17-08-2020, 09:13 PM
2eme ANNEE 1er semestre : (88 / 100) (fac) (Les trublions) (fin)
Dans la voiture, les deux hommes n’arrêtent pas de se jeter des regards inquiets, Dorian qui les regarde depuis le miroir de courtoisie sur le pare-soleil rabattu pour l’occasion, a un petit sourire de satisfaction.
Leurs recherches sur les deux hommes se sont avérées très riches en informations sur leurs comptes, ils sont bien ce qu’ils prétendent être et le Conseil national de l’Ordre les a bien mandatés pour cette recherche d’information sur Florian.
C’est un pur hasard qu’ils aient eu envie d’en savoir un peu plus sur leurs antécédents et leurs vies privées car sinon ils seraient forcément passés à côté des données qu’ils ont en mains et qui leur permettent cette arrestation.
L’arrivée au commissariat principal les rend livides de trouilles car ils ne doutent plus un instant des raisons pour lesquelles ils viennent de se faire cueillir en beauté.
Tout ça pour une affaire qu’ils pensaient être bien loin derrière eux.
Dorian et Gérôme leurs brassards de police placés à leurs bras emmènent alors les deux individus jusqu’au bureau qui leur a été attribué avec si peu d’empressement quelques jours plus tôt, leurs collègues en uniforme ou en civil arrêtant leurs conversations et les regardant passer devant eux avec curiosités.
Une fois la porte refermée sur eux quatre, les deux policiers laissent les deux gars plantés debout et s’installent chacun à son bureau ne faisant plus du tout attention à eux, du moins en apparence car s’ils agissent ainsi c’est bien pour accroître au maximum le malaise évident des deux hommes.
Plusieurs longues, très longues minutes passent alors pendant lesquelles ils allument leurs ordinateurs et farfouillent dans leurs tiroirs qu’ils savent bien pourtant être entièrement vides.
Gérôme estime alors qu’ils sont mûrs pour entamer sur eux un interrogatoire en règle, il se racle la gorge, pose ses deux mains de chaque côté de l’ordinateur et les regarde enfin dans les yeux.
- Vous pensiez réellement que cette affaire avait été classée ou vous êtes si confiants que ça sur le manque d’efficacité des services de police ?
Les deux hommes n’en mènent de toute évidence pas large, Gérôme remarque aussitôt lequel des deux est psychologiquement le plus fragile et c’est sur lui que son regard se porte plus particulièrement quand il poursuit.
- Vous cherchiez à réitérer une nouvelle fois vos odieux chantages ? Après qui aviez-vous décidé de vous en prendre cette fois-ci ?
Dorian va chercher plusieurs feuilles A4 de l’imprimante et les tend à Gérôme qui nonchalamment y jette un œil.
- Monsieur Patrick Monsui et monsieur Alain Bordet, vous êtes sous le coup de plusieurs plaintes pour chantages et chantages aggravés de coups et blessures sur plusieurs personnes dont vous étiez chargés de mener des enquêtes administratives quant à leurs comportements et éventuelles erreurs professionnelles : Reconnaissez-vous les faits ?
- (Dorian) Pas de chance n’est-ce pas ? Plusieurs de ces personnes ont décidé de porter plainte contre vous malgré ce qu’ils encourront comme blâmes à reconnaître les accusations portées contre elles.
- (Gérôme) Qui était votre victime cette fois-ci ? Le dénommer Florian De Bierne ?
- (Alain le plus jeune) Non !
- (Patrick le plus âgé) Ne dis plus rien !
Dorian en frappant de la main sèchement sur son bureau les fait sursauter.
- Très mauvaise solution croyez-moi !
- (Gérôme) Mon collègue a raison, les preuves sont assez accablantes et votre entêtement à vouloir nier ne fera que renforcer la peine que vous encourez. Je ne saurais trop vous conseiller de poursuivre dans cette voie, je répète une dernière fois ma question, qui était votre prochaine victime ?
Alain d’une voix tremblante.
- Le directeur.
Voyant que son comparse est prêt à tout avouer, le plus âgé soupire et décide de tout avouer espérant ainsi avoir la clémence d’un éventuel jugement en apportant ses aveux à la police.
- Nous avons été mandatés pour vérifier certaines histoires rapportées récemment au Conseil de l’Ordre sur le jeune De Bierne, comme quoi il aurait des capacités exceptionnelles à l’exercice de la chirurgie. Notre mission étant d’en savoir plus quant à l’exactitude de ces dires et de faire un rapport circonstancié sur ce que nous découvrirons sur ce jeune homme.
Dorian voit que l’homme hésite à poursuivre.
- Et ??
Patrick reprend alors ses explications.
- Ce que nous avons découvert va beaucoup plus loin que nous l’imaginions, ce garçon non seulement correspond aux notes rapportées sur lui mais en plus en est aidé par toute la hiérarchie de l’hôpital qui va à l’encontre de toutes les règles de déontologie.
- (Gérôme) Vous avez donc trouvé là une nouvelle occasion de vous faire de l’argent en ayant l’intention de faire chanter le directeur, je me trompe ?
- (Alain livide) C’était la dernière fois !! Nous avions décidé d’arrêter nos conneries après coup et de nous faire oublier, Patrick se doutait que quelqu’un pourrait finir par vendre la mèche et nous avions décidé qu’ensuite nous ne ferions plus que notre boulot.
- (Dorian) Ce n’est pas de chance pour vous alors ?
- (Gérôme) Maintenant vous allez devoir assumer vos actes, vous pensiez vraiment vous en sortir aussi facilement ? Si c’est le cas vous êtes les deux gars les plus naïfs que je connaisse !
Alain la voix chevrotante de panique.
- Qu’est ce qui va nous arriver maintenant ?
- (Gérôme sentencieux) La prison je pense, comme vous devez bien vous en doutez !
Il les laisse mariner un petit moment, quand il juge que c’est le bon moment son visage devient plus clément et d’une voix confidentielle, il leur dit :
- À moins que !!!
2eme ANNEE 1er semestre : (89 / 100) (Paris/Afrique) (suite)
Patrice et Camille ont le même mouvement de recul quand ils se retrouvent nez à nez avec l’homme qui vient d’entrer dans le bureau du père Antoine.
L’allure générale du personnage aurait donné des sueurs froides à bon nombre de personnes se croyant courageuses, l’image des films qu’ils regardaient dans leur jeunesse étant en chair et en os devant leurs yeux.
Okoumé en chef Massaï arbore tous les parements de sa condition de guerrier, il est quasiment nu devant eux, seul un étui pénien cache son sexe à la vue des regards.
Un simple morceau de bambou creux attaché par une liane fine autour de ses reins dans lequel son pénis est enfermé ne laissant apparaître que ses bourses pendantes, le reste du corps couvert de peintures représentant les symboles de sa tribu et de sa charge.
Un carquois rempli de flèches empennées et un arc dans le dos ainsi qu’une lance impressionnante tenue en main et une impression de puissance dans son regard acéré termine de décrire l’homme qui a occasionné ce mouvement de recul de la part des deux Européens.
Un jeune garçon entre à son tour, lui est nu car il n’a pas encore l’âge pour porter les attributs d’un homme, seul une lance plus petite est entre ses mains, l’air farouche du jeune garçon montre la détermination et la fierté qu’il a de suivre l’adulte qui est sans doute son père.
Le père Antoine le visage épanoui par le plaisir de les voir vient les serrer dans ses bras, ce simple geste suffit à changer radicalement les traits des deux personnages et à leurs yeux brillant de plaisir ils comprennent tout le respect et l’amour qu’ils éprouvent pour le vieil homme qui parait si menu face à eux.
- Okoumé ! Akim ! Quelle joie de vous voir mes enfants !
Okoumé d’une voix douce en parfait contraste avec sa carrure impressionnante.
- Nous aussi mon père.
Akim dont les yeux fouillent tout l’espace autour de lui.
- Kinou n’est pas là ?
Il n’a pas terminé sa phrase qu’un long feulement résonne dans le dispensaire et que le jeune mâle entre dans la pièce et se jette sur l’enfant qui lui tend les bras et reçoit ses deux pattes avant sur ses épaules sans broncher.
La panthère lèche avidement le visage de l’enfant qui rit aux éclats redevenant le temps de ce moment privilégié le petit garçon qu’il est encore, gommant toutes les expressions guerrières qu’il s’était données juste avant l’apparition de l’animal.
Camille éberluée ne loupe rien de cette scène pour le moins inhabituelle, Akim caresse à deux mains le pelage soyeux de la panthère qui se comporte comme un gros chat appréciant visiblement les gratouilles du gamin.
- (Akim) Kinou mon beau, tu as encore grandi dis donc.
- Rrrrrr !!!!
- Mais oui tu es le plus beau.
- Rrrrr !!!!
Le père Antoine laisse alors l’enfant et la panthère à leurs effusions de retrouvailles et reprend la parole pour présenter le couple d’invités à celui qu’il considère et considérera toujours comme son fils.
- Okoumé ! Je te présente les deux personnes qui sont envoyées pour ramener Kinou en Europe près du garçon que tu as ramené ici il y a très longtemps.
Ils souhaiteraient que vous les emmeniez jusqu’à la clairière où a eu lieu l’accident afin d’essayer d’en comprendre tous les mystères, je compte sur toi pour qu’ils reviennent en bonne santé de cette journée.
- (Okoumé) Comptez sur moi mon père, nous serons rentrés avant la nuit.
Le père Antoine en souriant.
- Tu sais très bien que je ne les aurai confiés à personne d’autre.
Okoumé se tourne vers le couple d’hommes blancs.
- Vous devrez faire exactement ce que je vous dirai, ne touchez à rien une fois que nous serons sur place sans que je vous en donne l’autorisation. Il vous faudra être très prudent avec elle.
- (Patrice surpris) Elle ?
Okoumé en se tournant vers la jeune panthère.
- Sa mère ! Elle sera là soyez en sûr, elle est toujours là.
Un frisson d’angoisse parcourt le couple, l’idée d’un tête-à-tête avec un tel animal leur donne soudainement une poussée de sudation qui n’échappe pas au puissant guerrier.
- Elle saura pourquoi vous êtes là et ne vous fera rien, il vous suffira d’écouter ce que je vous dirai de faire et de vous abstenir de toute initiative personnelle
Il remarque les holsters derrière leurs vestes de brousse et ses yeux se plissent en comprenant de quoi il s’agit.
- Il faudra laisser ici vos bâtons de feu, elle ne vous fera aucun mal et je m’assurerai de votre protection pendant le trajet.
- (Camille) Nos bâtons de feu ? Je ne comprends pas ?
- (Le père Antoine) Okoumé parle de vos armes, le mieux serait de les laisser ici.
Patrice en déboucle son holster bientôt suivit par Camille.
- Vous avez sans doute raison, une pulsion malencontreuse pourrait aller à l’encontre de notre mission.
Voyant qu’ils sont prêts à les suivre, Okoumé et son fils se retournent et sortent de la pièce n’entendant apparemment pas le gloussement de Camille à la vue de la magnifique paire de fesses musclée du guerrier.
2eme ANNEE 1er semestre : (90 / 100) (Aix) (Premier Pont de Novembre)
Aurélien, Guillaume et Florian attendent avec fébrilité que le train entre en gare d’Aix en Provence, les quatre jours qu’ils vont y passer étaient attendus avec la fièvre de retrouver leurs amoureux respectifs.
Aurélien est invité chez Chloé ainsi que Guillaume chez Léa alors que Florian rentre chez ses grands-parents.
Bien sûr ils ont prévu de passer leurs journées en commun mais pour les soirées comme par miracle personne n’en parle, sachant bien que le peu de temps qu’ils ont à être ensemble sera privilégié pour chaque couple.
Enfin pour les deux premiers car Florian espère bien en passer une partie avec Éric et Raphaël qui lui manquent terriblement eux aussi.
L’arrivée en gare se fait enfin et à peine le train s’est-il arrêté, qu’ils sont déjà les pieds sur le quai et se pressent vers la sortie n’ayant chacun qu’un léger sac à dos comme bagage.
Florian sait que Thomas ne sera disponible qu’un peu plus tard après la fin de son dernier cours ainsi qu’Éric, aussi n’est-il pas étonné de ne voir les attendre que Raphaël et Léa accompagnée de son père et de son oncle.
Guillaume a le cœur qui fait un bond dans sa poitrine en apercevant sa dulcinée qui déjà court vers lui pour se jeter dans ses bras en tremblant du plaisir partagé de se revoir enfin depuis ces si longs mois.
Raphaël se retient d’en faire autant malgré l’énorme envie qu’il a d’imiter sa jeune copine et de serrer son alter ego dans ses bras lui aussi, une certaine retenue l’empêche d’exprimer ainsi son réel plaisir à revoir son ami.
Florian pour sa part n’a pas de honte à imiter Léa et accélère son pas pour enlacer « Raphi » dans une étreinte amicale teintée d’un réel désir d’être en contact avec le beau rouquin qu’il aime véritablement même si ce n’est pas avec la même intensité que son Thomas.
Il se détache avec difficulté de Raphaël pour embrasser à leur tour Léa André et Alain qui ont suivi avec un petit sourire amusé ces retrouvailles émouvantes.
Guillaume monte directement dans la voiture du père de Léa avec sa chérie tandis qu’Aurélien et Florian montent dans celle d’Alain avec Raphaël.
Dix minutes plus tard, Aurélien est déposé devant chez Chloé qui les attendait déjà avec impatience sur le seuil de la maison de ses parents.
Elle serre dans ses bras avec une petite larme de joie son chéri et se pend au cou de Florian avec une tendresse née d’une amitié de toujours et d’un reste d’amour dont jamais elle n’arrivera à se défaire entièrement.
Rendez-vous est pris pour qu’ils se retrouvent le lendemain et Raphaël, Florian et Alain repartent jusque chez les De Bierne où Maryse et Michel les attendent également avec impatiences assis l’un contre l’autre sur le petit banc de pierre devant leur pas-de-porte.
Florian sent les larmes de joie poindre sous ses yeux comme à chaque retour à Aix à la vue de ses grands-parents, il sort de la voiture avant même que celle-ci ne soit entièrement arrêtée et court vers eux pour les enlacer tendrement.
L’émotion de ses retrouvailles est perceptible pour l’homme et son passager encore dans l’auto qui attendent quelques instants avant d’en sortir afin de ne pas briser ce moment magique entre tout de ce jeune garçon enlaçant avec amour ce couple de vieillards manifestement aussi ému que lui.
Alain les yeux brillants.
- Ce gosse est vraiment adorable.
Raphaël dans le même état.
- C’est pour ça qu’on l’aime autant, cette famille est devenue aussi la mienne tu sais.
Alain porte son regard sur le jeune homme et sourit.
- Je m’en suis rendu compte Raphaël, mais n’en oublie pas tes parents pour autant.
- (Raphaël) Bien sûr que non, nous restons ici ce week-end mais nous allons les voir avec Éric au prochain.
Alain lui ébouriffe les cheveux d’une main amicale.
- Éric est bien tombé avec toi
Il hésite mais aimerait en avoir le cœur net.
- Thomas et Florian aussi à ce que j’ai cru comprendre.
Raphaël capte le regard interrogateur mais amical d’Alain.
- Tu ne le savais pas ?
- J’avais cru le comprendre mais je n’en étais pas sûr.
Raphaël en lui rendant son sourire qu’il lui a vu poindre en prononçant ces dernières paroles.
- Ça peut paraître bizarre comme situation, même pour moi parfois mais je ne nous décrirai pas mieux que comme deux couples qui s’aiment très fort et qui partagent des moments intenses ensemble.
- Seulement quand vous êtes tous ensemble ?
Raphaël comprend bien le sens de la question.
- Oui seulement à ces moments-là.
- (Alain) Alors quand « Flo » n’est pas là « Thom »…..
Raphaël termine sa phrase en hochant affirmativement sa tête.
- …. l’attend et à ces moments-là Éric et moi ne sommes que des amis pour lui.
Alain avec un sourire épanoui.
- Je suis fier de mon fils tu sais.
- (Raphaël ému) Nous aussi.
Il rit soudainement.
- Mais ce soir nous serons tous les quatre Hi ! Hi ! Et ton fils va se transformer en un magnifique papillon Hi ! Hi ! Et nous l’aimons encore plus dans ces moments-là.
Dans la voiture, les deux hommes n’arrêtent pas de se jeter des regards inquiets, Dorian qui les regarde depuis le miroir de courtoisie sur le pare-soleil rabattu pour l’occasion, a un petit sourire de satisfaction.
Leurs recherches sur les deux hommes se sont avérées très riches en informations sur leurs comptes, ils sont bien ce qu’ils prétendent être et le Conseil national de l’Ordre les a bien mandatés pour cette recherche d’information sur Florian.
C’est un pur hasard qu’ils aient eu envie d’en savoir un peu plus sur leurs antécédents et leurs vies privées car sinon ils seraient forcément passés à côté des données qu’ils ont en mains et qui leur permettent cette arrestation.
L’arrivée au commissariat principal les rend livides de trouilles car ils ne doutent plus un instant des raisons pour lesquelles ils viennent de se faire cueillir en beauté.
Tout ça pour une affaire qu’ils pensaient être bien loin derrière eux.
Dorian et Gérôme leurs brassards de police placés à leurs bras emmènent alors les deux individus jusqu’au bureau qui leur a été attribué avec si peu d’empressement quelques jours plus tôt, leurs collègues en uniforme ou en civil arrêtant leurs conversations et les regardant passer devant eux avec curiosités.
Une fois la porte refermée sur eux quatre, les deux policiers laissent les deux gars plantés debout et s’installent chacun à son bureau ne faisant plus du tout attention à eux, du moins en apparence car s’ils agissent ainsi c’est bien pour accroître au maximum le malaise évident des deux hommes.
Plusieurs longues, très longues minutes passent alors pendant lesquelles ils allument leurs ordinateurs et farfouillent dans leurs tiroirs qu’ils savent bien pourtant être entièrement vides.
Gérôme estime alors qu’ils sont mûrs pour entamer sur eux un interrogatoire en règle, il se racle la gorge, pose ses deux mains de chaque côté de l’ordinateur et les regarde enfin dans les yeux.
- Vous pensiez réellement que cette affaire avait été classée ou vous êtes si confiants que ça sur le manque d’efficacité des services de police ?
Les deux hommes n’en mènent de toute évidence pas large, Gérôme remarque aussitôt lequel des deux est psychologiquement le plus fragile et c’est sur lui que son regard se porte plus particulièrement quand il poursuit.
- Vous cherchiez à réitérer une nouvelle fois vos odieux chantages ? Après qui aviez-vous décidé de vous en prendre cette fois-ci ?
Dorian va chercher plusieurs feuilles A4 de l’imprimante et les tend à Gérôme qui nonchalamment y jette un œil.
- Monsieur Patrick Monsui et monsieur Alain Bordet, vous êtes sous le coup de plusieurs plaintes pour chantages et chantages aggravés de coups et blessures sur plusieurs personnes dont vous étiez chargés de mener des enquêtes administratives quant à leurs comportements et éventuelles erreurs professionnelles : Reconnaissez-vous les faits ?
- (Dorian) Pas de chance n’est-ce pas ? Plusieurs de ces personnes ont décidé de porter plainte contre vous malgré ce qu’ils encourront comme blâmes à reconnaître les accusations portées contre elles.
- (Gérôme) Qui était votre victime cette fois-ci ? Le dénommer Florian De Bierne ?
- (Alain le plus jeune) Non !
- (Patrick le plus âgé) Ne dis plus rien !
Dorian en frappant de la main sèchement sur son bureau les fait sursauter.
- Très mauvaise solution croyez-moi !
- (Gérôme) Mon collègue a raison, les preuves sont assez accablantes et votre entêtement à vouloir nier ne fera que renforcer la peine que vous encourez. Je ne saurais trop vous conseiller de poursuivre dans cette voie, je répète une dernière fois ma question, qui était votre prochaine victime ?
Alain d’une voix tremblante.
- Le directeur.
Voyant que son comparse est prêt à tout avouer, le plus âgé soupire et décide de tout avouer espérant ainsi avoir la clémence d’un éventuel jugement en apportant ses aveux à la police.
- Nous avons été mandatés pour vérifier certaines histoires rapportées récemment au Conseil de l’Ordre sur le jeune De Bierne, comme quoi il aurait des capacités exceptionnelles à l’exercice de la chirurgie. Notre mission étant d’en savoir plus quant à l’exactitude de ces dires et de faire un rapport circonstancié sur ce que nous découvrirons sur ce jeune homme.
Dorian voit que l’homme hésite à poursuivre.
- Et ??
Patrick reprend alors ses explications.
- Ce que nous avons découvert va beaucoup plus loin que nous l’imaginions, ce garçon non seulement correspond aux notes rapportées sur lui mais en plus en est aidé par toute la hiérarchie de l’hôpital qui va à l’encontre de toutes les règles de déontologie.
- (Gérôme) Vous avez donc trouvé là une nouvelle occasion de vous faire de l’argent en ayant l’intention de faire chanter le directeur, je me trompe ?
- (Alain livide) C’était la dernière fois !! Nous avions décidé d’arrêter nos conneries après coup et de nous faire oublier, Patrick se doutait que quelqu’un pourrait finir par vendre la mèche et nous avions décidé qu’ensuite nous ne ferions plus que notre boulot.
- (Dorian) Ce n’est pas de chance pour vous alors ?
- (Gérôme) Maintenant vous allez devoir assumer vos actes, vous pensiez vraiment vous en sortir aussi facilement ? Si c’est le cas vous êtes les deux gars les plus naïfs que je connaisse !
Alain la voix chevrotante de panique.
- Qu’est ce qui va nous arriver maintenant ?
- (Gérôme sentencieux) La prison je pense, comme vous devez bien vous en doutez !
Il les laisse mariner un petit moment, quand il juge que c’est le bon moment son visage devient plus clément et d’une voix confidentielle, il leur dit :
- À moins que !!!
2eme ANNEE 1er semestre : (89 / 100) (Paris/Afrique) (suite)
Patrice et Camille ont le même mouvement de recul quand ils se retrouvent nez à nez avec l’homme qui vient d’entrer dans le bureau du père Antoine.
L’allure générale du personnage aurait donné des sueurs froides à bon nombre de personnes se croyant courageuses, l’image des films qu’ils regardaient dans leur jeunesse étant en chair et en os devant leurs yeux.
Okoumé en chef Massaï arbore tous les parements de sa condition de guerrier, il est quasiment nu devant eux, seul un étui pénien cache son sexe à la vue des regards.
Un simple morceau de bambou creux attaché par une liane fine autour de ses reins dans lequel son pénis est enfermé ne laissant apparaître que ses bourses pendantes, le reste du corps couvert de peintures représentant les symboles de sa tribu et de sa charge.
Un carquois rempli de flèches empennées et un arc dans le dos ainsi qu’une lance impressionnante tenue en main et une impression de puissance dans son regard acéré termine de décrire l’homme qui a occasionné ce mouvement de recul de la part des deux Européens.
Un jeune garçon entre à son tour, lui est nu car il n’a pas encore l’âge pour porter les attributs d’un homme, seul une lance plus petite est entre ses mains, l’air farouche du jeune garçon montre la détermination et la fierté qu’il a de suivre l’adulte qui est sans doute son père.
Le père Antoine le visage épanoui par le plaisir de les voir vient les serrer dans ses bras, ce simple geste suffit à changer radicalement les traits des deux personnages et à leurs yeux brillant de plaisir ils comprennent tout le respect et l’amour qu’ils éprouvent pour le vieil homme qui parait si menu face à eux.
- Okoumé ! Akim ! Quelle joie de vous voir mes enfants !
Okoumé d’une voix douce en parfait contraste avec sa carrure impressionnante.
- Nous aussi mon père.
Akim dont les yeux fouillent tout l’espace autour de lui.
- Kinou n’est pas là ?
Il n’a pas terminé sa phrase qu’un long feulement résonne dans le dispensaire et que le jeune mâle entre dans la pièce et se jette sur l’enfant qui lui tend les bras et reçoit ses deux pattes avant sur ses épaules sans broncher.
La panthère lèche avidement le visage de l’enfant qui rit aux éclats redevenant le temps de ce moment privilégié le petit garçon qu’il est encore, gommant toutes les expressions guerrières qu’il s’était données juste avant l’apparition de l’animal.
Camille éberluée ne loupe rien de cette scène pour le moins inhabituelle, Akim caresse à deux mains le pelage soyeux de la panthère qui se comporte comme un gros chat appréciant visiblement les gratouilles du gamin.
- (Akim) Kinou mon beau, tu as encore grandi dis donc.
- Rrrrrr !!!!
- Mais oui tu es le plus beau.
- Rrrrr !!!!
Le père Antoine laisse alors l’enfant et la panthère à leurs effusions de retrouvailles et reprend la parole pour présenter le couple d’invités à celui qu’il considère et considérera toujours comme son fils.
- Okoumé ! Je te présente les deux personnes qui sont envoyées pour ramener Kinou en Europe près du garçon que tu as ramené ici il y a très longtemps.
Ils souhaiteraient que vous les emmeniez jusqu’à la clairière où a eu lieu l’accident afin d’essayer d’en comprendre tous les mystères, je compte sur toi pour qu’ils reviennent en bonne santé de cette journée.
- (Okoumé) Comptez sur moi mon père, nous serons rentrés avant la nuit.
Le père Antoine en souriant.
- Tu sais très bien que je ne les aurai confiés à personne d’autre.
Okoumé se tourne vers le couple d’hommes blancs.
- Vous devrez faire exactement ce que je vous dirai, ne touchez à rien une fois que nous serons sur place sans que je vous en donne l’autorisation. Il vous faudra être très prudent avec elle.
- (Patrice surpris) Elle ?
Okoumé en se tournant vers la jeune panthère.
- Sa mère ! Elle sera là soyez en sûr, elle est toujours là.
Un frisson d’angoisse parcourt le couple, l’idée d’un tête-à-tête avec un tel animal leur donne soudainement une poussée de sudation qui n’échappe pas au puissant guerrier.
- Elle saura pourquoi vous êtes là et ne vous fera rien, il vous suffira d’écouter ce que je vous dirai de faire et de vous abstenir de toute initiative personnelle
Il remarque les holsters derrière leurs vestes de brousse et ses yeux se plissent en comprenant de quoi il s’agit.
- Il faudra laisser ici vos bâtons de feu, elle ne vous fera aucun mal et je m’assurerai de votre protection pendant le trajet.
- (Camille) Nos bâtons de feu ? Je ne comprends pas ?
- (Le père Antoine) Okoumé parle de vos armes, le mieux serait de les laisser ici.
Patrice en déboucle son holster bientôt suivit par Camille.
- Vous avez sans doute raison, une pulsion malencontreuse pourrait aller à l’encontre de notre mission.
Voyant qu’ils sont prêts à les suivre, Okoumé et son fils se retournent et sortent de la pièce n’entendant apparemment pas le gloussement de Camille à la vue de la magnifique paire de fesses musclée du guerrier.
2eme ANNEE 1er semestre : (90 / 100) (Aix) (Premier Pont de Novembre)
Aurélien, Guillaume et Florian attendent avec fébrilité que le train entre en gare d’Aix en Provence, les quatre jours qu’ils vont y passer étaient attendus avec la fièvre de retrouver leurs amoureux respectifs.
Aurélien est invité chez Chloé ainsi que Guillaume chez Léa alors que Florian rentre chez ses grands-parents.
Bien sûr ils ont prévu de passer leurs journées en commun mais pour les soirées comme par miracle personne n’en parle, sachant bien que le peu de temps qu’ils ont à être ensemble sera privilégié pour chaque couple.
Enfin pour les deux premiers car Florian espère bien en passer une partie avec Éric et Raphaël qui lui manquent terriblement eux aussi.
L’arrivée en gare se fait enfin et à peine le train s’est-il arrêté, qu’ils sont déjà les pieds sur le quai et se pressent vers la sortie n’ayant chacun qu’un léger sac à dos comme bagage.
Florian sait que Thomas ne sera disponible qu’un peu plus tard après la fin de son dernier cours ainsi qu’Éric, aussi n’est-il pas étonné de ne voir les attendre que Raphaël et Léa accompagnée de son père et de son oncle.
Guillaume a le cœur qui fait un bond dans sa poitrine en apercevant sa dulcinée qui déjà court vers lui pour se jeter dans ses bras en tremblant du plaisir partagé de se revoir enfin depuis ces si longs mois.
Raphaël se retient d’en faire autant malgré l’énorme envie qu’il a d’imiter sa jeune copine et de serrer son alter ego dans ses bras lui aussi, une certaine retenue l’empêche d’exprimer ainsi son réel plaisir à revoir son ami.
Florian pour sa part n’a pas de honte à imiter Léa et accélère son pas pour enlacer « Raphi » dans une étreinte amicale teintée d’un réel désir d’être en contact avec le beau rouquin qu’il aime véritablement même si ce n’est pas avec la même intensité que son Thomas.
Il se détache avec difficulté de Raphaël pour embrasser à leur tour Léa André et Alain qui ont suivi avec un petit sourire amusé ces retrouvailles émouvantes.
Guillaume monte directement dans la voiture du père de Léa avec sa chérie tandis qu’Aurélien et Florian montent dans celle d’Alain avec Raphaël.
Dix minutes plus tard, Aurélien est déposé devant chez Chloé qui les attendait déjà avec impatience sur le seuil de la maison de ses parents.
Elle serre dans ses bras avec une petite larme de joie son chéri et se pend au cou de Florian avec une tendresse née d’une amitié de toujours et d’un reste d’amour dont jamais elle n’arrivera à se défaire entièrement.
Rendez-vous est pris pour qu’ils se retrouvent le lendemain et Raphaël, Florian et Alain repartent jusque chez les De Bierne où Maryse et Michel les attendent également avec impatiences assis l’un contre l’autre sur le petit banc de pierre devant leur pas-de-porte.
Florian sent les larmes de joie poindre sous ses yeux comme à chaque retour à Aix à la vue de ses grands-parents, il sort de la voiture avant même que celle-ci ne soit entièrement arrêtée et court vers eux pour les enlacer tendrement.
L’émotion de ses retrouvailles est perceptible pour l’homme et son passager encore dans l’auto qui attendent quelques instants avant d’en sortir afin de ne pas briser ce moment magique entre tout de ce jeune garçon enlaçant avec amour ce couple de vieillards manifestement aussi ému que lui.
Alain les yeux brillants.
- Ce gosse est vraiment adorable.
Raphaël dans le même état.
- C’est pour ça qu’on l’aime autant, cette famille est devenue aussi la mienne tu sais.
Alain porte son regard sur le jeune homme et sourit.
- Je m’en suis rendu compte Raphaël, mais n’en oublie pas tes parents pour autant.
- (Raphaël) Bien sûr que non, nous restons ici ce week-end mais nous allons les voir avec Éric au prochain.
Alain lui ébouriffe les cheveux d’une main amicale.
- Éric est bien tombé avec toi
Il hésite mais aimerait en avoir le cœur net.
- Thomas et Florian aussi à ce que j’ai cru comprendre.
Raphaël capte le regard interrogateur mais amical d’Alain.
- Tu ne le savais pas ?
- J’avais cru le comprendre mais je n’en étais pas sûr.
Raphaël en lui rendant son sourire qu’il lui a vu poindre en prononçant ces dernières paroles.
- Ça peut paraître bizarre comme situation, même pour moi parfois mais je ne nous décrirai pas mieux que comme deux couples qui s’aiment très fort et qui partagent des moments intenses ensemble.
- Seulement quand vous êtes tous ensemble ?
Raphaël comprend bien le sens de la question.
- Oui seulement à ces moments-là.
- (Alain) Alors quand « Flo » n’est pas là « Thom »…..
Raphaël termine sa phrase en hochant affirmativement sa tête.
- …. l’attend et à ces moments-là Éric et moi ne sommes que des amis pour lui.
Alain avec un sourire épanoui.
- Je suis fier de mon fils tu sais.
- (Raphaël ému) Nous aussi.
Il rit soudainement.
- Mais ce soir nous serons tous les quatre Hi ! Hi ! Et ton fils va se transformer en un magnifique papillon Hi ! Hi ! Et nous l’aimons encore plus dans ces moments-là.
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
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https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li