et ce sera plus facile pour vous d’avancer.
- (Patrice) Tu parles super-bien notre langue Okoumé ?
- (Okoumé) Grace au père Antoine j’ai appris la langue de l’homme blanc, Akim et mes autres enfants l’ont apprise eux aussi.
Camille n’arrivant pas à détacher ses yeux du corps musclé à l’allure fier du guerrier.
- Il faudrait peut-être mieux repartir, si nous attendons trop nous n’aurons plus assez de temps pour nos investigations.
Patrice en soupirant et se relevant.
- Tu as raison, ok c’est bon. Mais où est Akim ?
Okoumé les yeux brillants de fierté.
- Il doit être avec « Kinou » dans la clairière à nous attendre.
- (Camille surprise) Déjà !! Mais comment peut-il y être arrivé aussi vite ?
Okoumé visiblement amusé.
- La bonne question serait plutôt pourquoi sommes-nous aussi longs ?
Patrice comprend bien la moquerie qui le pique au vif dans sa fierté.
- Bon ! Eh bien alors ne traînons pas plus !
La marche se fit en silence sur un rythme plus soutenu et c’est complètement lessivés qu’ils arrivent aux abords de la clairière pas loin d’une heure plus tard.
Les rires de l’enfant résonnant à leurs oreilles leur faisant comprendre qu’ils étaient enfin arrivés à destination.
Camille est juste derrière Okoumé et aperçoit en premier des deux agents l’aspect surnaturel de la trouée végétale que le guerrier appelle clairière, elle ne peut s’empêcher de pousser un cri de surprise à la vue de tous ses arbres dévastés et figés comme par un cataclysme écologique.
- Oh !!!! Mais où sommes-nous ?
- (Okoumé) Là où j’ai trouvé l’enfant aux cheveux de feu.
Patrice regarde à son tour et sursaute lui aussi.
- Mais qu’est ce qu’il s’est passé ici ?
- (Okoumé) L’oiseau de fer s’est abattu ici et les pierres du ciel ont tout détruit.
Patrice pas rassuré sort de son sac un appareil électronique qu’il met en route et en dirige l’antenne vers la clairière.
Les bips-bips bip longs qu’émet le détecteur le rassurent et il le range en soupirant, visiblement plus serein.
- C’est déjà une bonne chose, il n’y a pas de radioactivité anormale.
Camille regarde attentivement les arbres marqués chacun différemment comme si un sculpteur fou s’était amusé à les taillader et à les déformer pour leur donner cet aspect lugubre et hors du temps.
- Ses arbres sont-ils comme ça depuis l’accident ?
- (Okoumé) Non, ça leur est arrivé au fil des étés. Onze étés exactement après que j’ai ramené l’enfant roux au père Antoine, ensuite presque chaque été quelques arbres ont été atteints mais ce n’est que depuis l’été dernier que tout s’est accéléré sans que rien ne puisse l’expliquer.
Camille sort une petite caméra et pendant quelques minutes filme l’ensemble des lieux sans oublier de faire des gros plans sur certains arbres aux allures plus bizarre que d’autres.
Patrice lui remarque les pierres éparpillées sur le sol ou rien ne pousse autour, un tas un peu plus resserré qu’ailleurs attire son attention. Au centre de ce tas, il remarque des ossements ainsi qu’un restant de fourrure animal qui termine de pourrir et s’étonne de ne pas y voir d’insecte ou de larve à l’intérieur.
Okoumé le voyant s’approcher de trop près, le met en garde.
- Arrêtez !! Ne vous approchez pas plus de cet endroit !! Et surtout ne touchez pas à ses pierres du ciel !!
Patrice en se figeant sur place au ton inquiet du guerrier.
- Pourquoi ?
Okoumé sondant la lisière de la forêt.
- Parce qu’elle ne vous le permettra pas !! Elles ne l’ont jamais permis !!
Patrice observe tout ce qui se passe autour de lui, il voit Camille figée comme lui et les yeux fixés sur Akim et Kinou qui ont stoppé leurs jeux et restent statufiés leurs regards pointés vers un point précis entre deux énormes arbres.
- Qui ça, elle ?
Comme si elle avait compris que c’est elle le sujet de la conversation entre les deux hommes, la femelle sort alors de sa cachette et s’avance vers eux en grondant.
Okoumé dépose ses armes devant lui et s’avance vers elle les mains bien écartées du corps en signe de paix.
- Ne bougez plus ! Attendez que ce soit elle qui vienne vers vous !
Patrice et Camille suent en abondance, une frayeur viscérale les prend aux tripes devant la puissance que dégage la panthère.
Les yeux de la bête les fixent avec l’assurance du prédateur devant sa proie, ses iris d’un vert si pur hypnotisent le couple qui commence à croire leur dernière heure arrivée.
Okoumé s’avance alors avec précaution et vient s’asseoir à mi-chemin entre eux sur la souche où chaque lune depuis ses dix-huit étés il a déjà passé tant d’heures à attendre immobile.
L’animal devant faire ses quatre-vingts kilos de muscles s’avance alors à son tour et vient s’allonger à ses pieds sans quitter des yeux les deux nouveaux venus.
Un ronronnement sort alors de sa gorge, Okoumé comprend qu’elle les accepte près d’elle et pose alors sa main entre les deux oreilles de l’animal pour la caresser.
- Vous pouvez approcher maintenant, elle sait qui vous êtes et pourquoi vous êtes venus.
2eme ANNEE 1er semestre : (94 / 100) (Reims) (Mathis)
Mathis sort de la gare et arrive sur le parking où il cherche des yeux Damien qui lui a dit l’attendre à cet endroit, c’est la première fois qu’il voyage aussi loin et surtout seul et il est bien content de ne pas s’être perdu dans Paris.
Les indications de Florian lui ont été très utiles mais il respire quand même mieux une fois arrivé à bon port.
Damien arrive à pas de loup derrière lui et en profite pour l’admirer sans être vu, son cœur s’accélère rien qu’à la pensée de le prendre dans ses bras et de serrer ce corps élancé et nerveux tout contre lui.
Ses mains viennent se poser en bandeau sur ses yeux faisant sursauter Mathis qui en pousse un petit cri de surprise.
- Un bisou si tu me reconnais beau blond.
Mathis revenu de sa surprise sourit.
- Voyons voir ! J’ai le droit à combien d’essais ?
- Un seul !
- Wouah !! Alors il ne va pas falloir que je me plante, serait-ce un beau jeune homme que je connais ?
- Tu chauffes !
- Qui m’aime autant que je l’aime ?
- Tu brûles !
- Intelligent ? Doué ?
- Tu te consumes Hi ! Hi !
- Florian ???
Damien lui met une claque sur les fesses.
- Salop !!!
Mathis se retourne en se massant le fessier un énorme sourire format banane aux lèvres, il contemple celui qui hante ses nuits depuis presque deux mois qu’ils ne se sont pas vus.
Damien est dans le même état d’esprit et admire lui aussi ce garçon blond magnifique dont il a la chance d’être le petit copain et qui rayonne devant lui comme un soleil.
Il y a beaucoup trop de monde autour d’eux pour qu’ils puissent s’épancher comme ils le voudraient et se contentent des quatre bises traditionnelles sur les joues qui les émeuvent déjà beaucoup.
Damien d’une voix douce.
- Tu m’as manqué tu sais ?
Mathis les yeux brillants.
- Toi aussi « Dami ».
- Alors ne perdons pas de temps ! Allons à la maison, nous y serons plus tranquilles.
Mathis suit alors Damien, ils papotent tout le long du trajet.
Ne s’arrêtant qu’une fois le long du canal pour saluer un homme jeune au visage d’ange, cloué sur son fauteuil roulant prenant l’air sur une des péniches amarrées à temps plein et servant d’habitations à des familles voulant se démarquer du tout un chacun des autres habitants de la ville.
- (Mathis curieux) C’est qui ?
- Un ami.
- Il s’appelle comment ?
- Je n’en sais rien figure toi.
- Hein ???
- En fait nous avons pris l’habitude de nous saluer à force de passer par ici, Florian a été le premier à le remarquer et depuis nous nous faisons des petits coucous à chaque fois que nous passons dans le coin et qu’il est sur sa péniche.
- C’est marrant votre histoire, vous n’avez jamais eu envie de vous arrêter et de lui parler ?
- Je ne crois pas non ! C’est devenu un point de repère et de ralliement pour nous quand nous sortons en centre-ville et je crois bien que personne ne s’est jamais fait cette remarque.
- En tous les cas il a l’air cool, dommage qu’il soit handicapé.
- Oui dommage !
Après cet intermède, ils reprennent leur route et arrivent quelques minutes plus tard devant la résidence où habitent Damien et sa famille.
Mathis qui découvre la zone résidentielle :
- Plutôt sympa comme quartier.
- Oui je trouve aussi, je m’y plais beaucoup mieux que du temps où nous habitions en banlieue parisienne. Les gens sont plus sympas et nous nous y sommes fait récemment quelques bons copains, tu verras je te les présenterai.
- Cool !
Annie entend la porte s’ouvrir et reste un moment stupéfaite quand elle voit apparaître le jeune garçon l’ayant pris sur le coup pour Thomas.
Elle réalise très rapidement sa méprise et sourit au beau blond que son fils tient amoureusement par la taille.
- Tu ne renieras pas ton cousin, j’ai bien cru un instant que c’était lui qui entrait.
Mathis avec un grand sourire qui lui donne encore plus de ressemblance avec Thomas.
- Je prends ça pour un compliment.
Annie en hochant la tête :
- Tu peux oui.
- (Damien en riant) Il n’y a pas que « Flo » qui a le droit d’avoir le plus beau garçon de la terre comme petit copain.
Mathis en tournant la tête vers lui :
- Tu as raison « Dami », moi aussi.
Annie ne peut s’empêcher de rire en voyant le visage de son plus jeune fils s’empourprer de confusion au compliment qu’il vient de se prendre en pleine face sans s’y attendre.
- Rien à dire ! Tu sais parler aux hommes toi Hi ! Hi !
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