17-08-2020, 09:06 PM
2eme ANNEE 1er semestre : (79 / 100) (Reims) (Rock and roll) (suite)
Le repas se passe en famille et Yuan est aux anges comme à chaque fois qu’il est chez les Viala, la façon dont la famille tout entière l’a accepté lui a été droit au cœur dès le premier jour et depuis il s’est forgé entre eux une complicité qu’il n’avait jamais eue hors de sa famille.
Il ne dit rien bien sûr comme il l’a promis à Florian sur leur passage dans la boutique et de « l’essai » de guitare qu’il y a fait.
Yuan s’amuse par avance de la surprise que ça va occasionner auprès de ses amis plus tard dans la soirée quand Florian va demander à Anthony s’il peut jouer un petit morceau qu’il vient d’apprendre.
Damien ne le quitte pas des yeux comme à chaque fois qu’il est présent, la beauté du jeune asiatique lui donne des frissons tout partout le corps et encore plus dans ses moments où comme maintenant il sourit tout seul et que ses yeux sombres étincellent de mille feux.
Aurélien et Guillaume reconnaissent volontiers sans en être autant obnubilés que le jeune chinois en jette un max et qu’il n’y aurait Thomas pour le comparer, il serait sans aucun doute le plus beau mec qu’ils auraient dans leur groupe d’amis.
Frédéric et Annie sont radieux d’avoir tout le monde réuni autour de la table, la conversation des garçons les intéresse car eux aussi aiment beaucoup la musique et Frédéric plus jeune aurait beaucoup aimé apprendre d’un instrument et comme les quatre nouveaux amis que se sont fait leurs enfants, former un groupe pour s’éclater tout son soûl.
Florian remarque la lueur d’envie dans leurs yeux et sourit tendrement à ce couple qui l’a accepté sans condition au sein de leur famille et qui depuis ne lui a montré qu’un amour inconditionnel.
- Peut-être que les deux soixante huitards voudraient venir avec nous Hi ! Hi !
- (Frédéric amusé) Tu dois te tromper de génération, nous, c’étaient le disco.
- (Je glousse) C’est marrant, je ne vous voyais pas si jeune.
Aurélien qui retient la première idée.
- Oui venez ! Ils seront contents d’avoir un public.
- (Guillaume) Et puis comme ça, il y aura une voiture de plus pour y aller.
- (Damien) Pourquoi ? C’est où ?
Guillaume bien au courant parce qu’il en a déjà parlé avec Baptiste.
- C’est en dehors de la ville pas loin d’ici, ils ont aménagé une salle dans un hangar que leur prête le grand-père de Stéphane qui possède une petite ferme.
- (Aurélien) Heureusement que tu nous le dis, il serait temps tu ne penses pas ? Comment on y aurait été, tu sais bien qu’aucun de nous n’a son permis.
- (Guillaume) C’était prévu t’inquiète « Aurel », Stéphane et Dylan ont chacun leur voiture.
- (Aurélien) Ah! Ok ! (Il regarde sa montre) Faudrait voir à s’activer un peu les gars.
Un éclat de rire général salue ses dernières paroles, venant de lui l’idée est plus que drôle car ce n’est pas le genre à s’affoler, loin de là.
Malgré tout nous écoutons son conseil et moins d’une demi-heure plus tard nous sommes tous réunis dehors à attendre Anthony et ses amis, Guillaume et Damien profite de ce moment d’attente pour se rapprocher de Florian.
- (Guillaume) Dis « Flo » ? Il n’y aurait pas moyen de faire quelque chose pour Anthony ?
- (Damien) Si il revoyait un jour ça serait cool non ?
Je les regarde sérieux.
- Je ne suis pas sûr qu’il y a quelque chose à faire, faudrait déjà savoir où est le problème et surtout ne pas lui donner de faux espoirs.
- (Guillaume) Je pourrais demander à Baptiste ? Il doit bien y avoir un dossier médical le concernant chez eux.
- (Damien) Tu pourrais aussi utiliser tu sais quoi.
Je le regarde perplexe.
- Bonjour la discrétion ! Et je fais comment ? Je lui demande si je peux lui baver sur les yeux peut-être ?
Damien cherchant une combine.
- Si quelqu’un lui envoie quelque chose dans l’œil sans le faire exprès ? Il te suffirait de lui proposer de les lui nettoyer avec un produit et tu pourrais y ajouter ton truc spécial sorcier Hi ! Hi !
Je le regarde amusé même si le sujet lui-même n’est certes pas amusant.
- Je préfère déjà tester la méthode à Guillaume, et puis rien ne dit que ça fonctionnerait. Imagine que ce soit un problème lié à une malformation ou même une absence de quelque chose entre son œil et son cerveau? Je ne sais pas moi ! Un nerf qui ne serait pas à la bonne place ou autre chose de pire, va savoir.
- (Guillaume) Les voilà ! Parlons d’autre chose, je verrai ça avec Baptiste quand l’occasion se présentera.
Les quatre garçons arrivent en souriant et acceptent avec joie que les parents se joignent à eux, quelques minutes suffisent pour aller jusqu’aux voitures et les voilà partis vers leur petit paradis où ils s’éclatent entre eux chaque fois qu’ils en ont l’occasion.
Le trajet est très rapide, ils prennent une fois sortis de Reims une petite route de campagne qui les mène en quelques minutes jusqu’à une petite exploitation agricole.
À quelques dizaines de mètres de la maison principale se trouve un petit bâtiment devant lequel ils viennent garer les voitures.
Stéphane fonce alors jusqu’à la maison pour y prendre les clés et embrasser ses grands-parents puis les fait entrer dans le local ou ils sont tous médusés quand ils voient l’installation à l’intérieur.
Une scène est installée sur laquelle trônent tous les instruments nécessaires à un groupe de musiciens avertis ; au fond il y a à côté d’une magnifique batterie toute chromée et rutilante, un piano et un synthé dont le coût ne doit pas être négligeable loin de là.
Plus au-devant de la scène, une guitare électrique et une guitare sèche sont posées sur de petits tabourets avec tous les raccordements nécessaires vers un énorme ampli.
Enfin juste devant trône un micro sur pied, le tout cerné par plusieurs enceintes de la hauteur d’un homme et de spots sur pieds donnant à l’ensemble une allure de salle de concerts.
- (Frédéric) Waouhhh !!! C’est du lourd !!!
Baptiste fier de leur installation.
- Tout notre pognon y passe mais nous nous éclatons super-bien vous allez voir.
- (Dylan en souriant) Et entendre surtout.
Il leur montre des sièges en face de la scène.
- Mettez-vous à l’aise et installez-vous le temps qu’on se mette en chauffe.
Stéphane qui porte une énorme glacière venant de chez ses grands-parents.
- Il y a des boissons fraîches là-dedans, n’hésitez pas à vous servir.
Annie le regarde amusée.
- Bières et alcools à volonté ?
Stéphane lui rendant son sourire.
- Heu !! Non madame, soda et eau minérale. Si nous avions su plus tôt que vous veniez, nous aurions prévu ce qu’il faut pour vous.
2eme ANNEE 1er semestre : (80 / 100) (Reims) (Rock and roll) (suite)
Les quatre garçons les quittent alors pour se préparer, Aurélien amusé de voir la tête de sa mère suite à la réplique de Stéphane, ouvre la glacière et prend quelques canettes dans ses mains puis d’un air moqueur lui demande.
- Coca light ou normal maman ? À moins que tu préfères un oasis ou un seven up ?
Annie légèrement rougissante
- Range ça, tu veux bien ? C’est déjà assez de m’être fait remarquer de la sorte.
- (Yuan) Hé oui ! Tous les jeunes ne sont pas des poivrots Hi ! Hi ! Du coup je ne sais pas si je vais rester, ça risque d’être mortel comme soirée Hi ! Hi !
Annie en le menaçant de la main en riant.
- Oh toi !!!
Les premiers sons leur font lever la tête, chacun des garçons s’étant installés devant son instrument de musique commence les réglages avant de commencer à jouer.
Une cacophonie assez grinçante leur parvient alors aux oreilles et les fait tous faire une moue sceptique sur la qualité des futures interprétations jusqu’au moment où ils entendent Anthony au micro de sa guitare.
- Allez les gars ! Un deux un deux trois !
Commence alors un récital digne de professionnels, les morceaux de musique se suivent avec une qualité de son tel que tous les spectateurs s’assoient et restent bouche bée.
Ils écoutent ainsi pendant presque une heure un récital pop et rock qui les remue au plus profond d’eux-mêmes.
Quand enfin une pause s’instaure, ils se lèvent et applaudissent en criant tous des bravos qui amènent quatre énormes sourires sur les visages des quatre garçons venant vers eux pour se désaltérer et discuter avec leurs amis afin d’avoir leurs ressentis sur la première partie de leur concert.
- (Frédéric) Bravo les gars c’est super !
- (Aurélien) Vous êtes doués les mecs, pourquoi ne vous montrez vous pas en public ?
- (Baptiste) À cause de « Tony », il préfère que nous restions entre nous.
- (Annie) Pourquoi donc ? Vous jouez super-bien les garçons.
- (Dylan) Il nous manque juste un chanteur, Anthony ne veut pas chanter en public.
- (Je le regarde surpris) Et pourquoi ça ?
- (Dylan) Demande le lui parce que crois-moi vous n’avez encore rien entendu, la deuxième partie n’est pas que musicale et vous comprendrez alors pourquoi je dis ça.
- (Damien) Tu vas chanter « Tony » ?
- (Anthony rouge comme une écrevisse) Je ne sais pas si je pourrai.
- (Baptiste) Ah non ! Tu nous as promis que tu ferais un effort pour nos amis.
Anthony visiblement intimidé au possible.
- Oui mais bon ! Je ne sais pas.
Annie croit comprendre.
- Nous allons vous laisser entre vous les garçons, je pense que c’est parce que nous sommes venus vous écouter qu’Anthony n’osera pas chanter.
Je le regarde étonné.
- C’est vrai ?
Anthony rougissant encore plus.
- Heu !!
- Alors pas de problèmes c’est moi qui vais le faire et tu ne vas pas en croire tes oreilles.
- (Stéphane étonné) Tu chantes toi ?
- Un peu oui !!! Allez ! On y go les mecs.
Les quatre garçons voient alors tous les mâles de la famille Viala sortir et Annie gênée qui cherche désespérément un endroit des yeux.
- (Yuan étonné) Ils font quoi là ?
- (Annie) Partis se soulager la vessie je crois bien.
- (Dylan) Eh bien on ne peut pas dire qu’ils ne sont pas synchros Hi ! Hi !
Annie d’une voix timide.
- Moi aussi j’aimerais bien y aller.
Stéphane lui montre une petite porte au fond de la salle.
- C’est là-bas !
- (Annie reconnaissante) Merci !
Pendant qu’elle s’éloigne à son tour, les garçons regardent Florian incrédules.
- (Baptiste) Ils sont toujours comme ça ? Il y a combien de chiottes chez eux ?
Florian ne voulant pas révéler ce qu'il a compris de leurs agissements.
- C’est sans doute les sodas, ils ne sont pas habitués à en boire.
- (Yuan) C’est bizarre quand même, non ?
Je ne réponds pas, amusé par ce qu’il se passe.
- Bon les gars, je veux bien chanter moi mais je ne connais que du Johnny, c’est bon pour vous ?
- (Dylan) C’est cool t’inquiète, on aime bien nous aussi.
Les garçons rentrent bientôt suivit par Annie et reprennent leurs places sur les sièges en jetant malgré tout un petit regard amuser sur Yuan, celui-ci s’en rend compte et leur demande étonné.
- Quoi ?
- (Damien sérieux) Tu as une sacrée vessie mec moi je ne tenais plus.
- (Guillaume amusé) Moi je n’aurais pas tenu les dix prochaines minutes c’est sûr.
Yuan ne comprend pas manifestement pas le problème.
- Je n’avais pas envie c’est tout
- (Aurélien) Tant mieux ! Tant mieux !
Il entend la musique qui démarre.
- Nous allons voir ça.
Yuan reporte alors son regard vers la scène et sourit en voyant son ami avec sa tête en pétard commencer à se trémousser le micro à la main prenant visiblement un énorme plaisir à être sur une vraie scène, les premières notes du « Je suis seul » De Johnny Hallyday arrivent à ses oreilles.
Il voit Florian tomber à genoux et hurler.
- JE SUIS SEUL!!!
Et là! Il comprend qu’il aurait dû faire comme ses amis.
2eme ANNEE 1er semestre : (81 / 100) (Fac) (Les trublions) (suite)
Dorian et Gérôme sont assis tous les deux à l’accueil du CHU, la jeune femme les observe et cette fois-ci garde son sourire quand elle croise leurs regards.
Le directeur de l’hôpital les a appelés suite à un coup de téléphone qu’il a eu d’une personne se disant mandé par le Conseil national de l’Ordre des Médecins.
Il voudrait lui poser des questions sur un jeune étudiant du nom de Florian De Bierne, étudiant qu’il aurait accepté exceptionnellement au sein de l’établissement comme observateur depuis maintenant plus d’un an.
Robert a donc été contraint d’accepter de le recevoir bien à contrecœur, il a immédiatement prévenu les deux policiers afin qu’ils puissent ensuite faire ce qu’ils ont à faire.
Les voilà donc attendant avec patience qu’il ou ils se présente(nt) à l’accueil.
- (Dorian) Qu’est-ce qu’on fait quand ils arrivent ?
- (Gérôme amusé) Hé ! C’est toi le lieutenant, je ne suis que sergent moi!
- (Dorian sourit) Profites-en pour m’avilir infâme macho !
- Oh lui !!! Comment il me traite !! Attends un peu mon gaillard, tu ne sais pas ce qui t’attend ce soir.
- Allons sergent !! Vous vous égarez là !!
- Excusez-moi mon lieutenant mais mon lieutenant devra quand même s’attendre et ce malgré tout le respect que j’ai pour mon lieutenant à ce que je prenne mon lieutenant bien profond ce soir, si mon lieutenant m’y autorise bien sûr ?
- Oh oui sergent, faite donc ça et votre lieutenant vous en sera redevable.
Gérôme éclate de rire
- Couillon va !!
- Rhaaa !!! J’ai envie de toi là, tu ne peux pas savoir à quel point.
Gérôme porte son regard lubrique sur sa braguette.
- Oh si figure toi !
Dorian pose sa main sur la chose en plein épanouissement.
- Manquait plus que ça, je vais avoir l’air fin si je dois me lever maintenant.
- Fallait pas commencer.
- Mais ! C’est toi! Je t’ai juste posé une question !
- Ouaih ! Bon! Pour y répondre, je dirais que nous allons nous aussi leur poser quelques questions (Il sort son carnet) Après ça je ne crois pas qu’ils nous embêteront encore longtemps.
Dorian sachant ce qu’il y a d’écrit dedans.
- C’est sûr mais je n’aime pas trop agir comme ça, c'est devenir comme eux, non ?
- Idem : et Florian tu y penses ? Ils ne se gêneront pas pour le refaire avec lui.
- Tu ne t’es jamais demandé si ça ne serait pas mieux pour lui qu’on les laisse faire leurs rapports ? Après tout, qu’est-ce qu’ils vont découvrir de plus qu’un garçon surdoué avec un énorme potentiel dans le métier qu’il a choisi ?
- (Gérôme réfléchit) Nous attendrons de savoir ce qu’il s’est dit alors et nous prendrons notre décision en connaissance de cause.
- Ça me va ! De toute façon il faudra bien qu’un jour Florian soit reconnu pour ce qu’il est.
- Je suis d’accord avec toi mon grand mais n’oublie pas que sa famille souhaite lui laisser encore un peu de temps.
- Je me demande s’ils ont raison, « Flo » fait déjà officieusement tout ce que nous ne voulons pas qu’il fasse de façon officielle. Imagine si pour une raison ou une autre un jour tout cela dérape ? Il peut rater une opération on ne sait jamais et je pense que si les choses étaient autorisées, il y aurait moins de conséquences pour lui tu comprends ?
- Nous avons décidé de respecter les choix de sa famille alors tenant nous en-là, tiens ! Regarde qui vient ! Ce ne serait pas nos deux curieux par hasard ?
Dorian se retourne et voit les deux hommes en costume qui s’approchent de la jeune femme à l’accueil.
- On dirait bien.
Les deux hommes la petite quarantaine arrivent près de la jeune femme, celle-ci au bout d’un moment regarde les deux policiers le visage fermé.
Dorian lui fait un petit sourire et discrètement lui fait signe que c’est bon, elle prend alors son téléphone et prévient son directeur de leur arrivée puis d’un mouvement du bras leur indique visiblement le chemin pour le rejoindre.
Dorian et Gérôme leur laissent quelques mètres d’avance, se lèvent et tranquillement les suivent. Quand ils les voient frapper à la porte du bureau et entrer, ils viennent coller l’oreille contre celle-ci et écoutent la conversation, Robert sait qu’ils seront là et donc leur parlera suffisamment fort pour que ceux-ci pensent qu’il est un peu dur d’oreilles et haussent également le ton.
- (Robert) Asseyez-vous messieurs, je vous écoute. Vous vouliez je crois des renseignements sur le jeune De Bierne.
L’homme qui prend la parole est sans doute celui qui des deux a l’autorité sur l’autre.
- En effet monsieur le directeur, nous avons eu écho que ce jeune garçon passait du temps dans votre établissement et nous vous saurions gré de vous en expliquer.
- Comment ça m’en expliquer ?
- Nous savons qu’il est en deuxième année de médecine et il est quand même étonnant qu’il officie déjà à ce stade de sa formation ne croyez-vous pas ?
Robert qui monte dans les gammes.
- Officie ? Je ne comprends pas, où avez-vous été cherchés une ineptie pareille ?
- Monsieur Mercier, arrêtez de nous prendre pour des rigolos. Nous avons nos sources et nous savons exactement les agissements du jeune Florian ou plutôt comme vous l’appelez si bien ici, « qui tu sais » et changez de ton avec nous sinon il vous en cuira.
Voyant bien le ton que prend la conversation, Dorian et Gérôme se regardent et acquiescent de la tête à la question que leurs yeux se posent. Ils se redressent, frappent un coup bref à la porte et sortent leurs cartes de police puis sans attendre de réponses entrent dans le bureau faisant sursauter les deux hommes qui leur tournent le dos.
- Police !! Vous êtes en état d’arrestation, tout ce que vous direz sera retenu contre vous. Vous pourrez faire appel à un avocat, veuillez nous suivre au commissariat sans protester ou nous serions obligés de vous menotter pour vous y conduire.
Le repas se passe en famille et Yuan est aux anges comme à chaque fois qu’il est chez les Viala, la façon dont la famille tout entière l’a accepté lui a été droit au cœur dès le premier jour et depuis il s’est forgé entre eux une complicité qu’il n’avait jamais eue hors de sa famille.
Il ne dit rien bien sûr comme il l’a promis à Florian sur leur passage dans la boutique et de « l’essai » de guitare qu’il y a fait.
Yuan s’amuse par avance de la surprise que ça va occasionner auprès de ses amis plus tard dans la soirée quand Florian va demander à Anthony s’il peut jouer un petit morceau qu’il vient d’apprendre.
Damien ne le quitte pas des yeux comme à chaque fois qu’il est présent, la beauté du jeune asiatique lui donne des frissons tout partout le corps et encore plus dans ses moments où comme maintenant il sourit tout seul et que ses yeux sombres étincellent de mille feux.
Aurélien et Guillaume reconnaissent volontiers sans en être autant obnubilés que le jeune chinois en jette un max et qu’il n’y aurait Thomas pour le comparer, il serait sans aucun doute le plus beau mec qu’ils auraient dans leur groupe d’amis.
Frédéric et Annie sont radieux d’avoir tout le monde réuni autour de la table, la conversation des garçons les intéresse car eux aussi aiment beaucoup la musique et Frédéric plus jeune aurait beaucoup aimé apprendre d’un instrument et comme les quatre nouveaux amis que se sont fait leurs enfants, former un groupe pour s’éclater tout son soûl.
Florian remarque la lueur d’envie dans leurs yeux et sourit tendrement à ce couple qui l’a accepté sans condition au sein de leur famille et qui depuis ne lui a montré qu’un amour inconditionnel.
- Peut-être que les deux soixante huitards voudraient venir avec nous Hi ! Hi !
- (Frédéric amusé) Tu dois te tromper de génération, nous, c’étaient le disco.
- (Je glousse) C’est marrant, je ne vous voyais pas si jeune.
Aurélien qui retient la première idée.
- Oui venez ! Ils seront contents d’avoir un public.
- (Guillaume) Et puis comme ça, il y aura une voiture de plus pour y aller.
- (Damien) Pourquoi ? C’est où ?
Guillaume bien au courant parce qu’il en a déjà parlé avec Baptiste.
- C’est en dehors de la ville pas loin d’ici, ils ont aménagé une salle dans un hangar que leur prête le grand-père de Stéphane qui possède une petite ferme.
- (Aurélien) Heureusement que tu nous le dis, il serait temps tu ne penses pas ? Comment on y aurait été, tu sais bien qu’aucun de nous n’a son permis.
- (Guillaume) C’était prévu t’inquiète « Aurel », Stéphane et Dylan ont chacun leur voiture.
- (Aurélien) Ah! Ok ! (Il regarde sa montre) Faudrait voir à s’activer un peu les gars.
Un éclat de rire général salue ses dernières paroles, venant de lui l’idée est plus que drôle car ce n’est pas le genre à s’affoler, loin de là.
Malgré tout nous écoutons son conseil et moins d’une demi-heure plus tard nous sommes tous réunis dehors à attendre Anthony et ses amis, Guillaume et Damien profite de ce moment d’attente pour se rapprocher de Florian.
- (Guillaume) Dis « Flo » ? Il n’y aurait pas moyen de faire quelque chose pour Anthony ?
- (Damien) Si il revoyait un jour ça serait cool non ?
Je les regarde sérieux.
- Je ne suis pas sûr qu’il y a quelque chose à faire, faudrait déjà savoir où est le problème et surtout ne pas lui donner de faux espoirs.
- (Guillaume) Je pourrais demander à Baptiste ? Il doit bien y avoir un dossier médical le concernant chez eux.
- (Damien) Tu pourrais aussi utiliser tu sais quoi.
Je le regarde perplexe.
- Bonjour la discrétion ! Et je fais comment ? Je lui demande si je peux lui baver sur les yeux peut-être ?
Damien cherchant une combine.
- Si quelqu’un lui envoie quelque chose dans l’œil sans le faire exprès ? Il te suffirait de lui proposer de les lui nettoyer avec un produit et tu pourrais y ajouter ton truc spécial sorcier Hi ! Hi !
Je le regarde amusé même si le sujet lui-même n’est certes pas amusant.
- Je préfère déjà tester la méthode à Guillaume, et puis rien ne dit que ça fonctionnerait. Imagine que ce soit un problème lié à une malformation ou même une absence de quelque chose entre son œil et son cerveau? Je ne sais pas moi ! Un nerf qui ne serait pas à la bonne place ou autre chose de pire, va savoir.
- (Guillaume) Les voilà ! Parlons d’autre chose, je verrai ça avec Baptiste quand l’occasion se présentera.
Les quatre garçons arrivent en souriant et acceptent avec joie que les parents se joignent à eux, quelques minutes suffisent pour aller jusqu’aux voitures et les voilà partis vers leur petit paradis où ils s’éclatent entre eux chaque fois qu’ils en ont l’occasion.
Le trajet est très rapide, ils prennent une fois sortis de Reims une petite route de campagne qui les mène en quelques minutes jusqu’à une petite exploitation agricole.
À quelques dizaines de mètres de la maison principale se trouve un petit bâtiment devant lequel ils viennent garer les voitures.
Stéphane fonce alors jusqu’à la maison pour y prendre les clés et embrasser ses grands-parents puis les fait entrer dans le local ou ils sont tous médusés quand ils voient l’installation à l’intérieur.
Une scène est installée sur laquelle trônent tous les instruments nécessaires à un groupe de musiciens avertis ; au fond il y a à côté d’une magnifique batterie toute chromée et rutilante, un piano et un synthé dont le coût ne doit pas être négligeable loin de là.
Plus au-devant de la scène, une guitare électrique et une guitare sèche sont posées sur de petits tabourets avec tous les raccordements nécessaires vers un énorme ampli.
Enfin juste devant trône un micro sur pied, le tout cerné par plusieurs enceintes de la hauteur d’un homme et de spots sur pieds donnant à l’ensemble une allure de salle de concerts.
- (Frédéric) Waouhhh !!! C’est du lourd !!!
Baptiste fier de leur installation.
- Tout notre pognon y passe mais nous nous éclatons super-bien vous allez voir.
- (Dylan en souriant) Et entendre surtout.
Il leur montre des sièges en face de la scène.
- Mettez-vous à l’aise et installez-vous le temps qu’on se mette en chauffe.
Stéphane qui porte une énorme glacière venant de chez ses grands-parents.
- Il y a des boissons fraîches là-dedans, n’hésitez pas à vous servir.
Annie le regarde amusée.
- Bières et alcools à volonté ?
Stéphane lui rendant son sourire.
- Heu !! Non madame, soda et eau minérale. Si nous avions su plus tôt que vous veniez, nous aurions prévu ce qu’il faut pour vous.
2eme ANNEE 1er semestre : (80 / 100) (Reims) (Rock and roll) (suite)
Les quatre garçons les quittent alors pour se préparer, Aurélien amusé de voir la tête de sa mère suite à la réplique de Stéphane, ouvre la glacière et prend quelques canettes dans ses mains puis d’un air moqueur lui demande.
- Coca light ou normal maman ? À moins que tu préfères un oasis ou un seven up ?
Annie légèrement rougissante
- Range ça, tu veux bien ? C’est déjà assez de m’être fait remarquer de la sorte.
- (Yuan) Hé oui ! Tous les jeunes ne sont pas des poivrots Hi ! Hi ! Du coup je ne sais pas si je vais rester, ça risque d’être mortel comme soirée Hi ! Hi !
Annie en le menaçant de la main en riant.
- Oh toi !!!
Les premiers sons leur font lever la tête, chacun des garçons s’étant installés devant son instrument de musique commence les réglages avant de commencer à jouer.
Une cacophonie assez grinçante leur parvient alors aux oreilles et les fait tous faire une moue sceptique sur la qualité des futures interprétations jusqu’au moment où ils entendent Anthony au micro de sa guitare.
- Allez les gars ! Un deux un deux trois !
Commence alors un récital digne de professionnels, les morceaux de musique se suivent avec une qualité de son tel que tous les spectateurs s’assoient et restent bouche bée.
Ils écoutent ainsi pendant presque une heure un récital pop et rock qui les remue au plus profond d’eux-mêmes.
Quand enfin une pause s’instaure, ils se lèvent et applaudissent en criant tous des bravos qui amènent quatre énormes sourires sur les visages des quatre garçons venant vers eux pour se désaltérer et discuter avec leurs amis afin d’avoir leurs ressentis sur la première partie de leur concert.
- (Frédéric) Bravo les gars c’est super !
- (Aurélien) Vous êtes doués les mecs, pourquoi ne vous montrez vous pas en public ?
- (Baptiste) À cause de « Tony », il préfère que nous restions entre nous.
- (Annie) Pourquoi donc ? Vous jouez super-bien les garçons.
- (Dylan) Il nous manque juste un chanteur, Anthony ne veut pas chanter en public.
- (Je le regarde surpris) Et pourquoi ça ?
- (Dylan) Demande le lui parce que crois-moi vous n’avez encore rien entendu, la deuxième partie n’est pas que musicale et vous comprendrez alors pourquoi je dis ça.
- (Damien) Tu vas chanter « Tony » ?
- (Anthony rouge comme une écrevisse) Je ne sais pas si je pourrai.
- (Baptiste) Ah non ! Tu nous as promis que tu ferais un effort pour nos amis.
Anthony visiblement intimidé au possible.
- Oui mais bon ! Je ne sais pas.
Annie croit comprendre.
- Nous allons vous laisser entre vous les garçons, je pense que c’est parce que nous sommes venus vous écouter qu’Anthony n’osera pas chanter.
Je le regarde étonné.
- C’est vrai ?
Anthony rougissant encore plus.
- Heu !!
- Alors pas de problèmes c’est moi qui vais le faire et tu ne vas pas en croire tes oreilles.
- (Stéphane étonné) Tu chantes toi ?
- Un peu oui !!! Allez ! On y go les mecs.
Les quatre garçons voient alors tous les mâles de la famille Viala sortir et Annie gênée qui cherche désespérément un endroit des yeux.
- (Yuan étonné) Ils font quoi là ?
- (Annie) Partis se soulager la vessie je crois bien.
- (Dylan) Eh bien on ne peut pas dire qu’ils ne sont pas synchros Hi ! Hi !
Annie d’une voix timide.
- Moi aussi j’aimerais bien y aller.
Stéphane lui montre une petite porte au fond de la salle.
- C’est là-bas !
- (Annie reconnaissante) Merci !
Pendant qu’elle s’éloigne à son tour, les garçons regardent Florian incrédules.
- (Baptiste) Ils sont toujours comme ça ? Il y a combien de chiottes chez eux ?
Florian ne voulant pas révéler ce qu'il a compris de leurs agissements.
- C’est sans doute les sodas, ils ne sont pas habitués à en boire.
- (Yuan) C’est bizarre quand même, non ?
Je ne réponds pas, amusé par ce qu’il se passe.
- Bon les gars, je veux bien chanter moi mais je ne connais que du Johnny, c’est bon pour vous ?
- (Dylan) C’est cool t’inquiète, on aime bien nous aussi.
Les garçons rentrent bientôt suivit par Annie et reprennent leurs places sur les sièges en jetant malgré tout un petit regard amuser sur Yuan, celui-ci s’en rend compte et leur demande étonné.
- Quoi ?
- (Damien sérieux) Tu as une sacrée vessie mec moi je ne tenais plus.
- (Guillaume amusé) Moi je n’aurais pas tenu les dix prochaines minutes c’est sûr.
Yuan ne comprend pas manifestement pas le problème.
- Je n’avais pas envie c’est tout
- (Aurélien) Tant mieux ! Tant mieux !
Il entend la musique qui démarre.
- Nous allons voir ça.
Yuan reporte alors son regard vers la scène et sourit en voyant son ami avec sa tête en pétard commencer à se trémousser le micro à la main prenant visiblement un énorme plaisir à être sur une vraie scène, les premières notes du « Je suis seul » De Johnny Hallyday arrivent à ses oreilles.
Il voit Florian tomber à genoux et hurler.
- JE SUIS SEUL!!!
Et là! Il comprend qu’il aurait dû faire comme ses amis.
2eme ANNEE 1er semestre : (81 / 100) (Fac) (Les trublions) (suite)
Dorian et Gérôme sont assis tous les deux à l’accueil du CHU, la jeune femme les observe et cette fois-ci garde son sourire quand elle croise leurs regards.
Le directeur de l’hôpital les a appelés suite à un coup de téléphone qu’il a eu d’une personne se disant mandé par le Conseil national de l’Ordre des Médecins.
Il voudrait lui poser des questions sur un jeune étudiant du nom de Florian De Bierne, étudiant qu’il aurait accepté exceptionnellement au sein de l’établissement comme observateur depuis maintenant plus d’un an.
Robert a donc été contraint d’accepter de le recevoir bien à contrecœur, il a immédiatement prévenu les deux policiers afin qu’ils puissent ensuite faire ce qu’ils ont à faire.
Les voilà donc attendant avec patience qu’il ou ils se présente(nt) à l’accueil.
- (Dorian) Qu’est-ce qu’on fait quand ils arrivent ?
- (Gérôme amusé) Hé ! C’est toi le lieutenant, je ne suis que sergent moi!
- (Dorian sourit) Profites-en pour m’avilir infâme macho !
- Oh lui !!! Comment il me traite !! Attends un peu mon gaillard, tu ne sais pas ce qui t’attend ce soir.
- Allons sergent !! Vous vous égarez là !!
- Excusez-moi mon lieutenant mais mon lieutenant devra quand même s’attendre et ce malgré tout le respect que j’ai pour mon lieutenant à ce que je prenne mon lieutenant bien profond ce soir, si mon lieutenant m’y autorise bien sûr ?
- Oh oui sergent, faite donc ça et votre lieutenant vous en sera redevable.
Gérôme éclate de rire
- Couillon va !!
- Rhaaa !!! J’ai envie de toi là, tu ne peux pas savoir à quel point.
Gérôme porte son regard lubrique sur sa braguette.
- Oh si figure toi !
Dorian pose sa main sur la chose en plein épanouissement.
- Manquait plus que ça, je vais avoir l’air fin si je dois me lever maintenant.
- Fallait pas commencer.
- Mais ! C’est toi! Je t’ai juste posé une question !
- Ouaih ! Bon! Pour y répondre, je dirais que nous allons nous aussi leur poser quelques questions (Il sort son carnet) Après ça je ne crois pas qu’ils nous embêteront encore longtemps.
Dorian sachant ce qu’il y a d’écrit dedans.
- C’est sûr mais je n’aime pas trop agir comme ça, c'est devenir comme eux, non ?
- Idem : et Florian tu y penses ? Ils ne se gêneront pas pour le refaire avec lui.
- Tu ne t’es jamais demandé si ça ne serait pas mieux pour lui qu’on les laisse faire leurs rapports ? Après tout, qu’est-ce qu’ils vont découvrir de plus qu’un garçon surdoué avec un énorme potentiel dans le métier qu’il a choisi ?
- (Gérôme réfléchit) Nous attendrons de savoir ce qu’il s’est dit alors et nous prendrons notre décision en connaissance de cause.
- Ça me va ! De toute façon il faudra bien qu’un jour Florian soit reconnu pour ce qu’il est.
- Je suis d’accord avec toi mon grand mais n’oublie pas que sa famille souhaite lui laisser encore un peu de temps.
- Je me demande s’ils ont raison, « Flo » fait déjà officieusement tout ce que nous ne voulons pas qu’il fasse de façon officielle. Imagine si pour une raison ou une autre un jour tout cela dérape ? Il peut rater une opération on ne sait jamais et je pense que si les choses étaient autorisées, il y aurait moins de conséquences pour lui tu comprends ?
- Nous avons décidé de respecter les choix de sa famille alors tenant nous en-là, tiens ! Regarde qui vient ! Ce ne serait pas nos deux curieux par hasard ?
Dorian se retourne et voit les deux hommes en costume qui s’approchent de la jeune femme à l’accueil.
- On dirait bien.
Les deux hommes la petite quarantaine arrivent près de la jeune femme, celle-ci au bout d’un moment regarde les deux policiers le visage fermé.
Dorian lui fait un petit sourire et discrètement lui fait signe que c’est bon, elle prend alors son téléphone et prévient son directeur de leur arrivée puis d’un mouvement du bras leur indique visiblement le chemin pour le rejoindre.
Dorian et Gérôme leur laissent quelques mètres d’avance, se lèvent et tranquillement les suivent. Quand ils les voient frapper à la porte du bureau et entrer, ils viennent coller l’oreille contre celle-ci et écoutent la conversation, Robert sait qu’ils seront là et donc leur parlera suffisamment fort pour que ceux-ci pensent qu’il est un peu dur d’oreilles et haussent également le ton.
- (Robert) Asseyez-vous messieurs, je vous écoute. Vous vouliez je crois des renseignements sur le jeune De Bierne.
L’homme qui prend la parole est sans doute celui qui des deux a l’autorité sur l’autre.
- En effet monsieur le directeur, nous avons eu écho que ce jeune garçon passait du temps dans votre établissement et nous vous saurions gré de vous en expliquer.
- Comment ça m’en expliquer ?
- Nous savons qu’il est en deuxième année de médecine et il est quand même étonnant qu’il officie déjà à ce stade de sa formation ne croyez-vous pas ?
Robert qui monte dans les gammes.
- Officie ? Je ne comprends pas, où avez-vous été cherchés une ineptie pareille ?
- Monsieur Mercier, arrêtez de nous prendre pour des rigolos. Nous avons nos sources et nous savons exactement les agissements du jeune Florian ou plutôt comme vous l’appelez si bien ici, « qui tu sais » et changez de ton avec nous sinon il vous en cuira.
Voyant bien le ton que prend la conversation, Dorian et Gérôme se regardent et acquiescent de la tête à la question que leurs yeux se posent. Ils se redressent, frappent un coup bref à la porte et sortent leurs cartes de police puis sans attendre de réponses entrent dans le bureau faisant sursauter les deux hommes qui leur tournent le dos.
- Police !! Vous êtes en état d’arrestation, tout ce que vous direz sera retenu contre vous. Vous pourrez faire appel à un avocat, veuillez nous suivre au commissariat sans protester ou nous serions obligés de vous menotter pour vous y conduire.
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