20-03-2023, 06:41 PM
Les trois se mirent à parler en même temps. Les châteaux et les pâtés écrasés, qu'ils dormaient tous ensemble, Lily et Lilou, le pizzaiolo, la piscine, le tout dans la confusion la plus totale. Tim me fit un signe. Je m'approchais de lui.
Puis on s'habilla et on descendit faire les courses. On alla au supermarché et c'est la première fois que je grondais vraiment les garçons qui me faisaient un gros caprice.
Ça les surprit et Adeline les consola comme elle pouvait. Même Hans ne disait plus rien. Ils m'avaient vraiment foutu en rogne.
L'après-midi, on fit plein de choses. Je commençais par m'occuper de la piscine avec l'aide de tout le monde. Elle était encore fraîche mais elle serait bientôt 'baignable’. Puis on fit des plantations. Cyprien nous avait donné des graines ‘surprises’ avait-il dit. C'était des sachets où il y avait des graines mais il avait oublié de mettre ce que c'était, alors, on allait avoir des surprises quand ça pousserait.
On alla goûter chez mes grands-parents. Puis ils allèrent ramasser les fraises au jardin. Enfin, on les ramassait et ils les mangeaient, parce que si on les avait écoutés à part les fleurs, les autres étaient toutes mûres … et il fallait qu'on soit vigilant en les leur donnant pour pas qu'un d'eux en ait une plus petite que les deux autres.
Avant de repartir, on déposa Adeline chez Tim et Mary qui étaient rentrés. Et Gus essaya une fois de plus de tirer les vers du nez de Mary pour savoir quel gâteau elle allait faire pour samedi soir. Mais elle ne céda pas.
Je me levais, en même temps que le jour et je partis bosser. Je ne rentrais pas à midi. Et le soir quand j'arrivais, ça riait à gorge déployée.
Ça les fit se tordre de rire.
La semaine passa vite et le samedi matin on descendit faire les courses, Hans et moi. C'est les parents de Tim qui les gardaient tous les trois à leur demande. C'est souvent que le week-end les grands-parents s'en occupaient. Car c'est tout juste s'ils ne nous reprochaient pas, à Mary, Tim et moi, d'avoir embauché Hans et de ne plus pouvoir profiter d'eux comme avant … alors qu’ils adoraient tous celui-ci !
On ne traîna pas et dès qu'on rentra, je fis ma pate pour les pizzas du soir que je mis au frigo. On mangea un bout et c'est Hans qui proposa d'aller courir.
De là on passa chez mes parents et je demandais à mon père s'il voulait nous accompagner et il accepta. Il proposa même de prendre son pick-up pour faciliter le transport de tout le monde. Même, ma mère allait nous accompagner.
Puis on passa chez les parents de Tim récupérer les jumeaux. Ils n'avaient pas trop envie de venir parce qu'ils s'amusaient bien. Mais je ne cédais pas.
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- Bé, Mary a un ami dans la plaine de la Crau qui a des moutons. Il cherche des terrains pour hiverner ses brebis. J'ai pensé qu'on pourrait les mettre dans les champs que je ne cultive pas. Il propose de nous donner un agneau chacun en payement. Ça te convient ?
- Bah, écoute, moi je m'en fous complètement. Mais il va les laisser sans surveillance ?
- Il les parquera et montera tous les jours, voir comment elles vont.
- Tim, si ça te va, ça me va aussi.
- J'ai des projets mais on en reparlera un autre jour. Ça ne presse pas.
- On peut se faire une bouffe samedi soir ensemble comme ça Adeline restera coucher à la maison et on la gardera pour le week-end.
- J'en parle à Mary mais c'est ok, pour moi.
- On leur annonce quand, qu'on est ensemble ?
- Quand tu veux, Bé.
- Alors, on le fait demain. Je ne travaille pas. On va rester au lit et en général quand ils se lèvent, avant de descendre , ils viennent voir si je suis dans ma chambre. Ils vont avoir une surprise en te trouvant dans mon lit.
- Mais, Hans, tu es dans le lit de papa ? Tu as fait un cauchemar ?
- Non, Gus, je n'ai pas fait de cauchemar.
- Mais alors, pourquoi tu es dans le lit de notre papa ?
- Tu n'as pas une petite idée, Chip ? Pourquoi deux adultes dorment dans le même lit, à ton avis ?
- C'est ton amoureux, Papa ?
- Oui, c'est mon amoureux.
- Oups ! Mary excuse nous, on a oublié de s’habiller. Tu sais on a passé la semaine à poil, alors on a cru qu'on était encore en vacances.
- Maintenant je sais d'où Tim tient cette foutue manie de toujours se promener à poil.
- Tu devrais t'y mettre aussi.
- On verra ça. Je ne suis pas pudique mais bon. Au fait Tim m'a parlé de ton invitation pour samedi soir. C'est d’accord. On apporte le dessert.
- Et tu vas faire quoi, comme dessert, Mary ?
- Un que tout le monde aime, Gus.
- Oui mais c'est quoi ?
- Vous verrez bien. Allez, je file, bisous ma puce.
- Bisous Maman.
- On peut aller jouer dehors Papa ?
- Vous n'oubliez rien les garçons ?
- Si, on va débarrasser la table avant.
- Oui, ça aussi mais une autre chose encore ?
- C'est quoi Papa ?
- Il faudrait peut-être vous habiller, non ?
- Mais c'est pas la peine, il fait chaud.
- Mais ça ne se fait pas de montrer son zizi à tout le monde.
- Bin, au camping tout le monde était tout nu.
- Oui, mais c'était au camping.
- Mais si on va derrière et pas devant, on peut, dit ?
- Allez, dis oui s'il te plaît Papa. On aime bien être tout nu.
- Et nous, on fait quoi Bé, on s'habille ou on reste comme ça ?
- On est bien comme ça, non ?
- C'est vrai, j’avoue.
- Papa Bé, c'est vrai que Hans c'est ton chéri ?
- Oui, Adeline, c'est vrai.
- On a tous des chéris, alors.
- Ha bon et c'est qui ton chéri ma puce ?
- Mais c'est Camille, je t’ai dit hier !
Puis on s'habilla et on descendit faire les courses. On alla au supermarché et c'est la première fois que je grondais vraiment les garçons qui me faisaient un gros caprice.
Ça les surprit et Adeline les consola comme elle pouvait. Même Hans ne disait plus rien. Ils m'avaient vraiment foutu en rogne.
L'après-midi, on fit plein de choses. Je commençais par m'occuper de la piscine avec l'aide de tout le monde. Elle était encore fraîche mais elle serait bientôt 'baignable’. Puis on fit des plantations. Cyprien nous avait donné des graines ‘surprises’ avait-il dit. C'était des sachets où il y avait des graines mais il avait oublié de mettre ce que c'était, alors, on allait avoir des surprises quand ça pousserait.
On alla goûter chez mes grands-parents. Puis ils allèrent ramasser les fraises au jardin. Enfin, on les ramassait et ils les mangeaient, parce que si on les avait écoutés à part les fleurs, les autres étaient toutes mûres … et il fallait qu'on soit vigilant en les leur donnant pour pas qu'un d'eux en ait une plus petite que les deux autres.
Avant de repartir, on déposa Adeline chez Tim et Mary qui étaient rentrés. Et Gus essaya une fois de plus de tirer les vers du nez de Mary pour savoir quel gâteau elle allait faire pour samedi soir. Mais elle ne céda pas.
- Allez, à la douche.
- Mais encore ! On se douche tout le temps.
- Oui, parce que vous êtes sales, tout le temps.
- On peut aller dans la baignoire à bulle dehors Papa.
- Si vous voulez mais avant il faut prendre la douche parce que sinon l'eau va être toute sale.
- On n'a qu'à aller se doucher à la piscine, Bé. Je prends des serviettes et on y va.
- Papa, tu vas faire quoi à manger quand Tim et Mary vont venir ?
- Un barbecue, ça vous dit ?
- Nous, on voudrait des pizzas. Tu veux bien, s'il te plaît ?
- Oui, mais alors il faudra que vous m'aidiez à les faire. Et il faudra aussi aller chercher du bois pour faire le feu.
- Promis, on t’aidera. Mais on veut faire la nôtre, nous.
- D’accord. Chacun fera la sienne et pas question cette fois de mettre de l'ananas et des anchois, en même temps, dessus.
- Mais pourquoi ? C'était bon.
- Après tout, vous ferez ce que vous voudrez, mais je vous préviens à l’avance, vous les mangerez même si elles ne sont pas bonnes. Allez mauvaise troupe, on sort, on mange et au lit.
- Encore un peu s'il te plaît, mon papa d'amour.
- Tu en fais un peu trop, là, Chip. Bon, cinq minutes mais pas plus.
Je me levais, en même temps que le jour et je partis bosser. Je ne rentrais pas à midi. Et le soir quand j'arrivais, ça riait à gorge déployée.
- Mais qu'est-ce-qui vous rend si joyeux ?
- C'est Hans, il nous apprend l'anglais et le hollandais. Mais Adeline, elle mélange tout.
- Et toi, tu sais parler l'anglais et le hollandais, Papa ?
- Oui je parle l'anglais mais pas le hollandais, par contre je parle espagnol.
- C'est comment l'espagnol Papa ?
Ça les fit se tordre de rire.
- C'est comme le hollandais ! Il faut faire des RRR avec sa gorge et ça chatouille.
- C'est vrai que ça chatouille la gorge.
- Papa, tu veux pas dire à Hans d'arrêter de nous faire l'école tout le temps. On en a marre nous de faire des devoirs. On ne peut même plus s'amuser quand on veut.
- Vous avez de la chance d'avoir votre professeur à la maison. Il y a beaucoup de petits enfants qui voudraient en avoir un rien que pour eux. Et les enfants de votre âge doivent aller à l'école pour apprendre. Ils se lèvent tôt, doivent s’habiller et, après l’école, ont des devoirs à faire quand ils rentrent chez eux,
La semaine passa vite et le samedi matin on descendit faire les courses, Hans et moi. C'est les parents de Tim qui les gardaient tous les trois à leur demande. C'est souvent que le week-end les grands-parents s'en occupaient. Car c'est tout juste s'ils ne nous reprochaient pas, à Mary, Tim et moi, d'avoir embauché Hans et de ne plus pouvoir profiter d'eux comme avant … alors qu’ils adoraient tous celui-ci !
On ne traîna pas et dès qu'on rentra, je fis ma pate pour les pizzas du soir que je mis au frigo. On mangea un bout et c'est Hans qui proposa d'aller courir.
- Tu as la forme ?
- On verra bien.
- Alors je t'emmène dans un coin où on n'est jamais allé. Il y a un point de vue magnifique.
- Tu m'emmènes où, là ?
- Je voudrais aller voir quelque chose. Mais ça ne va pas nous rallonger trop la course.
- Je m'en fous, j'ai une belle vue sur tes fesses.
- Et si tu passais devant pour une fois ?
- Je ne peux pas. Je ne sais pas où on va.
- Ça se mange, ça ?
- Tu verras quand ma mère les fera à la crème. C'est un délice. On va passer dire aux grands-parents qu'on viendra demain les ramasser. Je suis sûr que tout le monde viendra pour nous aider.
- Et, ça, c'est la plus petite du lot.
- Oui, on va te croire. Il y en a beaucoup ?
- Plus que l'an dernier, il me semble. Il faudrait y aller demain. Ça vous dit ? Tu veux venir aussi Papé ?
- Si vous voulez bien de moi et si c'est pas trop dur pour y aller. Je n'ai plus mes jambes de 20 ans ni même celle de 60.
- C’est là où on est allé l'an dernier.
- Ah oui. Alors, je viens.
- À demain matin, alors. Vers 8 heures, ça ira ?
- Mais vous ne venez pas prendre le petit-déjeuner avec nous ?
- Non Mamé, ce soir on va se coucher tard et il faut bien que les petits dorment.
- D'accord mais vous mangez avec nous, à midi. Je dirai à tes parents de venir aussi.
- Ok, d'accord, à demain.
De là on passa chez mes parents et je demandais à mon père s'il voulait nous accompagner et il accepta. Il proposa même de prendre son pick-up pour faciliter le transport de tout le monde. Même, ma mère allait nous accompagner.
Puis on passa chez les parents de Tim récupérer les jumeaux. Ils n'avaient pas trop envie de venir parce qu'ils s'amusaient bien. Mais je ne cédais pas.
- Quand on fait une promesse, on la tient. Vous avez dit que vous m'aideriez alors vous allez le faire.
- Allez, corvée de bois. On allume le four et on va à la douche. Et après on s’habille.
- Pfffff faï caga (ça fait chier) de tout le temps se laver et s’habiller !
- Tu as dit quoi, là, Chip ? Tu as appris ça, où ?
- C'est Papé Cyprien qui le dit tout le temps.
- Oui, mais c'est un gros mot. Il ne faut pas le répéter… C'est bon, le feu a pris, on file à la douche.
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