17-08-2020, 09:08 PM
2eme ANNEE 1er semestre : (82 / 100) (Thillois) (Henry et Évelyne) (fin)
Sébastien se réveille, l’après-midi de la veille ainsi que la soirée lui revient en mémoire après s’être demandé où il était.
Incontestablement dans une chambre de fillette vu la couleur des rideaux et du papier peint, il sourit alors en enlevant la couette de sur son corps et en attrapant son fauteuil roulant pour venir s’y asseoir.
Ses parents ne devraient pas tarder eux aussi à se lever et il décide de sortir de la chambre pour aller aux toilettes, il sait pour y avoir été la veille que celles-ci sont spécialement conçues pour son handicap et retrouve donc sans problème tout ce qu’il faut pour faire ses besoins et se doucher sans qu’il ait besoin d’une aide extérieure.
Mélanie a couché avec ses parents pendant que ceux de Sébastien ont dormi dans l’ancienne chambre de Carole.
Sylvain et « Séb » se lèvent eux aussi, l’envie de pisser qui les tient les fait descendre quatre à quatre les escaliers pour se précipiter aux toilettes.
Ils ont tellement envie qu’ils se précipitent devant le WC et baissent leurs slips pour évacuer leurs besoins pressants en tenant chacun leurs bites et en visant au mieux le centre du water.
Ils n’ont pas fait attention qu’il y avait quelqu’un d’assis sur le siège de la douche ni entendu l’eau de celle-ci lui couler dessus, par contre Sébastien surpris les a bien lui entendu entrer et les regarde ahuri en train de pisser l’un à côté de l’autre sans aucune pudeur.
Lui-même étant nu, il se retrouve alors dans un embarras certain sachant bien qu’ils ne vont pas tarder à se rendre compte de sa présence.
Malgré tout il ne peut empêcher son regard d’aller de l’un à l’autre et son sexe commence à se déplier sous l’effet de l’émoi qui le prend à voir ses deux beaux garçons presque à poils sous ses yeux.
Il coupe l’eau et attrape la serviette de toilette qu’il avait mise à porter de mains et s’en couvre le bas-ventre juste au moment où les deux garçons surpris du silence soudain, tournent la tête vers lui s’apercevant enfin de sa présence.
- (Sylvain) Oups !! Tu es là ? Excuse-nous mais on ne t’avait pas vu
« Séb » en remballant son sexe dans son slip.
- Désolé !
- (Sébastien) C’est de ma faute les gars, j’aurais dû fermer la porte à clé. Ça vous arrive souvent d’aller pisser tous les deux ensemble ?
Sylvain comprend qu’hier personne ne lui a dit pour eux.
- Heu ! Assez oui ! Nous sommes en couple « Seb » et moi, nous avions oublié de te le dire.
- (« Séb ») Ca ne t’embête pas ?
- (Sébastien en souriant) Du tout t’inquiète ! Flavien et Marc sont ensemble aussi alors ?
Sylvain en riant de la méprise.
- Non pas vraiment Hi ! Hi ! Flavien est un pur hétéro et Marc à lui aussi un copain.
Sébastien sent son sourire se figer.
- Ah bon !
- (« Séb ») Même deux maintenant si j’ai bien tout compris.
Il voit la tête de Sébastien.
- Ça va ? On dirait que tu fais la gueule d’un seul coup, tu n’es pas homophobe au moins ?
Sébastien hausse les épaules.
- Bien sûr que non ! Qu’est-ce que vous allez chercher là !
- (Sylvain rassuré) Tant mieux parce que tu sais dans notre bande il y en a pour tous les goûts alors il vaut mieux être tolérant pour en faire partie.
« Séb » voit la bosse sous la serviette et sourit malgré lui.
- Je crois que nous devrions le laisser finir de se laver tranquille, après tout ça ne doit pas être évident pour lui de voir débouler deux mecs pour pisser pendant qu’on se lave Hi ! Hi !
Sylvain regarde Sébastien et perçoit sa gêne.
- Tu as raison, si tu n’as besoin de rien on te laisse mec.
- (Sébastien) Non ! Ça ira merci, j’ai l’habitude.
Sylvain en sortant suivit par son copain.
- Pas de soucis, on prépare le petit-déjeuner pendant que tu termines.
Ils laissent alors le jeune homme et filent dans la cuisine, pendant que Sylvain prépare le café, « Séb » sort les bols et le reste qu’il installe sur la table.
- (« Séb » amusé) Je suis sûr qu’il nous matait pendant que nous nous soulagions la vessie.
Sylvain, qui lui fait un clin d’œil.
- C’est aussi l’impression que j’ai eue, sinon il aurait fait du bruit pour nous avertir de sa présence.
- En plus j’ai vu qu’il avait la gaule sous sa serviette.
- Ah oui !! Je n’ai pas fait gaffe, par contre j’ai vu sa tête quand on lui a dit pour « Marco ».
- Je n’ai pas fait attention, qu’est-ce qu’elle avait sa tête ?
Sylvain après un petit temps de silence.
- Je ne sais pas, une impression. Comme s’il était déçu ou un truc dans le genre, tu vois quoi ?
- (« Séb » goguenard) Intéressé tu crois ?
- Ça se pourrait bien, en plus le « Marco » depuis qu’il s’est remplumé il est plutôt kiffant, non ?
- Oh toi ! Fais attention à ce que tu vas dire je te préviens.
- Hi ! Hi ! T’es con ! Je ne disais pas ça pour moi, tu sais bien que je l’aime beaucoup mais comme un vrai ami c’est tout.
Ils entendent la porte s’ouvrir et Sébastien arriver vers eux juste vêtu comme eux d’un sous-vêtement, les adultes arrivant presque à sa suite Sylvain se retient de lui poser la question sur comment il trouve Marc.
Ensuite il n’en a plus l’occasion, c’est la course contre la montre jusqu’au moment où ils sont tous installés dans les deux voitures direction le CHU pour le rendez-vous tant attendu avec « Frédéric » qui comme le croient les deux amoureux ne devrait pas les y recevoir seul.
2eme ANNEE 1er semestre : (83 / 100) (Reims) (Rock and roll) (fin)
Contre toute attente, Yuan arrive à se retenir.
Du moins le temps que Florian arrête ses pitreries.
Chose qui arriva relativement vite pour cause de fausses notes bientôt suivies d’un arrêt complet de la musique tant les musiciens sont pliés en quatre de fou rire.
Il en profite alors pour courir se soulager le plus vite possible afin de ne rien manquer de la suite des événements.
Quand il revient, les esprits se sont calmés et Anthony se bagarre gentiment avec Florian pour qui aura le micro.
Je le lui laisse en gardant sa main dans les miennes pour qu’il garde le contact avec moi.
- Ok mais c’est à ton tour de chanter alors ?
- Heu !!
Je fais mine de lui reprendre le micro.
- Alors redonne le moi et reprenez la musique.
Anthony rit de bon cœur.
- Non ! Laisse c’est bon Hi ! Hi ! Je vais le faire.
Je lâche sa main et me tourne vers ses potes avec un grand sourire, ceux-ci me font le signe de la victoire et se réinstallent devant leurs instruments.
Je laisse Anthony sur le devant de la scène et je vais rejoindre mes amis les yeux encore humides d’avoir trop ri, je m’assois en faisant celui qui boude de s’être fait moquer de lui ce qui manque de relancer la machine à fou rire de certains d’entre eux.
- Écoutons voir si tu te débrouilles aussi bien que moi camarade.
Quelques ricanements de la part de ses amis ponctuent ma phrase, la musique repart alors et j’entends les premières notes d’un tube planétaire : « Angie », la chanson culte des Stones.
Les poils sur mes bras se hérissent soudainement au son de sa voix, mon corps est alors pris d’une émotion intense et mes yeux commencent à se mouiller tellement la beauté de sa voix me remue les tripes.
Tous nous l’écoutons dans un silence total, les visages bouleversés par tant de pureté.
Les sentiments de tristesse dus à cette chanson nostalgique d’un amour perdu nous soulèvent l’âme et le cœur, chacun ressent l’émotion et la tristesse de ce couple qui se déchire, admirablement interpréter par Anthony.
Je capte également le regard humide des musiciens derrière lui qui eux aussi malgré l’habitude qu’ils en ont, se laissent encore prendre par cette voix parfaite qui exprime tellement bien toute la tristesse des paroles de la chanson.
Une heure que nous passons à rire et à pleurer, écoutant avec à chaque fois la chair de poule cette voix exceptionnelle qui nous transperce et nous mène au plus profond de nos sentiments.
Comment peut-on chanter aussi bien et ne pas en faire profiter le commun des mortels ? Comment peut-on exprimer autant de sentiments et les garder pour le seul plaisir d’un petit groupe de copains au fond d’un hangar ?
Anthony ressent les affres et les plaisirs de son public d’un soir et décide de terminer son récital sur un air gai et entraînant afin d’effacer toutes les émotions de l’heure passée, il demande alors qu’elle est leurs choix pour cette chanson qui clouera du moins le croit-il cette soirée formidable pour eux tous.
- Une dernière chanson que je vous laisse choisir mes amis.
Annie qui s’essuie les yeux.
- Quelque chose de gaie s’il te plaît.
- (Anthony sourit) D’accord mais quoi ?
- (Damien en reniflant) Les bals populaires de Sardou tu connais ? Ça fera plaisir aux parents.
- Ok! Allez ! Les gars on y retourne! Un deux un deux trois !
Pendant qu’il nous ravit les oreilles de cette chanson qui pour nous les jeunes semble démodée mais qui de toute évidence redonne le sourire à Annie, je remonte discrètement sur la scène et vais me placer près de Baptiste.
Sitôt la chanson terminée, je lui fais signe en souriant de me prêter sa guitare électrique.
Il me regarde en se demandant ce que je vais bien pouvoir encore inventer comme bêtise, ce qui d’ailleurs doit être le même état d’esprit de tous ceux qui me voient faire étant donné la tête qu’ils font tous.
J’entame alors les premières notes d’un solo que j’ai toujours beaucoup aimé, APACHE de Deep Purple.
Le son puissant enfle dans le hangar et scotche tout le monde sur place, Anthony se tourne vers moi le visage marqué par un étonnement sans borne.
Frédéric tient la main de sa moitié et la serre fortement sous l’émotion, Aurélien Yuan et Damien sont toujours assis
Et Ils écoutent bouche bée les notes débridées qui sortent de l’instrument.
Je me tourne vers les trois musiciens qui eux aussi ont les yeux écarquillés de surprise à me voir jouer et entendre les notes s’échapper de mes doigts.
Le morceau terminé, j’enchaîne avec plusieurs autres du même acabit, rejoint petit à petit par le synthé et la batterie.
Pour le dernier morceau, je prends la guitare sèche et je me lâche sur un air Tzigane aussitôt suivit par la voix merveilleuse d’Anthony qui termine ainsi de la meilleure façon qui soit cette soirée pleine de surprise, d’amitié et d’émotion.
Quand je pose enfin la guitare, Anthony m’attrape et me prend dans ses bras en pleurant.
- Pourquoi tu ne nous as pas dit que tu savais jouer aussi bien ?
- J’ai appris très récemment tu sais.
- Ah oui !! Quand ça ?
- Quelques heures à peine, je voulais te faire une surprise pour te remercier de ta gentillesse et de celle de tes amis.
Il ne dit rien mais son regard même s’il ne voit pas exprime toutes les questions qu’il se pose sur moi, je le prends par la taille et approche mes lèvres de son oreille.
- Ne cherche pas à comprendre, même ceux qui me connaissent le mieux n’y arrivent pas. Dis-toi juste que je suis comme toi, j’ai des talents cachés un point c’est tout.
2eme ANNEE 1er semestre : (84 / 100) (CHU) (Sébastien)
Les voitures se garent sur le parking de l’hôpital et tout le monde en descend. Les parents de Sébastien aident leur fils à se mettre dans son fauteuil pendant que ceux de Mélanie les rejoignent accompagnés de la petite fille qui ne rate jamais une occasion de revoir Florian et de Sylvain et « Séb » qui en profitent également pour venir faire un petit coucou rapide à leurs copains du CHU avant de repartir en bus rejoindre leur fac respective.
Tout ce petit monde plutôt souriant et de bonne humeur se pointe donc à l’accueil où la réceptionniste les reçoit avec un grand sourire ayant reconnu Mélanie et ses parents. Elle fait la bise à la fillette et s’enquit de la raison de leur venue.
- (Mélanie) Nous avons rendez-vous avec Frédéric et « qui tu sais ».
- (L’hôtesse d’accueil) Très bien ! Je vais les informer que vous êtes arrivés.
- Merci.
Ils vont se poser quelques instants devant les distributeurs, l’attente n’est pas longue car c’est Florian qui arrive le visage rayonnant et qui embrasse tout le monde, Sébastien et ses parents inclus.
Ce qui ne manque pas de les surprendre car peu habitués à ce genre de manifestation amicale de la part d’un inconnu.
Sébastien reconnaît bien l’accueil qu’il a eu la veille en arrivant et comprend tout de suite que le jeune rouquin fait partie intégrante de la fameuse bande dont il a déjà pas mal entendu parler.
Il sourit tout seul rien qu’à observer la dégaine du jeune homme et la façon toute naturelle qu’il a de mettre tout le monde à l’aise autour de lui.
Le physique plus qu’intéressant du jeune rouquin ne manque pas non plus d’attirer particulièrement son attention, il lui faut se forcer à détourner le regard pour ne pas passer pour un mal poli voir pire et il s’y résout quand l’œil moqueur du fameux Florian se pose sur lui.
Florian lui, a parfaitement suivi les réactions du jeune handicapé, il voit bien qu’il ne lui est pas indifférent et du coup profite à son tour que le jeune homme baisse les yeux pour le détailler tout à son aise.
Florian sourit quand il relève la tête et Sébastien prend en pleine poire le regard acéré qu’il pose sur lui.
Le garçon maintient son regard et sourit à son tour, un élan de sympathie passe alors entre eux et le jeune handicapé ne se rend pas compte de ce que ça va changer pour lui.
Sylvain et « Seb » n’ont rien perdu de cette joute muette et eux aussi ont compris que c’était du tout bon pour leur nouvel ami et que celui-ci était accepté sans condition parmi eux.
Florian s’adressant aux parents de Sébastien.
- Veuillez me suivre s’il vous plaît, Frédéric Viala va vous recevoir dans son bureau.
- (Henry) Entendu jeune homme.
- (Mélanie) Je peux aussi venir « Flo » ?
- Bien sûr ma puce, j’allais te le demander au cas où les parents de Sébastien auraient besoin d’en savoir plus sur ce que tu as enduré avant l’opération et surtout après pendant ta rééducation.
Quelques minutes plus tard, les voilà tous installés dans le bureau du docteur Viala et celui-ci les interroge longuement sur les démarches déjà entreprises par eux et les différents échecs qu’ils ont essuyés.
Pendant ce temps-là, Florian prend négligemment l’épais dossier médical du jeune paraplégique et le feuillette page par page ne s’arrêtant que très brièvement sur chacune d’entre elles.
Ensuite il accroche au mur les différentes radios et les observe avec attention, un petit froncement des sourcils que capte Frédéric qui mine de rien ne ratait rien de ses faits et gestes.
- Un souci « Flo » ?
- Un gros oui !
Frédéric se lève et observe attentivement à son tour les radios.
- Je ne vois rien ?
- Justement c’est ça le problème !
Je me tourne vers Sébastien et vais pour lui poser une question assez intime quand je me rappelle de la présence de Mélanie.
- « Mél » Tu peux aller me chercher un café s’il te plaît ?
- (Mélanie) Quelqu’un veut aussi quelque chose ?
Tout le monde a bien compris que c’est pour l’éloigner du bureau et lui répond gentiment que non merci, elle prend l’argent que lui tend Florian et sort de la pièce rapidement.
- Bon ! Sébastien j’ai une question indiscrète à te poser.
- Oui ! Laquelle ?
- Est-ce que tu te branles ?
Sébastien se réveille, l’après-midi de la veille ainsi que la soirée lui revient en mémoire après s’être demandé où il était.
Incontestablement dans une chambre de fillette vu la couleur des rideaux et du papier peint, il sourit alors en enlevant la couette de sur son corps et en attrapant son fauteuil roulant pour venir s’y asseoir.
Ses parents ne devraient pas tarder eux aussi à se lever et il décide de sortir de la chambre pour aller aux toilettes, il sait pour y avoir été la veille que celles-ci sont spécialement conçues pour son handicap et retrouve donc sans problème tout ce qu’il faut pour faire ses besoins et se doucher sans qu’il ait besoin d’une aide extérieure.
Mélanie a couché avec ses parents pendant que ceux de Sébastien ont dormi dans l’ancienne chambre de Carole.
Sylvain et « Séb » se lèvent eux aussi, l’envie de pisser qui les tient les fait descendre quatre à quatre les escaliers pour se précipiter aux toilettes.
Ils ont tellement envie qu’ils se précipitent devant le WC et baissent leurs slips pour évacuer leurs besoins pressants en tenant chacun leurs bites et en visant au mieux le centre du water.
Ils n’ont pas fait attention qu’il y avait quelqu’un d’assis sur le siège de la douche ni entendu l’eau de celle-ci lui couler dessus, par contre Sébastien surpris les a bien lui entendu entrer et les regarde ahuri en train de pisser l’un à côté de l’autre sans aucune pudeur.
Lui-même étant nu, il se retrouve alors dans un embarras certain sachant bien qu’ils ne vont pas tarder à se rendre compte de sa présence.
Malgré tout il ne peut empêcher son regard d’aller de l’un à l’autre et son sexe commence à se déplier sous l’effet de l’émoi qui le prend à voir ses deux beaux garçons presque à poils sous ses yeux.
Il coupe l’eau et attrape la serviette de toilette qu’il avait mise à porter de mains et s’en couvre le bas-ventre juste au moment où les deux garçons surpris du silence soudain, tournent la tête vers lui s’apercevant enfin de sa présence.
- (Sylvain) Oups !! Tu es là ? Excuse-nous mais on ne t’avait pas vu
« Séb » en remballant son sexe dans son slip.
- Désolé !
- (Sébastien) C’est de ma faute les gars, j’aurais dû fermer la porte à clé. Ça vous arrive souvent d’aller pisser tous les deux ensemble ?
Sylvain comprend qu’hier personne ne lui a dit pour eux.
- Heu ! Assez oui ! Nous sommes en couple « Seb » et moi, nous avions oublié de te le dire.
- (« Séb ») Ca ne t’embête pas ?
- (Sébastien en souriant) Du tout t’inquiète ! Flavien et Marc sont ensemble aussi alors ?
Sylvain en riant de la méprise.
- Non pas vraiment Hi ! Hi ! Flavien est un pur hétéro et Marc à lui aussi un copain.
Sébastien sent son sourire se figer.
- Ah bon !
- (« Séb ») Même deux maintenant si j’ai bien tout compris.
Il voit la tête de Sébastien.
- Ça va ? On dirait que tu fais la gueule d’un seul coup, tu n’es pas homophobe au moins ?
Sébastien hausse les épaules.
- Bien sûr que non ! Qu’est-ce que vous allez chercher là !
- (Sylvain rassuré) Tant mieux parce que tu sais dans notre bande il y en a pour tous les goûts alors il vaut mieux être tolérant pour en faire partie.
« Séb » voit la bosse sous la serviette et sourit malgré lui.
- Je crois que nous devrions le laisser finir de se laver tranquille, après tout ça ne doit pas être évident pour lui de voir débouler deux mecs pour pisser pendant qu’on se lave Hi ! Hi !
Sylvain regarde Sébastien et perçoit sa gêne.
- Tu as raison, si tu n’as besoin de rien on te laisse mec.
- (Sébastien) Non ! Ça ira merci, j’ai l’habitude.
Sylvain en sortant suivit par son copain.
- Pas de soucis, on prépare le petit-déjeuner pendant que tu termines.
Ils laissent alors le jeune homme et filent dans la cuisine, pendant que Sylvain prépare le café, « Séb » sort les bols et le reste qu’il installe sur la table.
- (« Séb » amusé) Je suis sûr qu’il nous matait pendant que nous nous soulagions la vessie.
Sylvain, qui lui fait un clin d’œil.
- C’est aussi l’impression que j’ai eue, sinon il aurait fait du bruit pour nous avertir de sa présence.
- En plus j’ai vu qu’il avait la gaule sous sa serviette.
- Ah oui !! Je n’ai pas fait gaffe, par contre j’ai vu sa tête quand on lui a dit pour « Marco ».
- Je n’ai pas fait attention, qu’est-ce qu’elle avait sa tête ?
Sylvain après un petit temps de silence.
- Je ne sais pas, une impression. Comme s’il était déçu ou un truc dans le genre, tu vois quoi ?
- (« Séb » goguenard) Intéressé tu crois ?
- Ça se pourrait bien, en plus le « Marco » depuis qu’il s’est remplumé il est plutôt kiffant, non ?
- Oh toi ! Fais attention à ce que tu vas dire je te préviens.
- Hi ! Hi ! T’es con ! Je ne disais pas ça pour moi, tu sais bien que je l’aime beaucoup mais comme un vrai ami c’est tout.
Ils entendent la porte s’ouvrir et Sébastien arriver vers eux juste vêtu comme eux d’un sous-vêtement, les adultes arrivant presque à sa suite Sylvain se retient de lui poser la question sur comment il trouve Marc.
Ensuite il n’en a plus l’occasion, c’est la course contre la montre jusqu’au moment où ils sont tous installés dans les deux voitures direction le CHU pour le rendez-vous tant attendu avec « Frédéric » qui comme le croient les deux amoureux ne devrait pas les y recevoir seul.
2eme ANNEE 1er semestre : (83 / 100) (Reims) (Rock and roll) (fin)
Contre toute attente, Yuan arrive à se retenir.
Du moins le temps que Florian arrête ses pitreries.
Chose qui arriva relativement vite pour cause de fausses notes bientôt suivies d’un arrêt complet de la musique tant les musiciens sont pliés en quatre de fou rire.
Il en profite alors pour courir se soulager le plus vite possible afin de ne rien manquer de la suite des événements.
Quand il revient, les esprits se sont calmés et Anthony se bagarre gentiment avec Florian pour qui aura le micro.
Je le lui laisse en gardant sa main dans les miennes pour qu’il garde le contact avec moi.
- Ok mais c’est à ton tour de chanter alors ?
- Heu !!
Je fais mine de lui reprendre le micro.
- Alors redonne le moi et reprenez la musique.
Anthony rit de bon cœur.
- Non ! Laisse c’est bon Hi ! Hi ! Je vais le faire.
Je lâche sa main et me tourne vers ses potes avec un grand sourire, ceux-ci me font le signe de la victoire et se réinstallent devant leurs instruments.
Je laisse Anthony sur le devant de la scène et je vais rejoindre mes amis les yeux encore humides d’avoir trop ri, je m’assois en faisant celui qui boude de s’être fait moquer de lui ce qui manque de relancer la machine à fou rire de certains d’entre eux.
- Écoutons voir si tu te débrouilles aussi bien que moi camarade.
Quelques ricanements de la part de ses amis ponctuent ma phrase, la musique repart alors et j’entends les premières notes d’un tube planétaire : « Angie », la chanson culte des Stones.
Les poils sur mes bras se hérissent soudainement au son de sa voix, mon corps est alors pris d’une émotion intense et mes yeux commencent à se mouiller tellement la beauté de sa voix me remue les tripes.
Tous nous l’écoutons dans un silence total, les visages bouleversés par tant de pureté.
Les sentiments de tristesse dus à cette chanson nostalgique d’un amour perdu nous soulèvent l’âme et le cœur, chacun ressent l’émotion et la tristesse de ce couple qui se déchire, admirablement interpréter par Anthony.
Je capte également le regard humide des musiciens derrière lui qui eux aussi malgré l’habitude qu’ils en ont, se laissent encore prendre par cette voix parfaite qui exprime tellement bien toute la tristesse des paroles de la chanson.
Une heure que nous passons à rire et à pleurer, écoutant avec à chaque fois la chair de poule cette voix exceptionnelle qui nous transperce et nous mène au plus profond de nos sentiments.
Comment peut-on chanter aussi bien et ne pas en faire profiter le commun des mortels ? Comment peut-on exprimer autant de sentiments et les garder pour le seul plaisir d’un petit groupe de copains au fond d’un hangar ?
Anthony ressent les affres et les plaisirs de son public d’un soir et décide de terminer son récital sur un air gai et entraînant afin d’effacer toutes les émotions de l’heure passée, il demande alors qu’elle est leurs choix pour cette chanson qui clouera du moins le croit-il cette soirée formidable pour eux tous.
- Une dernière chanson que je vous laisse choisir mes amis.
Annie qui s’essuie les yeux.
- Quelque chose de gaie s’il te plaît.
- (Anthony sourit) D’accord mais quoi ?
- (Damien en reniflant) Les bals populaires de Sardou tu connais ? Ça fera plaisir aux parents.
- Ok! Allez ! Les gars on y retourne! Un deux un deux trois !
Pendant qu’il nous ravit les oreilles de cette chanson qui pour nous les jeunes semble démodée mais qui de toute évidence redonne le sourire à Annie, je remonte discrètement sur la scène et vais me placer près de Baptiste.
Sitôt la chanson terminée, je lui fais signe en souriant de me prêter sa guitare électrique.
Il me regarde en se demandant ce que je vais bien pouvoir encore inventer comme bêtise, ce qui d’ailleurs doit être le même état d’esprit de tous ceux qui me voient faire étant donné la tête qu’ils font tous.
J’entame alors les premières notes d’un solo que j’ai toujours beaucoup aimé, APACHE de Deep Purple.
Le son puissant enfle dans le hangar et scotche tout le monde sur place, Anthony se tourne vers moi le visage marqué par un étonnement sans borne.
Frédéric tient la main de sa moitié et la serre fortement sous l’émotion, Aurélien Yuan et Damien sont toujours assis
Et Ils écoutent bouche bée les notes débridées qui sortent de l’instrument.
Je me tourne vers les trois musiciens qui eux aussi ont les yeux écarquillés de surprise à me voir jouer et entendre les notes s’échapper de mes doigts.
Le morceau terminé, j’enchaîne avec plusieurs autres du même acabit, rejoint petit à petit par le synthé et la batterie.
Pour le dernier morceau, je prends la guitare sèche et je me lâche sur un air Tzigane aussitôt suivit par la voix merveilleuse d’Anthony qui termine ainsi de la meilleure façon qui soit cette soirée pleine de surprise, d’amitié et d’émotion.
Quand je pose enfin la guitare, Anthony m’attrape et me prend dans ses bras en pleurant.
- Pourquoi tu ne nous as pas dit que tu savais jouer aussi bien ?
- J’ai appris très récemment tu sais.
- Ah oui !! Quand ça ?
- Quelques heures à peine, je voulais te faire une surprise pour te remercier de ta gentillesse et de celle de tes amis.
Il ne dit rien mais son regard même s’il ne voit pas exprime toutes les questions qu’il se pose sur moi, je le prends par la taille et approche mes lèvres de son oreille.
- Ne cherche pas à comprendre, même ceux qui me connaissent le mieux n’y arrivent pas. Dis-toi juste que je suis comme toi, j’ai des talents cachés un point c’est tout.
2eme ANNEE 1er semestre : (84 / 100) (CHU) (Sébastien)
Les voitures se garent sur le parking de l’hôpital et tout le monde en descend. Les parents de Sébastien aident leur fils à se mettre dans son fauteuil pendant que ceux de Mélanie les rejoignent accompagnés de la petite fille qui ne rate jamais une occasion de revoir Florian et de Sylvain et « Séb » qui en profitent également pour venir faire un petit coucou rapide à leurs copains du CHU avant de repartir en bus rejoindre leur fac respective.
Tout ce petit monde plutôt souriant et de bonne humeur se pointe donc à l’accueil où la réceptionniste les reçoit avec un grand sourire ayant reconnu Mélanie et ses parents. Elle fait la bise à la fillette et s’enquit de la raison de leur venue.
- (Mélanie) Nous avons rendez-vous avec Frédéric et « qui tu sais ».
- (L’hôtesse d’accueil) Très bien ! Je vais les informer que vous êtes arrivés.
- Merci.
Ils vont se poser quelques instants devant les distributeurs, l’attente n’est pas longue car c’est Florian qui arrive le visage rayonnant et qui embrasse tout le monde, Sébastien et ses parents inclus.
Ce qui ne manque pas de les surprendre car peu habitués à ce genre de manifestation amicale de la part d’un inconnu.
Sébastien reconnaît bien l’accueil qu’il a eu la veille en arrivant et comprend tout de suite que le jeune rouquin fait partie intégrante de la fameuse bande dont il a déjà pas mal entendu parler.
Il sourit tout seul rien qu’à observer la dégaine du jeune homme et la façon toute naturelle qu’il a de mettre tout le monde à l’aise autour de lui.
Le physique plus qu’intéressant du jeune rouquin ne manque pas non plus d’attirer particulièrement son attention, il lui faut se forcer à détourner le regard pour ne pas passer pour un mal poli voir pire et il s’y résout quand l’œil moqueur du fameux Florian se pose sur lui.
Florian lui, a parfaitement suivi les réactions du jeune handicapé, il voit bien qu’il ne lui est pas indifférent et du coup profite à son tour que le jeune homme baisse les yeux pour le détailler tout à son aise.
Florian sourit quand il relève la tête et Sébastien prend en pleine poire le regard acéré qu’il pose sur lui.
Le garçon maintient son regard et sourit à son tour, un élan de sympathie passe alors entre eux et le jeune handicapé ne se rend pas compte de ce que ça va changer pour lui.
Sylvain et « Seb » n’ont rien perdu de cette joute muette et eux aussi ont compris que c’était du tout bon pour leur nouvel ami et que celui-ci était accepté sans condition parmi eux.
Florian s’adressant aux parents de Sébastien.
- Veuillez me suivre s’il vous plaît, Frédéric Viala va vous recevoir dans son bureau.
- (Henry) Entendu jeune homme.
- (Mélanie) Je peux aussi venir « Flo » ?
- Bien sûr ma puce, j’allais te le demander au cas où les parents de Sébastien auraient besoin d’en savoir plus sur ce que tu as enduré avant l’opération et surtout après pendant ta rééducation.
Quelques minutes plus tard, les voilà tous installés dans le bureau du docteur Viala et celui-ci les interroge longuement sur les démarches déjà entreprises par eux et les différents échecs qu’ils ont essuyés.
Pendant ce temps-là, Florian prend négligemment l’épais dossier médical du jeune paraplégique et le feuillette page par page ne s’arrêtant que très brièvement sur chacune d’entre elles.
Ensuite il accroche au mur les différentes radios et les observe avec attention, un petit froncement des sourcils que capte Frédéric qui mine de rien ne ratait rien de ses faits et gestes.
- Un souci « Flo » ?
- Un gros oui !
Frédéric se lève et observe attentivement à son tour les radios.
- Je ne vois rien ?
- Justement c’est ça le problème !
Je me tourne vers Sébastien et vais pour lui poser une question assez intime quand je me rappelle de la présence de Mélanie.
- « Mél » Tu peux aller me chercher un café s’il te plaît ?
- (Mélanie) Quelqu’un veut aussi quelque chose ?
Tout le monde a bien compris que c’est pour l’éloigner du bureau et lui répond gentiment que non merci, elle prend l’argent que lui tend Florian et sort de la pièce rapidement.
- Bon ! Sébastien j’ai une question indiscrète à te poser.
- Oui ! Laquelle ?
- Est-ce que tu te branles ?
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li