03-02-2023, 11:58 AM
— Bonjour, ma proposition va te surprendre mais je trouve que tu as un corps magnifique. Tu me permettrais de le masser ?
— De me le masser ou de me tripoter ?
— C'est un peu des deux en fait. C'est un massage tantrique que je te propose. Tu sais ce que c’est ?
— Vaguement, oui. C'est ce que j'apparente à des massages sexuels.
— Il y a une part d'érotisme dedans oui, mais l'éjaculation n'est pas obligatoire .et ça relaxe tout le corps. Alors je peux ?
— Pourquoi pas. Je me vois mal refuser un massage proposé par un beau mec.
Il posa sa serviette à côté de la mienne, sortit un flacon de son sac et se ravisa.
— Tu veux bien t'installer sur le ventre au milieu des serviettes ? Habituellement je masse avec une huile de massage mais tu as le dos qui commence à rougir alors je vais te le faire à la crème solaire pour que tu ne rougisses pas plus.
Il me fit allonger à cheval sur les serviettes. Il me fit écarter un peu plus les jambes, il me demanda de soulever le bassin, il mit ma queue dans le sens de la longueur et tira mes couilles en arrière. J’ai souri, en pensant: Heureusement que ça ne devait pas être sexuel !
Mais non, ça n'alla pas plus loin. Il commença par me masser la tête, puis descendit jusqu'à mon cou, mes épaules, mon dos. Puis il partit de mes pieds et remonta. Son massage me plaisait. Ma queue bandait bien dur sous mon ventre. Rien que pour le massage de mes fesses ça valait le coup que je me laisse tripoter.
Il avait joué aussi avec l'intérieur de mes fesses et avait massé ma rondelle sans jamais me pénétrer d'une phalange.
Puis il m'avait fait me retourner et il s'était occupé du devant. Je n'étais pas le seul à bander. Mon masseur bandait comme un âne lui aussi. Il avait fini le devant. Enfin, presque, il s'était occupé de chaque centimètre carré de mon corps sauf de ma queue.
— J'en ai fini sauf avec ton sexe. Je peux m'en occuper aussi ?
— Oui parce que si pour ma queue ça me fait le même effet que pour le reste de mon corps, ça va être de ouf.
— C'est vrai que cette partie-là est plus sensible que le reste. Je te fais éjaculer ou tu n'en as pas envie ?
— Si c'est aussi bon que je le pense, ça serait dommage de t'arrêter en route. Alors, oui, fais-moi éjaculer.
Il commença par me mettre une grosse quantité d'huile de massage sur le sexe. Il l'étala jusqu'à ma rondelle. Il commença à jouer avec mon gland. Le méat pour commencer puis la peau du gland avant de m'exciter la corolle. Après il passa au frein… ses doigts coururent sur ma hampe. Puis il s'en prit à mes testicules.
Je vous le fais version rapide mais de temps en temps, il revenait ponctuellement sur mon gland ou sur la corolle. Puis il me massa le dessous des testicules, le périnée et il alla jusqu'à mon anus.
Ma queue raide mouillait beaucoup.
— je vais bientôt jouir.
— Oui je le sens à tes réactions. Tu as envie de jouir ?
— Oui mais toi, tu n'en as pas envie ?
— Tu veux que je jouisse aussi ?
— C'est à toi de décider. Mais ça me ferait plaisir de te voir prendre ton plaisir également.
Il me fit resserrer la jambes, se positionna à cheval dessus et il fit en sorte que nos freins se frottent l'un l’autre. Tout d'un coup la jouissance m’envahit, fulgurante, vrillant mes reins. La sienne suivit de peu la mienne. J'étais lessivé. comme si j'avais baisé toute une nuit ou que j'avais couru le marathon.
Il se releva, me remercia d'avoir pu utiliser mon corps, ramassa sa serviette et partit. Mais juste avant de partir il ajouta :
— Je passe ici tous les jours à la même heure. Si ce que je t'ai fait t'a plu et que tu as envie que je recommence, fais-moi signe.
Il me tourna le dos et continua son chemin. Ça avait été bon mais j'avais du sperme sur tout le buste et le sexe. Je pris mon courage à deux mains et j'entrais dans l’eau. J'enlevais le sperme que j'avais sur moi et je retournais m'allonger au soleil. Je dus m'endormir un moment, quand je regardais l’heure, il était seize heures. j'en avais marre du soleil. Je pliais, ramassais, mes affaires et je rentrais par le chemin des écoliers c'est à dire en passant par les bois. Je tournais un grand moment avant de tomber sur une mini partouze. Il y avait déjà quelques mecs qui regardaient. De profil je voyais un mec qui me faisait plus bander que ceux qui partouzaient. Je m'approchais de lui. Il me jeta un regard. Sa queue était raide et elle mouillait. Je posais la main dessus. Il ne réagit pas. Je fis quelques allers / retours. Il bougea et colla son fessier contre mon bassin. Je sentis sa main passer entre nos corps et il mit mon chibre entre ses fesses et commença à remuer son bassin d'avant en arrière. De temps en temps il se débrouillait pour que mon gland force un peu sur sa rondelle. Il attrapa son sac, chercha quelque chose dedans. Il ouvrit un emballage de capote, me l'enfila et on se remit comme on était. Petit à petit, mon sexe força ses muscles intimes et ma queue s'enfonça en lui. Je pliais un peu les genoux pour que ma bite s'enfonce plus et je le laissais aller à son rythme. Un petit minou vint se mettre à genoux devant lui et sa bouche remplaça ma main. Seul le mec bougeait. Au bout d'un moment ses mouvement se firent plus désordonnés. J'appuyais d'un coup de rein les coups de queue que je lui donnais quand il reculait.
Il se mit à gémir plus fort et le petit minou avala les nombreux jets que le mec envoya. Le mec partit et le petit minou m'enleva ma capote et prit ma queue en bouche. Il suçait bien. Je le pris derrière la tête et je me servis de sa bouche comme d'un cul. Je lui limais la bouche. Il essayait de sourire. Il se branlait comme un fou au rythme de ma queue dans sa bouche. La sauce montait et au moment où j'éjaculais lui aussi éjacula. Il nettoya bien ma queue, en fit sortir les dernières gouttes de sperme que mon sexe contenait encore, d'un doigt il ramassa les dernières gouttes qui étaient sur le sien, il se releva, me fit un bisou sur la joue et partit. Je le suivis.
Une fois sur le parking j'enfilais un short et un tee-shirt, mes claquettes et je partis. Le petit minou faisait du stop. Je le pris et je le posais à Aigues-Mortes où il habitait.
Je rentrais tranquillement à la maison où je racontais ma semaine à mes parents. J'étais tout excité – la partie studieuse, hein!
Je lançais une lessive. On mangea.
— Tu vas avoir une surprise demain, Bé.
— Ha bon et c'est quoi ?
— Tu verras bien. Au fait, tu sais que ton grand père m'a fait le coup.
— De quoi tu parles ?
— Ton grand-père est allé aux morilles vendredi après-midi. Mais il n'en a pas trouvé et râle de ne pas connaître le coin secret. Moi, le samedi, j’ai trouvé de quoi faire une omelette, qu'on a mangé hier soir avec ta mère. S'il ne pleut pas, il n'y en aura plus.
Tu as vu Tim ?
— Non pas encore.
— Il est passé nous voir dans la semaine avec sa copine pour nous demander si elle pouvait poser des ruches chez nous. On lui a dit oui et elle nous a fait signer un papier.
— Elle est aussi allée avec lui chez les grands-parents et chez le père Mathieu. Ils ont signé aussi. Elle devrait attaquer à en mettre bientôt.
La porte s'ouvrit et – quand on parle du loup - Tim entra. Il alla faire la bise à mes parents puis ce fut mon tour.
— Alors Bé, ça s’est passé comment ta semaine ?
— Pas trop mal et toi la tienne ?
— Je t'aide à débarrasser et après je te raconte.
— C'est bon les garçons, je vais me débrouiller seule. Vous pouvez y aller.
Ma mère n'avait pas fini de dire ça qu'on devait déjà être dans ma chambre, allongés sur le lit.
— Qui commence ?
— Vas y, Bé.
Je lui racontais ma formation et des mecs qu'il y avait, puis je parlais de ma visite au sauna et de celle à la plage.
— Putain mais je ne pensais pas qu'il y avait autant de tafioles que ça. Merde! Tu as tiré plus que moi, pour le moment. Mais attend que Mary soit là.
— Et elle sera là quand ?
— Si tout se passe bien ça doit se faire début juillet.
— Mon père m'a dit que vous êtes passés dans la semaine.
— Oui justement c'est ce qui a accéléré la chose. On est passé les voir comme ça j'en ai profité pour leur présenter Mary. Et quand on est passé chez le père Mathieu il a été emballé. Il a signé et il nous a emmené à son hangar à côté de chez lui. Tu sais ce qu'il y a dedans ?
— Je crois que je ne l'ai jamais vu ouvert.
— Moi non plus. Alors quand on est rentré il y avait des ruches de partout – vides, bien sûr. Et au fond de son hangar il y a même une miellerie toute équipée. Il s'est proposé de la louer à Mary. Il doit demander à son fils. Tu parles que ça l’intéresse. Elle aurait tout sur place comme ça.
Et mes parents sont d'accord pour qu'on prenne la maison de derrière.
On discuta encore plus d'une heure et je raccompagnais Tim jusqu'à la porte pour fermer à clef derrière lui.
Le lendemain quand j'arrivais à la carrière je vis la surprise. Il y avait, là où j'avais aplani, quatre mobiles de chantier. Je lançais la machine et mon père me fit la visite. Il y en avait un qui servait de vestiaire. Un autre, le plus grand servait de cuisine et de salle de pause. Le troisième c'était les toilettes et des douches et la quatrième servait de salle de réunion.
— Wow c'est le grand luxe. Tu vas en faire quoi du hangar puisqu'il sert plus à rien ?
— On l'a revendu. Le gars doit venir avec son équipe pour le démonter. Et tu remarques pas qu'il n'y a plus les lignes électriques ? Viens voir le bureau. On a tout refait dedans.
J'allais aussi les visiter. Quand les autres arrivèrent on se serra la main et on se mit au boulot. Je perfectionnais le bronzage du devant le matin et celui du dos l'après-midi.
On allait partir quand mon téléphone sonna. Je répondis.
— Bonjour Jean-François, c'est le capitaine de la gendarmerie du Cap d’Agde. Tu as cinq minutes à m’accorder ?
— Oui, pas de souci, qu'est-ce-que je peux faire pour vous ?
— C'est délicat. On est en train d'éplucher ce qu'on a trouvé dans la glacière et il nous semble que tu es sur une des photos. On en est presque sûr. Mais on voudrait ton opinion.
— Pas de soucis vous n'avez qu'à m'envoyer la photo par mail et je vous dirais.
— C'est délicat parce qu'il s'agit d'adolescents nus.
— Vous pouvez pas cacher les bites ?
— Il n'y a pas que des garçons, il y a aussi des filles sur la photo. Écoute, on fait au mieux. Je t'envoie ça.
— D’accord. Je vous réponds dans la foulée.
— Tu peux m'appeler sur ce numéro. Je suis encore au bureau pour un bon moment. Ça fout un sacré bordel, ce dossier. Bon, je t'envoie ça de suite.
Il raccrocha.
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— De me le masser ou de me tripoter ?
— C'est un peu des deux en fait. C'est un massage tantrique que je te propose. Tu sais ce que c’est ?
— Vaguement, oui. C'est ce que j'apparente à des massages sexuels.
— Il y a une part d'érotisme dedans oui, mais l'éjaculation n'est pas obligatoire .et ça relaxe tout le corps. Alors je peux ?
— Pourquoi pas. Je me vois mal refuser un massage proposé par un beau mec.
Il posa sa serviette à côté de la mienne, sortit un flacon de son sac et se ravisa.
— Tu veux bien t'installer sur le ventre au milieu des serviettes ? Habituellement je masse avec une huile de massage mais tu as le dos qui commence à rougir alors je vais te le faire à la crème solaire pour que tu ne rougisses pas plus.
Il me fit allonger à cheval sur les serviettes. Il me fit écarter un peu plus les jambes, il me demanda de soulever le bassin, il mit ma queue dans le sens de la longueur et tira mes couilles en arrière. J’ai souri, en pensant: Heureusement que ça ne devait pas être sexuel !
Mais non, ça n'alla pas plus loin. Il commença par me masser la tête, puis descendit jusqu'à mon cou, mes épaules, mon dos. Puis il partit de mes pieds et remonta. Son massage me plaisait. Ma queue bandait bien dur sous mon ventre. Rien que pour le massage de mes fesses ça valait le coup que je me laisse tripoter.
Il avait joué aussi avec l'intérieur de mes fesses et avait massé ma rondelle sans jamais me pénétrer d'une phalange.
Puis il m'avait fait me retourner et il s'était occupé du devant. Je n'étais pas le seul à bander. Mon masseur bandait comme un âne lui aussi. Il avait fini le devant. Enfin, presque, il s'était occupé de chaque centimètre carré de mon corps sauf de ma queue.
— J'en ai fini sauf avec ton sexe. Je peux m'en occuper aussi ?
— Oui parce que si pour ma queue ça me fait le même effet que pour le reste de mon corps, ça va être de ouf.
— C'est vrai que cette partie-là est plus sensible que le reste. Je te fais éjaculer ou tu n'en as pas envie ?
— Si c'est aussi bon que je le pense, ça serait dommage de t'arrêter en route. Alors, oui, fais-moi éjaculer.
Il commença par me mettre une grosse quantité d'huile de massage sur le sexe. Il l'étala jusqu'à ma rondelle. Il commença à jouer avec mon gland. Le méat pour commencer puis la peau du gland avant de m'exciter la corolle. Après il passa au frein… ses doigts coururent sur ma hampe. Puis il s'en prit à mes testicules.
Je vous le fais version rapide mais de temps en temps, il revenait ponctuellement sur mon gland ou sur la corolle. Puis il me massa le dessous des testicules, le périnée et il alla jusqu'à mon anus.
Ma queue raide mouillait beaucoup.
— je vais bientôt jouir.
— Oui je le sens à tes réactions. Tu as envie de jouir ?
— Oui mais toi, tu n'en as pas envie ?
— Tu veux que je jouisse aussi ?
— C'est à toi de décider. Mais ça me ferait plaisir de te voir prendre ton plaisir également.
Il me fit resserrer la jambes, se positionna à cheval dessus et il fit en sorte que nos freins se frottent l'un l’autre. Tout d'un coup la jouissance m’envahit, fulgurante, vrillant mes reins. La sienne suivit de peu la mienne. J'étais lessivé. comme si j'avais baisé toute une nuit ou que j'avais couru le marathon.
Il se releva, me remercia d'avoir pu utiliser mon corps, ramassa sa serviette et partit. Mais juste avant de partir il ajouta :
— Je passe ici tous les jours à la même heure. Si ce que je t'ai fait t'a plu et que tu as envie que je recommence, fais-moi signe.
Il me tourna le dos et continua son chemin. Ça avait été bon mais j'avais du sperme sur tout le buste et le sexe. Je pris mon courage à deux mains et j'entrais dans l’eau. J'enlevais le sperme que j'avais sur moi et je retournais m'allonger au soleil. Je dus m'endormir un moment, quand je regardais l’heure, il était seize heures. j'en avais marre du soleil. Je pliais, ramassais, mes affaires et je rentrais par le chemin des écoliers c'est à dire en passant par les bois. Je tournais un grand moment avant de tomber sur une mini partouze. Il y avait déjà quelques mecs qui regardaient. De profil je voyais un mec qui me faisait plus bander que ceux qui partouzaient. Je m'approchais de lui. Il me jeta un regard. Sa queue était raide et elle mouillait. Je posais la main dessus. Il ne réagit pas. Je fis quelques allers / retours. Il bougea et colla son fessier contre mon bassin. Je sentis sa main passer entre nos corps et il mit mon chibre entre ses fesses et commença à remuer son bassin d'avant en arrière. De temps en temps il se débrouillait pour que mon gland force un peu sur sa rondelle. Il attrapa son sac, chercha quelque chose dedans. Il ouvrit un emballage de capote, me l'enfila et on se remit comme on était. Petit à petit, mon sexe força ses muscles intimes et ma queue s'enfonça en lui. Je pliais un peu les genoux pour que ma bite s'enfonce plus et je le laissais aller à son rythme. Un petit minou vint se mettre à genoux devant lui et sa bouche remplaça ma main. Seul le mec bougeait. Au bout d'un moment ses mouvement se firent plus désordonnés. J'appuyais d'un coup de rein les coups de queue que je lui donnais quand il reculait.
Il se mit à gémir plus fort et le petit minou avala les nombreux jets que le mec envoya. Le mec partit et le petit minou m'enleva ma capote et prit ma queue en bouche. Il suçait bien. Je le pris derrière la tête et je me servis de sa bouche comme d'un cul. Je lui limais la bouche. Il essayait de sourire. Il se branlait comme un fou au rythme de ma queue dans sa bouche. La sauce montait et au moment où j'éjaculais lui aussi éjacula. Il nettoya bien ma queue, en fit sortir les dernières gouttes de sperme que mon sexe contenait encore, d'un doigt il ramassa les dernières gouttes qui étaient sur le sien, il se releva, me fit un bisou sur la joue et partit. Je le suivis.
Une fois sur le parking j'enfilais un short et un tee-shirt, mes claquettes et je partis. Le petit minou faisait du stop. Je le pris et je le posais à Aigues-Mortes où il habitait.
Je rentrais tranquillement à la maison où je racontais ma semaine à mes parents. J'étais tout excité – la partie studieuse, hein!
Je lançais une lessive. On mangea.
— Tu vas avoir une surprise demain, Bé.
— Ha bon et c'est quoi ?
— Tu verras bien. Au fait, tu sais que ton grand père m'a fait le coup.
— De quoi tu parles ?
— Ton grand-père est allé aux morilles vendredi après-midi. Mais il n'en a pas trouvé et râle de ne pas connaître le coin secret. Moi, le samedi, j’ai trouvé de quoi faire une omelette, qu'on a mangé hier soir avec ta mère. S'il ne pleut pas, il n'y en aura plus.
Tu as vu Tim ?
— Non pas encore.
— Il est passé nous voir dans la semaine avec sa copine pour nous demander si elle pouvait poser des ruches chez nous. On lui a dit oui et elle nous a fait signer un papier.
— Elle est aussi allée avec lui chez les grands-parents et chez le père Mathieu. Ils ont signé aussi. Elle devrait attaquer à en mettre bientôt.
La porte s'ouvrit et – quand on parle du loup - Tim entra. Il alla faire la bise à mes parents puis ce fut mon tour.
— Alors Bé, ça s’est passé comment ta semaine ?
— Pas trop mal et toi la tienne ?
— Je t'aide à débarrasser et après je te raconte.
— C'est bon les garçons, je vais me débrouiller seule. Vous pouvez y aller.
Ma mère n'avait pas fini de dire ça qu'on devait déjà être dans ma chambre, allongés sur le lit.
— Qui commence ?
— Vas y, Bé.
Je lui racontais ma formation et des mecs qu'il y avait, puis je parlais de ma visite au sauna et de celle à la plage.
— Putain mais je ne pensais pas qu'il y avait autant de tafioles que ça. Merde! Tu as tiré plus que moi, pour le moment. Mais attend que Mary soit là.
— Et elle sera là quand ?
— Si tout se passe bien ça doit se faire début juillet.
— Mon père m'a dit que vous êtes passés dans la semaine.
— Oui justement c'est ce qui a accéléré la chose. On est passé les voir comme ça j'en ai profité pour leur présenter Mary. Et quand on est passé chez le père Mathieu il a été emballé. Il a signé et il nous a emmené à son hangar à côté de chez lui. Tu sais ce qu'il y a dedans ?
— Je crois que je ne l'ai jamais vu ouvert.
— Moi non plus. Alors quand on est rentré il y avait des ruches de partout – vides, bien sûr. Et au fond de son hangar il y a même une miellerie toute équipée. Il s'est proposé de la louer à Mary. Il doit demander à son fils. Tu parles que ça l’intéresse. Elle aurait tout sur place comme ça.
Et mes parents sont d'accord pour qu'on prenne la maison de derrière.
On discuta encore plus d'une heure et je raccompagnais Tim jusqu'à la porte pour fermer à clef derrière lui.
Le lendemain quand j'arrivais à la carrière je vis la surprise. Il y avait, là où j'avais aplani, quatre mobiles de chantier. Je lançais la machine et mon père me fit la visite. Il y en avait un qui servait de vestiaire. Un autre, le plus grand servait de cuisine et de salle de pause. Le troisième c'était les toilettes et des douches et la quatrième servait de salle de réunion.
— Wow c'est le grand luxe. Tu vas en faire quoi du hangar puisqu'il sert plus à rien ?
— On l'a revendu. Le gars doit venir avec son équipe pour le démonter. Et tu remarques pas qu'il n'y a plus les lignes électriques ? Viens voir le bureau. On a tout refait dedans.
J'allais aussi les visiter. Quand les autres arrivèrent on se serra la main et on se mit au boulot. Je perfectionnais le bronzage du devant le matin et celui du dos l'après-midi.
On allait partir quand mon téléphone sonna. Je répondis.
— Bonjour Jean-François, c'est le capitaine de la gendarmerie du Cap d’Agde. Tu as cinq minutes à m’accorder ?
— Oui, pas de souci, qu'est-ce-que je peux faire pour vous ?
— C'est délicat. On est en train d'éplucher ce qu'on a trouvé dans la glacière et il nous semble que tu es sur une des photos. On en est presque sûr. Mais on voudrait ton opinion.
— Pas de soucis vous n'avez qu'à m'envoyer la photo par mail et je vous dirais.
— C'est délicat parce qu'il s'agit d'adolescents nus.
— Vous pouvez pas cacher les bites ?
— Il n'y a pas que des garçons, il y a aussi des filles sur la photo. Écoute, on fait au mieux. Je t'envoie ça.
— D’accord. Je vous réponds dans la foulée.
— Tu peux m'appeler sur ce numéro. Je suis encore au bureau pour un bon moment. Ça fout un sacré bordel, ce dossier. Bon, je t'envoie ça de suite.
Il raccrocha.
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