27-01-2023, 02:48 PM
Alors que je pénètre dans la salle à manger, Yves se lève et vient à ma rencontre. Il me dit :
Yve : « Désolé pour mon intrusion ce matin dans la salle de bain. J’ai vu que ton visage avait changé en une fraction de seconde. Tu as dû te remémorer ce qui s’est passé il y a plus d’un an.
Moi : Ça va mieux, Ben m’a soutenu. Tu es tout excusé Yves, … j’ai revu certains moments qui ont suivi après … heu … après …
Yve : Je sais Phil, mais sache que je t’aime et que j’aime Ben. Vous êtes mes deux garçons et je suis heureux de voir combien vous tenez l’un à l’autre.
Moi : Merci Yves, je t’aime aussi !
Des larmes perlent à mes paupières. Yves vient me prendre dans ses bras pour me faire un câlin. Ben lui est resté à côté de moi, il n’a rien dit, mais ses yeux sont eux aussi très humides. Christine et Denis se regardent, ils se demandent ce qui se passe. Arlette sourit en nous voyant Yves et moi enlacés, elle sait ce qui s’est passé il y a dix minutes, Yves lui en a touché un mot. Ben se joint à nous et dit :
Ben : Merci Papa, je t’aime !
Yve : Bon, il est temps de manger un bout. Venez à table. »
Yves a les yeux embrumés, il est aux bords des larmes. On sent bien qu’il est très ému. Je fais le tour de la tablée pour dire bonjour et faire la bise à Arlette, Christine et Denis. Arlette me fait un clin d’œil au moment où je passe à sa hauteur, elle est heureuse de voir que nous allons bien tous les deux.
Le petit-déjeuner se passe très bien, les sourires illuminent tous les visages de ceux qui partage ce premier repas.
La matinée est consacrée à mettre le calendrier de nos activités en ordre. Il y a le camp, le job d’étudiant, les vacances en famille. Nous nous posons la question de savoir comment nous allons faire ou plutôt comment les parents se sont arrangés entre eux. Partons-nous avec l’une ou l’autre famille ou alors nous partons tous ensemble ? Il est vrai que nos familles s’entendent très bien et pourquoi ne pas envisager une grande location pour que nous soyons tous réunis ?
Ben décide de poser la question à ses parents.
Ben : « Maman, Papa, je me pose la question de savoir comment nous nous organisons pour les vacances en famille.
Arl : Tu sais Ben, nous en avons discuté avec Jacqueline et Jean-Claude, nous pensons que ce serait bien que nos deux familles partent ensemble en villégiature !
Ben et moi : Mais c’est génial !
Yve : C’est une surprise et je comprends très bien que vous vous posiez la question, donc on sera tous réunis.
Ben : On va où ?
Arl : Nous avons loué une grande maison dans les Landes.
Ben et moi : Génial.
Ben : On part quand ?
Yve : À cheval entre juillet et août !
Moi : OK, je suis partant.
Ben : Et moi aussi bien entendu, je ne vais pas te laisser partir seul, ça n’y compte pas ! »
Eclats de rires. Christine et Denis sont hilares, ils étaient déjà au courant des dispositions prises.
Avec Ben nous terminons notre planning. Nous sommes tranquilles pour les deux mois et demi de vacances mais nous ne devons pas oublier de clôturer les inscriptions à l’université pour moi et à la haute école pour Ben.
Les pré-camps sont prévus dans quatre jours. En effet les animateurs partent deux à trois jours pour que les activités prévues des jeunes soient au point et aussi que les emplacements des camps soient en ordre et en partie montés.
Ben a rendez-vous avec les animateurs louveteaux pour préparer tout le matériel, que ce soit pour l’intendance, l’animation, les premiers secours, … etc. Tout est vérifié, répertorié afin d’avoir une idée complète de ce qui est disposition pour le camp. C’est important et Ben s’en rend compte. Il met la main à la pâte avec deux autres animateurs. Ensuite il pose la question de savoir s’il y a du matériel pour les jeunes moins valides, il pense bien entendu à Pierric en particulier car celui-ci est en chaise roulante. Vincent lui confirme que tout est prévu et que tout sera là demain.
Pour Phil, c’est la même chose et le même rituel, l’inventaire des tentes, du matériel d’intendance, la malle avec les jeux … etc. Bien entendu le tout est supervisé par Bruno le chef de troupe. Les néo-animateurs sont là tous les trois, nous nous occupons de tout ce qui va servir au Wood kraft, soit les constructions en bois, style portique, table pour manger, feu de table et autres : il s’agit des scies, des masses, des bobines de cordes pour les nœuds des haches, des tarières, les limes à bois, … etc. Alors qu’ils sont occupés à remplir les malles après en avoir fait l’inventaire, Marc-Antoine, l’animateur JER, vient nous faire un petit coucou question de voir si tout se passe bien. Bruno est enchanté de notre présence et il en fait part à M-A. Bien sûr que je suis content d’entendre les belles remarques faites par Bruno, il en est de même pour Gaby et Alex, nous avons tous les trois le sourire aux lèvres.
À l’issue de cette première journée, nous pouvons disposer. Bruno nous propose alors d’aller boire le verre de l’amitié. Nous nous rendons dans une taverne qui est tenue par le papa d’un scout. Nous sommes donc bien accueillis en étant en compagnie de notre « chef ». Nous prenons une bière et nous portons un toast à la nouvelle aventure qui se profile, le grand camp. Nous sommes donc cinq en comptant Ghislain. Nous discutons du programme du camp qui est déjà établi dans les grandes lignes. Bruno propose que nous le peaufinions dès demain. Il explique qu’il reste à établir une liste de jeux mais aussi de revoir ce qui est prévu pour le jeu de vingt-quatre heures.
Alors que le tenancier offre une tournée, sachant que nous préparons entre autres le camp où son fils va séjourner, nous voyons entrer dans l’établissement les animateurs de la meute. Bien entendu ils sont huit, Vincent, Pierre-Yves, Jean-Michel, Michel, Christophe, Philippe, Raphaël et Ben. Ils s’installent à une autre table. C’est comme pour la troupe, les animateurs de la meute ont droit au verre du patron. Les nouveaux arrivants discutent eux aussi de ce reste à faire pour que tout soit au top pour le camp des louveteaux.
Je suis agréablement surpris de voir des jeunes gens qui se démènent pour organiser un camp pour la jeunesse dans le respect des règles les plus élémentaires et de penser à tout pour ne pas se retrouver le bec dans l’eau en cas de soucis. Cela vaut tant pour la meute que pour la troupe et je suis certain que c’est aussi le cas pour les pionniers. Je suis vraiment heureux de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice et je suis certain que c’est la même chose pour mon cher Ben.
Yve : « Désolé pour mon intrusion ce matin dans la salle de bain. J’ai vu que ton visage avait changé en une fraction de seconde. Tu as dû te remémorer ce qui s’est passé il y a plus d’un an.
Moi : Ça va mieux, Ben m’a soutenu. Tu es tout excusé Yves, … j’ai revu certains moments qui ont suivi après … heu … après …
Yve : Je sais Phil, mais sache que je t’aime et que j’aime Ben. Vous êtes mes deux garçons et je suis heureux de voir combien vous tenez l’un à l’autre.
Moi : Merci Yves, je t’aime aussi !
Des larmes perlent à mes paupières. Yves vient me prendre dans ses bras pour me faire un câlin. Ben lui est resté à côté de moi, il n’a rien dit, mais ses yeux sont eux aussi très humides. Christine et Denis se regardent, ils se demandent ce qui se passe. Arlette sourit en nous voyant Yves et moi enlacés, elle sait ce qui s’est passé il y a dix minutes, Yves lui en a touché un mot. Ben se joint à nous et dit :
Ben : Merci Papa, je t’aime !
Yve : Bon, il est temps de manger un bout. Venez à table. »
Yves a les yeux embrumés, il est aux bords des larmes. On sent bien qu’il est très ému. Je fais le tour de la tablée pour dire bonjour et faire la bise à Arlette, Christine et Denis. Arlette me fait un clin d’œil au moment où je passe à sa hauteur, elle est heureuse de voir que nous allons bien tous les deux.
Le petit-déjeuner se passe très bien, les sourires illuminent tous les visages de ceux qui partage ce premier repas.
La matinée est consacrée à mettre le calendrier de nos activités en ordre. Il y a le camp, le job d’étudiant, les vacances en famille. Nous nous posons la question de savoir comment nous allons faire ou plutôt comment les parents se sont arrangés entre eux. Partons-nous avec l’une ou l’autre famille ou alors nous partons tous ensemble ? Il est vrai que nos familles s’entendent très bien et pourquoi ne pas envisager une grande location pour que nous soyons tous réunis ?
Ben décide de poser la question à ses parents.
Ben : « Maman, Papa, je me pose la question de savoir comment nous nous organisons pour les vacances en famille.
Arl : Tu sais Ben, nous en avons discuté avec Jacqueline et Jean-Claude, nous pensons que ce serait bien que nos deux familles partent ensemble en villégiature !
Ben et moi : Mais c’est génial !
Yve : C’est une surprise et je comprends très bien que vous vous posiez la question, donc on sera tous réunis.
Ben : On va où ?
Arl : Nous avons loué une grande maison dans les Landes.
Ben et moi : Génial.
Ben : On part quand ?
Yve : À cheval entre juillet et août !
Moi : OK, je suis partant.
Ben : Et moi aussi bien entendu, je ne vais pas te laisser partir seul, ça n’y compte pas ! »
Eclats de rires. Christine et Denis sont hilares, ils étaient déjà au courant des dispositions prises.
Avec Ben nous terminons notre planning. Nous sommes tranquilles pour les deux mois et demi de vacances mais nous ne devons pas oublier de clôturer les inscriptions à l’université pour moi et à la haute école pour Ben.
Les pré-camps sont prévus dans quatre jours. En effet les animateurs partent deux à trois jours pour que les activités prévues des jeunes soient au point et aussi que les emplacements des camps soient en ordre et en partie montés.
Ben a rendez-vous avec les animateurs louveteaux pour préparer tout le matériel, que ce soit pour l’intendance, l’animation, les premiers secours, … etc. Tout est vérifié, répertorié afin d’avoir une idée complète de ce qui est disposition pour le camp. C’est important et Ben s’en rend compte. Il met la main à la pâte avec deux autres animateurs. Ensuite il pose la question de savoir s’il y a du matériel pour les jeunes moins valides, il pense bien entendu à Pierric en particulier car celui-ci est en chaise roulante. Vincent lui confirme que tout est prévu et que tout sera là demain.
Pour Phil, c’est la même chose et le même rituel, l’inventaire des tentes, du matériel d’intendance, la malle avec les jeux … etc. Bien entendu le tout est supervisé par Bruno le chef de troupe. Les néo-animateurs sont là tous les trois, nous nous occupons de tout ce qui va servir au Wood kraft, soit les constructions en bois, style portique, table pour manger, feu de table et autres : il s’agit des scies, des masses, des bobines de cordes pour les nœuds des haches, des tarières, les limes à bois, … etc. Alors qu’ils sont occupés à remplir les malles après en avoir fait l’inventaire, Marc-Antoine, l’animateur JER, vient nous faire un petit coucou question de voir si tout se passe bien. Bruno est enchanté de notre présence et il en fait part à M-A. Bien sûr que je suis content d’entendre les belles remarques faites par Bruno, il en est de même pour Gaby et Alex, nous avons tous les trois le sourire aux lèvres.
À l’issue de cette première journée, nous pouvons disposer. Bruno nous propose alors d’aller boire le verre de l’amitié. Nous nous rendons dans une taverne qui est tenue par le papa d’un scout. Nous sommes donc bien accueillis en étant en compagnie de notre « chef ». Nous prenons une bière et nous portons un toast à la nouvelle aventure qui se profile, le grand camp. Nous sommes donc cinq en comptant Ghislain. Nous discutons du programme du camp qui est déjà établi dans les grandes lignes. Bruno propose que nous le peaufinions dès demain. Il explique qu’il reste à établir une liste de jeux mais aussi de revoir ce qui est prévu pour le jeu de vingt-quatre heures.
Alors que le tenancier offre une tournée, sachant que nous préparons entre autres le camp où son fils va séjourner, nous voyons entrer dans l’établissement les animateurs de la meute. Bien entendu ils sont huit, Vincent, Pierre-Yves, Jean-Michel, Michel, Christophe, Philippe, Raphaël et Ben. Ils s’installent à une autre table. C’est comme pour la troupe, les animateurs de la meute ont droit au verre du patron. Les nouveaux arrivants discutent eux aussi de ce reste à faire pour que tout soit au top pour le camp des louveteaux.
Je suis agréablement surpris de voir des jeunes gens qui se démènent pour organiser un camp pour la jeunesse dans le respect des règles les plus élémentaires et de penser à tout pour ne pas se retrouver le bec dans l’eau en cas de soucis. Cela vaut tant pour la meute que pour la troupe et je suis certain que c’est aussi le cas pour les pionniers. Je suis vraiment heureux de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice et je suis certain que c’est la même chose pour mon cher Ben.