21-12-2022, 12:46 PM
Les formalités effectuées on alla jusqu'à leur mobile-home. Je fis la bise à Léa et j'entrais me mettre en 'tenue’. Quand je ressortis Léa et Antho me regardaient d'une drôle de façon. Je tournais sur moi-même, en essayant de voir mes fesses.
— Y'a quoi qui va pas ? J'ai une queue qui a poussé dans mon dos cette nuit ?
— C'est pas ça du tout, Bé. C'est juste que tu es magnifique.
— Ne te moque pas de moi Léa.
— Je ne moque pas de toi Bé, ton corps, cette harmonie, cette finesse dans tes muscles. On dirait un écorché.
— Je sais pas trop si je dois le prendre bien, ce que tu me dis, Léa.
— Bon, et si je te dis que t'es tarpin bien gaulé tu comprends ?
— Voilà, ça oui, je comprends.
— Mais il y a un bémol quand même.
— Ah oui et quoi ?
— T'as une coupe de cheveux de merde.
— Comme j'ai pas trop envie de descendre dans la plaine le week-end c'est la mère qui fait ce qu'elle peut à la tondeuse. C'est bien bon pour les Fourches.
— Papa, maman elle a dit un gros mot. Elle a dit merde.
— Elle ne l'a pas fait exprès Louis.
— Ah, d’accord. Papa, tarpin c'est un gros mot ?
— Non Louis tarpin ça veut dire beaucoup. Bé, tu bois un café ?
— Oui, bien sûr. Tu sais bien que c'est ma drogue et que je ne refuse jamais.
— Nous pendant ce temps on va aller se laver.
— Mais Maman on y est déjà allé hier.
— Oui Louis, mais hier tu as aussi pris ton petit déjeuner et tu as recommencé ce matin. Donc on va aussi se laver ce matin.
— Pffffffffff, c'est chiant de tout le temps se laver. Tu vas aussi aller te laver, Tonton Bé ?
— Oui, je vais aussi aller me laver, quand j'aurai bu un autre café.
— On peut venir avec toi ?
— Si ta maman est d'accord, je veux bien.
— Tu veux bien Maman ?
— Oui, je veux bien. Antho tu iras avec eux ?
— Oui!
— C'est Tonton Bé qui me lave.
— Moi zaussi alors!
Je bus vite fait un autre café, je fouillais dans mon sac pour y prendre mes affaires de toilette et c'est parti pour le bloc sanitaire.
Les douches individuelles étaient toutes occupées. Les lavabos aussi. Trois jeunes Hollandais parlaient, tout en se lavant les dents et ils savaient se servir des miroirs pour mater alentours. Un d'eux dit quelque chose qui les fit rire.
On alla aux douches collectives où un mec se lavait. Je mis mes neveux sous la douche après avoir réglé la température. Je les savonnais à tour de rôle en leur faisant quelques chatouilles au passage ce qui les faisait éclater de rire rien que de me voir approcher les mains.
— Non Tonton Bé, Non pas sous les bras.
— Mais si Camille. Je ne veux pas te chatouiller. Je veux te laver.
— C'est pas vrai; tu vas chatouiller, moi.
— Tu ne devrais pas, Bé.
— Pourquoi ça Antho ?
— Je te laisse la surprise.
Et la surprise jaillit toute seule m'arrosant les pieds. J’appris que quand il riait trop Camille se lâchait et je reçus un petit pissou sur les pieds. Louis et mon frère éclatèrent de rire. Le mec à côté de nous sourit. Il avait fini et au moment de partir il glissa et tomba dans les bras d'Antho qui le récupéra au vol.
— Je suis désolé. Je m’excuse.
— Ça va ? Vous ne vous êtes pas fait mal ?
Ils se disaient ça, tout en se relevant et, j'ai honte de le dire, mes neveux et moi on riait aux larmes. Le gars se releva et fit la grimace.
— Merde je crois que je me suis tordu la cheville. Et j'ai senti quelque chose craquer dans mon épaule quand j'ai voulu me retenir au lavabo. Je suis désolé. Je ne vous ai pas fait mal en vous tombant dessus ?
— Non ça va. Je n'ai rien… et vous arrêtez de rire. C'est pas marrant.
— Je vous remercie encore de votre aide. Je dois y aller, je suis déjà à la bourre.
Il fit un pas et grimaça. Il appuya le bras qu'il s'était blessé au lavabo et laissa échapper un gémissement.
— J'ai dû me déplacer un truc. Fait chier, bordel.
— Papa, le monsieur il a dit un gros mot.
— Oui Louis mais il a le droit parce qu'il s'est fait très mal. Bé, tu veux pas jeter un œil voir s'il n'y a rien de cassé ?
— Je veux bien essayer. Pour l'épaule ça ira mais pour la cheville il faudrait qu'il soit assis. Je me rince et je vois ça.
— J'espère que ce n'est pas trop grave sinon mon associé va me tuer. C'est aujourd'hui qu'on doit ouvrir notre salon.
— Vous travaillez le premier mai ?
— Il faut bien commencer un jour. Alors pourquoi pas un premier mai.
— Dit comme ça, oui! Après tout, pourquoi pas un premier mai.
Je me plaçais derrière lui et je fis courir mes doigts sur l'épaule où il avait mal. Il s'était déplacé des tendons.
— Tu t'es fait sauter deux tendons. Je peux te les remettre en place mais ça serait mieux si tu étais allongé. Et pour la cheville ça serait bien que tu sois assis pour que je puisse la regarder plus facilement.
— On peut aller au salon, c’est pas loin et il y a tout ce qu'il faut.
— Tu vas pouvoir marcher ?
— Oui, ça me fait un peu moins mal et avec ton aide, ça ira.
Antho repartit avec les p’tits monstres, tandis que j'accompagnais James jusqu'au salon de coiffure et d’esthétique. Son associé -et frère-, Gary, se précipita à sa rencontre en le voyant arriver en boitant.
— Mais qu'est-ce qu’il t’arrive ?
— J'ai glissé dans la douche et je me suis fait mal, à la cheville et à l’épaule.
— Mon Dieu, j'espère que c'est pas grave.
— Mais non! Regarde, Jef, il y a une table de massage derrière, ça ira ?
— Oui, très bien même, installe-toi dessus à plat ventre. Tu aurais pas par hasard de l’arnica ?
— Non, on n'a pas ça.
— Je vais voir au bureau s'il y en a.
Gary revint avec un tube neuf. J'en passais un peu sur l'épaule de James. Je trouvais les tendons déplacés.
— À trois je te les remets en place. Ça va être un petit peu douloureux. Attention je compte, un…
et je les lui remis en place.
— Ouch ! Et deux, et trois, tu les as oublié ?
— Oui, parce qu'à trois tu allais te crisper et ça t'aurait fait encore plus mal. Essaye de bouger ton épaule, doucement. Normalement ça devrait aller.
— Oui ça va. Je ne sens presque plus rien.
— Fait voir ta cheville.
Je la palpais. Il n'y avait rien de cassé, sans rien dire je remis un autre tendon en place ce qui le fit grimacer.
— Tu as une petite entorse. Rien de bien grave. Je vais te passer de la pommade et ça serait bien de bander ta cheville quelques jours. Et surtout de ne pas faire de sports violent, ni courir, jouer au foot ou des trucs du genre.
— Je retourne à l'accueil voir s'ils ont une bande.
Gary revint avec une bande et un homme dans la cinquantaine.
— Mon fils m'a dit que vous étiez doué pour rebouter. J'ai mal au dos depuis que je suis tombé de l’échelle. Vous ne voudriez pas regarder ?
— Je remets surtout les tendons en place, après pour le reste y'a des trucs que je fais et pour d'autres, il vaut mieux aller voir un kiné. Je vais regarder et je vous dirais ce qu’il en est, dès que j’ai bandé James…
Il s'allongea sur la table. Il me montra où il avait mal. C'était une vertèbre discale qui était déplacée.
— Vous pouvez la remettre en place ?
— Oui je devrais y arriver mais je vais avoir besoin d’aide. Gary, tu vas tenir ton père comme ça et quand je compterai, à trois, tu le tireras dans ce sens. Tu as compris ? Tu veux que je te remontre comment faire ?
— Oui je veux bien.
— Attends je me mets derrière toi pour te montrer.
Je passais derrière lui, je lui remontrais le mouvement à faire et j'en profitais pour lui glisser à l’oreille :
— on y va à un, d’accord.
— Ok, c'est bon j'ai compris. Je me remets en face de toi.
Tu es prêt Gary ?
— Ok, c'est bon tu peux y aller.
— Un!
Gary fit le mouvement que je lui avais montré et moi je remis la vertèbre en place. On entendit un craquement. Son père n'avait pas dit un mot. Il se releva en douceur, fit un mouvement qui habituellement le faisait souffrir et ne sentit rien.
— Merci jeune homme, combien je vous dois ?
— C'est bon, laissez tomber. Ça m'a fait plaisir de vous aider.
— Ce soir vous et votre famille, ou vos amis, vous venez au bar, je vous offre l’apéro.
— C'est pas la peine.
— Ça me fait plaisir de vous l’offrir . C'est votre mère qui va être surprise que je n'aie plus mal au dos. Ce soir ça va être sa fête.
— Papa ! On ne veut rien savoir sur ta sexualité !
— Ho, c'est bon ! Merci encore jeune homme. Je vous attends ce soir. Au fait vous pouvez me dire votre prénom ? Moi c'est Max.
— Et moi Jean-François.
Il partit.
— Jean-François je suppose que tu ne veux pas non plus qu'on te paye.
— Bin non, c'est pas la peine.
— D’accord! Comme le père t'offre l'apéro moi je vais t'offrir une coupe de cheveux parce que, excuse-moi, mais ta coupe est merdique.
— Et moi je vais m'occuper de toi en te faisant quelques soins esthétiques. C'est non négociable.
— Bon, c’est d’accord.
— Installe toi au bain.
Gary me lava la tête en me la massant longuement. Puis il me fit enfiler une blouse et me fit asseoir sur le fauteuil.
— Tu veux quoi comme coupe ?
— En général je suis coiffé en brosse avec l'arrière et les cotés à la tondeuse sans sabot.
— Tu n'as pas envie de changer un peu ?
— Tant que c'est court derrière et sur les côtés tu fais ce que tu veux. Je te fais confiance.
Il me coupa les cheveux et le look qu'il me fit m'adoucissait le visage. Il passa derrière moi avec un miroir pour me montrer ce qu'il avait fait.
— Ça te convient comme ça ?
— Disons que ça me change. Je te remercie. C'est vrai que ma coupe laissait à désirer.
— Tu vas faire des ravages. James il est tout à toi.
Je passais dans l'univers de James.
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— Y'a quoi qui va pas ? J'ai une queue qui a poussé dans mon dos cette nuit ?
— C'est pas ça du tout, Bé. C'est juste que tu es magnifique.
— Ne te moque pas de moi Léa.
— Je ne moque pas de toi Bé, ton corps, cette harmonie, cette finesse dans tes muscles. On dirait un écorché.
— Je sais pas trop si je dois le prendre bien, ce que tu me dis, Léa.
— Bon, et si je te dis que t'es tarpin bien gaulé tu comprends ?
— Voilà, ça oui, je comprends.
— Mais il y a un bémol quand même.
— Ah oui et quoi ?
— T'as une coupe de cheveux de merde.
— Comme j'ai pas trop envie de descendre dans la plaine le week-end c'est la mère qui fait ce qu'elle peut à la tondeuse. C'est bien bon pour les Fourches.
— Papa, maman elle a dit un gros mot. Elle a dit merde.
— Elle ne l'a pas fait exprès Louis.
— Ah, d’accord. Papa, tarpin c'est un gros mot ?
— Non Louis tarpin ça veut dire beaucoup. Bé, tu bois un café ?
— Oui, bien sûr. Tu sais bien que c'est ma drogue et que je ne refuse jamais.
— Nous pendant ce temps on va aller se laver.
— Mais Maman on y est déjà allé hier.
— Oui Louis, mais hier tu as aussi pris ton petit déjeuner et tu as recommencé ce matin. Donc on va aussi se laver ce matin.
— Pffffffffff, c'est chiant de tout le temps se laver. Tu vas aussi aller te laver, Tonton Bé ?
— Oui, je vais aussi aller me laver, quand j'aurai bu un autre café.
— On peut venir avec toi ?
— Si ta maman est d'accord, je veux bien.
— Tu veux bien Maman ?
— Oui, je veux bien. Antho tu iras avec eux ?
— Oui!
— C'est Tonton Bé qui me lave.
— Moi zaussi alors!
Je bus vite fait un autre café, je fouillais dans mon sac pour y prendre mes affaires de toilette et c'est parti pour le bloc sanitaire.
Les douches individuelles étaient toutes occupées. Les lavabos aussi. Trois jeunes Hollandais parlaient, tout en se lavant les dents et ils savaient se servir des miroirs pour mater alentours. Un d'eux dit quelque chose qui les fit rire.
On alla aux douches collectives où un mec se lavait. Je mis mes neveux sous la douche après avoir réglé la température. Je les savonnais à tour de rôle en leur faisant quelques chatouilles au passage ce qui les faisait éclater de rire rien que de me voir approcher les mains.
— Non Tonton Bé, Non pas sous les bras.
— Mais si Camille. Je ne veux pas te chatouiller. Je veux te laver.
— C'est pas vrai; tu vas chatouiller, moi.
— Tu ne devrais pas, Bé.
— Pourquoi ça Antho ?
— Je te laisse la surprise.
Et la surprise jaillit toute seule m'arrosant les pieds. J’appris que quand il riait trop Camille se lâchait et je reçus un petit pissou sur les pieds. Louis et mon frère éclatèrent de rire. Le mec à côté de nous sourit. Il avait fini et au moment de partir il glissa et tomba dans les bras d'Antho qui le récupéra au vol.
— Je suis désolé. Je m’excuse.
— Ça va ? Vous ne vous êtes pas fait mal ?
Ils se disaient ça, tout en se relevant et, j'ai honte de le dire, mes neveux et moi on riait aux larmes. Le gars se releva et fit la grimace.
— Merde je crois que je me suis tordu la cheville. Et j'ai senti quelque chose craquer dans mon épaule quand j'ai voulu me retenir au lavabo. Je suis désolé. Je ne vous ai pas fait mal en vous tombant dessus ?
— Non ça va. Je n'ai rien… et vous arrêtez de rire. C'est pas marrant.
— Je vous remercie encore de votre aide. Je dois y aller, je suis déjà à la bourre.
Il fit un pas et grimaça. Il appuya le bras qu'il s'était blessé au lavabo et laissa échapper un gémissement.
— J'ai dû me déplacer un truc. Fait chier, bordel.
— Papa, le monsieur il a dit un gros mot.
— Oui Louis mais il a le droit parce qu'il s'est fait très mal. Bé, tu veux pas jeter un œil voir s'il n'y a rien de cassé ?
— Je veux bien essayer. Pour l'épaule ça ira mais pour la cheville il faudrait qu'il soit assis. Je me rince et je vois ça.
— J'espère que ce n'est pas trop grave sinon mon associé va me tuer. C'est aujourd'hui qu'on doit ouvrir notre salon.
— Vous travaillez le premier mai ?
— Il faut bien commencer un jour. Alors pourquoi pas un premier mai.
— Dit comme ça, oui! Après tout, pourquoi pas un premier mai.
Je me plaçais derrière lui et je fis courir mes doigts sur l'épaule où il avait mal. Il s'était déplacé des tendons.
— Tu t'es fait sauter deux tendons. Je peux te les remettre en place mais ça serait mieux si tu étais allongé. Et pour la cheville ça serait bien que tu sois assis pour que je puisse la regarder plus facilement.
— On peut aller au salon, c’est pas loin et il y a tout ce qu'il faut.
— Tu vas pouvoir marcher ?
— Oui, ça me fait un peu moins mal et avec ton aide, ça ira.
Antho repartit avec les p’tits monstres, tandis que j'accompagnais James jusqu'au salon de coiffure et d’esthétique. Son associé -et frère-, Gary, se précipita à sa rencontre en le voyant arriver en boitant.
— Mais qu'est-ce qu’il t’arrive ?
— J'ai glissé dans la douche et je me suis fait mal, à la cheville et à l’épaule.
— Mon Dieu, j'espère que c'est pas grave.
— Mais non! Regarde, Jef, il y a une table de massage derrière, ça ira ?
— Oui, très bien même, installe-toi dessus à plat ventre. Tu aurais pas par hasard de l’arnica ?
— Non, on n'a pas ça.
— Je vais voir au bureau s'il y en a.
Gary revint avec un tube neuf. J'en passais un peu sur l'épaule de James. Je trouvais les tendons déplacés.
— À trois je te les remets en place. Ça va être un petit peu douloureux. Attention je compte, un…
et je les lui remis en place.
— Ouch ! Et deux, et trois, tu les as oublié ?
— Oui, parce qu'à trois tu allais te crisper et ça t'aurait fait encore plus mal. Essaye de bouger ton épaule, doucement. Normalement ça devrait aller.
— Oui ça va. Je ne sens presque plus rien.
— Fait voir ta cheville.
Je la palpais. Il n'y avait rien de cassé, sans rien dire je remis un autre tendon en place ce qui le fit grimacer.
— Tu as une petite entorse. Rien de bien grave. Je vais te passer de la pommade et ça serait bien de bander ta cheville quelques jours. Et surtout de ne pas faire de sports violent, ni courir, jouer au foot ou des trucs du genre.
— Je retourne à l'accueil voir s'ils ont une bande.
Gary revint avec une bande et un homme dans la cinquantaine.
— Mon fils m'a dit que vous étiez doué pour rebouter. J'ai mal au dos depuis que je suis tombé de l’échelle. Vous ne voudriez pas regarder ?
— Je remets surtout les tendons en place, après pour le reste y'a des trucs que je fais et pour d'autres, il vaut mieux aller voir un kiné. Je vais regarder et je vous dirais ce qu’il en est, dès que j’ai bandé James…
Il s'allongea sur la table. Il me montra où il avait mal. C'était une vertèbre discale qui était déplacée.
— Vous pouvez la remettre en place ?
— Oui je devrais y arriver mais je vais avoir besoin d’aide. Gary, tu vas tenir ton père comme ça et quand je compterai, à trois, tu le tireras dans ce sens. Tu as compris ? Tu veux que je te remontre comment faire ?
— Oui je veux bien.
— Attends je me mets derrière toi pour te montrer.
Je passais derrière lui, je lui remontrais le mouvement à faire et j'en profitais pour lui glisser à l’oreille :
— on y va à un, d’accord.
— Ok, c'est bon j'ai compris. Je me remets en face de toi.
Tu es prêt Gary ?
— Ok, c'est bon tu peux y aller.
— Un!
Gary fit le mouvement que je lui avais montré et moi je remis la vertèbre en place. On entendit un craquement. Son père n'avait pas dit un mot. Il se releva en douceur, fit un mouvement qui habituellement le faisait souffrir et ne sentit rien.
— Merci jeune homme, combien je vous dois ?
— C'est bon, laissez tomber. Ça m'a fait plaisir de vous aider.
— Ce soir vous et votre famille, ou vos amis, vous venez au bar, je vous offre l’apéro.
— C'est pas la peine.
— Ça me fait plaisir de vous l’offrir . C'est votre mère qui va être surprise que je n'aie plus mal au dos. Ce soir ça va être sa fête.
— Papa ! On ne veut rien savoir sur ta sexualité !
— Ho, c'est bon ! Merci encore jeune homme. Je vous attends ce soir. Au fait vous pouvez me dire votre prénom ? Moi c'est Max.
— Et moi Jean-François.
Il partit.
— Jean-François je suppose que tu ne veux pas non plus qu'on te paye.
— Bin non, c'est pas la peine.
— D’accord! Comme le père t'offre l'apéro moi je vais t'offrir une coupe de cheveux parce que, excuse-moi, mais ta coupe est merdique.
— Et moi je vais m'occuper de toi en te faisant quelques soins esthétiques. C'est non négociable.
— Bon, c’est d’accord.
— Installe toi au bain.
Gary me lava la tête en me la massant longuement. Puis il me fit enfiler une blouse et me fit asseoir sur le fauteuil.
— Tu veux quoi comme coupe ?
— En général je suis coiffé en brosse avec l'arrière et les cotés à la tondeuse sans sabot.
— Tu n'as pas envie de changer un peu ?
— Tant que c'est court derrière et sur les côtés tu fais ce que tu veux. Je te fais confiance.
Il me coupa les cheveux et le look qu'il me fit m'adoucissait le visage. Il passa derrière moi avec un miroir pour me montrer ce qu'il avait fait.
— Ça te convient comme ça ?
— Disons que ça me change. Je te remercie. C'est vrai que ma coupe laissait à désirer.
— Tu vas faire des ravages. James il est tout à toi.
Je passais dans l'univers de James.
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