02-01-2023, 11:59 AM
Bonjour aux lecteurs qui suivent le récit.
Je vous souhaite une très bonne et heureuse année 2023.
Que cette nouvelle année vous apporte la joie, le bonheur et la santé, pour vous et ceux que vous aimez !
Je rentre à la maison, enfin libéré de toute la tension due aux examens. Je suis seul, il est onze heures. Je sais que maman va rentrer pour midi trente et que Jean lui aussi rentrera aussi pour midi. Je me demande si Ben a aussi terminé sa session d’examens et sa présentation pour la « maturité » ! Je suis certain qu’il a réussi, j’en saurai plus lorsqu’il me téléphonera dès son retour. Je regarde ce que maman a prévu pour le repas. Je vois qu’il y a du pain de viande au frigo ainsi que des pommes de terre froides, je vois qu’il y a des légumes dans le bac inférieur, soit des carottes, des tomates, de la salade pommée et des radis. Je me décide à préparer les légumes pour avancer le travail de ma chère mère.
Je suis à la cuisine et Maman y entre, elle revient plus tôt que prévu, je ne l’ai pas entendu rentrer, en fait j’ai mis un disque sur la platine et je m’occupe des légumes. Elle me regarde, la voyant, je sursaute. J’affiche alors un large sourire. Elle plonge son regard dans le mien et pas besoin de parler, elle sait que j’ai réussi, que je suis zen et heureux.
Moi : « Tu rentres tôt, je suis content.
Mam : Je le vois à ton visage illuminé et tes yeux pétillants. Alors content de toi ?
Moi : Oh oui, j’ai eu un dix-sept sur vingt, le jury était enchanté de mon exposé.
Mam : Je suis heureuse pour toi Phil !
Moi : Merci maman, oui je suis soulagé d’avoir enfin fini mes examens.
Mam : Tu n’as pas de nouvelles de Ben ?
Moi : Non pas encore, je suis confiant, il a sûrement réussi lui aussi !
Mam : Je le pense également. Merci d’avoir commencé à préparer les légumes.
Moi : Mais c’est normal ma chère petite maman !
Maman vient me donner un bisou sur la joue, bisou que je lui rends de bon cœur. Je sais que je suis aimé par mes parents tout comme ma sœur et mon frère. C’est la même chose pour papa, il nous aime tous sans faire de différence. Je suis le plus heureux des garçons. Je sais que Ben lui aussi est aimé par les siens
Mam : Tu es un ange. Je suis si fière de toi.
Moi : Merci Maman, je t’aime.
Mam : Je t’aime aussi mon grand garçon. »
Je lui fais alors un câlin. Je poursuis ensuite la préparation des légumes pendant que maman s’occupe à dresser la table sur la terrasse car il fait bon. J’ai mis les plats au frigo au moment où j’entends la porte d’entrée s’ouvrir. Je me doute bien que c’est Jean qui revient. De fait c’est bien mon cher frère qui vient de rentrer de l’école, il est accompagné d’Amandine. J’embrasse la dulcinée de mon frangin et je leur demande comment se passent les examens. Comme réponse, je reçois : « Ça va, ça va ! ».
Maman met un couvert de plus pour Amandine. Avant de passer à table nous discutons des futures vacances. Je ne sais qu’une chose c’est qu’il y a le camp des scouts et que pour le reste c’est l’inconnu. Il n’est de toute façon pas envisageable d’aller en Vendée, j’ai trop de mauvais souvenirs. Peut-être aller à la montagne !
Le repas terminé, la table débarrassée et la vaisselle faite, je monte dans ma chambre. Je n’ose pas téléphoner à Ben, je ne sais pas s’il a déjà terminé son exposé, s’il est déjà rentré chez lui, bref, je suis sur des charbons ardents. Je mets un disque sur le phono : Hawkwind – « Doremi Fasol Latido », sorti en 1972. C’est couché sur mon lit que j’écoute le vinyle.
J’entends frapper à la porte de ma chambre, elle s’ouvre et je vois mon chéri, mon Ben d’amour entrer. Je saute du lit et je viens l’embrasser. Je vois dans son regard bleu-océan qu’il est heureux. Est-ce notre baiser appuyé, ou alors le fait qu’il ait réussi son exposé, ou bien les deux ? Nous nous faisons face et je plonge mon regard dans le sien. Pas besoin de mot pour dire qu’il est très content de lui. Nous nous couchons sur mon lit pour écouter la face « B » du disque, nous nous tenons par la main, heureux d’être là, à deux. Tout le stress s’est évacué dès le moment où Ben est entré dans ma chambre. Nous sommes « zen ».
Voilà le jour de la proclamation solennelle des résultats des examens de rhéto ainsi que de la remise des diplômes. Quel dommage que celle de l’école de Ben se fasse le même jour et à la même heure ! Mais bon, c’est comme ça. Nous nous retrouverons au soir c’est le plus important. Nous allons avoir deux mois de vacances et bien sûr il y a les camps louveteaux et scouts.
Quelle belle journée, le soleil est au rendez-vous ! Dès le matin, je suis réveillé par le chant des oiseaux. Une bonne douche, ensuite je m’habille « plus smart » pour la circonstance : je porte un costume avec chemise et cravate. Papa prépare son appareil photo pour immortaliser cette journée particulière. Je suis zen, je sais très bien que j’ai réussi mes humanités et que je vais pouvoir accéder aux études supérieures, à l’université !
La direction de l’école a tout prévu, c’est une remise des bulletins pour les cinq classes inférieures. Ensuite c’est au tour des rhétoriciens de recevoir le fameux sésame qui donne accès aux études supérieures. Les élèves sont appelés par ordre décroissant au niveau des points attribués et par classe.
Voilà que nous arrivons aux classes de rhéto. Il y a trois classes, les scientifiques « B », dont je fais partie, les économiques et les latins-grecs. Le directeur et le corps professoral débutent par les Latins-Grecs. C’est ensuite au tour des économiques. A chaque nom et résultat communiqué, une salve d’applaudissements se fait entendre.
Nous y voilà, c’est au tour de ma classe :
Dir : « Voici les résultats pour les rhétoriciens de scientifique. Premier avec septante-sept pour cent, Philippe S….
Oups, c’est bien moi, j’ai la chair de poule, je me lève et je traverse la salle pour recevoir mon diplôme. Une salve d’applaudissements se fait entendre. Inutile de dire que je bombe le torse, je suis si fier de moi.
Dir : Philippe a également obtenu sa maturité avec un beau dix-sept sur vingt, Il a aussi obtenu le prix de chimie ainsi que celui de mathématiques. (Applaudissements)
Je reçois mon diplôme (attestation de réussite, car l’officiel doit être signé par la commission.) ainsi que mes prix de chimie et de maths. Je serre les mains de tous les professeurs de même que celle du directeur qui est aussi mon prof de français.
Les autres élèves sont alors appelés les uns après les autres. Il y a aussi des remises de prix pour d’autres branches. On ne peut pas tout avoir même si on est premier de classe. C’est alors que mon amie et confidente est appelée :
Dir : Cinquième, Marie D… avec une moyenne de soixante-neuf pour cent. Les applaudissements se font entendre. Je suis très content pour elle, elle le mérite.
La proclamation se poursuit, mais je fais signe à Marie de venir auprès de moi. Elle me rejoint avec ses parents Henriette et René. Nous sommes assis l’un à côté de l’autre. Je lui dépose un bisou sur la joue et elle fait de même. Nous nous faisons un petit câlin pour partager les moments que nous venons de vivre. C’est ensuite Isabelle qui reçoit ses résultats, soixante-quatre de moyenne, elle a aussi obtenu son diplôme. Elle nous rejoint également avec ses parents. Maman et papa félicitent Marie et Isabelle. Les six parents discutent entre eux, tandis que nous trois nous savourons et profitons de cette ambiance de fête, de réjouissance pour une quarantaine d’élèves qui vont devenir étudiants dans le supérieur.
Je vous souhaite une très bonne et heureuse année 2023.
Que cette nouvelle année vous apporte la joie, le bonheur et la santé, pour vous et ceux que vous aimez !
Je rentre à la maison, enfin libéré de toute la tension due aux examens. Je suis seul, il est onze heures. Je sais que maman va rentrer pour midi trente et que Jean lui aussi rentrera aussi pour midi. Je me demande si Ben a aussi terminé sa session d’examens et sa présentation pour la « maturité » ! Je suis certain qu’il a réussi, j’en saurai plus lorsqu’il me téléphonera dès son retour. Je regarde ce que maman a prévu pour le repas. Je vois qu’il y a du pain de viande au frigo ainsi que des pommes de terre froides, je vois qu’il y a des légumes dans le bac inférieur, soit des carottes, des tomates, de la salade pommée et des radis. Je me décide à préparer les légumes pour avancer le travail de ma chère mère.
Je suis à la cuisine et Maman y entre, elle revient plus tôt que prévu, je ne l’ai pas entendu rentrer, en fait j’ai mis un disque sur la platine et je m’occupe des légumes. Elle me regarde, la voyant, je sursaute. J’affiche alors un large sourire. Elle plonge son regard dans le mien et pas besoin de parler, elle sait que j’ai réussi, que je suis zen et heureux.
Moi : « Tu rentres tôt, je suis content.
Mam : Je le vois à ton visage illuminé et tes yeux pétillants. Alors content de toi ?
Moi : Oh oui, j’ai eu un dix-sept sur vingt, le jury était enchanté de mon exposé.
Mam : Je suis heureuse pour toi Phil !
Moi : Merci maman, oui je suis soulagé d’avoir enfin fini mes examens.
Mam : Tu n’as pas de nouvelles de Ben ?
Moi : Non pas encore, je suis confiant, il a sûrement réussi lui aussi !
Mam : Je le pense également. Merci d’avoir commencé à préparer les légumes.
Moi : Mais c’est normal ma chère petite maman !
Maman vient me donner un bisou sur la joue, bisou que je lui rends de bon cœur. Je sais que je suis aimé par mes parents tout comme ma sœur et mon frère. C’est la même chose pour papa, il nous aime tous sans faire de différence. Je suis le plus heureux des garçons. Je sais que Ben lui aussi est aimé par les siens
Mam : Tu es un ange. Je suis si fière de toi.
Moi : Merci Maman, je t’aime.
Mam : Je t’aime aussi mon grand garçon. »
Je lui fais alors un câlin. Je poursuis ensuite la préparation des légumes pendant que maman s’occupe à dresser la table sur la terrasse car il fait bon. J’ai mis les plats au frigo au moment où j’entends la porte d’entrée s’ouvrir. Je me doute bien que c’est Jean qui revient. De fait c’est bien mon cher frère qui vient de rentrer de l’école, il est accompagné d’Amandine. J’embrasse la dulcinée de mon frangin et je leur demande comment se passent les examens. Comme réponse, je reçois : « Ça va, ça va ! ».
Maman met un couvert de plus pour Amandine. Avant de passer à table nous discutons des futures vacances. Je ne sais qu’une chose c’est qu’il y a le camp des scouts et que pour le reste c’est l’inconnu. Il n’est de toute façon pas envisageable d’aller en Vendée, j’ai trop de mauvais souvenirs. Peut-être aller à la montagne !
Le repas terminé, la table débarrassée et la vaisselle faite, je monte dans ma chambre. Je n’ose pas téléphoner à Ben, je ne sais pas s’il a déjà terminé son exposé, s’il est déjà rentré chez lui, bref, je suis sur des charbons ardents. Je mets un disque sur le phono : Hawkwind – « Doremi Fasol Latido », sorti en 1972. C’est couché sur mon lit que j’écoute le vinyle.
J’entends frapper à la porte de ma chambre, elle s’ouvre et je vois mon chéri, mon Ben d’amour entrer. Je saute du lit et je viens l’embrasser. Je vois dans son regard bleu-océan qu’il est heureux. Est-ce notre baiser appuyé, ou alors le fait qu’il ait réussi son exposé, ou bien les deux ? Nous nous faisons face et je plonge mon regard dans le sien. Pas besoin de mot pour dire qu’il est très content de lui. Nous nous couchons sur mon lit pour écouter la face « B » du disque, nous nous tenons par la main, heureux d’être là, à deux. Tout le stress s’est évacué dès le moment où Ben est entré dans ma chambre. Nous sommes « zen ».
Voilà le jour de la proclamation solennelle des résultats des examens de rhéto ainsi que de la remise des diplômes. Quel dommage que celle de l’école de Ben se fasse le même jour et à la même heure ! Mais bon, c’est comme ça. Nous nous retrouverons au soir c’est le plus important. Nous allons avoir deux mois de vacances et bien sûr il y a les camps louveteaux et scouts.
Quelle belle journée, le soleil est au rendez-vous ! Dès le matin, je suis réveillé par le chant des oiseaux. Une bonne douche, ensuite je m’habille « plus smart » pour la circonstance : je porte un costume avec chemise et cravate. Papa prépare son appareil photo pour immortaliser cette journée particulière. Je suis zen, je sais très bien que j’ai réussi mes humanités et que je vais pouvoir accéder aux études supérieures, à l’université !
La direction de l’école a tout prévu, c’est une remise des bulletins pour les cinq classes inférieures. Ensuite c’est au tour des rhétoriciens de recevoir le fameux sésame qui donne accès aux études supérieures. Les élèves sont appelés par ordre décroissant au niveau des points attribués et par classe.
Voilà que nous arrivons aux classes de rhéto. Il y a trois classes, les scientifiques « B », dont je fais partie, les économiques et les latins-grecs. Le directeur et le corps professoral débutent par les Latins-Grecs. C’est ensuite au tour des économiques. A chaque nom et résultat communiqué, une salve d’applaudissements se fait entendre.
Nous y voilà, c’est au tour de ma classe :
Dir : « Voici les résultats pour les rhétoriciens de scientifique. Premier avec septante-sept pour cent, Philippe S….
Oups, c’est bien moi, j’ai la chair de poule, je me lève et je traverse la salle pour recevoir mon diplôme. Une salve d’applaudissements se fait entendre. Inutile de dire que je bombe le torse, je suis si fier de moi.
Dir : Philippe a également obtenu sa maturité avec un beau dix-sept sur vingt, Il a aussi obtenu le prix de chimie ainsi que celui de mathématiques. (Applaudissements)
Je reçois mon diplôme (attestation de réussite, car l’officiel doit être signé par la commission.) ainsi que mes prix de chimie et de maths. Je serre les mains de tous les professeurs de même que celle du directeur qui est aussi mon prof de français.
Les autres élèves sont alors appelés les uns après les autres. Il y a aussi des remises de prix pour d’autres branches. On ne peut pas tout avoir même si on est premier de classe. C’est alors que mon amie et confidente est appelée :
Dir : Cinquième, Marie D… avec une moyenne de soixante-neuf pour cent. Les applaudissements se font entendre. Je suis très content pour elle, elle le mérite.
La proclamation se poursuit, mais je fais signe à Marie de venir auprès de moi. Elle me rejoint avec ses parents Henriette et René. Nous sommes assis l’un à côté de l’autre. Je lui dépose un bisou sur la joue et elle fait de même. Nous nous faisons un petit câlin pour partager les moments que nous venons de vivre. C’est ensuite Isabelle qui reçoit ses résultats, soixante-quatre de moyenne, elle a aussi obtenu son diplôme. Elle nous rejoint également avec ses parents. Maman et papa félicitent Marie et Isabelle. Les six parents discutent entre eux, tandis que nous trois nous savourons et profitons de cette ambiance de fête, de réjouissance pour une quarantaine d’élèves qui vont devenir étudiants dans le supérieur.