01-02-2023, 01:22 PM
Et nous voilà tous partis pour voler les cerises du Père Mathieu. Sur un banc à l’ombre, mes grands-parents, Cyprien et le père Mathieu discutaient. Les gamins couraient devant et quand ils les virent se précipitèrent vers eux pour les embrasser. Le père Mathieu compris.
— Vous allez où comme ça ?
— On va voler des cerises.
— Ah bon et c'est qui qui vous a dit de faire ça ?
— C'est Tonton Bé. C'est vrai, y crie le monsieur quand on lui vole ses cerises ?
— Oui et il est pas commode en plus.
C'est le père Mathieu qui venait de dire ça, le plus sérieusement au monde.
— Il est où le monsieur ?
— Dans sa maison mais il doit faire la sieste. Si vous voulez avec votre Papé Cyprien on va faire le guet. Et on vous dira si on le voit.
On alla tous au cerisier et on commença à ramasser. Les gamins en mangeaient plus qu'ils n'en mettaient dans le panier… mon père aussi d’ailleurs.
— Attention, j'ai vu le rideau de la cuisine qui a bougé.
— Vite il faut vous cacher.
Cyprien et le père Mathieu jouaient le jeu. Ils mirent quelques coups de speed aux gamins et on entrait tous dans le jeu. On en avait pas mal ramassé. Je laissais le saladier plein dans la fourche de l’arbre.
— vous voulez venir goûter chez Papé et Mamé ? Je vous ai fait des gâteaux.
Bien sûr, les gamins acceptèrent. Ma mère invita le père Mathieu à venir manger avec nous le lendemain. Il accepta.
Et en rentrant on tomba sur Tim. Il venait de ses serres où il avait préparé son marché. Il se fit engueuler par mes neveux parce qu'il avait osé prendre une poignée de cerises dans le panier que je portais.
— Hé mais, Tim, c'est à nous ça. On les a volé sur l’arbre au méchant monsieur!
— Et il ne vous a rien dit ?
— Non, il ne nous a pas vu parce que quand le Papé ou le père Mathieu voyaient le rideau qui bougeait on se cachait tous.
— Il va faire une drôle de tête quand il va voir que vous lui avez piqué des cerises.
— Oh, mais on en a laissé beaucoup tout plein pour lui.
Il fallut doucher les gamins parce qu'entre les cerises qui avaient coulé de partout et les traces suspectes de gâteau au chocolat ou de tarte aux fraises leurs fringues et leurs visages laissaient à désirer.
Gaële et Léa mirent de l'eau dans la baignoire et y plongèrent les quatre garçons… Il fallut éponger la salle de bain après et les mamans durent se changer.
Pendant ce temps à la cuisine mon père aidait ma mère à trier les morilles. Elle en avait préparé un bon peu. Au fur et à mesure que mon père les nettoyait, elle les enfilait sur un fil. Bien sûr, les gamins voulurent aider mais elle les envoya promener. Pas touche aux morilles!
Ce soir-là ce fut la fête. Il y avait charcuterie, purée et saucisses. Les gamins allèrent se coucher repus, on discuta un moment et on partit tous au lit.
Après mon café matinal je partis courir. Mais cette fois j'avais pris mon sac à dos. Et grand bien m'en avait pris. Au lieu de tourner à droite et de retourner là où j'avais couru hier, je tournais à gauche. Et un kilomètre plus loin je tombais sur un autre champ de morilles. Je remplis les sacs… qu'il y avait dans mon sac à dos. Du coup je décidais de rentrer. Il n'y avait que mes parents et Gaële qui donnait le biberon à Aymeric.
— Tiens, Man, cadeau.
— Mais tu les as trouvé où celles-là ?
— Pour toi Maman c'est par terre ; et tu vois le chemin qu'on a pris hier Pa, bin à l'embranchement au lieu d'aller à droite, tu vas à gauche, tu fais cinq-cents mètres et c'est là. J'en ai laissé des toutes petites.
— Il y en a plus qu'hier on dirait.
Du coup j'aidais mon père à les trier et à les enfiler sur des fils qu'on alla rajouter aux autres dans le garage. Il devait être onze heures quand mes grands-parents, Cyprien et le père Mathieu arrivèrent.
Mon père servit l’apéritif. Les gamins jouaient dehors. J'avais enfin pu prendre ma douche - à l'eau presque froide - et j'avais aidé à mettre la table.
Ma mère avait fait simple. Salades, trois gros poulets, frites et morilles en sauce, bien sûr.
Elle posa les poulets, les frites et les morilles sur la table. Elle servit Cyprien en premier et, malicieusement, elle demanda :
— Papy, tu veux les morilles à la crème à part, où je te les sers avec ton poulet ?
— Donne-moi d'abord les morilles, à part.
— Tu les sors d’où ?
— C'est Bé et Alain qui les ont trouvé mais ils ne m'ont pas dit où .
— Y'en a plein le garage Papé. Mamy elle les a mis sur des fils mais on a pas pu aider.
Bien sur mon grand-père essaya de nous tirer les vers du nez mais il avait à faire à plus rusé que lui. Les gamins gouttèrent d'abord la sauce. Ça, ça allait mais la structure des morilles ne leur plaisait pas. Aussi ma mère leur servit les frites et le poulet avec beaucoup de ketchup et de mayonnaise maison en prime.
Le clafoutis aux cerises de ma grand-mère était un délice et la mousse au chocolat de ma mère un régal.
Puis comme la veille, j'allais faire la sieste… avec les monstres aux basques.
Après avoir fait goûter les petits et les ‘moins’ grands, mon frère et ma sœur repartirent.
J'allais dans ma chambre et je cherchais sur le net, de quoi me loger pour ma semaine. Je trouvais un F1 pas trop cher et pas trop loin. C'était que des chambres double. Tant pis. Je ferai avec. Je réservais pour la semaine. Je pris même deux nuits de plus. Celle du dimanche au lundi précédant ma formation et celle du vendredi au samedi.
Et oui, j'avais l'intention d'aller baiser. J'avais vu qu'il y avait un sauna gay à Montpellier et plusieurs lieux de drague … Et le samedi je retournerai à celui de Nîmes.
La semaine passa assez vite. Le vendredi je préparais mes affaires. Le samedi j'allais courir et je croisais en rentrant mon père qui était aux morilles avec mon grand-père – mais pas dans notre lieu secret. J'en avais trouvé plusieurs que je leur laissais au passage. Je discutais un moment avec eux avant de repartir.
J'eus pas trop le temps de voir Tim cette semaine. Il était surbooké. Je partis le dimanche juste après le repas. Et finalement je m'arrêtais au sauna de Nîmes.
Marc était déjà en tenue. On prit la douche ensemble et on alla s'enfermer dans une cabine. Il me dit que Sacha était parti faire des manœuvres à Camp Juers. Il jouit deux fois et moi trois. et dès qu'on était rentré dans la cabine, comme Sacha je lui avais dit de se mettre à poil. Il avait obéi.
Pour me remettre j'allais faire un tour au hammam où un petit minou me suça mais ne réussit pas à me faire jouir, de là j'allais jusqu'au sauna où je restais un bon moment et je retournais au bar où Marc avait pris du service. Il n'y avait pas grand monde aujourd’hui. Sur un des canapés un couple, plutôt mignons tous les deux, flirtait. De temps en temps Marc allait discuter avec eux. Ils se levèrent et partirent derrière. Leurs serviettes laissaient voir leurs envies - plus que - naissantes.
Marc vint me voir après leur départ.
— Jeff, s'ils te plaisent, ils t'attendent au sling. Ils ont envie de ta grosse queue.
— Et comment ils savent que j'ai une grosse queue ?
— Simple. Ils m'ont demandé!
— En d'autre temps je t'aurais dit que tu étais une langue de pute mais bon, ça va, ils sont mignons.
J'allais les rejoindre. Et en plus d'être mignons ils étaient doués. Ils se firent prendre tous les deux en double à tour de rôle. Sans compter qu'ils passaient aussi à tour de rôle sur le sling. Je ne me rendis pas compte de l'heure et quand je ressortis du sauna il n'était pas loin de vingt et une heures.
je mangeais un bout dans un mac do tout proche et j'allais jusqu'au F1. Merde c'était des lits simple. Tant pis je ferai avec.
Six heures j'étais debout et à huit heures moins le quart, j'étais à la fac devant la salle où il y avait déjà quelques gars avec lesquels je discutais. Il y en avait un, Tom, que je trouvais particulièrement sympa et motivé. Il arrivait de Lille pour la formation.
— Les mecs, y'en n'a pas un qui pourrait me dire où je pourrais crécher, j'ai rien trouvé pour me loger.
— Si tu veux, il y a un autre lit dans ma chambre, si ça peut t’intéresser.
— Je suis preneur.
La formation commença. Comme toujours un petit discours de bienvenue, puis un résumé de ce qu'on allait voir pendant les trois semaines de stage, puis ce qu'on allait voir et faire cette semaine.
Et la formation proprement dite débuta. On était dix-huit. on nous demanda de nous mettre en binômes. Bien sûr je pris Tom comme binôme. Il me faisait penser à Joris. Le matin on fit pas mal de théorie. L'après-midi, on commença par un cours de pratique qui tenait plus de rappels de secourisme, que de ce qu'on faisait généralement en milieu hospitalier. Puis on se retapa deux heures de cours théoriques. Ensuite on rentra. En fait on était six de la formation au F1. Quand on y arriva je montrais la chambre à Tom et commençais à quitter mes affaires.
— Tu vas prendre une douche ?
— Non je me change, je vais aller courir. Je ne suis plus habitué à rester assis toute la journée.
— Tu m’attends, je viens avec toi.
— Oui, pas de problème.
Et c'est sans fausse pudeur qu'on se changea l'un devant l’autre. J'en profitais pour jeter un œil à la marchandise. Et ce que j'en vis, me plaisait beaucoup. Mais bon jamais avec des collègues de travail, m'avait un jour dit mon père.
On partit en courant au fil des rues et des avenues. On trouva un parc et on en fit plusieurs tours.
Tom était bon, moins que moi mais pas loin. Et quand on revint au F1 on vit les quatre autres qui allaient partir manger. Ils proposèrent de nous attendre. On se doucha vite et on les rejoignit. Durant le repas on parla de la formation et de nous. Tom, venant de Lille, c'est lui qui était le plus loin. Un des gars nous demanda si demain on retournait courir et devant notre réponse affirmative, il demanda s'il pouvait venir avec nous. On accepta, bien entendu.
En nous couchant le soir Tom m'avait demandé si ça ne me dérangeait pas qu'il dorme à poil.
— Bin non! Je dors à poil aussi.
Et le matin j'ai eu la belle vision de son sexe bien raide. Bon le surlendemain c'était lui qui vit mon mat.
On enchaîna jusqu'à la fin de la semaine des heures de théorie et de pratique.
Le vendredi soir je testais les lieux de drague de Montpellier et je tombais sur un étudiant qui finit la nuit au F1 avec moi. Sous ses airs de sainte-nitouche c'était une grosse cochonne et autant lui que moi on prit un pied de ouf. On se sépara le lendemain matin après qu'il m'eut fait une pipe pour avoir sa dose de lait. Je ramassais mes affaires et je vis que Tom avait oublié le short avec lequel il courrait. Je le lui rendrai la prochaine fois.
Il faisait beau et si au lieu d'aller m'enfermer au sauna, j'allais faire un tour à la plage naturiste du Grau du Roi ?
C'est ce que je fis en suivant la route de la côte. Hélas, pas de bel auto-stoppeur vicieux, comme je l'avais lu dans certaines histoires chaudes, à prendre en route. Tant pis.
Je me mis à poil et très vite les premiers candidats potentiels commencèrent à me tourner autour.
Je jouais ma star mais bien vite, un gars plus mignon que les autres attira mon attention.
Il était plutôt bien gaulé. Après tout pourquoi pas ?
Ce fut le premier de l'après-midi. Bon, ça a été roulage de pelles, pipes à tour de rôle et branlette réciproque pour nous faire jouir. Ça n'a pas été la grande baise du siècle mais pour une mise en chauffe, ça allait.
Le suivant - en fait ils étaient deux. c'était les gars que j'avais rencontré dans le sling, la semaine précédente, au sauna de Nîmes. Ils n'eurent pas droit à une double cette fois parce que ce n'était pas pratique mais on joua au petit train dont j'étais toujours le wagon de queue sauf quand l'un des deux arrimait sa bouche à ma queue tout en se faisant baiser.
Le troisième, c'est un gars qui devait avoir dans les 25 ans. Il passait à côté de moi et je le trouvais beau gosse mais bon, je venais de donner y'a peu alors je n'étais pas affamé non plus. Il stoppa et vint vers moi.
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— Vous allez où comme ça ?
— On va voler des cerises.
— Ah bon et c'est qui qui vous a dit de faire ça ?
— C'est Tonton Bé. C'est vrai, y crie le monsieur quand on lui vole ses cerises ?
— Oui et il est pas commode en plus.
C'est le père Mathieu qui venait de dire ça, le plus sérieusement au monde.
— Il est où le monsieur ?
— Dans sa maison mais il doit faire la sieste. Si vous voulez avec votre Papé Cyprien on va faire le guet. Et on vous dira si on le voit.
On alla tous au cerisier et on commença à ramasser. Les gamins en mangeaient plus qu'ils n'en mettaient dans le panier… mon père aussi d’ailleurs.
— Attention, j'ai vu le rideau de la cuisine qui a bougé.
— Vite il faut vous cacher.
Cyprien et le père Mathieu jouaient le jeu. Ils mirent quelques coups de speed aux gamins et on entrait tous dans le jeu. On en avait pas mal ramassé. Je laissais le saladier plein dans la fourche de l’arbre.
— vous voulez venir goûter chez Papé et Mamé ? Je vous ai fait des gâteaux.
Bien sûr, les gamins acceptèrent. Ma mère invita le père Mathieu à venir manger avec nous le lendemain. Il accepta.
Et en rentrant on tomba sur Tim. Il venait de ses serres où il avait préparé son marché. Il se fit engueuler par mes neveux parce qu'il avait osé prendre une poignée de cerises dans le panier que je portais.
— Hé mais, Tim, c'est à nous ça. On les a volé sur l’arbre au méchant monsieur!
— Et il ne vous a rien dit ?
— Non, il ne nous a pas vu parce que quand le Papé ou le père Mathieu voyaient le rideau qui bougeait on se cachait tous.
— Il va faire une drôle de tête quand il va voir que vous lui avez piqué des cerises.
— Oh, mais on en a laissé beaucoup tout plein pour lui.
Il fallut doucher les gamins parce qu'entre les cerises qui avaient coulé de partout et les traces suspectes de gâteau au chocolat ou de tarte aux fraises leurs fringues et leurs visages laissaient à désirer.
Gaële et Léa mirent de l'eau dans la baignoire et y plongèrent les quatre garçons… Il fallut éponger la salle de bain après et les mamans durent se changer.
Pendant ce temps à la cuisine mon père aidait ma mère à trier les morilles. Elle en avait préparé un bon peu. Au fur et à mesure que mon père les nettoyait, elle les enfilait sur un fil. Bien sûr, les gamins voulurent aider mais elle les envoya promener. Pas touche aux morilles!
Ce soir-là ce fut la fête. Il y avait charcuterie, purée et saucisses. Les gamins allèrent se coucher repus, on discuta un moment et on partit tous au lit.
Après mon café matinal je partis courir. Mais cette fois j'avais pris mon sac à dos. Et grand bien m'en avait pris. Au lieu de tourner à droite et de retourner là où j'avais couru hier, je tournais à gauche. Et un kilomètre plus loin je tombais sur un autre champ de morilles. Je remplis les sacs… qu'il y avait dans mon sac à dos. Du coup je décidais de rentrer. Il n'y avait que mes parents et Gaële qui donnait le biberon à Aymeric.
— Tiens, Man, cadeau.
— Mais tu les as trouvé où celles-là ?
— Pour toi Maman c'est par terre ; et tu vois le chemin qu'on a pris hier Pa, bin à l'embranchement au lieu d'aller à droite, tu vas à gauche, tu fais cinq-cents mètres et c'est là. J'en ai laissé des toutes petites.
— Il y en a plus qu'hier on dirait.
Du coup j'aidais mon père à les trier et à les enfiler sur des fils qu'on alla rajouter aux autres dans le garage. Il devait être onze heures quand mes grands-parents, Cyprien et le père Mathieu arrivèrent.
Mon père servit l’apéritif. Les gamins jouaient dehors. J'avais enfin pu prendre ma douche - à l'eau presque froide - et j'avais aidé à mettre la table.
Ma mère avait fait simple. Salades, trois gros poulets, frites et morilles en sauce, bien sûr.
Elle posa les poulets, les frites et les morilles sur la table. Elle servit Cyprien en premier et, malicieusement, elle demanda :
— Papy, tu veux les morilles à la crème à part, où je te les sers avec ton poulet ?
— Donne-moi d'abord les morilles, à part.
— Tu les sors d’où ?
— C'est Bé et Alain qui les ont trouvé mais ils ne m'ont pas dit où .
— Y'en a plein le garage Papé. Mamy elle les a mis sur des fils mais on a pas pu aider.
Bien sur mon grand-père essaya de nous tirer les vers du nez mais il avait à faire à plus rusé que lui. Les gamins gouttèrent d'abord la sauce. Ça, ça allait mais la structure des morilles ne leur plaisait pas. Aussi ma mère leur servit les frites et le poulet avec beaucoup de ketchup et de mayonnaise maison en prime.
Le clafoutis aux cerises de ma grand-mère était un délice et la mousse au chocolat de ma mère un régal.
Puis comme la veille, j'allais faire la sieste… avec les monstres aux basques.
Après avoir fait goûter les petits et les ‘moins’ grands, mon frère et ma sœur repartirent.
J'allais dans ma chambre et je cherchais sur le net, de quoi me loger pour ma semaine. Je trouvais un F1 pas trop cher et pas trop loin. C'était que des chambres double. Tant pis. Je ferai avec. Je réservais pour la semaine. Je pris même deux nuits de plus. Celle du dimanche au lundi précédant ma formation et celle du vendredi au samedi.
Et oui, j'avais l'intention d'aller baiser. J'avais vu qu'il y avait un sauna gay à Montpellier et plusieurs lieux de drague … Et le samedi je retournerai à celui de Nîmes.
La semaine passa assez vite. Le vendredi je préparais mes affaires. Le samedi j'allais courir et je croisais en rentrant mon père qui était aux morilles avec mon grand-père – mais pas dans notre lieu secret. J'en avais trouvé plusieurs que je leur laissais au passage. Je discutais un moment avec eux avant de repartir.
J'eus pas trop le temps de voir Tim cette semaine. Il était surbooké. Je partis le dimanche juste après le repas. Et finalement je m'arrêtais au sauna de Nîmes.
Marc était déjà en tenue. On prit la douche ensemble et on alla s'enfermer dans une cabine. Il me dit que Sacha était parti faire des manœuvres à Camp Juers. Il jouit deux fois et moi trois. et dès qu'on était rentré dans la cabine, comme Sacha je lui avais dit de se mettre à poil. Il avait obéi.
Pour me remettre j'allais faire un tour au hammam où un petit minou me suça mais ne réussit pas à me faire jouir, de là j'allais jusqu'au sauna où je restais un bon moment et je retournais au bar où Marc avait pris du service. Il n'y avait pas grand monde aujourd’hui. Sur un des canapés un couple, plutôt mignons tous les deux, flirtait. De temps en temps Marc allait discuter avec eux. Ils se levèrent et partirent derrière. Leurs serviettes laissaient voir leurs envies - plus que - naissantes.
Marc vint me voir après leur départ.
— Jeff, s'ils te plaisent, ils t'attendent au sling. Ils ont envie de ta grosse queue.
— Et comment ils savent que j'ai une grosse queue ?
— Simple. Ils m'ont demandé!
— En d'autre temps je t'aurais dit que tu étais une langue de pute mais bon, ça va, ils sont mignons.
J'allais les rejoindre. Et en plus d'être mignons ils étaient doués. Ils se firent prendre tous les deux en double à tour de rôle. Sans compter qu'ils passaient aussi à tour de rôle sur le sling. Je ne me rendis pas compte de l'heure et quand je ressortis du sauna il n'était pas loin de vingt et une heures.
je mangeais un bout dans un mac do tout proche et j'allais jusqu'au F1. Merde c'était des lits simple. Tant pis je ferai avec.
Six heures j'étais debout et à huit heures moins le quart, j'étais à la fac devant la salle où il y avait déjà quelques gars avec lesquels je discutais. Il y en avait un, Tom, que je trouvais particulièrement sympa et motivé. Il arrivait de Lille pour la formation.
— Les mecs, y'en n'a pas un qui pourrait me dire où je pourrais crécher, j'ai rien trouvé pour me loger.
— Si tu veux, il y a un autre lit dans ma chambre, si ça peut t’intéresser.
— Je suis preneur.
La formation commença. Comme toujours un petit discours de bienvenue, puis un résumé de ce qu'on allait voir pendant les trois semaines de stage, puis ce qu'on allait voir et faire cette semaine.
Et la formation proprement dite débuta. On était dix-huit. on nous demanda de nous mettre en binômes. Bien sûr je pris Tom comme binôme. Il me faisait penser à Joris. Le matin on fit pas mal de théorie. L'après-midi, on commença par un cours de pratique qui tenait plus de rappels de secourisme, que de ce qu'on faisait généralement en milieu hospitalier. Puis on se retapa deux heures de cours théoriques. Ensuite on rentra. En fait on était six de la formation au F1. Quand on y arriva je montrais la chambre à Tom et commençais à quitter mes affaires.
— Tu vas prendre une douche ?
— Non je me change, je vais aller courir. Je ne suis plus habitué à rester assis toute la journée.
— Tu m’attends, je viens avec toi.
— Oui, pas de problème.
Et c'est sans fausse pudeur qu'on se changea l'un devant l’autre. J'en profitais pour jeter un œil à la marchandise. Et ce que j'en vis, me plaisait beaucoup. Mais bon jamais avec des collègues de travail, m'avait un jour dit mon père.
On partit en courant au fil des rues et des avenues. On trouva un parc et on en fit plusieurs tours.
Tom était bon, moins que moi mais pas loin. Et quand on revint au F1 on vit les quatre autres qui allaient partir manger. Ils proposèrent de nous attendre. On se doucha vite et on les rejoignit. Durant le repas on parla de la formation et de nous. Tom, venant de Lille, c'est lui qui était le plus loin. Un des gars nous demanda si demain on retournait courir et devant notre réponse affirmative, il demanda s'il pouvait venir avec nous. On accepta, bien entendu.
En nous couchant le soir Tom m'avait demandé si ça ne me dérangeait pas qu'il dorme à poil.
— Bin non! Je dors à poil aussi.
Et le matin j'ai eu la belle vision de son sexe bien raide. Bon le surlendemain c'était lui qui vit mon mat.
On enchaîna jusqu'à la fin de la semaine des heures de théorie et de pratique.
Le vendredi soir je testais les lieux de drague de Montpellier et je tombais sur un étudiant qui finit la nuit au F1 avec moi. Sous ses airs de sainte-nitouche c'était une grosse cochonne et autant lui que moi on prit un pied de ouf. On se sépara le lendemain matin après qu'il m'eut fait une pipe pour avoir sa dose de lait. Je ramassais mes affaires et je vis que Tom avait oublié le short avec lequel il courrait. Je le lui rendrai la prochaine fois.
Il faisait beau et si au lieu d'aller m'enfermer au sauna, j'allais faire un tour à la plage naturiste du Grau du Roi ?
C'est ce que je fis en suivant la route de la côte. Hélas, pas de bel auto-stoppeur vicieux, comme je l'avais lu dans certaines histoires chaudes, à prendre en route. Tant pis.
Je me mis à poil et très vite les premiers candidats potentiels commencèrent à me tourner autour.
Je jouais ma star mais bien vite, un gars plus mignon que les autres attira mon attention.
Il était plutôt bien gaulé. Après tout pourquoi pas ?
Ce fut le premier de l'après-midi. Bon, ça a été roulage de pelles, pipes à tour de rôle et branlette réciproque pour nous faire jouir. Ça n'a pas été la grande baise du siècle mais pour une mise en chauffe, ça allait.
Le suivant - en fait ils étaient deux. c'était les gars que j'avais rencontré dans le sling, la semaine précédente, au sauna de Nîmes. Ils n'eurent pas droit à une double cette fois parce que ce n'était pas pratique mais on joua au petit train dont j'étais toujours le wagon de queue sauf quand l'un des deux arrimait sa bouche à ma queue tout en se faisant baiser.
Le troisième, c'est un gars qui devait avoir dans les 25 ans. Il passait à côté de moi et je le trouvais beau gosse mais bon, je venais de donner y'a peu alors je n'étais pas affamé non plus. Il stoppa et vint vers moi.
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