20-02-2023, 09:29 PM
Chemin faisant j'appris qu'il avait 26 ans, qu'il était sous marinier, bi - mais plus filles - et que, comme il était en manque, il allait se faire sucer au sauna et, pourquoi pas, baiser un cul ou deux, si l'occasion se présentait.
En ce début d'après-midi pluvieux, il y avait déjà pas mal de monde. Et comme dit le proverbe 'tout nouveau, tout beau’. C'est vrai que je n'eus pas de mal à trouver des bouches et des culs accueillants. Je ne pus pas satisfaire tous les prétendants. Je repartis les couilles vides.
Le soir je retrouvais mes amis et quand ils me demandèrent ce que j'avais fait, je leur mentis en disant que je m'étais baladé. Le soir en entendant mes amis se branler, je fis comme eux et il ne sortit que quelques gouttes de mon sexe.
Après un petit déjeuner copieux le lendemain, j'allais enfiler ma tenue de sport et je partis faire des tours de stade. Puis j'allais au gymnase pour me faire les bras et les abdos mais aussi des exercices d’assouplissement. Il n'y avait que peu de monde. Un des gars était suspendu les pieds en l’air. Enfin une barre retenait ses pieds, la deuxième était au niveau de ses genoux et il remontait son corps. Il y avait le même système 'd'accroche' à côté de lui. Je m'y suspendis. On échangea juste un 'salut' et je me mis à l’imiter. C'est vrai que comme ça c'était bien plus dur à faire. J'en fis 10 séries de 10 mais les derniers furent durs à faire.
De là j'allais à un espalier où je me suspendis et je relevais mes jambes le plus haut possible. Là encore j'en fis 10 séries de 10. J’allais boire un peu d'eau et je me mis à faire des assouplissements. Des gars entraient, d'autres partaient. Dans un coin du gymnase il y en avait quatre qui répétaient des katas de karaté. Puis, par deux, ils se mirent à combattre. Un d'eux glissa et cria de douleur.
Je ne vous dis pas la gueule le lendemain matin. Le chef devait être au courant parce que ce jour-là il fut plutôt 'cool' avec nous. Et le soir on ne traîna pas pour aller nous pieutez.
Le premier mois était fini et notre formation 'militaire' aussi. Avec l’ensemble des appelés, on fit une marche de 60 bornes en trois jours. Et nous, la section infirmier, on se chargea aussi des bobos des autres.
Vers la fin de la marche certains soufraient beaucoup. Ils étaient à la traîne. Certains étaient aidés par leurs amis, d'autres non. Alors nous, infirmiers et quelques volontaires, on les aida à la finir.
En effet, seuls ceux qui finissaient la marche, pourraient continuer la formation. On se relaya pour les épauler, porter leurs sacs et on arriva les bons derniers sous les quolibets d’autres. Mais on était dans les temps.
On eut le temps de soigner les plus mal en point avant l'arrivée des camions dans lesquels on grimpa. Et le lendemain sur la place d’appel, après la cérémonie des couleurs, c'est notre chef qui prit la parole.
On enchaîna des tours de stade, des pompes, des abdos et on recommençait. Pour Tom et moi ça allait. Mais beaucoup commençaient à fatiguer. Et les blessures et les chutes se firent de plus en plus fréquentes
Un des chefs nous demanda de nous occuper de ça. Et ce n'est qu'en fin d'après-midi, à la descente des couleurs qu'on nous apprit que nous étions tous en permission.
Tom remontait chez lui à Lille. On était dans le couloir et on allait partir quand le chef m’appela.
Je partis et rentrais aux Fourches.
Pour l'occasion, j'avais emporté mes uniformes. Celui de pompier et ceux de marin. Il fallut bien sûr prendre des photos. Cyprien insista même pour que j'en fasse avec celui de notre aïeul qui avait été médecin major dans la marine sous Louis Philippe et Napoléon III. Ça avait dû être une sacrée bête aussi parce que ses uniformes étaient suffisamment grands pour moi.
Le temps passa vite et dès le lundi les formations reprirent avec autant d'intensité mais cette fois plus axées, pour nous, sur la médecine urgentiste, pour d'autres sur le maniement de la grande échelle, pour d'autres encore sur le matériel d'incendie … Je passais souvent à l'infirmerie entre midi et deux ou le soir, après les cours, pour rebouter des collègues de travail.
Vous racontez jour par jour ma formation n'aurait aucun intérêt, pas plus que mes baises au sauna, d’ailleurs. Il ne nous restait plus qu'une semaine et on serait répartis dans les différents casernes de la ville.
J'avais demandé un service au toubib. Celui d'être affecté dans la même unité que Tom. Il m'avait répondu qu'il ferait ce qu'il pourrait.
Le vendredi matin après la cérémonie des couleurs c'est le chef de corps en personne qui vint parler.
Juste avant d’en repartir, je mis mes médailles dans mon sac. La semaine passa tranquillement.
Tom et moi, avions appris qu’on serait dans la même caserne. C'était cool. On avait passé tout le jeudi à faire briller nos chaussures, repasser nos uniformes. Le chef était passé plusieurs fois et il avait toujours trouvé quelque chose qui n'allait pas.
Et arriva le fameux vendredi. On était tous content parce qu'après la remise des diplômes on rentrait chez nous passer les fêtes et on ne devait se présenter à la caserne que le 3 janvier.
On était habillés. Le chef était passé et, selon lui : ça pouvait aller.
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En ce début d'après-midi pluvieux, il y avait déjà pas mal de monde. Et comme dit le proverbe 'tout nouveau, tout beau’. C'est vrai que je n'eus pas de mal à trouver des bouches et des culs accueillants. Je ne pus pas satisfaire tous les prétendants. Je repartis les couilles vides.
Le soir je retrouvais mes amis et quand ils me demandèrent ce que j'avais fait, je leur mentis en disant que je m'étais baladé. Le soir en entendant mes amis se branler, je fis comme eux et il ne sortit que quelques gouttes de mon sexe.
Après un petit déjeuner copieux le lendemain, j'allais enfiler ma tenue de sport et je partis faire des tours de stade. Puis j'allais au gymnase pour me faire les bras et les abdos mais aussi des exercices d’assouplissement. Il n'y avait que peu de monde. Un des gars était suspendu les pieds en l’air. Enfin une barre retenait ses pieds, la deuxième était au niveau de ses genoux et il remontait son corps. Il y avait le même système 'd'accroche' à côté de lui. Je m'y suspendis. On échangea juste un 'salut' et je me mis à l’imiter. C'est vrai que comme ça c'était bien plus dur à faire. J'en fis 10 séries de 10 mais les derniers furent durs à faire.
De là j'allais à un espalier où je me suspendis et je relevais mes jambes le plus haut possible. Là encore j'en fis 10 séries de 10. J’allais boire un peu d'eau et je me mis à faire des assouplissements. Des gars entraient, d'autres partaient. Dans un coin du gymnase il y en avait quatre qui répétaient des katas de karaté. Puis, par deux, ils se mirent à combattre. Un d'eux glissa et cria de douleur.
- Merde, on dirait que tu t'es déboîté l’épaule.
- Ce n’est pas on dirait. Je me la suis bien déboîtée et ça me fait un mal de chien.
- Salut, j'ai entendu ce que tu venais de dire. Si tu veux je te la remets en place. Je reboute un peu.
- Et tu as appris ça, où ?
- Au karaté, avec un kiné qui m'a montré comment faire
- T'es sûr de toi ?
- Oui, sinon je ne te l'aurais pas proposé.
- Alors d’accord, vas-y.
- Tu peux quitter ton tee-shirt, ça me sera plus facile.
- Merci, ça ne me fait presque plus mal. Alors comme ça tu fais aussi du karaté ?
- Oui enfin j'en ai fait jusqu'à cet été. Je n'ai pas repris ma licence pour cette année.
- Pourquoi ça ?
- Ici on n'a pas trop de temps libre pour le moment alors je verrais plus tard quand je serai affecté dans une caserne.
- Oui, c'est sûr que quand tu commences ici les trois premiers mois sont intenses. Tu suis quelle formation ?
- Celle des élèves infirmiers.
- En plus ! C'est vrai que vous avez encore moins de temps que les autres. Ça se passe bien ?
- Pour le moment, ça va.
- Tant mieux, alors. Je te dois un service. Tu n'auras pas affaire à un ingrat.
- Tu étais où ?
- Je suis allé faire un peu de sport pour me défouler.
- T’es fada, tu trouves qu'on n'en fait pas assez ici ?
- Si, ça va, mais bon, y'a pas que courir dans la vie. Il y a aussi les assouplissements, se muscler.
- Cet aprèm, on va faire un tour en ville, tu viens avec nous ?
- Oui, si vous voulez.
- Silence ! S’il y a des infirmiers ici qu'ils se lèvent.
- Vous allez vite aller enfiler vos tenues F1 et vous arrivez fissa à l’entrée. Pensez à prendre votre casque. Il y a eu un éboulement de maison en ville et il y a un grand nombre de blessés. On a besoin de vous en renfort.
Je ne vous dis pas la gueule le lendemain matin. Le chef devait être au courant parce que ce jour-là il fut plutôt 'cool' avec nous. Et le soir on ne traîna pas pour aller nous pieutez.
Le premier mois était fini et notre formation 'militaire' aussi. Avec l’ensemble des appelés, on fit une marche de 60 bornes en trois jours. Et nous, la section infirmier, on se chargea aussi des bobos des autres.
Vers la fin de la marche certains soufraient beaucoup. Ils étaient à la traîne. Certains étaient aidés par leurs amis, d'autres non. Alors nous, infirmiers et quelques volontaires, on les aida à la finir.
En effet, seuls ceux qui finissaient la marche, pourraient continuer la formation. On se relaya pour les épauler, porter leurs sacs et on arriva les bons derniers sous les quolibets d’autres. Mais on était dans les temps.
On eut le temps de soigner les plus mal en point avant l'arrivée des camions dans lesquels on grimpa. Et le lendemain sur la place d’appel, après la cérémonie des couleurs, c'est notre chef qui prit la parole.
- Vous êtes la honte de ce régiment ! Comment avez-vous pu laisser certains de vos camarades blessés se débrouiller seuls ? Nous sommes le corps des sapeurs-pompiers de Marseille. Ça veut dire qu'on travaille tous ensemble et que ce n'est pas chacun pour sa gueule. Alors, avec les autres chefs, nous vous avons concocté une petite surprise. Au lieu de vous donner une permission de 96 heures, elle va être réduite de moitié. Et pendant les prochaines 48 heures, on va vous apprendre ce que c'est l'esprit de corps. La section des infirmiers, mettez-vous à part. Ceux dont les noms suivent, vous les rejoindrez…
- Les gars on vous félicite. Vous partez à midi au lieu de demain midi. Il faut bien récompenser votre dévouement. Les autres, en tenue de sport et rendez-vous au terrain dans 15 minutes.
- Tu fais quoi, Jeff ?
- Je m'habille pour aller rejoindre les autres sur le terrain de sport.
- Mais… et ta permission ?
- Les gars, on est un corps, comme l'a dit le chef et quand certains merdent c'est punition collective. Je fais partie de ce corps alors, je subis, même si ce n'est pas de ma faute.
On enchaîna des tours de stade, des pompes, des abdos et on recommençait. Pour Tom et moi ça allait. Mais beaucoup commençaient à fatiguer. Et les blessures et les chutes se firent de plus en plus fréquentes
Un des chefs nous demanda de nous occuper de ça. Et ce n'est qu'en fin d'après-midi, à la descente des couleurs qu'on nous apprit que nous étions tous en permission.
Tom remontait chez lui à Lille. On était dans le couloir et on allait partir quand le chef m’appela.
- Tu as un petit moment à m’accorder ?
- Bien sûr chef. Que puis-je pour vous ?
- Pour moi, rien, tu es attendu à l’infirmerie pour des soins.
- Mais, je ne suis pas malade, chef.
- Mais non andouille, ce n'est pas pour toi mais le toubib a besoin de tes talents. Je t’accompagne.
- De mes talents ? Mais lesquels ?
- Tu ne serais pas un peu rebouteux sur les bords ?
- Si, ça m'arrive de le faire. Mais comment le toubib serait-il au courant de ça ?
- Hé, hé ! Il ne fallait pas lui remettre l'épaule en place au gymnase.
- Ça ne servirait à rien que je remette les autres en place, aujourd’hui. Ça te ferait souffrir pour rien. Je te les remettrai en place la semaine prochaine.
- Merci, pas de souci, ça va déjà un peu mieux. La douleur a bien diminuée !
Je partis et rentrais aux Fourches.
Pour l'occasion, j'avais emporté mes uniformes. Celui de pompier et ceux de marin. Il fallut bien sûr prendre des photos. Cyprien insista même pour que j'en fasse avec celui de notre aïeul qui avait été médecin major dans la marine sous Louis Philippe et Napoléon III. Ça avait dû être une sacrée bête aussi parce que ses uniformes étaient suffisamment grands pour moi.
Le temps passa vite et dès le lundi les formations reprirent avec autant d'intensité mais cette fois plus axées, pour nous, sur la médecine urgentiste, pour d'autres sur le maniement de la grande échelle, pour d'autres encore sur le matériel d'incendie … Je passais souvent à l'infirmerie entre midi et deux ou le soir, après les cours, pour rebouter des collègues de travail.
Vous racontez jour par jour ma formation n'aurait aucun intérêt, pas plus que mes baises au sauna, d’ailleurs. Il ne nous restait plus qu'une semaine et on serait répartis dans les différents casernes de la ville.
J'avais demandé un service au toubib. Celui d'être affecté dans la même unité que Tom. Il m'avait répondu qu'il ferait ce qu'il pourrait.
Le vendredi matin après la cérémonie des couleurs c'est le chef de corps en personne qui vint parler.
- Messieurs, comme toutes les années, vous, nouveaux sapeurs-pompiers, allez être attribués à différentes casernes. Je compte sur vos nouveaux collègues pour vous aider à intégrer les équipes et à vous apprendre ce qu'on n'a pas pu faire ici, l’expérience du terrain. La remise des diplômes aura lieu vendredi matin. Je vous signale que c'est une cérémonie officielle alors, pour ceux qui en possède, ça sera médailles pendantes…
Juste avant d’en repartir, je mis mes médailles dans mon sac. La semaine passa tranquillement.
Tom et moi, avions appris qu’on serait dans la même caserne. C'était cool. On avait passé tout le jeudi à faire briller nos chaussures, repasser nos uniformes. Le chef était passé plusieurs fois et il avait toujours trouvé quelque chose qui n'allait pas.
Et arriva le fameux vendredi. On était tous content parce qu'après la remise des diplômes on rentrait chez nous passer les fêtes et on ne devait se présenter à la caserne que le 3 janvier.
On était habillés. Le chef était passé et, selon lui : ça pouvait aller.
- Tom tu peux m'aider à mettre mes médailles ?
- Tu as des médailles, toi ?
- Oui, cinq pour le moment.
- C’est quoi ces médailles Jean-François ?
- Les miennes chef. Si vous voulez j'ai les brevets dans mon sac.
- Mazette ! C'est bon, tu peux les garder. Je ne savais pas qu'on avait un véritable héros parmi nous. Tu vas en faire baver quelques-uns.
- Jean-François, le pacha veut te voir dans son bureau, fissa.
- Mais j'ai rien fait, moi. Il me veut quoi ?
- Je n'en ai pas la moindre idée. Mais lui te le dira, il veut te parler.
- Repos, repos Jean-François, cet entretien n'est pas officiel.
- Bonjour Jean-François, alors ça te plaît cette nouvelle vie.
- Bonjour Michel, pour le moment ça va. On verra ça dans deux semaines quand je rentrerais des Fourches et que je commencerais à bosser.
- Jean-François, vous devez vous demander pourquoi je vous ai fait venir. Et pourquoi Michel, qui est un vieil ami, est là aussi. C'est pour vous remercier de vive voix d'avoir sauvé, Fabien, mon fils et son petit-fils, Jeremy.
- Je vous remercie, mais si j'ai fait ça c'est parce que j'étais là au bon moment. Euh… pardon, ce mauvais moment !
- Non Jeff, au bon moment parce que si ça avait été seulement Tim ou son père, ou même les deux touristes, la seule chose qu'ils auraient su faire, ça aurait été de téléphoner aux secours mais le temps qu'ils arrivent, mon Jérémy serait mort asphyxié et Fabien se serait vidé de son sang. Alors oui, tu as droit à nos remerciements, à notre gratitude même.
- Exactement et si je ne vous ai pas parlé avant aujourd’hui, c’est pour ne pas interférer avec votre formation. Déjà que vos médailles doivent beaucoup faire jaser. D’ailleurs, si Michel ne m'avait pas dit qu'elles étaient méritées et m'avait expliqué pourquoi elles vous avaient été remises je vous aurais demandé vos brevets. Mais assez parler, allons rejoindre les autres. Au fait vous allez manger à la table des officiels. Ça ne vous ennuie pas ?
- Si je vous disais oui, ça vous contrarierait ?
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