20-01-2023, 10:48 PM
Chapitre 4 (fin)
Après une douche chaude relaxante malgré le manque flagrant d'intimité, Justin se sent tout propre et euphorique : Il va partir à la découverte d'un nouveau monde ! Il ne parvient pas encore à réaliser, la nouvelle est trop énorme et il se croit transporté dans une série de science-fiction de son enfance, Stargate...
Il sort de ses rêveries lorsqu'Anthony vient le chercher pour le repas, l'immense hangar étant pourvu d'un petit réfectoire.
Justin se retrouve assis à une grande tablée d'une trentaine de personnes, Anthony à sa droite, et un homme d'environ soixante-dix ans à sa gauche.
- Avec ce voyage de demain, je me sens REVIVRE ! Je vous le dit, monsieur Mathis, la dernière fois que je me suis senti aussi excité, c'est quand j'ai appris que j'allais partir en Afrique la première fois !
- Comme nous tous, monsieur Vasseur. Répond le dénommé Mathis, l'air las. Apparemment, son interlocuteur est une pipelette invétérée.
« Monsieur Vasseur ? »
- Vous êtes monsieur Vasseur ? Demande Justin.
- Oui, et toi c'est comment ?
- Justin Deschamps, le notaire m'a dit que je serai sûrement votre assistant.
- Quel crétin celui-là ! Peste-t-il.
- Heu... Bafouille Justin, ne sachant interpréter la réaction du vieil homme.
- Oh, désolé, ce n'est pas contre toi Justin, mais j'en ai assez qu'on me considère comme un grabataire qui ne sait rien faire tout seul ! Enfin, je suis ravi de te rencontrer.
- Moi aussi, monsieur, mais...
- Pas de monsieur ! Je m'appelle Bertrand ! Vocifère l'homme.
- Bertrand, quel sera notre travail là-bas ?
- Essentiellement de l'exploration, mais ça fait deux ans que je me prépare à autre chose, comme tu l'as peut-être compris, j'étais ambassadeur dans ma jeunesse, et...
- Vous cherchez une autre civilisation ? Comprend Justin.
- Exactement ! Et j'espère vraiment qu'il y en aura une ! Le voyage sera bien plus enrichissant comme ça !
- Waouh... Ce qui fait qu'on a un super job !
- Ça surprend un peu au début ! Rit le vieil homme.
- Mais je ne vous ai encore jamais vu, Bertrand, vous travaillez pour la Fondation depuis longtemps ? Demande Anthony.
- Oui, depuis ma retraite, c'est monsieur Archer en personne qui est venu me recruter, il a pu me montrer des preuves convaincantes, bien que j'avais du mal à le croire, étant donné que le moyen de passer d'un monde à l'autre n'avait pas encore été découvert à l'époque, mais, qui êtes-vous ?
- Anthony Fournier, je serai sûrement dans votre équipe, pour la sécurité.
- T'es un peu jeune pour ça, non ? Demande le retraité, septique.
- Faut pas s'y fier... Laisse échapper Justin, en repensant au double meurtre commis par son ami.
- Ah bon ? Pourquoi ?
- Il doit faire référence à mon ancien travail, qui consistait à protéger la Fondation de nos ennemis, disons que je leur mettais des bâtons dans les roues.
« Et des couteaux dans le ventre... »
- Ils sont si dangereux que ça ces ennemis ? Demande Bertrand, pas convaincu.
- Une vraie calamité, ils veulent vraiment la mort du Seigneur Frégast pour d'obscures raison... Toujours est-il que nous avons vu toutes les preuves qu'il faut pour le suivre.
- Ah oui quand même ! Mais ici on ne risque rien ? S'inquiète le septuagénaire.
- Non, car c'est très bien gardé, et parce que Frégast n'a pas installé cette station près d'un commissariat de police sans raison. Le commissaire est un de ses amis de longue date.
Après le repas, pendant qu'Anthony et Bertrand continuent leur conversation au sujet de leur emploi respectif au sein de la Fondation, Justin, fatigué, décide d'aller se reposer et rejoint le dortoir.
Malgré tous ses questionnements et ses pensées se dispersants dans tous les sens, il est si exténué qu'il tombe rapidement dans le royaume de Morphée.
--- --- ---
Le lendemain matin, il est réveillé par son ami, puis fait connaissance avec son équipe. Sans surprise, il retrouve Tony et Bertrand, mais aussi deux jeunes hommes, ainsi qu'une jeune femme aux cheveux mi-longs, probablement vingt-cinq ans.
« Moi qui pensais me retrouver qu'avec Tony et quelques vieux, je suis rassuré ! »
Justin détaille les deux hommes ; le premier s'appelle Jérémy Cauchoix, un mètre quatre-vingt, blond avec de beaux yeux verts et un corps de véritable Apollon. Son sourire et son air juvénile lui donne un charme certain qui s'ajoute à une musculature légèrement plus développée que la moyenne, surtout au niveau de ses bras. Il ne doit pas avoir beaucoup plus de la vingtaine.
Le second ne s'est pas présenté, et se montre plus fermé, surtout vis à vis d'Anthony à qui il lance des regards mauvais. Il est très grand, un bon mètre quatre-vingt-dix, châtain, les yeux bleus et la mâchoire carrée.
La jeune femme, nommée Élodie, quant à elle, aborde une expression joviale, et boit littéralement les paroles de Bertrand, qui est en pleine conversation avec Jérémy. Un volatile non identifié vient se poser sur l'épaule du diplomate, au grand étonnement de tous.
- Il est à vous ce perroquet ? Demande Justin.
- Effectivement, mais je croyais t'avoir dit de me tutoyer !?
- Oui c'est vrai... Admet Justin.
- Debout Bebert ! Crie l'animal.
- Coco appartenait à un cirque, Zipota il me semble, et il a été donné à un de mes amis comptable, qui me l'a lui-même offert. Depuis que cette pauvre bête a failli se faire tuer par un de ses collègues, un certain Krys, mon ami Marc a eu peur pour Coco, et a préféré l'éloigner de l'endroit... Je vais l'emmener, il est très vif d'esprit, et il me fait souvent rigoler...
Le membre de l'équipe qui ne s'est pas présenté se moque doucement, mais Bertrand fait mine de n'avoir rien entendu.
- Pourquoi tu fais la gueule, toi ? Demande Anthony, l'air de rien.
- Pardon ?! S'énerve l'homme.
- T'es qui ?
- Adrien Hube, mais cause moi autrement ! Gronde l'autre.
- Sinon quoi ? Insiste Anthony, avec le sourire.
Justin grimace. Il sait que son ami affectionne ce genre de situation à risque. A la vue du visage déconcerté de son interlocuteur, le jeune homme craint un instant qu'il ne le frappe.
- J'n'ai rien à te dire. Se ferme l'intéressé, avant que cela ne dégénère.
- Ouf... Soupire Bertrand.
- Je vous entends. Lance Adrien, toujours glacial, en toisant le vieil homme de toute sa hauteur.
- Hum... Sinon vous faisiez quoi dans la vie, avant d'être ici ? Demande Jérémy, désireux de changer de sujet.
Ils discutent de leurs vies respectives jusqu'à ce que Richard Archer, toujours impeccablement habillé et muni d'un micro, arrive sur l'estrade et réclame l'attention.
- Bonjour, mesdames et messieurs, le grand jour est arrivé ! Vous êtes priés d'aller prendre chacun un pistolet Uzi ainsi qu'un sac de matériel dans les grosses caisses jaunes que vous pouvez voir au fond ! Nous ouvrirons un passage dans quinze minutes !
Après une douche chaude relaxante malgré le manque flagrant d'intimité, Justin se sent tout propre et euphorique : Il va partir à la découverte d'un nouveau monde ! Il ne parvient pas encore à réaliser, la nouvelle est trop énorme et il se croit transporté dans une série de science-fiction de son enfance, Stargate...
Il sort de ses rêveries lorsqu'Anthony vient le chercher pour le repas, l'immense hangar étant pourvu d'un petit réfectoire.
Justin se retrouve assis à une grande tablée d'une trentaine de personnes, Anthony à sa droite, et un homme d'environ soixante-dix ans à sa gauche.
- Avec ce voyage de demain, je me sens REVIVRE ! Je vous le dit, monsieur Mathis, la dernière fois que je me suis senti aussi excité, c'est quand j'ai appris que j'allais partir en Afrique la première fois !
- Comme nous tous, monsieur Vasseur. Répond le dénommé Mathis, l'air las. Apparemment, son interlocuteur est une pipelette invétérée.
« Monsieur Vasseur ? »
- Vous êtes monsieur Vasseur ? Demande Justin.
- Oui, et toi c'est comment ?
- Justin Deschamps, le notaire m'a dit que je serai sûrement votre assistant.
- Quel crétin celui-là ! Peste-t-il.
- Heu... Bafouille Justin, ne sachant interpréter la réaction du vieil homme.
- Oh, désolé, ce n'est pas contre toi Justin, mais j'en ai assez qu'on me considère comme un grabataire qui ne sait rien faire tout seul ! Enfin, je suis ravi de te rencontrer.
- Moi aussi, monsieur, mais...
- Pas de monsieur ! Je m'appelle Bertrand ! Vocifère l'homme.
- Bertrand, quel sera notre travail là-bas ?
- Essentiellement de l'exploration, mais ça fait deux ans que je me prépare à autre chose, comme tu l'as peut-être compris, j'étais ambassadeur dans ma jeunesse, et...
- Vous cherchez une autre civilisation ? Comprend Justin.
- Exactement ! Et j'espère vraiment qu'il y en aura une ! Le voyage sera bien plus enrichissant comme ça !
- Waouh... Ce qui fait qu'on a un super job !
- Ça surprend un peu au début ! Rit le vieil homme.
- Mais je ne vous ai encore jamais vu, Bertrand, vous travaillez pour la Fondation depuis longtemps ? Demande Anthony.
- Oui, depuis ma retraite, c'est monsieur Archer en personne qui est venu me recruter, il a pu me montrer des preuves convaincantes, bien que j'avais du mal à le croire, étant donné que le moyen de passer d'un monde à l'autre n'avait pas encore été découvert à l'époque, mais, qui êtes-vous ?
- Anthony Fournier, je serai sûrement dans votre équipe, pour la sécurité.
- T'es un peu jeune pour ça, non ? Demande le retraité, septique.
- Faut pas s'y fier... Laisse échapper Justin, en repensant au double meurtre commis par son ami.
- Ah bon ? Pourquoi ?
- Il doit faire référence à mon ancien travail, qui consistait à protéger la Fondation de nos ennemis, disons que je leur mettais des bâtons dans les roues.
« Et des couteaux dans le ventre... »
- Ils sont si dangereux que ça ces ennemis ? Demande Bertrand, pas convaincu.
- Une vraie calamité, ils veulent vraiment la mort du Seigneur Frégast pour d'obscures raison... Toujours est-il que nous avons vu toutes les preuves qu'il faut pour le suivre.
- Ah oui quand même ! Mais ici on ne risque rien ? S'inquiète le septuagénaire.
- Non, car c'est très bien gardé, et parce que Frégast n'a pas installé cette station près d'un commissariat de police sans raison. Le commissaire est un de ses amis de longue date.
Après le repas, pendant qu'Anthony et Bertrand continuent leur conversation au sujet de leur emploi respectif au sein de la Fondation, Justin, fatigué, décide d'aller se reposer et rejoint le dortoir.
Malgré tous ses questionnements et ses pensées se dispersants dans tous les sens, il est si exténué qu'il tombe rapidement dans le royaume de Morphée.
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Le lendemain matin, il est réveillé par son ami, puis fait connaissance avec son équipe. Sans surprise, il retrouve Tony et Bertrand, mais aussi deux jeunes hommes, ainsi qu'une jeune femme aux cheveux mi-longs, probablement vingt-cinq ans.
« Moi qui pensais me retrouver qu'avec Tony et quelques vieux, je suis rassuré ! »
Justin détaille les deux hommes ; le premier s'appelle Jérémy Cauchoix, un mètre quatre-vingt, blond avec de beaux yeux verts et un corps de véritable Apollon. Son sourire et son air juvénile lui donne un charme certain qui s'ajoute à une musculature légèrement plus développée que la moyenne, surtout au niveau de ses bras. Il ne doit pas avoir beaucoup plus de la vingtaine.
Le second ne s'est pas présenté, et se montre plus fermé, surtout vis à vis d'Anthony à qui il lance des regards mauvais. Il est très grand, un bon mètre quatre-vingt-dix, châtain, les yeux bleus et la mâchoire carrée.
La jeune femme, nommée Élodie, quant à elle, aborde une expression joviale, et boit littéralement les paroles de Bertrand, qui est en pleine conversation avec Jérémy. Un volatile non identifié vient se poser sur l'épaule du diplomate, au grand étonnement de tous.
- Il est à vous ce perroquet ? Demande Justin.
- Effectivement, mais je croyais t'avoir dit de me tutoyer !?
- Oui c'est vrai... Admet Justin.
- Debout Bebert ! Crie l'animal.
- Coco appartenait à un cirque, Zipota il me semble, et il a été donné à un de mes amis comptable, qui me l'a lui-même offert. Depuis que cette pauvre bête a failli se faire tuer par un de ses collègues, un certain Krys, mon ami Marc a eu peur pour Coco, et a préféré l'éloigner de l'endroit... Je vais l'emmener, il est très vif d'esprit, et il me fait souvent rigoler...
Le membre de l'équipe qui ne s'est pas présenté se moque doucement, mais Bertrand fait mine de n'avoir rien entendu.
- Pourquoi tu fais la gueule, toi ? Demande Anthony, l'air de rien.
- Pardon ?! S'énerve l'homme.
- T'es qui ?
- Adrien Hube, mais cause moi autrement ! Gronde l'autre.
- Sinon quoi ? Insiste Anthony, avec le sourire.
Justin grimace. Il sait que son ami affectionne ce genre de situation à risque. A la vue du visage déconcerté de son interlocuteur, le jeune homme craint un instant qu'il ne le frappe.
- J'n'ai rien à te dire. Se ferme l'intéressé, avant que cela ne dégénère.
- Ouf... Soupire Bertrand.
- Je vous entends. Lance Adrien, toujours glacial, en toisant le vieil homme de toute sa hauteur.
- Hum... Sinon vous faisiez quoi dans la vie, avant d'être ici ? Demande Jérémy, désireux de changer de sujet.
Ils discutent de leurs vies respectives jusqu'à ce que Richard Archer, toujours impeccablement habillé et muni d'un micro, arrive sur l'estrade et réclame l'attention.
- Bonjour, mesdames et messieurs, le grand jour est arrivé ! Vous êtes priés d'aller prendre chacun un pistolet Uzi ainsi qu'un sac de matériel dans les grosses caisses jaunes que vous pouvez voir au fond ! Nous ouvrirons un passage dans quinze minutes !