15-03-2023, 01:54 PM
Chapitre 012 : « Rentrée universitaire. »
« Université royale des sciences. »
Alors que depuis l’ouverture des portes, la cour immense de l’université royale était devenue une cacophonie au fur et à mesure des retrouvailles venant des nouveaux arrivants, le silence se fait brutalement comme une vague qui précède de peu l’arrivée de trois garçons sans nul doute hors du commun.
Un silence suffisamment troublant, pour que même eux s’en rendent compte et se regardent, leurs visages montrant bien leur trouble.
Il va de soi que du côté des étudiants cela ait également un fort impacte émotionnel, puisque pour la plupart ils les suivaient déjà dans les divers médias ou représentations officielles de la famille royale, dont deux des trois garçons sont membres à part entière.
Le très médiatique grand prince Louis accompagner de son cousin Charles, héritier de la plus monumentale fortune qui soit au monde, amène donc en partie ce silence pesant.
En partie seulement car l’image qu’ils donnent tous les trois a toujours fait battre avec force les cœurs de celles et ceux qui les suivent et ici encore le miracle joue à plein, faisant mouche sur nombre de ceux qui les voient pour la première fois en réel.
Marc en est sans doute le plus gêner des trois, parce que beaucoup moins blinder que ses deux amis à ce genre de situation, aussi leurs murmure-t-il à l’oreille.
- Rassurez-moi les gars, cela ne va pas durer quatre ans comme ça ?
- Moins nous y ferons attention et moins cela durera, alors prend ton mal en patience et fait comme nous.
- En plus tu seras le gagnant dans l’histoire, celui qui va se faire un tas de potes.
- Hein !! Mais de quoi tu parles ?
Charles sourit à son meilleur ami, appréciant à sa juste valeur le fait qu’il ne se soit jamais prévalu envers quiconque d’être quasiment leur seul ami.
- Qui crois-tu qui sera abordé le premier pour toutes les tentatives de rapprochement et il y en aura, crois-moi, certainement pas moi, ni Louis, mais bien toi qui pour tous ces gars sera vu comme le plus proche d’eux.
- Qu’ils y viennent et ils ne seront pas déçus !!
- Pourquoi ce ton colérique ? il n’y a pas de mal à cela, la plupart n’auront pas d’arrières pensées et il est tout à fait naturel, socialement et sentimentalement parlant, qu’ils s’essaient aux rapprochements.
- Sentimentalement ? mais…
- Mais quoi ?
- Regarde autour de toi, il n’y a que des mecs !
- Oui et alors ?
Charles fixe un instant son ami en s’étonnant de son ton surpris de voix, comprenant alors ou est sa pensée actuelle et crois bon de préciser pour ne pas qu’il se fasse d’idée.
- Je n’ai pas parler d’amour, l’amitié n’est-il pas également un sentiment ?
- Hum… oui !! Mais la façon dont cela a été dis, me faisait plutôt penser que tu voulais virer ta cuti ! Hi ! Hi !
- Hi ! hi !
Les rires conjugués de Charles et de Louis, rompent le silence aussi soudainement qu’il était venu et bientôt c’est un véritable mitraillage photographique qui le remplace, la beauté intrinsèque des trois garçons étant encore plus valorisée par leurs rires.
Heureusement ils sont sauvés par le gong, ou plutôt la cloche annonçant le début des cours, chacun alors se dirigeant vers l’immense bâtiment où les attendent de pieds ferme les professeurs, tenant chacun un petit panneau indiquant aux groupes d’étudiants concernés de venir se regrouper vers lui.
Charles et le premier à les quitter, étant inscrit pour sa part dans un cursus différent de ses deux amis.
On se retrouve à la cantine les gars et toi Marc arrête de stresser, tu verras que tout va très vite se calmer autour de vous. Restes près de Louis si tu ne veux pas avoir déjà un tas de type sur le dos, rappelle-toi de ce que nous venons de parler juste avant. Crois-moi que dès que tu seras seul, c’est là où tu vas comprendre ce que s’est d’être notre unique véritable ami ! Hi ! Hi !
***/***
« Université des arts et médias, proche de l’institut royale des sciences. »
Ce que viennent de vivre Charles avec ses deux amis est à peu de choses près ce que vivent Ralphy et les siens, à part peut-être qu’ils soient moins nombreux à faire le rapprochement d’avec la brève vidéo qui aujourd’hui encore fait la une dans le monde entier et le fait que Kai reste cacher derrière sa casquette, ses lunettes et son masque, sinon pour le reste cela reste suffisamment impressionnant pour qu’ils en soient près à prendre leurs jambes à leurs cous.
Heureusement pour eux comme pour l’autre groupe, la sonnerie de rappelle à l’effet escompter et leurs laisse de quoi souffler.
La matinée passe donc entre la découverte des horaires de cours ainsi que des professeurs et l’intérêt marquer d’un bon nombre d’étudiants tentant avec plus ou moins de succès une ouverture vers eux, que cela soit dans le but de s’en faire des amis, de rassasier leurs curiosités ou quelques autres motifs qui leurs sont propres.
Ce n’est qu’à l’approche de l’heure du déjeuner, qu’ils apprennent que leur cantine étant encore en travaux pour le mois en cours, ils devront se rendre à celle de l’académie royale située à quelques centaines de mètres et qui a prévue en conséquence.
C’est donc d’un bon pas et quelque peut affamés, qu’ils en prennent la direction sous les regards de ceux qui depuis le matin tentent de s’en rapprocher.
- Bizarre vous ne trouvez pas ?
- Quoi donc ?
- On n’a pas eu de nouvelles pour l’occupant de la dernière chambre.
- Je ne suis pas pressé d’en avoir.
- Moi non plus, mais cela aurait été bien de faire connaissance avec lui avant qu’il ne mette les pieds dans l’appart.
- Cela ne changerait pas grand-chose en fait.
Ralphy qui discutait avec Daniel se retourne vers Kai qui jusque-là n’a pas dit une parole.
- Quelque chose ne va pas pour toi ?
- Vous ne voyez donc pas comment on nous mate depuis notre arrivée ?
- Oui et alors ? ce n’est pas comme si on ne s’y attendait pas.
Daniel comprend le sens des inquiétudes de son copain.
- Tu as gardé ton masque et tes lunettes toute la matinée, ce n’était peut-être pas la chose la plus subtile à faire parce qu’il te faudra bien l’enlever un jour ou l’autre de toute façon, ne serait-ce que pour manger.
Kai stoppe brutalement sa marche, sous l’effet de la vérité que vient de lui amener son ami.
- Allez manger tous les deux, je vais m’acheter un truc dans un magasin.
- Allons Kai… ne fait pas l’enfant !! Crois-tu tenir quatre ans comme ça ? et ensuite ? tu te cacheras toute ta vie ? c’est de cette façon là que tu vois les choses ?
- Comment devrais-je les voir autrement ! Vous savez très bien ce qui arriverait si je me montrais au grand jour !
- Arrête avec ça tu veux ! Tu as eu la malchance de tomber plusieurs fois sur des pervers et la police s’en est occupé, tous au village proche de l’orphelina t’ont protégé depuis et c’est comme ça qu’il faut voir les choses, je ne dis pas qu’ici il n’y en aura pas quelques-uns qui s’essayeront à tenter leurs chances avec toi, mais je ne les vois pas tous comme des violeurs en puissances, encore heureux.
Ralphy prend la parole à son tour.
- Tu ne devrais pas réagir de cette façon, le fait que tu sois comme tu es n’est pas une maladie et tu dois l’accepter, après chaque personne que tu rencontreras aura sa propre image de toi et ses propres sentiments envers toi, mais je t’assure qu’ils sauront te respecter. Tout au plus au début sous l’effet de surprise paraitront-ils excités, mais cela leurs passera comme cela c’est passé là où nous avons vécus et les quelques cas divergents que nous avons rencontré ne doivent pas te faire mettre tout le monde dans le même panier.
Ralphy tout en prêchant la bonne parole pour rassurer son ami, n’en est pas moins conscient de ce qui les entoure et justement ceux qu’il voit avec une certaine surprise venir vers eux lui donne une idée.
« Université royale des sciences. »
Alors que depuis l’ouverture des portes, la cour immense de l’université royale était devenue une cacophonie au fur et à mesure des retrouvailles venant des nouveaux arrivants, le silence se fait brutalement comme une vague qui précède de peu l’arrivée de trois garçons sans nul doute hors du commun.
Un silence suffisamment troublant, pour que même eux s’en rendent compte et se regardent, leurs visages montrant bien leur trouble.
Il va de soi que du côté des étudiants cela ait également un fort impacte émotionnel, puisque pour la plupart ils les suivaient déjà dans les divers médias ou représentations officielles de la famille royale, dont deux des trois garçons sont membres à part entière.
Le très médiatique grand prince Louis accompagner de son cousin Charles, héritier de la plus monumentale fortune qui soit au monde, amène donc en partie ce silence pesant.
En partie seulement car l’image qu’ils donnent tous les trois a toujours fait battre avec force les cœurs de celles et ceux qui les suivent et ici encore le miracle joue à plein, faisant mouche sur nombre de ceux qui les voient pour la première fois en réel.
Marc en est sans doute le plus gêner des trois, parce que beaucoup moins blinder que ses deux amis à ce genre de situation, aussi leurs murmure-t-il à l’oreille.
- Rassurez-moi les gars, cela ne va pas durer quatre ans comme ça ?
- Moins nous y ferons attention et moins cela durera, alors prend ton mal en patience et fait comme nous.
- En plus tu seras le gagnant dans l’histoire, celui qui va se faire un tas de potes.
- Hein !! Mais de quoi tu parles ?
Charles sourit à son meilleur ami, appréciant à sa juste valeur le fait qu’il ne se soit jamais prévalu envers quiconque d’être quasiment leur seul ami.
- Qui crois-tu qui sera abordé le premier pour toutes les tentatives de rapprochement et il y en aura, crois-moi, certainement pas moi, ni Louis, mais bien toi qui pour tous ces gars sera vu comme le plus proche d’eux.
- Qu’ils y viennent et ils ne seront pas déçus !!
- Pourquoi ce ton colérique ? il n’y a pas de mal à cela, la plupart n’auront pas d’arrières pensées et il est tout à fait naturel, socialement et sentimentalement parlant, qu’ils s’essaient aux rapprochements.
- Sentimentalement ? mais…
- Mais quoi ?
- Regarde autour de toi, il n’y a que des mecs !
- Oui et alors ?
Charles fixe un instant son ami en s’étonnant de son ton surpris de voix, comprenant alors ou est sa pensée actuelle et crois bon de préciser pour ne pas qu’il se fasse d’idée.
- Je n’ai pas parler d’amour, l’amitié n’est-il pas également un sentiment ?
- Hum… oui !! Mais la façon dont cela a été dis, me faisait plutôt penser que tu voulais virer ta cuti ! Hi ! Hi !
- Hi ! hi !
Les rires conjugués de Charles et de Louis, rompent le silence aussi soudainement qu’il était venu et bientôt c’est un véritable mitraillage photographique qui le remplace, la beauté intrinsèque des trois garçons étant encore plus valorisée par leurs rires.
Heureusement ils sont sauvés par le gong, ou plutôt la cloche annonçant le début des cours, chacun alors se dirigeant vers l’immense bâtiment où les attendent de pieds ferme les professeurs, tenant chacun un petit panneau indiquant aux groupes d’étudiants concernés de venir se regrouper vers lui.
Charles et le premier à les quitter, étant inscrit pour sa part dans un cursus différent de ses deux amis.
On se retrouve à la cantine les gars et toi Marc arrête de stresser, tu verras que tout va très vite se calmer autour de vous. Restes près de Louis si tu ne veux pas avoir déjà un tas de type sur le dos, rappelle-toi de ce que nous venons de parler juste avant. Crois-moi que dès que tu seras seul, c’est là où tu vas comprendre ce que s’est d’être notre unique véritable ami ! Hi ! Hi !
***/***
« Université des arts et médias, proche de l’institut royale des sciences. »
Ce que viennent de vivre Charles avec ses deux amis est à peu de choses près ce que vivent Ralphy et les siens, à part peut-être qu’ils soient moins nombreux à faire le rapprochement d’avec la brève vidéo qui aujourd’hui encore fait la une dans le monde entier et le fait que Kai reste cacher derrière sa casquette, ses lunettes et son masque, sinon pour le reste cela reste suffisamment impressionnant pour qu’ils en soient près à prendre leurs jambes à leurs cous.
Heureusement pour eux comme pour l’autre groupe, la sonnerie de rappelle à l’effet escompter et leurs laisse de quoi souffler.
La matinée passe donc entre la découverte des horaires de cours ainsi que des professeurs et l’intérêt marquer d’un bon nombre d’étudiants tentant avec plus ou moins de succès une ouverture vers eux, que cela soit dans le but de s’en faire des amis, de rassasier leurs curiosités ou quelques autres motifs qui leurs sont propres.
Ce n’est qu’à l’approche de l’heure du déjeuner, qu’ils apprennent que leur cantine étant encore en travaux pour le mois en cours, ils devront se rendre à celle de l’académie royale située à quelques centaines de mètres et qui a prévue en conséquence.
C’est donc d’un bon pas et quelque peut affamés, qu’ils en prennent la direction sous les regards de ceux qui depuis le matin tentent de s’en rapprocher.
- Bizarre vous ne trouvez pas ?
- Quoi donc ?
- On n’a pas eu de nouvelles pour l’occupant de la dernière chambre.
- Je ne suis pas pressé d’en avoir.
- Moi non plus, mais cela aurait été bien de faire connaissance avec lui avant qu’il ne mette les pieds dans l’appart.
- Cela ne changerait pas grand-chose en fait.
Ralphy qui discutait avec Daniel se retourne vers Kai qui jusque-là n’a pas dit une parole.
- Quelque chose ne va pas pour toi ?
- Vous ne voyez donc pas comment on nous mate depuis notre arrivée ?
- Oui et alors ? ce n’est pas comme si on ne s’y attendait pas.
Daniel comprend le sens des inquiétudes de son copain.
- Tu as gardé ton masque et tes lunettes toute la matinée, ce n’était peut-être pas la chose la plus subtile à faire parce qu’il te faudra bien l’enlever un jour ou l’autre de toute façon, ne serait-ce que pour manger.
Kai stoppe brutalement sa marche, sous l’effet de la vérité que vient de lui amener son ami.
- Allez manger tous les deux, je vais m’acheter un truc dans un magasin.
- Allons Kai… ne fait pas l’enfant !! Crois-tu tenir quatre ans comme ça ? et ensuite ? tu te cacheras toute ta vie ? c’est de cette façon là que tu vois les choses ?
- Comment devrais-je les voir autrement ! Vous savez très bien ce qui arriverait si je me montrais au grand jour !
- Arrête avec ça tu veux ! Tu as eu la malchance de tomber plusieurs fois sur des pervers et la police s’en est occupé, tous au village proche de l’orphelina t’ont protégé depuis et c’est comme ça qu’il faut voir les choses, je ne dis pas qu’ici il n’y en aura pas quelques-uns qui s’essayeront à tenter leurs chances avec toi, mais je ne les vois pas tous comme des violeurs en puissances, encore heureux.
Ralphy prend la parole à son tour.
- Tu ne devrais pas réagir de cette façon, le fait que tu sois comme tu es n’est pas une maladie et tu dois l’accepter, après chaque personne que tu rencontreras aura sa propre image de toi et ses propres sentiments envers toi, mais je t’assure qu’ils sauront te respecter. Tout au plus au début sous l’effet de surprise paraitront-ils excités, mais cela leurs passera comme cela c’est passé là où nous avons vécus et les quelques cas divergents que nous avons rencontré ne doivent pas te faire mettre tout le monde dans le même panier.
Ralphy tout en prêchant la bonne parole pour rassurer son ami, n’en est pas moins conscient de ce qui les entoure et justement ceux qu’il voit avec une certaine surprise venir vers eux lui donne une idée.
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