02-01-2023, 12:37 PM
Et on se mit à courir. Il accéléra le rythme et je suivais toujours. Je prenais même le relais quand il faiblissait. Et quand on rentra au camping on était couverts de sueur. La porte de la douche où Gary avait ses habitudes était ouverte et il y était.
J'y entrais. Il me sourit alors que je verrouillais la porte et il se jeta sur moi. Il léchait avec application toute la sueur qui ruisselait sur moi. Il insista particulièrement sous mes aisselles puis il me quitta mes chaussures et s'occupa de mes pieds l'un après l’autre.
— Qu'est-ce-que tu branles, Bé ?
— Je suis occupé là, je vous rejoins plus tard.
— T'es pas seul ?
— Je te dis que je suis occupé.
— D’accord, d’accord. On t'attend pour le café.
Ma conversation n'avait pas troublé Gary qui maintenant me léchait les couilles et les gobait l'une après l’autre. Puis il me suça un bon moment avant de m'enfiler une capote.
Je pensais que ça allait être long pour que je jouisse mais non. Je fus suffisamment endurant pour faire Jouir Gary sans qu'il se touche et lui assez doué pour me faire cracher mon jus bien au fond de sa gorge.
Il me dit merci et je sortis. Je le quittais, mon short et mes baskets à la main, et j'allais me rincer sous les douches collectives.
Et quand j'arrivais au mobile-home de mes amis, ils étaient tous debout en train de petit déjeuner. Titouan me demanda :
— Tu branlais quoi sous la douche ?
— Je me branlais pas, je me faisais juste lécher.
— Lécher ? T'es sérieux ?
— Toujours quand je parle de sexe. Après il m'a sucé et je l'ai baisé.
— T'as pas assez donné hier soir avec ton beau blond, sans compter l'acompte que tu as du lui donner dans l'après-midi ?
— Oui! Il est bon au lit et ses potes aussi.
— Attend tu veux dire que tu as baisé avec les trois ?
— Hé oui, en fait… je suppose que vous avez du vous rendre compte que les murs sont fins et pas trop bien insonorisés?
— Oui, faudrait vraiment être sourd pour pas entendre ce qu'il se passe dans la chambre d'à côté.
— Et bien quand il y avait un bruit suspect d'un côté ou de l'autre de la cloison on demandait ce qu'il se passait et avec les autres on se répondait.
Joris pouffa de rire en regardant Rémi.
— Nous aussi le soir quand on entend des bruits suspects dans la chambre de Titouan et d'Alexis on se demande ce qu'ils sont en train de faire. Pour autant on n’a jamais posé de questions!
— Oui bon, ça ne nous dit pas comment tu t'es fait les deux autres.
— On venait de jouir mais j'arrivais pas à débander. Wim faisait tout ce qu'il pouvait mais n'y arrivait pas et on faisait du bruit. Ils nous ont demandé ce qu'il se passait et Wim leur a dit. Ils nous ont proposé de nous aider et on a accepté.
— Et tu les as niqué tous les trois ?
— bin oui, il a fallu ça pour que je débande.
— Et bin dis donc, tu as la santé, Bé !
— Oui et du temps perdu à rattraper.
On finissait notre petit déjeuner quand je reçus un SMS de mon frère qui me disait qu'ils arriveraient en début d'après-midi de ne pas me faire de souci. Et le temps de le lire j'en reçus un autre. Je pensais qu'il avait oublié de me dire quelque chose mais je vis qu'il venait de Wim. Je l'ouvris et j'éclatais de rire il y avait deux photos. Une d'une main qui tenait deux télécommandes et l'autre représentait deux haut de pantalon qui moulaient chacun une paire de couilles et une bite en érection.
Et le texte qui disait : 'il faut bien s'occuper pendant le voyage’. Je fis passer mon téléphone pour que mes amis regardent aussi puis la discussion porta sur les sextoys et on délira là-dessus.
— Un truc qui serait marrant ça serait qu'on en ait tous un. Puis on met les télécommandes dans un sac et on en prend une au hasard.
On la fait fonctionner et on regarde qui c’est. On donne un nom et si tu gagnes le gars à un gage et si tu perds c'est toi qui l’a.
— Oui mais pour ça il ne faut pas être en couple ou alors des couples ouverts.
— Floris et Daan sont un couple ouvert mais que quand ils sont ensemble. Ils ne font rien séparément.
— Je sais pas pour Joris mais moi je ne pourrais pas le faire. De le voir sucer ou se faire prendre je ne pourrais pas.
— Moi non plus, je ne pourrais pas le faire et te voir prendre du plaisir avec un autre. Même si au début de notre relation l'idée m'avait traversé la tête. Mais je me suis rendu compte que je t'aimais trop Rémi pour te partager avec qui que ce soit.
— Au foyer j'ai eu l'occasion d'en faire plusieurs et même après, au début de ma carrière de drag-queen. Les dernières ne sont pas si lointaines que ça. C'est au début où je vous connaissais quand Joris et toi, Bé, vous m'avez interdit de m'occuper d’Alexis.
— Comment ça ils t'ont interdit de me draguer ?
— Disons qu'au début je te trouvais mignon et que je me serais bien occupé de toi par jeu. Histoire de me taper un petit minou de plus. Mais ils m'ont menacé de me pourrir la vie et comme le week-end je trouvais toujours à me satisfaire, j'ai pas insisté. Puis au fil de nos joggings, de nos rencontres je me suis rendu compte que tu étais un mec bien à qui j'aurai fait du mal. Et tu as commencé à prendre de plus en plus de place dans mon cœur.
Tu sais qu'il a fallu que je leur demande l'autorisation pour pouvoir te draguer ? Et que là encore, ils m'ont menacé des pires choses si je te faisais du mal ?
— C'est vrai ce qu'il dit, Bé ?
— Il exagère un peu, Alexis, mais oui, s'il t'avait fait du mal on lui aurait pourri la vie.
Alexis se leva et vint nous faire un super bisou sur la joue à Joris et à moi.
— Et toi Alexis, tu n'as jamais eu envie de faire l'amour à plusieurs ?
— J'avais remarqué que vous vous promeniez de temps en temps dans le parc. Et je me suis mis à vous espionner. Et à l'époque je fantasmais sur Bé et Tim. Joris tu me ressemblais trop et Liam n'était pas mon type de mec.
Alors oui j'ai ‘’partouzé avec eux’’ en fantasmant sur eux et en me branlant. C'est toute mon expérience des partouzes . Et maintenant que je suis avec toi Titouan, je n'ai plus envie d'en faire. Tu me suffis amplement. Et toi Bé tu as partouzé déjà ?
— Pas si souvent que ça, en fait. Ma première ça a été avec Frantz et Marie. L'année d'après j'en ai fait deux encore. Puis j'ai rencontré Liam. Avec lui on a fait un plan à trois avec une fille et puis maintenant, celle-ci. Vous voyez ça fait pas tant que ça non plus. Et c'est vrai que tant que j'étais avec Liam je n'ai pas eu envie d'une autre personne. Il me suffisait amplement.
Celle que j'ai faite hier, je ne la regrette pas. C'était du sexe pour du sexe, juste du plaisir, pas de sentiments. Pour le moment ça me suffit.
On prit nos affaires de toilette et la vaisselle et on alla au bloc sanitaire. On n'avait rien prévu de spécial pour ce matin. On alla se balader vers l’entrée. Joris se dirigea vers la boutique du coiffeur.
Il voulait voir ce qu'il pouvait lui proposer pour changer un peu. Et finalement il s'installa sur le fauteuil. J'en profitais pour aller voir James et regarder sa cheville qui lui faisait nettement moins mal.
— Au fait, mon père t'attend toujours pour l’apéro.
— Ok, je vais téléphoner à mes potes et on va y aller tout à l’heure.
Titouan et Alexis vinrent nous rejoindre et dès que Gary en eut fini avec Joris on se dirigea tous les cinq vers le bar où le patron me reconnaissant nous apporta d'office deux pichets de sangria bien fraiche. J'en bus seulement deux verres et j'étais un peu pompette en partant.
Je faisais la sieste quand mes neveux me réveillèrent en me faisant des chatouilles. Ils parlaient tous les deux à la fois. Je réussis à comprendre qu'ils étaient allés voir des amis qui avaient une piscine et une grande maison, qu'ils avaient mangé des grosses glaces et plein de bons gâteaux.
En fait ils étaient allés au dix ans de mariage d'amis à eux.
J'aidais mon frère à vider sa voiture et on partit à la plage. Mes amis vinrent avec nous et on ne fut pas assez de six pour faire des châteaux et des pâtés que les petits monstres écrasaient au fur et à mesure.
Le soir, pour faire plus simple, on acheta des plats cuisinés. Ce jour-là, c'était paella. Elle était bonne.
Le lendemain je partis courir et quand je rentrais je passais par les douches mais Gary n'y était pas.
Le temps avait viré et n'était pas sensationnel. Il tombait même de la pluie par moment. Aussi je décidais de partir.
Je fis la bise à tout le monde et je pris la route. J'allais prendre l'embranchement de l'autoroute quand je reconnus Stan qui faisait du stop sous la pluie.
— Tu vas où ?
— N'importe où, pourvu que ça soit loin d’ici.
— Ok grimpe. Attend il y a une serviette dans mon sac. Ça évitera que tu mouilles trop mon siège parce que tu es vraiment trempé.
Il grimpa. Je roulais jusqu'au rond-point suivant où je fis demi-tour.
— hé mais tu vas où ?
— Je te ramène chez toi, Stan.
— Tu connais mon nom d'où, toi ?
— Tu ne me reconnais pas ?
Il me regarda sous toutes les coutures.
— Non. Arrête-toi. Je veux descendre.
— Panique pas Stan. Tu n'as rien à craindre. C'est moi qui aie cassé la gueule au gars qui te torturait dans les bois.
— Oui, bin, tu m'as foutu dans la merde, en faisant ça. Mon père va me foutre dehors.
— Alors je vais te raconter un truc. Ton père quand il t'a vu sur une des vidéos et qu'il a vu ce que le gars te faisait il a sorti son flingue et il voulait aller le butter. Il a fallu s'y mettre à cinq pour le maîtriser.
— T'es sérieux ?
— T'as du remarquer mon coquard, c'est ton père qui me l'a fait quand on essayait de le maîtriser. Il a complètement perdu les pédales et ta maman aussi quand elle a appris ce qui t'était arrivé. Il a fallu que le docteur vienne leur faire une piqûre pour les calmer et ils ont été conduits à l’hôpital.
Il pleura un moment en silence.
— Et ils ont fait quoi de Éric ?
— C'est qui Éric ?
— C'est le mec à qui tu as cassé la gueule.
— Avec ce que j'ai filmé et ce qu'il y avait dans son téléphone, il doit être en tôle maintenant. Quand je quittais la gendarmerie, ils partaient perquisitionner chez lui. J'en sais pas plus.
— Ils ne trouveront rien chez lui.
— Comment tu sais ça ?
— Une fois, pour me punir de ne pas lui donné le fric à temps, il m'a emmené dans une cabane où il m'a foutu à poil et attaché.
Je l'ai vu prendre un truc dans son sac et il est parti. Par une fente je l'ai vu en train de soulever une grosse pierre et mettre ce qu'il avait, dessous.
— Tu devrais en parler aux flics. Oups! aux collègues de ton père.
— Oui mais je suis plus trop sûr de où il l'a caché mais je sais me rendre à la cabane. On peut y aller ?
— Tu es sûr que tu ne veux pas que j'appelle les collègues de ton père ?
— Non, on va aller voir, d’abord.
— Ok tu me guides.
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J'y entrais. Il me sourit alors que je verrouillais la porte et il se jeta sur moi. Il léchait avec application toute la sueur qui ruisselait sur moi. Il insista particulièrement sous mes aisselles puis il me quitta mes chaussures et s'occupa de mes pieds l'un après l’autre.
— Qu'est-ce-que tu branles, Bé ?
— Je suis occupé là, je vous rejoins plus tard.
— T'es pas seul ?
— Je te dis que je suis occupé.
— D’accord, d’accord. On t'attend pour le café.
Ma conversation n'avait pas troublé Gary qui maintenant me léchait les couilles et les gobait l'une après l’autre. Puis il me suça un bon moment avant de m'enfiler une capote.
Je pensais que ça allait être long pour que je jouisse mais non. Je fus suffisamment endurant pour faire Jouir Gary sans qu'il se touche et lui assez doué pour me faire cracher mon jus bien au fond de sa gorge.
Il me dit merci et je sortis. Je le quittais, mon short et mes baskets à la main, et j'allais me rincer sous les douches collectives.
Et quand j'arrivais au mobile-home de mes amis, ils étaient tous debout en train de petit déjeuner. Titouan me demanda :
— Tu branlais quoi sous la douche ?
— Je me branlais pas, je me faisais juste lécher.
— Lécher ? T'es sérieux ?
— Toujours quand je parle de sexe. Après il m'a sucé et je l'ai baisé.
— T'as pas assez donné hier soir avec ton beau blond, sans compter l'acompte que tu as du lui donner dans l'après-midi ?
— Oui! Il est bon au lit et ses potes aussi.
— Attend tu veux dire que tu as baisé avec les trois ?
— Hé oui, en fait… je suppose que vous avez du vous rendre compte que les murs sont fins et pas trop bien insonorisés?
— Oui, faudrait vraiment être sourd pour pas entendre ce qu'il se passe dans la chambre d'à côté.
— Et bien quand il y avait un bruit suspect d'un côté ou de l'autre de la cloison on demandait ce qu'il se passait et avec les autres on se répondait.
Joris pouffa de rire en regardant Rémi.
— Nous aussi le soir quand on entend des bruits suspects dans la chambre de Titouan et d'Alexis on se demande ce qu'ils sont en train de faire. Pour autant on n’a jamais posé de questions!
— Oui bon, ça ne nous dit pas comment tu t'es fait les deux autres.
— On venait de jouir mais j'arrivais pas à débander. Wim faisait tout ce qu'il pouvait mais n'y arrivait pas et on faisait du bruit. Ils nous ont demandé ce qu'il se passait et Wim leur a dit. Ils nous ont proposé de nous aider et on a accepté.
— Et tu les as niqué tous les trois ?
— bin oui, il a fallu ça pour que je débande.
— Et bin dis donc, tu as la santé, Bé !
— Oui et du temps perdu à rattraper.
On finissait notre petit déjeuner quand je reçus un SMS de mon frère qui me disait qu'ils arriveraient en début d'après-midi de ne pas me faire de souci. Et le temps de le lire j'en reçus un autre. Je pensais qu'il avait oublié de me dire quelque chose mais je vis qu'il venait de Wim. Je l'ouvris et j'éclatais de rire il y avait deux photos. Une d'une main qui tenait deux télécommandes et l'autre représentait deux haut de pantalon qui moulaient chacun une paire de couilles et une bite en érection.
Et le texte qui disait : 'il faut bien s'occuper pendant le voyage’. Je fis passer mon téléphone pour que mes amis regardent aussi puis la discussion porta sur les sextoys et on délira là-dessus.
— Un truc qui serait marrant ça serait qu'on en ait tous un. Puis on met les télécommandes dans un sac et on en prend une au hasard.
On la fait fonctionner et on regarde qui c’est. On donne un nom et si tu gagnes le gars à un gage et si tu perds c'est toi qui l’a.
— Oui mais pour ça il ne faut pas être en couple ou alors des couples ouverts.
— Floris et Daan sont un couple ouvert mais que quand ils sont ensemble. Ils ne font rien séparément.
— Je sais pas pour Joris mais moi je ne pourrais pas le faire. De le voir sucer ou se faire prendre je ne pourrais pas.
— Moi non plus, je ne pourrais pas le faire et te voir prendre du plaisir avec un autre. Même si au début de notre relation l'idée m'avait traversé la tête. Mais je me suis rendu compte que je t'aimais trop Rémi pour te partager avec qui que ce soit.
— Au foyer j'ai eu l'occasion d'en faire plusieurs et même après, au début de ma carrière de drag-queen. Les dernières ne sont pas si lointaines que ça. C'est au début où je vous connaissais quand Joris et toi, Bé, vous m'avez interdit de m'occuper d’Alexis.
— Comment ça ils t'ont interdit de me draguer ?
— Disons qu'au début je te trouvais mignon et que je me serais bien occupé de toi par jeu. Histoire de me taper un petit minou de plus. Mais ils m'ont menacé de me pourrir la vie et comme le week-end je trouvais toujours à me satisfaire, j'ai pas insisté. Puis au fil de nos joggings, de nos rencontres je me suis rendu compte que tu étais un mec bien à qui j'aurai fait du mal. Et tu as commencé à prendre de plus en plus de place dans mon cœur.
Tu sais qu'il a fallu que je leur demande l'autorisation pour pouvoir te draguer ? Et que là encore, ils m'ont menacé des pires choses si je te faisais du mal ?
— C'est vrai ce qu'il dit, Bé ?
— Il exagère un peu, Alexis, mais oui, s'il t'avait fait du mal on lui aurait pourri la vie.
Alexis se leva et vint nous faire un super bisou sur la joue à Joris et à moi.
— Et toi Alexis, tu n'as jamais eu envie de faire l'amour à plusieurs ?
— J'avais remarqué que vous vous promeniez de temps en temps dans le parc. Et je me suis mis à vous espionner. Et à l'époque je fantasmais sur Bé et Tim. Joris tu me ressemblais trop et Liam n'était pas mon type de mec.
Alors oui j'ai ‘’partouzé avec eux’’ en fantasmant sur eux et en me branlant. C'est toute mon expérience des partouzes . Et maintenant que je suis avec toi Titouan, je n'ai plus envie d'en faire. Tu me suffis amplement. Et toi Bé tu as partouzé déjà ?
— Pas si souvent que ça, en fait. Ma première ça a été avec Frantz et Marie. L'année d'après j'en ai fait deux encore. Puis j'ai rencontré Liam. Avec lui on a fait un plan à trois avec une fille et puis maintenant, celle-ci. Vous voyez ça fait pas tant que ça non plus. Et c'est vrai que tant que j'étais avec Liam je n'ai pas eu envie d'une autre personne. Il me suffisait amplement.
Celle que j'ai faite hier, je ne la regrette pas. C'était du sexe pour du sexe, juste du plaisir, pas de sentiments. Pour le moment ça me suffit.
On prit nos affaires de toilette et la vaisselle et on alla au bloc sanitaire. On n'avait rien prévu de spécial pour ce matin. On alla se balader vers l’entrée. Joris se dirigea vers la boutique du coiffeur.
Il voulait voir ce qu'il pouvait lui proposer pour changer un peu. Et finalement il s'installa sur le fauteuil. J'en profitais pour aller voir James et regarder sa cheville qui lui faisait nettement moins mal.
— Au fait, mon père t'attend toujours pour l’apéro.
— Ok, je vais téléphoner à mes potes et on va y aller tout à l’heure.
Titouan et Alexis vinrent nous rejoindre et dès que Gary en eut fini avec Joris on se dirigea tous les cinq vers le bar où le patron me reconnaissant nous apporta d'office deux pichets de sangria bien fraiche. J'en bus seulement deux verres et j'étais un peu pompette en partant.
Je faisais la sieste quand mes neveux me réveillèrent en me faisant des chatouilles. Ils parlaient tous les deux à la fois. Je réussis à comprendre qu'ils étaient allés voir des amis qui avaient une piscine et une grande maison, qu'ils avaient mangé des grosses glaces et plein de bons gâteaux.
En fait ils étaient allés au dix ans de mariage d'amis à eux.
J'aidais mon frère à vider sa voiture et on partit à la plage. Mes amis vinrent avec nous et on ne fut pas assez de six pour faire des châteaux et des pâtés que les petits monstres écrasaient au fur et à mesure.
Le soir, pour faire plus simple, on acheta des plats cuisinés. Ce jour-là, c'était paella. Elle était bonne.
Le lendemain je partis courir et quand je rentrais je passais par les douches mais Gary n'y était pas.
Le temps avait viré et n'était pas sensationnel. Il tombait même de la pluie par moment. Aussi je décidais de partir.
Je fis la bise à tout le monde et je pris la route. J'allais prendre l'embranchement de l'autoroute quand je reconnus Stan qui faisait du stop sous la pluie.
— Tu vas où ?
— N'importe où, pourvu que ça soit loin d’ici.
— Ok grimpe. Attend il y a une serviette dans mon sac. Ça évitera que tu mouilles trop mon siège parce que tu es vraiment trempé.
Il grimpa. Je roulais jusqu'au rond-point suivant où je fis demi-tour.
— hé mais tu vas où ?
— Je te ramène chez toi, Stan.
— Tu connais mon nom d'où, toi ?
— Tu ne me reconnais pas ?
Il me regarda sous toutes les coutures.
— Non. Arrête-toi. Je veux descendre.
— Panique pas Stan. Tu n'as rien à craindre. C'est moi qui aie cassé la gueule au gars qui te torturait dans les bois.
— Oui, bin, tu m'as foutu dans la merde, en faisant ça. Mon père va me foutre dehors.
— Alors je vais te raconter un truc. Ton père quand il t'a vu sur une des vidéos et qu'il a vu ce que le gars te faisait il a sorti son flingue et il voulait aller le butter. Il a fallu s'y mettre à cinq pour le maîtriser.
— T'es sérieux ?
— T'as du remarquer mon coquard, c'est ton père qui me l'a fait quand on essayait de le maîtriser. Il a complètement perdu les pédales et ta maman aussi quand elle a appris ce qui t'était arrivé. Il a fallu que le docteur vienne leur faire une piqûre pour les calmer et ils ont été conduits à l’hôpital.
Il pleura un moment en silence.
— Et ils ont fait quoi de Éric ?
— C'est qui Éric ?
— C'est le mec à qui tu as cassé la gueule.
— Avec ce que j'ai filmé et ce qu'il y avait dans son téléphone, il doit être en tôle maintenant. Quand je quittais la gendarmerie, ils partaient perquisitionner chez lui. J'en sais pas plus.
— Ils ne trouveront rien chez lui.
— Comment tu sais ça ?
— Une fois, pour me punir de ne pas lui donné le fric à temps, il m'a emmené dans une cabane où il m'a foutu à poil et attaché.
Je l'ai vu prendre un truc dans son sac et il est parti. Par une fente je l'ai vu en train de soulever une grosse pierre et mettre ce qu'il avait, dessous.
— Tu devrais en parler aux flics. Oups! aux collègues de ton père.
— Oui mais je suis plus trop sûr de où il l'a caché mais je sais me rendre à la cabane. On peut y aller ?
— Tu es sûr que tu ne veux pas que j'appelle les collègues de ton père ?
— Non, on va aller voir, d’abord.
— Ok tu me guides.
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