17-08-2020, 09:02 PM
2eme ANNEE 1er semestre : (76 / 100) (Paris) (Visite imprévue) (fin)
Chan commence à se sentir mieux quand il comprend que ses parents sont prêts à accepter sa relation avec Dante, il n’a pas voulu tricher même quand son ami lui a tendu la perche et il s’en félicite.
D’abord pour lui-même, mais aussi pour le petit gars tremblant dont il est tombé follement amoureux dès le premier jour.
- (Than) Nous reparlerons de tout ça un peu plus tard si vous le voulez bien, avant j’aimerais que tu nous expliques à ta mère et à moi cette histoire d’hôpital.
- (Lyuth affolée) Tu as eu un accident ?
Chan s’assoit près de son amoureux et raconte toute l’histoire qui l’a mené à devenir suffisamment accro à la drogue qu’il a failli y perdre son âme et la vie.
Il termine en expliquant que c’est grâce à Yuan et quelques amis à lui dont Dante faisait partie, qu’il a repris le dessus et que depuis il va bien et se sent complètement débarrasser de ses vieux démons.
Ses parents comprennent le rôle important qu’a joué le jeune homme qu’il tient serré tout contre lui, ils le voient alors d’une autre façon et ce qui était déjà un début d’acceptation devant sa fragilité apparente aux derniers événements, se renforce par une énorme gratitude d’avoir été là pour leur fils au moment le plus difficile sans doute de sa vie.
Chan termine ses explications.
- Je vois bien que je vous ai déçus, j’espère que vous arriverez à me pardonner mais je vous promets que maintenant tout cela est derrière moi et que j’ai repris ma vie en mains.
- (Than) C’était donc ça la raison de tes absences à ton travail, si nous sommes là aujourd’hui c’était justement pour essayer de comprendre ce qui n’allait plus. Nous en avons maintenant l’explication et si j’avais pu une seule fois imaginer que tu te sentais aussi seul au point d’en arriver à ses extrêmes, crois-moi je ne t’aurais pas laissé rester en Europe après tes études. J’en connais un qui va avoir lui aussi des explications à me donner sur son silence.
- Oncle Ming ne voulait pas faire de vagues, il t’en aurait sûrement parlé quand il aurait trouvé le moment opportun.
Than visiblement pas convaincu.
- Si j’avais agi comme lui l’a fait avec Yuan à ta place, je ne suis pas certain qu’il aurait apprécié que nous lui cachions les choses comme il l’a fait avec toi.
Dante qui prend la parole pour la première fois depuis le Coming Out de Chan.
- Peut-être qu’il n’a rien dit parce que « Flo » s’était occupé de Chan comme il s’était occupé de « Yu » et qu’il savait que tout rentrerait dans l’ordre.
Un silence suit ses paroles, Than fixe le jeune homme de ses yeux perçant et essaie de comprendre ce que vient faire ce « Flo » dont il n’a jamais entendu parler dans toute cette histoire.
- Qui est ce garçon ?
Chan fait des gros yeux à son copain.
- Heu ! Un ami d’oncle Ming et de Yuan.
Dante qui n’a pas remarqué le regard de reproche de Chan.
- C’est le fils du meilleur ami du père de Yuan.
Lyuth d’une voix douce.
- Ming n’a eu qu’un seul vrai ami en Europe et il n’est plus là depuis très longtemps, Pierre est décédé avec sa femme lors d’un terrible accident. Je me rappelle très bien qu’avec ma sœur nous avons passé des heures et des heures à tenter en vain de le consoler, je ne suis pas sûr qu’aujourd’hui encore il n’y pense encore régulièrement.
Than connaît très bien toute l’histoire.
- Alors comme ça votre « Flo » serait Florian De Bierne ? Et il serait devenu ami avec Yuan ? Décidément la vie aime bien à se répéter.
Chan n’aime pas trop le tournant que prend la conversation, il sait ses parents curieux et n’a pas envie de rentrer dans les détails et d’avoir des paroles trop révélatrices sur les préparations que Florian expérimente et dont ils ont largement profité lui et son cousin.
Il tente alors de dévier la conversation mais c’est sans compter sur son copain qui est en adoration sur Florian et qui ne lâche évidemment pas le morceau quand il s’agit de parler de lui.
- Ils s’adorent vous savez ?
Than et sa femme se regardent, il est évident qu’ils sont sur la même longueur d’onde et qu’ils connaissent la réalité sur l’amitié indéfectible qu’il y a eue entre Pierre De Bierne et leur beau-frère.
- (Than) Comment ça ?
Dante ne voit toujours pas l’air désespéré de son ami.
- Yuan a de forts sentiments pour Florian mais « Flo » est déjà avec « Thom » et ils s’aiment.
Lyuth à son tour regarde intensément son mari, elle ferme un instant les yeux puis les rouvre en prenant sa respiration.
- Comme tu disais chéri, la vie aime bien à se répéter.
2eme ANNEE 1er semestre : (77 / 100) (Thillois/CHU) (Henry et Évelyne) (suite)
Thillois ce dimanche-là, le véhicule se gare devant chez les Dufour. De sa chambre où il passe l’après-midi à jouer au poker avec Sébastien, Marc et Flavien, Sylvain entend le véhicule stopper devant chez lui et sa curiosité le pousse à se diriger vers la fenêtre.
Il voit un couple descendre de la voiture et l’homme ouvrir son coffre pour y sortir un fauteuil roulant qu’il déplie devant la porte arrière, il ouvre ensuite celle-ci et aide un jeune homme à s’en extraire et à l’asseoir confortablement sur son fauteuil.
Ensuite la porte de chez lui s’ouvre et sa mère accourt vers le couple avec un grand sourire aux lèvres.
Le garçon comme s’il se sentait observé, lève les yeux vers la fenêtre où Sylvain est posté.
Le sourire du jeune homme en l’apercevant derrière la vitre lui envoie un frisson dans tout le corps, il lui rappelle trop ceux que lui faisait Mélanie quand elle aussi était handicapée.
Un sourire se voulant jovial mais comportant un petit élément indéfinissable à la fois de tristesse et de ne pas être comme tout le monde et d’en être honteux.
Il détaille alors le garçon qui n’a toujours pas bougé, le regard fixé dans le sien.
Il doit avoir à peu près le même âge que lui, de petite taille, assez robuste sans être gros et une belle chevelure bouclée blonde tirant sur le roux lui tombant sur les yeux.
Il n’a que le temps de lui rendre son sourire qu’il voit son père venir le chercher et lui demander sans doute pourquoi il n’arrive pas.
Quand il sort de son champ de vision, Sylvain rejoint ses amis mais reste visiblement troublé.
- (Flavien) Alors qu’est-ce que tu fous ? Tu joues oui ou non ?
Sébastien se rend compte de son trouble.
- Ça va ?
- (Sylvain) Mes parents ont de la visite, des gens que je ne connais pas mais il y a un gars de notre âge paraplégique et ça m’a fait drôle de revoir un fauteuil roulant rentrer dans cette maison.
- (Marc) On pourrait descendre dire bonjour et voir s’ils restent suffisamment longtemps pour l’inviter à venir jouer aux cartes avec nous. Ça lui ferait peut-être plaisir d’être avec des mecs de son âge.
Pendant ce temps-là Fabienne fait entrer ses invités, en effet elle a réussi à joindre Frédéric et a obtenu un rendez-vous très rapide pour le lundi matin.
Aussi elle a invité Henry, Évelyne et leur fils à venir la veille afin d’être reposé et ne pas à avoir à faire la route le lendemain forcément très tôt.
André les accueille lui aussi chaleureusement, ils ont juste le temps des présentations qu’un bruit de courses dans les escaliers leur fait dresser la tête et voir les quatre copains déboulés dans le salon en riant.
Fabienne les présente au couple et à Sébastien, elle leur explique alors le pourquoi de leurs venues chez eux et leur demande la cause de cette descente pour le moins trépidante.
Sylvain en fixant à nouveau le jeune homme.
- On avait besoin d’un joueur pour le poker et on venait voir si votre fils voulait venir.
Fabienne agréablement surprise.
- Le mieux serait de le demander à Sébastien.
Sylvain avec un grand sourire.
- Ça te dit ?
Sébastien étonné qu’ils soient descendus juste pour lui.
- Ça me plairait bien oui mais j’aurais du mal à vous suivre là-haut.
Il voit arriver sur lui une armoire à glace tout en muscle le visage éclairé d’un grand et franc sourire.
- Je t’emmène si tu veux.
La puissance imposante de ce grand blond lui fait un drôle d’effet et c’est d’une voix timide qu’il lui répond.
- Je vais être trop lourd, non ?
Le rire de Flavien fait sursauter tout le monde, il attrape Sébastien sous les genoux et dans le dos et le soulève comme une plume.
- T’es drôle comme mec Hi ! Hi ! On ne te l’a jamais dit Hi ! Hi ! Bon aller ! Poussez-vous les minus, montez le fauteuil pendant que je monte le « sumo » à l’étage Hi ! Hi !
Aussi vite qu’ils étaient apparus dans la pièce, aussi vite ils en disparaissent en riant toujours des paroles de Flavien.
Les adultes se retrouvant seuls dans le salon, se regardent amusés pour certains et pour le moins troublés pour les autres.
- (Fabienne) Je crois qu’ils viennent d’adopter votre fils, mon avis que ça ne va pas être facile pour vous de repartir avec.
- (Évelyne surprise) Comment ça ?
Fabienne avec un gros clin d’œil amical.
- Rappelle-toi bien mes paroles, et là il ne les connaît pas encore tous. Il n’a pas encore vu les autres.
- (Évelyne incrédule) Parce qu’il y en a encore beaucoup d’autres ?
- (André tout sourire) Oh oui ! Et un en particulier, mais vous verrez ça le moment venu, en attendant nous avons à mettre au point la journée de demain.
2eme ANNEE 1er semestre : (78 / 100) (CHU) (Posters) (fin)
Akira est dans sa chambre et repense à son arrivée et éclate de rire, il sort son calepin et compte toutes les commandes qu’il a eues d’un tirage plus petit bien sûr d’autres clichés qu’il avait avec lui représentant le jeune couple souriant.
Quand il a entendu l’exclamation des deux femmes de salle devant le portrait de Florian et Thomas qu’il venait juste d’encadrer, il ne s’attendait certainement pas au moment de folie qui a suivi.
En très peu de temps le couloir où il avait placé l’agrandissement s’est rempli au point qui lui a fallu le retirer et le placer plus loin dans une espèce de rotonde utilisé uniquement par le personnel.
Quand il lui a été demandé s’il serait possible d’en avoir un tirage, au début il ne savait trop quoi répondre et finalement il a refusé car la représentation du poster étant trop intime à son goût pour être commercialisée.
Il s’est rappelé alors qu’il avait l’autorisation des garçons d’en publier d’autres toutes aussi magnifiques mais moins intimes, d’ailleurs l’une d’elles a déjà été éditée dans un magazine féminin et lui fait penser à recontacter les deux garçons comme prévu pour en faire d’autres cette fois-ci purement commerciale.
Il fait passer les photos après avoir eu la bonne idée de les numéroter au dos de celles-ci, les exclamations et les paroles d’une extrême gentillesse qu’il entend alors l’intriguent au plus haut point ne s’attendant pas à une telle notoriété même s’il convient volontiers de la beauté des deux modèles.
Mais assurément d’après les quelques bribes de phrases qu’il comprend, ce n’est pas la seule raison mais il lui semble bien que ça lui paraisse impossible que la notion prédominante de cet engouement serait surtout amicale voire même plus fort encore sans qu’il n’en comprenne la raison.
Tout ça pour dire qu’il a largement amorti son voyage à Reims ce jour-là et juste avec des particuliers.
Chose qui ne lui était jamais arrivée jusque-là.
Il range son carnet et redescend rejoindre sa famille, son père lui fait un petit signe pour qu’il le rejoigne dans le parc, il a de toute évidence quelque chose à lui dire et ne tient bizarrement pas à en parler devant les autres.
Il le suit donc jusqu’à un banc où ils ont l’habitude de se retrouver, Akira laisse le soin à son père d’entamer la conversation car il n’est pas sûr même s’il en a une petite idée de la raison de tant de mystère.
Jordan regarde son fils et hésite à lui parler, s’il veut le faire malgré tout c’est pour Florian et il veut être sûr que son fils n’ébruitera pas ce qu’il a appris après son départ du CHU quand il est venu récupérer les deux posters pour les ranger.
Comme les autres avant lui, la vision des deux garçons tendrement enlacés lui a fait chaud au cœur.
Son fils a su comme par magie faire ressortir tous les sentiments que les deux garçons ressentent l’un pour l’autre et il n’a pu éviter la petite larme s’échapper de son œil en contemplant ce portrait aussi réaliste.
- J’ai vu ton travail, c’est vraiment bien.
Akira attendant la suite.
- Merci.
- Tu sais « Kira » ? Florian est très apprécié où je travaille et aussi très protégé.
- (Akira « nous y voilà ») Comment ça ? Je ne comprends pas.
Jordan regarde son fils dans les yeux.
- Les gens l’aiment et il est comment dire ! Spécial !
Akira sourit en repensant à la fameuse séance photo.
- Je m’en étais aperçu tu sais.
Jordan devine le pourquoi du sourire de son fils.
- Ah oui ?
- Oh oui !!
- En fait ce n’est pas de cette facette-là de Florian dont je voulais te parler, c’est un garçon très attirant je le conçois volontiers et Thomas n’en parlons même pas. Mais il est aussi autre chose, il est très doué dans tout ce qu’il entreprend et il nous aide dans les situations les plus difficiles.
- (Akira ahuri) Tu ne veux tout de même pas dire qu’il n’est pas qu’un simple « observateur » ?
- Florian est le meilleur chirurgien que j’ai jamais connu ou même entendu parler, il est capable de faire des miracles et ne s’en prive pas. Tu as bien compris qu’il n’a pas l’âge requis pour exercer et je te demanderai le secret total sur cette conversation, si j’ai voulu te mettre au courant c’est parce que je m’inquiète des retombées de tes photos sur lui.
Akira commence à comprendre.
- Tu as peur que s’il devient disons « connu », quelqu’un de curieux ou mal intentionné arrive jusqu’ici et découvre que l’hôpital laisse exercer sans diplôme un garçon beaucoup trop jeune. Mais dis-moi si ce n’est pas trop te demander ? Il fait bien des études de médecine ? Depuis quand ? Et au CHU ? Depuis quand ?
- Florian vient d’entamer sa deuxième année de médecine et il est avec nous depuis la fin de l’année dernière.
Akira soufflé pour le compte.
- Eh bien !! Tu m’en diras tant !! Tu parles d’un scoop !!
Ian qui arrive sur ces entrefaites demande curieux.
- C’est quoi le scoop ?
- (Jordan amusé) On parlait de Florian, tu te rappelles ?
- (Ian) Le petit rouquin qui masse si bien ?
- (Jordan) Lui-même !
- (Ian en riant) Très doué mais alors niveau hygiène c’est pas le top Hi ! Hi !
- (Jordan curieux) Comment ça ?
Ian toujours autant amusé.
- Figure-toi que le jeune gredin s’était craché dans les mains pour venir ensuite me masser, comment je l’ai engueulé tu aurais vu ça. Il en est devenu tout rouge de honte, je l’ai envoyé se laver les mains et seulement ensuite il a pu me faire son massage. En tous les cas je n’ai pas regretté la séance parce qu’après j’étais complètement dénoué et je ne sentais plus la douleur.
Chan commence à se sentir mieux quand il comprend que ses parents sont prêts à accepter sa relation avec Dante, il n’a pas voulu tricher même quand son ami lui a tendu la perche et il s’en félicite.
D’abord pour lui-même, mais aussi pour le petit gars tremblant dont il est tombé follement amoureux dès le premier jour.
- (Than) Nous reparlerons de tout ça un peu plus tard si vous le voulez bien, avant j’aimerais que tu nous expliques à ta mère et à moi cette histoire d’hôpital.
- (Lyuth affolée) Tu as eu un accident ?
Chan s’assoit près de son amoureux et raconte toute l’histoire qui l’a mené à devenir suffisamment accro à la drogue qu’il a failli y perdre son âme et la vie.
Il termine en expliquant que c’est grâce à Yuan et quelques amis à lui dont Dante faisait partie, qu’il a repris le dessus et que depuis il va bien et se sent complètement débarrasser de ses vieux démons.
Ses parents comprennent le rôle important qu’a joué le jeune homme qu’il tient serré tout contre lui, ils le voient alors d’une autre façon et ce qui était déjà un début d’acceptation devant sa fragilité apparente aux derniers événements, se renforce par une énorme gratitude d’avoir été là pour leur fils au moment le plus difficile sans doute de sa vie.
Chan termine ses explications.
- Je vois bien que je vous ai déçus, j’espère que vous arriverez à me pardonner mais je vous promets que maintenant tout cela est derrière moi et que j’ai repris ma vie en mains.
- (Than) C’était donc ça la raison de tes absences à ton travail, si nous sommes là aujourd’hui c’était justement pour essayer de comprendre ce qui n’allait plus. Nous en avons maintenant l’explication et si j’avais pu une seule fois imaginer que tu te sentais aussi seul au point d’en arriver à ses extrêmes, crois-moi je ne t’aurais pas laissé rester en Europe après tes études. J’en connais un qui va avoir lui aussi des explications à me donner sur son silence.
- Oncle Ming ne voulait pas faire de vagues, il t’en aurait sûrement parlé quand il aurait trouvé le moment opportun.
Than visiblement pas convaincu.
- Si j’avais agi comme lui l’a fait avec Yuan à ta place, je ne suis pas certain qu’il aurait apprécié que nous lui cachions les choses comme il l’a fait avec toi.
Dante qui prend la parole pour la première fois depuis le Coming Out de Chan.
- Peut-être qu’il n’a rien dit parce que « Flo » s’était occupé de Chan comme il s’était occupé de « Yu » et qu’il savait que tout rentrerait dans l’ordre.
Un silence suit ses paroles, Than fixe le jeune homme de ses yeux perçant et essaie de comprendre ce que vient faire ce « Flo » dont il n’a jamais entendu parler dans toute cette histoire.
- Qui est ce garçon ?
Chan fait des gros yeux à son copain.
- Heu ! Un ami d’oncle Ming et de Yuan.
Dante qui n’a pas remarqué le regard de reproche de Chan.
- C’est le fils du meilleur ami du père de Yuan.
Lyuth d’une voix douce.
- Ming n’a eu qu’un seul vrai ami en Europe et il n’est plus là depuis très longtemps, Pierre est décédé avec sa femme lors d’un terrible accident. Je me rappelle très bien qu’avec ma sœur nous avons passé des heures et des heures à tenter en vain de le consoler, je ne suis pas sûr qu’aujourd’hui encore il n’y pense encore régulièrement.
Than connaît très bien toute l’histoire.
- Alors comme ça votre « Flo » serait Florian De Bierne ? Et il serait devenu ami avec Yuan ? Décidément la vie aime bien à se répéter.
Chan n’aime pas trop le tournant que prend la conversation, il sait ses parents curieux et n’a pas envie de rentrer dans les détails et d’avoir des paroles trop révélatrices sur les préparations que Florian expérimente et dont ils ont largement profité lui et son cousin.
Il tente alors de dévier la conversation mais c’est sans compter sur son copain qui est en adoration sur Florian et qui ne lâche évidemment pas le morceau quand il s’agit de parler de lui.
- Ils s’adorent vous savez ?
Than et sa femme se regardent, il est évident qu’ils sont sur la même longueur d’onde et qu’ils connaissent la réalité sur l’amitié indéfectible qu’il y a eue entre Pierre De Bierne et leur beau-frère.
- (Than) Comment ça ?
Dante ne voit toujours pas l’air désespéré de son ami.
- Yuan a de forts sentiments pour Florian mais « Flo » est déjà avec « Thom » et ils s’aiment.
Lyuth à son tour regarde intensément son mari, elle ferme un instant les yeux puis les rouvre en prenant sa respiration.
- Comme tu disais chéri, la vie aime bien à se répéter.
2eme ANNEE 1er semestre : (77 / 100) (Thillois/CHU) (Henry et Évelyne) (suite)
Thillois ce dimanche-là, le véhicule se gare devant chez les Dufour. De sa chambre où il passe l’après-midi à jouer au poker avec Sébastien, Marc et Flavien, Sylvain entend le véhicule stopper devant chez lui et sa curiosité le pousse à se diriger vers la fenêtre.
Il voit un couple descendre de la voiture et l’homme ouvrir son coffre pour y sortir un fauteuil roulant qu’il déplie devant la porte arrière, il ouvre ensuite celle-ci et aide un jeune homme à s’en extraire et à l’asseoir confortablement sur son fauteuil.
Ensuite la porte de chez lui s’ouvre et sa mère accourt vers le couple avec un grand sourire aux lèvres.
Le garçon comme s’il se sentait observé, lève les yeux vers la fenêtre où Sylvain est posté.
Le sourire du jeune homme en l’apercevant derrière la vitre lui envoie un frisson dans tout le corps, il lui rappelle trop ceux que lui faisait Mélanie quand elle aussi était handicapée.
Un sourire se voulant jovial mais comportant un petit élément indéfinissable à la fois de tristesse et de ne pas être comme tout le monde et d’en être honteux.
Il détaille alors le garçon qui n’a toujours pas bougé, le regard fixé dans le sien.
Il doit avoir à peu près le même âge que lui, de petite taille, assez robuste sans être gros et une belle chevelure bouclée blonde tirant sur le roux lui tombant sur les yeux.
Il n’a que le temps de lui rendre son sourire qu’il voit son père venir le chercher et lui demander sans doute pourquoi il n’arrive pas.
Quand il sort de son champ de vision, Sylvain rejoint ses amis mais reste visiblement troublé.
- (Flavien) Alors qu’est-ce que tu fous ? Tu joues oui ou non ?
Sébastien se rend compte de son trouble.
- Ça va ?
- (Sylvain) Mes parents ont de la visite, des gens que je ne connais pas mais il y a un gars de notre âge paraplégique et ça m’a fait drôle de revoir un fauteuil roulant rentrer dans cette maison.
- (Marc) On pourrait descendre dire bonjour et voir s’ils restent suffisamment longtemps pour l’inviter à venir jouer aux cartes avec nous. Ça lui ferait peut-être plaisir d’être avec des mecs de son âge.
Pendant ce temps-là Fabienne fait entrer ses invités, en effet elle a réussi à joindre Frédéric et a obtenu un rendez-vous très rapide pour le lundi matin.
Aussi elle a invité Henry, Évelyne et leur fils à venir la veille afin d’être reposé et ne pas à avoir à faire la route le lendemain forcément très tôt.
André les accueille lui aussi chaleureusement, ils ont juste le temps des présentations qu’un bruit de courses dans les escaliers leur fait dresser la tête et voir les quatre copains déboulés dans le salon en riant.
Fabienne les présente au couple et à Sébastien, elle leur explique alors le pourquoi de leurs venues chez eux et leur demande la cause de cette descente pour le moins trépidante.
Sylvain en fixant à nouveau le jeune homme.
- On avait besoin d’un joueur pour le poker et on venait voir si votre fils voulait venir.
Fabienne agréablement surprise.
- Le mieux serait de le demander à Sébastien.
Sylvain avec un grand sourire.
- Ça te dit ?
Sébastien étonné qu’ils soient descendus juste pour lui.
- Ça me plairait bien oui mais j’aurais du mal à vous suivre là-haut.
Il voit arriver sur lui une armoire à glace tout en muscle le visage éclairé d’un grand et franc sourire.
- Je t’emmène si tu veux.
La puissance imposante de ce grand blond lui fait un drôle d’effet et c’est d’une voix timide qu’il lui répond.
- Je vais être trop lourd, non ?
Le rire de Flavien fait sursauter tout le monde, il attrape Sébastien sous les genoux et dans le dos et le soulève comme une plume.
- T’es drôle comme mec Hi ! Hi ! On ne te l’a jamais dit Hi ! Hi ! Bon aller ! Poussez-vous les minus, montez le fauteuil pendant que je monte le « sumo » à l’étage Hi ! Hi !
Aussi vite qu’ils étaient apparus dans la pièce, aussi vite ils en disparaissent en riant toujours des paroles de Flavien.
Les adultes se retrouvant seuls dans le salon, se regardent amusés pour certains et pour le moins troublés pour les autres.
- (Fabienne) Je crois qu’ils viennent d’adopter votre fils, mon avis que ça ne va pas être facile pour vous de repartir avec.
- (Évelyne surprise) Comment ça ?
Fabienne avec un gros clin d’œil amical.
- Rappelle-toi bien mes paroles, et là il ne les connaît pas encore tous. Il n’a pas encore vu les autres.
- (Évelyne incrédule) Parce qu’il y en a encore beaucoup d’autres ?
- (André tout sourire) Oh oui ! Et un en particulier, mais vous verrez ça le moment venu, en attendant nous avons à mettre au point la journée de demain.
2eme ANNEE 1er semestre : (78 / 100) (CHU) (Posters) (fin)
Akira est dans sa chambre et repense à son arrivée et éclate de rire, il sort son calepin et compte toutes les commandes qu’il a eues d’un tirage plus petit bien sûr d’autres clichés qu’il avait avec lui représentant le jeune couple souriant.
Quand il a entendu l’exclamation des deux femmes de salle devant le portrait de Florian et Thomas qu’il venait juste d’encadrer, il ne s’attendait certainement pas au moment de folie qui a suivi.
En très peu de temps le couloir où il avait placé l’agrandissement s’est rempli au point qui lui a fallu le retirer et le placer plus loin dans une espèce de rotonde utilisé uniquement par le personnel.
Quand il lui a été demandé s’il serait possible d’en avoir un tirage, au début il ne savait trop quoi répondre et finalement il a refusé car la représentation du poster étant trop intime à son goût pour être commercialisée.
Il s’est rappelé alors qu’il avait l’autorisation des garçons d’en publier d’autres toutes aussi magnifiques mais moins intimes, d’ailleurs l’une d’elles a déjà été éditée dans un magazine féminin et lui fait penser à recontacter les deux garçons comme prévu pour en faire d’autres cette fois-ci purement commerciale.
Il fait passer les photos après avoir eu la bonne idée de les numéroter au dos de celles-ci, les exclamations et les paroles d’une extrême gentillesse qu’il entend alors l’intriguent au plus haut point ne s’attendant pas à une telle notoriété même s’il convient volontiers de la beauté des deux modèles.
Mais assurément d’après les quelques bribes de phrases qu’il comprend, ce n’est pas la seule raison mais il lui semble bien que ça lui paraisse impossible que la notion prédominante de cet engouement serait surtout amicale voire même plus fort encore sans qu’il n’en comprenne la raison.
Tout ça pour dire qu’il a largement amorti son voyage à Reims ce jour-là et juste avec des particuliers.
Chose qui ne lui était jamais arrivée jusque-là.
Il range son carnet et redescend rejoindre sa famille, son père lui fait un petit signe pour qu’il le rejoigne dans le parc, il a de toute évidence quelque chose à lui dire et ne tient bizarrement pas à en parler devant les autres.
Il le suit donc jusqu’à un banc où ils ont l’habitude de se retrouver, Akira laisse le soin à son père d’entamer la conversation car il n’est pas sûr même s’il en a une petite idée de la raison de tant de mystère.
Jordan regarde son fils et hésite à lui parler, s’il veut le faire malgré tout c’est pour Florian et il veut être sûr que son fils n’ébruitera pas ce qu’il a appris après son départ du CHU quand il est venu récupérer les deux posters pour les ranger.
Comme les autres avant lui, la vision des deux garçons tendrement enlacés lui a fait chaud au cœur.
Son fils a su comme par magie faire ressortir tous les sentiments que les deux garçons ressentent l’un pour l’autre et il n’a pu éviter la petite larme s’échapper de son œil en contemplant ce portrait aussi réaliste.
- J’ai vu ton travail, c’est vraiment bien.
Akira attendant la suite.
- Merci.
- Tu sais « Kira » ? Florian est très apprécié où je travaille et aussi très protégé.
- (Akira « nous y voilà ») Comment ça ? Je ne comprends pas.
Jordan regarde son fils dans les yeux.
- Les gens l’aiment et il est comment dire ! Spécial !
Akira sourit en repensant à la fameuse séance photo.
- Je m’en étais aperçu tu sais.
Jordan devine le pourquoi du sourire de son fils.
- Ah oui ?
- Oh oui !!
- En fait ce n’est pas de cette facette-là de Florian dont je voulais te parler, c’est un garçon très attirant je le conçois volontiers et Thomas n’en parlons même pas. Mais il est aussi autre chose, il est très doué dans tout ce qu’il entreprend et il nous aide dans les situations les plus difficiles.
- (Akira ahuri) Tu ne veux tout de même pas dire qu’il n’est pas qu’un simple « observateur » ?
- Florian est le meilleur chirurgien que j’ai jamais connu ou même entendu parler, il est capable de faire des miracles et ne s’en prive pas. Tu as bien compris qu’il n’a pas l’âge requis pour exercer et je te demanderai le secret total sur cette conversation, si j’ai voulu te mettre au courant c’est parce que je m’inquiète des retombées de tes photos sur lui.
Akira commence à comprendre.
- Tu as peur que s’il devient disons « connu », quelqu’un de curieux ou mal intentionné arrive jusqu’ici et découvre que l’hôpital laisse exercer sans diplôme un garçon beaucoup trop jeune. Mais dis-moi si ce n’est pas trop te demander ? Il fait bien des études de médecine ? Depuis quand ? Et au CHU ? Depuis quand ?
- Florian vient d’entamer sa deuxième année de médecine et il est avec nous depuis la fin de l’année dernière.
Akira soufflé pour le compte.
- Eh bien !! Tu m’en diras tant !! Tu parles d’un scoop !!
Ian qui arrive sur ces entrefaites demande curieux.
- C’est quoi le scoop ?
- (Jordan amusé) On parlait de Florian, tu te rappelles ?
- (Ian) Le petit rouquin qui masse si bien ?
- (Jordan) Lui-même !
- (Ian en riant) Très doué mais alors niveau hygiène c’est pas le top Hi ! Hi !
- (Jordan curieux) Comment ça ?
Ian toujours autant amusé.
- Figure-toi que le jeune gredin s’était craché dans les mains pour venir ensuite me masser, comment je l’ai engueulé tu aurais vu ça. Il en est devenu tout rouge de honte, je l’ai envoyé se laver les mains et seulement ensuite il a pu me faire son massage. En tous les cas je n’ai pas regretté la séance parce qu’après j’étais complètement dénoué et je ne sentais plus la douleur.
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li