Chapitre 1
Lorsque Justin arrive chez lui, la maison est vide. Ses parents et Alison ne sont toujours pas rentrés.
« Tant mieux, j'ai vraiment pas envie de leur parler maintenant... »
Toujours choqué et assailli de doutes au sujet de son meilleur ami, Justin repousse ses réflexions à plus tard et décide de mettre toute son énergie dans la réalisation d'une omelette, pour ne pas penser au reste.
Après avoir cuisiné, il décide de laisser le repas à l'attention de ses parents et d'aller dormir. Malheureusement pour lui, ceux-ci entrent au même moment dans l'appartement.
- Justin ! Nous sommes rentrés ! Annonce joyeusement sa mère.
- Oui j'ai entendu. Je vous ai préparé une omelette, mais je vais me coucher.
- Tu es malade ?
- Non, juste fatigué. Bonne nuit.
- Tu en es sûr ? Tu es tout pâle, je pense que tu es malade.
- Non... répète Justin.
- Si, ça se voit que tu es pas bien, j'appelle le docteur.
- Mais non ! S'énerve-t-il avant de partir dans sa chambre.
Après s'être déshabillé puis couché, Justin ne s'endort pas tout de suite. Le sommeil se fait long. Finalement, Il passe une mauvaise et courte nuit, à cause de rêves mouvementés par ses doutes.
Pendant toute la nuit, Justin voit Anthony tuer des gens. Dans son rêve, Tony demande à un homme masqué si rien ne changera entre eux. Ce dernier lui répond qu'il sera toujours là pour l'aider, quels que soient ses actes. Après avoir enlevé sa capuche, Justin découvre que cet homme n'est autre que lui-même.
- NON !
Le jeune homme se réveille en sursaut, trempé de sueur, et envahi par des bouffées d'angoisse. La nuit ne porte pas toujours conseil.
Après s'être calmé, Justin repense à son cauchemar. Ce rêve représente exactement ce qu'il redoute : devenir complice des meurtres de son ami par son silence.
Peu importe la décision qu'il prendra, elle sera mauvaise. Il pourrait dénoncer Tony mais perdrait en même temps sa confiance et son amitié. Et s'il est vraiment question de légitime défense, le casier judiciaire d'Anthony l'enverrait de toute façon en prison. De plus, son meilleur ami pourrait le prendre comme une trahison et révéler à tous son homosexualité.
Mais d'un autre côté, s'il le protège et ne dit rien, cela le rendrait complice. Il garderait ainsi son ami, son secret, mais malheureusement pas son innocence.
Justin repousse une fois de plus ces sombres interrogations, avant de regarder sa montre : sept heures trente.
« Génial... » Pense-t-il avec une pointe d'amertume.
Justin décide de profiter de son réveil matinal pour aller courir, chose qu'il n'a pas faite depuis des années, mais dont il a grand besoin pour se vider l'esprit.
A peine arrivé sur le pas de la porte, sa mère le retient :
- Bonjour Calinou, tu es déjà levé ? Ça va mieux ?
« Fichu surnom... »
- S'il te plaît maman, pas « Calinou » j'ai plus deux ans !
- Désolé mon chéri...
- Sinon, Je vais mieux, oui, mais je n'arriverai pas à me rendormir donc je vais courir un peu.
- Et où vas-tu aller ? Demande-t-elle, l'air pincé et suspicieux.
« M'énerve à toujours vouloir s'incruster dans ma vie ! »
- J'en sais rien. répond sincèrement Justin. Je pensais faire trois ou quatre fois le tour du pâté de maisons...
- Tu ne vas pas voir Anthony, j'espère !? Dit-elle, soudainement en colère.
- Écoute, maman, même si j'allais le voir, ce qui n'est pas le cas, ça ne te regarderait pas, je vais juste courir, c'est tout !
- C'est une fille, c'est ça !? Reprend-elle encore plus furieuse.
« Gourde ! »
- Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans le mot "courir" ? Et puis, encore une fois, ça te regarderait pas non plus si j'avais une copine. Pousse-toi de la porte, s'il te plaît.
- Tu sais ce que dit notre religion sur les relations sexuelles avant le mariage ? Renchérit-elle.
« Rholala... »
- Je sais ce que TA religion dit de ça, mais de toute façon, moi, je suis athée, et c'est pas maintenant que ça va changer !
« M'énerve celle-là ! »
- Tu dis ça par esprit de contradiction ; c'est courant d'être un peu rebelle quand on est jeune. La crise d'adolescence, ça s'appelle... Reprend-elle, un peu méprisante.
- C'est ça, continue de dire des âneries, mais...
Justin attrape sa mère par la taille, et la soulève afin de l'enlever du passage, avant de reprendre :
- ...je vais faire mon footing.
Lorsque Justin arrive chez lui, la maison est vide. Ses parents et Alison ne sont toujours pas rentrés.
« Tant mieux, j'ai vraiment pas envie de leur parler maintenant... »
Toujours choqué et assailli de doutes au sujet de son meilleur ami, Justin repousse ses réflexions à plus tard et décide de mettre toute son énergie dans la réalisation d'une omelette, pour ne pas penser au reste.
Après avoir cuisiné, il décide de laisser le repas à l'attention de ses parents et d'aller dormir. Malheureusement pour lui, ceux-ci entrent au même moment dans l'appartement.
- Justin ! Nous sommes rentrés ! Annonce joyeusement sa mère.
- Oui j'ai entendu. Je vous ai préparé une omelette, mais je vais me coucher.
- Tu es malade ?
- Non, juste fatigué. Bonne nuit.
- Tu en es sûr ? Tu es tout pâle, je pense que tu es malade.
- Non... répète Justin.
- Si, ça se voit que tu es pas bien, j'appelle le docteur.
- Mais non ! S'énerve-t-il avant de partir dans sa chambre.
Après s'être déshabillé puis couché, Justin ne s'endort pas tout de suite. Le sommeil se fait long. Finalement, Il passe une mauvaise et courte nuit, à cause de rêves mouvementés par ses doutes.
Pendant toute la nuit, Justin voit Anthony tuer des gens. Dans son rêve, Tony demande à un homme masqué si rien ne changera entre eux. Ce dernier lui répond qu'il sera toujours là pour l'aider, quels que soient ses actes. Après avoir enlevé sa capuche, Justin découvre que cet homme n'est autre que lui-même.
- NON !
Le jeune homme se réveille en sursaut, trempé de sueur, et envahi par des bouffées d'angoisse. La nuit ne porte pas toujours conseil.
Après s'être calmé, Justin repense à son cauchemar. Ce rêve représente exactement ce qu'il redoute : devenir complice des meurtres de son ami par son silence.
Peu importe la décision qu'il prendra, elle sera mauvaise. Il pourrait dénoncer Tony mais perdrait en même temps sa confiance et son amitié. Et s'il est vraiment question de légitime défense, le casier judiciaire d'Anthony l'enverrait de toute façon en prison. De plus, son meilleur ami pourrait le prendre comme une trahison et révéler à tous son homosexualité.
Mais d'un autre côté, s'il le protège et ne dit rien, cela le rendrait complice. Il garderait ainsi son ami, son secret, mais malheureusement pas son innocence.
Justin repousse une fois de plus ces sombres interrogations, avant de regarder sa montre : sept heures trente.
« Génial... » Pense-t-il avec une pointe d'amertume.
Justin décide de profiter de son réveil matinal pour aller courir, chose qu'il n'a pas faite depuis des années, mais dont il a grand besoin pour se vider l'esprit.
A peine arrivé sur le pas de la porte, sa mère le retient :
- Bonjour Calinou, tu es déjà levé ? Ça va mieux ?
« Fichu surnom... »
- S'il te plaît maman, pas « Calinou » j'ai plus deux ans !
- Désolé mon chéri...
- Sinon, Je vais mieux, oui, mais je n'arriverai pas à me rendormir donc je vais courir un peu.
- Et où vas-tu aller ? Demande-t-elle, l'air pincé et suspicieux.
« M'énerve à toujours vouloir s'incruster dans ma vie ! »
- J'en sais rien. répond sincèrement Justin. Je pensais faire trois ou quatre fois le tour du pâté de maisons...
- Tu ne vas pas voir Anthony, j'espère !? Dit-elle, soudainement en colère.
- Écoute, maman, même si j'allais le voir, ce qui n'est pas le cas, ça ne te regarderait pas, je vais juste courir, c'est tout !
- C'est une fille, c'est ça !? Reprend-elle encore plus furieuse.
« Gourde ! »
- Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans le mot "courir" ? Et puis, encore une fois, ça te regarderait pas non plus si j'avais une copine. Pousse-toi de la porte, s'il te plaît.
- Tu sais ce que dit notre religion sur les relations sexuelles avant le mariage ? Renchérit-elle.
« Rholala... »
- Je sais ce que TA religion dit de ça, mais de toute façon, moi, je suis athée, et c'est pas maintenant que ça va changer !
« M'énerve celle-là ! »
- Tu dis ça par esprit de contradiction ; c'est courant d'être un peu rebelle quand on est jeune. La crise d'adolescence, ça s'appelle... Reprend-elle, un peu méprisante.
- C'est ça, continue de dire des âneries, mais...
Justin attrape sa mère par la taille, et la soulève afin de l'enlever du passage, avant de reprendre :
- ...je vais faire mon footing.