02-03-2023, 12:47 PM
Chers amis lecteurs, connus ou inconnus !
Merci de votre patience mais il ne m'a pas été facile de trouver une fin honorable après ce déchaînement des sens qui de presque bestial ont finalement dans un caractère presque mystique. Je ne sais pas si cela vous plaira (dites-le moi !) , pour ma part j'ai aimé cette évolution...
Nous sommes tous les trois abasourdis par l'intensité et, d'une certaine manière, l'imprévu de ce que nous venons de vivre. Nous ne nous sommes pas masturbés, à peine caressés, nous n'étions même pas nus et pour tant nos semences ont jailli quasi simultanément et avec une force inhabituelle.
Le sous-vêtement de Blaise a été incapable d'absorber tout le produit de ses entrailles : on pourrait croire qu'il ne portait que son survêtement tellement celui-ci est inondé. Pour Cédric et moi la situation est pire car nous étions l'un sur l'autre de sorte que nos deux cratères ont formé un véritable torrent de sperme qui a tout envahi.
Nous reprenons petit à petit conscience et lorsque nous nous levons nous ne pouvons qu'éclater de rire en voyant à quel point nous sommes souillés de nos jouissances. Heureusement que François n'est pas arrivé à ce moment-là !
À ce moment j'ai oublié ou plutôt mis de côté toutes les péripéties de ces dernières vingt-quatre heures, le plaisir de les revoir, le récit de leurs amours, le matin où j'ai découvert les deux préservatifs, témoins et preuves de leur inceste, le renvoi ou mieux l'expulsion de chez moi, leur retour et ce moment exceptionnel, presque irréel que nous venons de vivre et que nous n'avons pas véritablement recherché.
Avons-nous mis la charrue devant les bœufs car en fait je n'ai rien résolu en ce qui concerne notre relation future, un futur qui commencera demain car pour l'instant je n'y pense pas, je pense seulement à la nuit qui s'annonce. Vont-ils dormir dans la même chambre, le même lit et consommer une nouvelle fois l'inacceptable ? Pire, est-ce vraiment inacceptable s'il y a à la base un véritable amour ? Et vais-je pouvoir imaginer sans réagir en pensant à leurs deux corps imbriqués l'un dans l'autre, ne vais-je pas avoir la tentation de les rejoindre pour participer à leur plaisir ? Plus simplement, je peux proposer de partager avec eux mon grand lit et… advienne que pourra !
Si je suis honnête, j'ai envie que nous soyons ensemble, peut-être pour la dernière fois, je rêve de les sentir sur moi, que nous promenions nos mains dans tous les recoins, même les plus secrets de nos corps. Je veux jouer avec leur langue, sentir leur sexe aller et venir dans ma bouche, qu'ils me prennent ensemble. Leur bouche, leur langue… il faut qu'elles viennent lécher ma raideur, tourner autour de mon gland sans omettre de malaxer mes testicules pendant qu'un doigt coquin ira explorer les secrets de mon entre-fesses, trouver ma rondelle et découvrir l'entrée de mon anus et des profondeurs abyssales qui s'ouvrent. Oui, à tout cela j'y pense et aussi à la réciprocité de ces échanges.
Heureusement que nous sommes à table ce qui cache mon excitation laquelle redouble lorsque je vois Cédric se pencher pour sortit un plat du four, découvrant le haut de ses fesses. Pendant le repas, nous parlons peu, chacun est dans ses pensées.
Après le repas nous nous installons au salon, les jumeaux sur le canapé et moi sur le fauteuil qui leur fait face. Sur la table basse trois petits verres d'un vieil Armagnac. Un beau feu brûle dans la cheminée, une musique douce évite que le silence soit gênant. Les deux regardent un très beau livre avec de superbes photos de montagne. Ils sont très proches l'un de l'autre, leurs jambes se touchent forcément. Le livre qu'ils regardent ensemble est un gros ouvrage et les photos semblent les passionner. Ils sont toujours proche l'un de l'autre, la seule différence est que leurs jambes ne se touchent plus, elles se sont imbriquées de sorte qu'on a de la peine à distinguer laquelle appartient à qui. Blaise, de sa main libre, l'autre soutient le livre, caresse très gentiment le bas du dos de son frère où il a toute la place voulue car, curieusement, le devant du pantalon est déboutonné. Cédric se caresse directement sur son slip qui témoigne tout le plaisir qu'il prend (Cédric bien sûr et non le slip, encore que…) à ce délicat mouvement. Leur tenue a évolué sans qu'il n'y paraisse, c'est à peine si je m'en suis rendu compte et pourtant j'étais fasciné par cette osmose qui se dégageait, j'étais obnubilé par la perspective que je pressentais de bientôt les voir entièrement nus. Ils me donnaient l'impression d'avoir oublié où ils se trouvaient, d'être entrés dans un monde qui n'appartenait qu'à eux seuls.
Je ne m'étais pas touché et pourtant je bandais ferme, je commençais même à mouiller abondamment, mon sexe allait manquer de place et me faire mal mais je n'en avais cure devant ce spectacle que les jumeaux m'offraient sans le réaliser véritablement.
Leurs mouvements étaient très lents, très doux, d'une extrême sensualité que l'on sentait partagée par les deux garçons. Je comprenais qu'ils étaient seuls, que je n'existais plus pour eux et que j'allais fort probablement assister à des heures exceptionnelles d'un très grand amour entre deux garçons, jumeaux de surcroît et donc à un acte ou tout au moins à des gestes incestueux que la société réprouve et condamne avec la plus grande sévérité. Moi-même, il n'y a que quelques heures, je faisais partie, sans hésitation, de ceux qui jugeaient et condamnaient sans véritablement connaître la raison de cette attirance. Blancs ou noirs, les sentiments humains peuvent-ils se limiter à cette équation ? Je me sentais profondément ébranlé dans mes convictions. J'avais à la fois envie d'intervenir dans ce qu'ils s'apprêtaient à faire, chez moi, sous mon toit et en même temps mes yeux étaient rivés sur ces deux corps de plus en plus dénudés, laissant apparaître le beauté de leur musculature, la vitalité qui régissait leurs corps sous les spasmes qui les agitaient par moment. Il y avait surtout cette fusion de leur âme que j'entrevoyais viscéralement
Cédric était complètement nu, son sexe était tendu à l'extrême, ses testicules étaient perchées très haut, son corps était luisant de transpiration, il avait les yeux à moitié fermé, ses mains comme invisibles se confondant avec le corps de son frère. Ses jambes étaient écartées, sans impudeur tout en laissant éclater sa masculinité. Blaise, son frère, était plus replié sur lui-même gêné par son boxer qui était à la hauteur de ses cuisses. Mais tout son corps était régulièrement secoué de spasmes dont la jouissance lui tordait les traits du visage et qui bien sûr, se transmettait sur son pénis dont le prépuce s'était totalement retiré, loin en arrière de son gland, luisant de sécrétion. Et pourtant il avait l'air de parfaitement contrôler la situation, faisant preuve d'un calme dont moi-même, simple spectateur, était bien incapable et je redoutais de ne plus pouvoir contenir très longtemps la poussée de mes hormones tant sexuelles qu'intellectuelles ! J'avais, sans en être conscient, crée ma propre bulle dans laquelle je ne voyais que deux corps maintenant totalement dénudés et dans cette vision sublime il n'y avait plus de place pour la raison, pour le questionnement de savoir si c'était bien ou non. Non, la seule chose qui subsistait et avec une force irrésistible, c'était que ce moment ne prenne jamais fin. C'était également le besoin impérieux, contre lequel je luttais encore, de me joindre à eux dans le plaisir qui rayonnait dans toutes les fibres de leurs corps. Toute leur personne, toutes les fibres de leur être, je le ressentais, tendaient vers moi avec des regards qui disaient clairement "mais viens partager ce que nous éprouvons". Et pourtant je résistais encore, malgré l'envie qui me faisait presque trembler d'émotion. Finalement je n'eus pas à trancher, c'est eux qui firent le pas. Soudain, j'ai eu des mains qui s'activait pour m'enlever ma chemise, me dépouiller de mon maillot de corps, deux bouches qui aspiraient et suçaient mes tétons surexcités. Par-delà mon pantalon, une main ou plusieurs je ne saurais le dire s'étaient introduites et jouaient avec mes fesses en glissant par moment un doigt dans ma raie. Je me sentis bousculé, presque maltraité, me trouvant par moment sur le dos ou à plat ventre, le nez coincé contre un sexe dont l'odeur me faisait tourner le tête.
Depuis un moment j'étais aussi nu que Cédric et Blaise, nos trois corps ne faisaient plus qu'un, toutes les parties du corps, intimes ou non, étaient propriété commune, avec un droit d'utilisation illimité mais qu'il fallait savoir partager.
Sans savoir comment, nous sommes réveillés ensemble, en fin de matinée, dans mon lit, sagement l'un à côté de l'autre. Le lit n'était qu'un vaste champ de bataille maculé par de nombreuses taches de sperme entretemps séchées. Nous nous sommes regardés avec gentillesse mais en même temps avec une gravité évidente, il était évident que nous pensions tous les trois à la même chose, à cette débauche à laquelle nous nous étions livrés, hors du raisonnable et même hors de toute mesure.
Et maintenant, que va-t-il se passer, pouvions-nous envisager quelque chose en commun après ce tsunami sensuel qui, de l'avis de nous trois, avait outrepassé ce qui était acceptable, même pour nous jeunes dévoyés ?
Qu'allait-il rester de cette intime mais pure complicité que nous avions vécue à la Bergerie ?
Quand nous sortirions du lit, allions-nous oser rester nus, oser nous regarder ? Un très grand malaise s'était emparé de moi et, je le voyais dans leur attitude, également de mes deux complices. Nous avons eu le même réflexe en nous levant : nous sommes restés assis sur le bord du lit et avons enfilé le premier sous-vêtement qui nous est tombé sous la main. Une douche s'imposait évidemment car nos corps ne répandaient plus ces effluves que nous aimions et, dit crûment, nous puions un mélange de sperme, de transpiration et de je ne sais quoi. Nous n'avons pas été ensemble sous la douche, même les jumeaux y sont allés séparément.
Pour ma part, mes sentiments, mon souhait, partaient dans deux directions inconciliables : mon corps physique voulait que nous poursuivions cette aventure sensuelle qui m'avait, j'en étais conscient, totalement libéré des barrières que je m'étais imposées. Mon corps s'était éclaté, même au-delà du raisonnable mais ce que j'avais découvert était tellement enivrant que je ne pouvais envisager d'y renoncer. Mais je savais, tout au moins je le pressentais, qu'un tel bonheur ne pouvait qu'être éphémère, que la passion vécue avec les jumeaux ne pourrait se maintenir au niveau où nous l'avions portée et vécue. Cédric et Blaise m'avaient certes accepté dans leur cercle intime mais l'attachement qu'ils éprouvaient pour moi n'était rien en regard de ce lien indissoluble que représentait leur gémellité que seule la mort peut dissoudre. En m'accrochant à eux, je ne pourrais que leur créer des problèmes dont je souffrirais le premier.
Je n'eus pas à choisir, à de petits signes je compris que leur décision s'était imposée comme quelque chose d'inéluctable, qu'ils ne pouvaient ni ne voulaient risquer de perdre "son autre lui", qu'il n'y avait pas d'autre solution, quoi qu'il puisse nous en coûter. J'aurais pu négocier, implorer même pour qu'ils m'accordent un sursis, ne serait-ce que d'une nuit. Mais cela n'aurait servi à rien, sinon à abimer cette merveilleuse image de leurs deux corps imbriqués l'un dans l'autre.
J'ai conservé, sans les laver, les draps dans lesquels ils ont dormi, où nous avons, tous les trois vécus l'inoubliable.
F I N
Merci de votre patience mais il ne m'a pas été facile de trouver une fin honorable après ce déchaînement des sens qui de presque bestial ont finalement dans un caractère presque mystique. Je ne sais pas si cela vous plaira (dites-le moi !) , pour ma part j'ai aimé cette évolution...
Nous sommes tous les trois abasourdis par l'intensité et, d'une certaine manière, l'imprévu de ce que nous venons de vivre. Nous ne nous sommes pas masturbés, à peine caressés, nous n'étions même pas nus et pour tant nos semences ont jailli quasi simultanément et avec une force inhabituelle.
Le sous-vêtement de Blaise a été incapable d'absorber tout le produit de ses entrailles : on pourrait croire qu'il ne portait que son survêtement tellement celui-ci est inondé. Pour Cédric et moi la situation est pire car nous étions l'un sur l'autre de sorte que nos deux cratères ont formé un véritable torrent de sperme qui a tout envahi.
Nous reprenons petit à petit conscience et lorsque nous nous levons nous ne pouvons qu'éclater de rire en voyant à quel point nous sommes souillés de nos jouissances. Heureusement que François n'est pas arrivé à ce moment-là !
À ce moment j'ai oublié ou plutôt mis de côté toutes les péripéties de ces dernières vingt-quatre heures, le plaisir de les revoir, le récit de leurs amours, le matin où j'ai découvert les deux préservatifs, témoins et preuves de leur inceste, le renvoi ou mieux l'expulsion de chez moi, leur retour et ce moment exceptionnel, presque irréel que nous venons de vivre et que nous n'avons pas véritablement recherché.
Avons-nous mis la charrue devant les bœufs car en fait je n'ai rien résolu en ce qui concerne notre relation future, un futur qui commencera demain car pour l'instant je n'y pense pas, je pense seulement à la nuit qui s'annonce. Vont-ils dormir dans la même chambre, le même lit et consommer une nouvelle fois l'inacceptable ? Pire, est-ce vraiment inacceptable s'il y a à la base un véritable amour ? Et vais-je pouvoir imaginer sans réagir en pensant à leurs deux corps imbriqués l'un dans l'autre, ne vais-je pas avoir la tentation de les rejoindre pour participer à leur plaisir ? Plus simplement, je peux proposer de partager avec eux mon grand lit et… advienne que pourra !
Si je suis honnête, j'ai envie que nous soyons ensemble, peut-être pour la dernière fois, je rêve de les sentir sur moi, que nous promenions nos mains dans tous les recoins, même les plus secrets de nos corps. Je veux jouer avec leur langue, sentir leur sexe aller et venir dans ma bouche, qu'ils me prennent ensemble. Leur bouche, leur langue… il faut qu'elles viennent lécher ma raideur, tourner autour de mon gland sans omettre de malaxer mes testicules pendant qu'un doigt coquin ira explorer les secrets de mon entre-fesses, trouver ma rondelle et découvrir l'entrée de mon anus et des profondeurs abyssales qui s'ouvrent. Oui, à tout cela j'y pense et aussi à la réciprocité de ces échanges.
Heureusement que nous sommes à table ce qui cache mon excitation laquelle redouble lorsque je vois Cédric se pencher pour sortit un plat du four, découvrant le haut de ses fesses. Pendant le repas, nous parlons peu, chacun est dans ses pensées.
Après le repas nous nous installons au salon, les jumeaux sur le canapé et moi sur le fauteuil qui leur fait face. Sur la table basse trois petits verres d'un vieil Armagnac. Un beau feu brûle dans la cheminée, une musique douce évite que le silence soit gênant. Les deux regardent un très beau livre avec de superbes photos de montagne. Ils sont très proches l'un de l'autre, leurs jambes se touchent forcément. Le livre qu'ils regardent ensemble est un gros ouvrage et les photos semblent les passionner. Ils sont toujours proche l'un de l'autre, la seule différence est que leurs jambes ne se touchent plus, elles se sont imbriquées de sorte qu'on a de la peine à distinguer laquelle appartient à qui. Blaise, de sa main libre, l'autre soutient le livre, caresse très gentiment le bas du dos de son frère où il a toute la place voulue car, curieusement, le devant du pantalon est déboutonné. Cédric se caresse directement sur son slip qui témoigne tout le plaisir qu'il prend (Cédric bien sûr et non le slip, encore que…) à ce délicat mouvement. Leur tenue a évolué sans qu'il n'y paraisse, c'est à peine si je m'en suis rendu compte et pourtant j'étais fasciné par cette osmose qui se dégageait, j'étais obnubilé par la perspective que je pressentais de bientôt les voir entièrement nus. Ils me donnaient l'impression d'avoir oublié où ils se trouvaient, d'être entrés dans un monde qui n'appartenait qu'à eux seuls.
Je ne m'étais pas touché et pourtant je bandais ferme, je commençais même à mouiller abondamment, mon sexe allait manquer de place et me faire mal mais je n'en avais cure devant ce spectacle que les jumeaux m'offraient sans le réaliser véritablement.
Leurs mouvements étaient très lents, très doux, d'une extrême sensualité que l'on sentait partagée par les deux garçons. Je comprenais qu'ils étaient seuls, que je n'existais plus pour eux et que j'allais fort probablement assister à des heures exceptionnelles d'un très grand amour entre deux garçons, jumeaux de surcroît et donc à un acte ou tout au moins à des gestes incestueux que la société réprouve et condamne avec la plus grande sévérité. Moi-même, il n'y a que quelques heures, je faisais partie, sans hésitation, de ceux qui jugeaient et condamnaient sans véritablement connaître la raison de cette attirance. Blancs ou noirs, les sentiments humains peuvent-ils se limiter à cette équation ? Je me sentais profondément ébranlé dans mes convictions. J'avais à la fois envie d'intervenir dans ce qu'ils s'apprêtaient à faire, chez moi, sous mon toit et en même temps mes yeux étaient rivés sur ces deux corps de plus en plus dénudés, laissant apparaître le beauté de leur musculature, la vitalité qui régissait leurs corps sous les spasmes qui les agitaient par moment. Il y avait surtout cette fusion de leur âme que j'entrevoyais viscéralement
Cédric était complètement nu, son sexe était tendu à l'extrême, ses testicules étaient perchées très haut, son corps était luisant de transpiration, il avait les yeux à moitié fermé, ses mains comme invisibles se confondant avec le corps de son frère. Ses jambes étaient écartées, sans impudeur tout en laissant éclater sa masculinité. Blaise, son frère, était plus replié sur lui-même gêné par son boxer qui était à la hauteur de ses cuisses. Mais tout son corps était régulièrement secoué de spasmes dont la jouissance lui tordait les traits du visage et qui bien sûr, se transmettait sur son pénis dont le prépuce s'était totalement retiré, loin en arrière de son gland, luisant de sécrétion. Et pourtant il avait l'air de parfaitement contrôler la situation, faisant preuve d'un calme dont moi-même, simple spectateur, était bien incapable et je redoutais de ne plus pouvoir contenir très longtemps la poussée de mes hormones tant sexuelles qu'intellectuelles ! J'avais, sans en être conscient, crée ma propre bulle dans laquelle je ne voyais que deux corps maintenant totalement dénudés et dans cette vision sublime il n'y avait plus de place pour la raison, pour le questionnement de savoir si c'était bien ou non. Non, la seule chose qui subsistait et avec une force irrésistible, c'était que ce moment ne prenne jamais fin. C'était également le besoin impérieux, contre lequel je luttais encore, de me joindre à eux dans le plaisir qui rayonnait dans toutes les fibres de leurs corps. Toute leur personne, toutes les fibres de leur être, je le ressentais, tendaient vers moi avec des regards qui disaient clairement "mais viens partager ce que nous éprouvons". Et pourtant je résistais encore, malgré l'envie qui me faisait presque trembler d'émotion. Finalement je n'eus pas à trancher, c'est eux qui firent le pas. Soudain, j'ai eu des mains qui s'activait pour m'enlever ma chemise, me dépouiller de mon maillot de corps, deux bouches qui aspiraient et suçaient mes tétons surexcités. Par-delà mon pantalon, une main ou plusieurs je ne saurais le dire s'étaient introduites et jouaient avec mes fesses en glissant par moment un doigt dans ma raie. Je me sentis bousculé, presque maltraité, me trouvant par moment sur le dos ou à plat ventre, le nez coincé contre un sexe dont l'odeur me faisait tourner le tête.
Depuis un moment j'étais aussi nu que Cédric et Blaise, nos trois corps ne faisaient plus qu'un, toutes les parties du corps, intimes ou non, étaient propriété commune, avec un droit d'utilisation illimité mais qu'il fallait savoir partager.
Sans savoir comment, nous sommes réveillés ensemble, en fin de matinée, dans mon lit, sagement l'un à côté de l'autre. Le lit n'était qu'un vaste champ de bataille maculé par de nombreuses taches de sperme entretemps séchées. Nous nous sommes regardés avec gentillesse mais en même temps avec une gravité évidente, il était évident que nous pensions tous les trois à la même chose, à cette débauche à laquelle nous nous étions livrés, hors du raisonnable et même hors de toute mesure.
Et maintenant, que va-t-il se passer, pouvions-nous envisager quelque chose en commun après ce tsunami sensuel qui, de l'avis de nous trois, avait outrepassé ce qui était acceptable, même pour nous jeunes dévoyés ?
Qu'allait-il rester de cette intime mais pure complicité que nous avions vécue à la Bergerie ?
Quand nous sortirions du lit, allions-nous oser rester nus, oser nous regarder ? Un très grand malaise s'était emparé de moi et, je le voyais dans leur attitude, également de mes deux complices. Nous avons eu le même réflexe en nous levant : nous sommes restés assis sur le bord du lit et avons enfilé le premier sous-vêtement qui nous est tombé sous la main. Une douche s'imposait évidemment car nos corps ne répandaient plus ces effluves que nous aimions et, dit crûment, nous puions un mélange de sperme, de transpiration et de je ne sais quoi. Nous n'avons pas été ensemble sous la douche, même les jumeaux y sont allés séparément.
Pour ma part, mes sentiments, mon souhait, partaient dans deux directions inconciliables : mon corps physique voulait que nous poursuivions cette aventure sensuelle qui m'avait, j'en étais conscient, totalement libéré des barrières que je m'étais imposées. Mon corps s'était éclaté, même au-delà du raisonnable mais ce que j'avais découvert était tellement enivrant que je ne pouvais envisager d'y renoncer. Mais je savais, tout au moins je le pressentais, qu'un tel bonheur ne pouvait qu'être éphémère, que la passion vécue avec les jumeaux ne pourrait se maintenir au niveau où nous l'avions portée et vécue. Cédric et Blaise m'avaient certes accepté dans leur cercle intime mais l'attachement qu'ils éprouvaient pour moi n'était rien en regard de ce lien indissoluble que représentait leur gémellité que seule la mort peut dissoudre. En m'accrochant à eux, je ne pourrais que leur créer des problèmes dont je souffrirais le premier.
Je n'eus pas à choisir, à de petits signes je compris que leur décision s'était imposée comme quelque chose d'inéluctable, qu'ils ne pouvaient ni ne voulaient risquer de perdre "son autre lui", qu'il n'y avait pas d'autre solution, quoi qu'il puisse nous en coûter. J'aurais pu négocier, implorer même pour qu'ils m'accordent un sursis, ne serait-ce que d'une nuit. Mais cela n'aurait servi à rien, sinon à abimer cette merveilleuse image de leurs deux corps imbriqués l'un dans l'autre.
J'ai conservé, sans les laver, les draps dans lesquels ils ont dormi, où nous avons, tous les trois vécus l'inoubliable.
F I N