09-12-2022, 12:20 PM
TOME 10
"Bon vent"
Je regarde mon chéri, je vois dans ses yeux cette lueur qui montre qu’il est heureux, il est comblé de bonheur. D’une part nous nous aimons et d’autre part il va pouvoir se donner à fond pour venir en aide aux jeunes moins valides. Je lui souhaite de passer de bons moments avec tous ceux qu’il rencontrera mais aussi de faire de cette activité son métier et d’y trouver son épanouissement.
Ben me regarde, il me sourit et dépose un baiser sur mes lèvres. Il ne dit rien, il sait que je suis heureux pour lui et que son bonheur passe avant tout. Comme nous ne disons plus rien papa nous regarde dans le rétroviseur intérieur de la voiture. Il remarque que nous sommes dans notre bulle, nos regards sont plongés l’un dans l’autre, pas besoin pour lui de se poser de questions, il sait que nous sommes les deux pièces d’un puzzle attachées et unies.
Papa nous sort de notre cocon car nous sommes arrivés à la maison. Ben prend son sac et nous rentrons. Il n’est que dix-sept heures quarante, nous avons un peu de temps avant de passer à table. Maman est d’ailleurs dans la cuisine, elle débute la préparation du souper. Ben va lui faire la bise. Maman lui dit :
Mam : « Tu as le regard qui pétille Ben, tu as l’air heureux !
Ben : Oui Jacqueline, j’ai eu des bonnes nouvelles, j’en parlerai au moment de l’apéro.
Mam : Pas de soucis, mais je suis très contente de te voir rempli de bonheur.
Ben : Merci, puis il y a Phil qui est à deux cents pour cent avec moi.
Mam : J’en suis ravie. Je vais arriver, demande à Jean-Claude de prévoir l’apéritif dans un quart d’heure.
Ben : Je lui en fais part.
Ben entre dans le salon, il va saluer Jean qui est dans le divan, sa jambe posée sur un pouf. Ils se font la bise. Jean dit alors :
Jean : Ben, tu as le visage radieux, ça fait plaisir à voir.
Ben : Merci Jean. Comment vas-tu avec ta jambe, as-tu encore mal ?
Jean : Merci Ben, ça va, je ne ressens plus aucune douleur. Je prends encore un peu de calmant, mais ça va bien mieux.
Ben : J’en suis ravi. »
Anne et André entrent à leur tour dans le salon. Ils ont passé l’après-midi chez Véronique et Joseph. À nouveau il est question de la bonne mine réjouie de Ben. Les mêmes questions fusent : « tu sembles heureux ; il y a un changement dans l’air ; tu as de bonnes nouvelles à nous annoncer, … etc. »
Papa apporte de quoi prendre l’apéro, il a pris des bières trappistes, de la limonade, tandis que maman apporte quelques chips, quelques dés de fromage et des rondelles de saucisson. Une fois installés nous buvons une première gorgée.
Ben regarde chacun en nous dévisageant l’un après l’autre. Il explique alors ce qui a été dit lors de la réunion, soit que des jeunes moins valides intégreront la meute et ce dès le camp d’été et que l’unité envisage d’ouvrir les autres sections à ces jeunes « différents ». Il précise qu’il sera formé lors du camp et qu’il envisage de devenir éducateur spécialisé dès la rentrée académique.
Mam : « Je comprends pourquoi ton visage est rayonnant. Félicitations Benoît, vas-y, fonces et fais ce qu’il te plait comme études.
Anne : Je suis si heureuse de voir que tu t’épanouis de la sorte.
Ben : Merci, je me sens si bien. Et puis je suis porté vers l’avant par Phil et les amis scouts, c’est super.
Pap : Je suis très heureux moi aussi de savoir que tu as trouvé ta voie. Je sais aussi que ce bonheur est partagé par Phil. Vous formez un très beau binôme !
Ben : Merci Jean-Claude, merci à vous tous.
Maman et papa se lèvent et viennent enlacer Ben. Je vois des larmes de joie couler doucement sur ses joues. Jean me fait signe de m’approcher de lui. Il me glisse à l’oreille : « Tu peux être fier de ton chéri, c’est une perle. » Il n’en faut pas plus pour que mes yeux s’humidifient. Je résiste, pas de larmes cette fois-ci.
Maman se lève pour aller à la cuisine, elle surveille son repas. Nous poursuivons la discussion et Ben est exalté de pouvoir concrètement être formé pour s’occuper des jeunes différents. Maman revient avec un large sourire. Je ne sais pas, mais je suis persuadé qu’elle a téléphoné aux parents de mon amour pour les inviter à venir manger avec nous et eux aussi apprendre la bonne nouvelle.
Effectivement on sonne à la porte d’entrée, dix minutes après le retour de maman parmi nous. Je me lève et vais ouvrir aux visiteurs dont je suppute connaître l’identité. Bien entendu j’avais raison. J’embrasse Arlette et Yves, je leur demande de na pas trop parler pour faire la surprise de leur visite à Ben. Bien entendu Ben est toujours en train de parler de Jean-Pierre, de Pierre et de Marc. Puis il s’arrête d’un coup en voyant ses parents. Il fond en larmes, ému par leur présence.
Il se lève et vient les embrasser. Papa se doutait lui aussi de ce que maman avait mitonné à l’écart pour le plus grand plaisir de Ben et un peu pour moi aussi ! L’apéro reprend avec les deux nouveaux arrivants. Ben explique ce qui s’est passé lors de la réunion de l’équipe, soit l’intégration de jeunes « handicapés » dans la meute pour le camp et dans les autres sections à la reprise de septembre. Il ajoute qu’il sera formé et qu’il envisage sérieusement de devenir éducateur spécialisé.
Arlette se lève et va prendre son fils dans les bras. Yves de son côté vient me trouver et me dit qu’il est très heureux de voir combien Benoît est épanoui avec moi et qu’il envisage le futur. Je lui rétorque que je suis à mille pour cent avec lui, qu’il a trouvé sa voie et que rien ne peut le faire changer. Yves enlace alors Ben et lui susurre des mots qui font mouche à l’oreille. Père et fils se font un gros câlin. Je suis très heureux de voir que Ben nage dans le bonheur. Yves prend son verre, une trappiste de Chimay bleue, porte un toast en disant :
Yves : « Je suis très heureux par la bonne nouvelle. Je suis aussi comblé de joie en voyant mes deux garçons, oui Phil tu es aussi mon garçon, prendre leur envol. « Bon vent » les enfants !
Papa : Merci pour ces bons mots. Je m’associe à toi Yves : « Bon vent » les garçons.
Ben : Merci pour vos encouragements, ça me fait chaud au cœur. Merci à toi Phil de me suivre et de m’encourager dans cette voie.
Moi : Ben, tu es tout pour moi, je ne peux que te suivre dans cette démarche qui te correspond si bien.
Ben vient vers moi, il me prend dans ses bars et m’embrasse devant nos familles rassemblées.
C’est à ce moment-là que Christine arrive avec Denis. Ils sont mis au courant de ce qui s’est passé et ils affichent chacun une mine réjouie. Nous reprenons un apéro, mais nous partageons Ben et moi une trappiste d’Orval pour quand même faire attention car nous sommes en examens.
Nous passons tous sur la terrasse, maman, Anne et Christine apportent les plats préparés. Nous allons déguster des plats froids composés soit de viandes et charcuteries mais aussi de poissons, ou alors de fromage. Le tout est accompagné de salades et de pâtes froides. Papa a prévus du vin rouge et du blanc, ainsi que des softs. Quelle superbe table.
"Bon vent"
Je regarde mon chéri, je vois dans ses yeux cette lueur qui montre qu’il est heureux, il est comblé de bonheur. D’une part nous nous aimons et d’autre part il va pouvoir se donner à fond pour venir en aide aux jeunes moins valides. Je lui souhaite de passer de bons moments avec tous ceux qu’il rencontrera mais aussi de faire de cette activité son métier et d’y trouver son épanouissement.
Ben me regarde, il me sourit et dépose un baiser sur mes lèvres. Il ne dit rien, il sait que je suis heureux pour lui et que son bonheur passe avant tout. Comme nous ne disons plus rien papa nous regarde dans le rétroviseur intérieur de la voiture. Il remarque que nous sommes dans notre bulle, nos regards sont plongés l’un dans l’autre, pas besoin pour lui de se poser de questions, il sait que nous sommes les deux pièces d’un puzzle attachées et unies.
Papa nous sort de notre cocon car nous sommes arrivés à la maison. Ben prend son sac et nous rentrons. Il n’est que dix-sept heures quarante, nous avons un peu de temps avant de passer à table. Maman est d’ailleurs dans la cuisine, elle débute la préparation du souper. Ben va lui faire la bise. Maman lui dit :
Mam : « Tu as le regard qui pétille Ben, tu as l’air heureux !
Ben : Oui Jacqueline, j’ai eu des bonnes nouvelles, j’en parlerai au moment de l’apéro.
Mam : Pas de soucis, mais je suis très contente de te voir rempli de bonheur.
Ben : Merci, puis il y a Phil qui est à deux cents pour cent avec moi.
Mam : J’en suis ravie. Je vais arriver, demande à Jean-Claude de prévoir l’apéritif dans un quart d’heure.
Ben : Je lui en fais part.
Ben entre dans le salon, il va saluer Jean qui est dans le divan, sa jambe posée sur un pouf. Ils se font la bise. Jean dit alors :
Jean : Ben, tu as le visage radieux, ça fait plaisir à voir.
Ben : Merci Jean. Comment vas-tu avec ta jambe, as-tu encore mal ?
Jean : Merci Ben, ça va, je ne ressens plus aucune douleur. Je prends encore un peu de calmant, mais ça va bien mieux.
Ben : J’en suis ravi. »
Anne et André entrent à leur tour dans le salon. Ils ont passé l’après-midi chez Véronique et Joseph. À nouveau il est question de la bonne mine réjouie de Ben. Les mêmes questions fusent : « tu sembles heureux ; il y a un changement dans l’air ; tu as de bonnes nouvelles à nous annoncer, … etc. »
Papa apporte de quoi prendre l’apéro, il a pris des bières trappistes, de la limonade, tandis que maman apporte quelques chips, quelques dés de fromage et des rondelles de saucisson. Une fois installés nous buvons une première gorgée.
Ben regarde chacun en nous dévisageant l’un après l’autre. Il explique alors ce qui a été dit lors de la réunion, soit que des jeunes moins valides intégreront la meute et ce dès le camp d’été et que l’unité envisage d’ouvrir les autres sections à ces jeunes « différents ». Il précise qu’il sera formé lors du camp et qu’il envisage de devenir éducateur spécialisé dès la rentrée académique.
Mam : « Je comprends pourquoi ton visage est rayonnant. Félicitations Benoît, vas-y, fonces et fais ce qu’il te plait comme études.
Anne : Je suis si heureuse de voir que tu t’épanouis de la sorte.
Ben : Merci, je me sens si bien. Et puis je suis porté vers l’avant par Phil et les amis scouts, c’est super.
Pap : Je suis très heureux moi aussi de savoir que tu as trouvé ta voie. Je sais aussi que ce bonheur est partagé par Phil. Vous formez un très beau binôme !
Ben : Merci Jean-Claude, merci à vous tous.
Maman et papa se lèvent et viennent enlacer Ben. Je vois des larmes de joie couler doucement sur ses joues. Jean me fait signe de m’approcher de lui. Il me glisse à l’oreille : « Tu peux être fier de ton chéri, c’est une perle. » Il n’en faut pas plus pour que mes yeux s’humidifient. Je résiste, pas de larmes cette fois-ci.
Maman se lève pour aller à la cuisine, elle surveille son repas. Nous poursuivons la discussion et Ben est exalté de pouvoir concrètement être formé pour s’occuper des jeunes différents. Maman revient avec un large sourire. Je ne sais pas, mais je suis persuadé qu’elle a téléphoné aux parents de mon amour pour les inviter à venir manger avec nous et eux aussi apprendre la bonne nouvelle.
Effectivement on sonne à la porte d’entrée, dix minutes après le retour de maman parmi nous. Je me lève et vais ouvrir aux visiteurs dont je suppute connaître l’identité. Bien entendu j’avais raison. J’embrasse Arlette et Yves, je leur demande de na pas trop parler pour faire la surprise de leur visite à Ben. Bien entendu Ben est toujours en train de parler de Jean-Pierre, de Pierre et de Marc. Puis il s’arrête d’un coup en voyant ses parents. Il fond en larmes, ému par leur présence.
Il se lève et vient les embrasser. Papa se doutait lui aussi de ce que maman avait mitonné à l’écart pour le plus grand plaisir de Ben et un peu pour moi aussi ! L’apéro reprend avec les deux nouveaux arrivants. Ben explique ce qui s’est passé lors de la réunion de l’équipe, soit l’intégration de jeunes « handicapés » dans la meute pour le camp et dans les autres sections à la reprise de septembre. Il ajoute qu’il sera formé et qu’il envisage sérieusement de devenir éducateur spécialisé.
Arlette se lève et va prendre son fils dans les bras. Yves de son côté vient me trouver et me dit qu’il est très heureux de voir combien Benoît est épanoui avec moi et qu’il envisage le futur. Je lui rétorque que je suis à mille pour cent avec lui, qu’il a trouvé sa voie et que rien ne peut le faire changer. Yves enlace alors Ben et lui susurre des mots qui font mouche à l’oreille. Père et fils se font un gros câlin. Je suis très heureux de voir que Ben nage dans le bonheur. Yves prend son verre, une trappiste de Chimay bleue, porte un toast en disant :
Yves : « Je suis très heureux par la bonne nouvelle. Je suis aussi comblé de joie en voyant mes deux garçons, oui Phil tu es aussi mon garçon, prendre leur envol. « Bon vent » les enfants !
Papa : Merci pour ces bons mots. Je m’associe à toi Yves : « Bon vent » les garçons.
Ben : Merci pour vos encouragements, ça me fait chaud au cœur. Merci à toi Phil de me suivre et de m’encourager dans cette voie.
Moi : Ben, tu es tout pour moi, je ne peux que te suivre dans cette démarche qui te correspond si bien.
Ben vient vers moi, il me prend dans ses bars et m’embrasse devant nos familles rassemblées.
C’est à ce moment-là que Christine arrive avec Denis. Ils sont mis au courant de ce qui s’est passé et ils affichent chacun une mine réjouie. Nous reprenons un apéro, mais nous partageons Ben et moi une trappiste d’Orval pour quand même faire attention car nous sommes en examens.
Nous passons tous sur la terrasse, maman, Anne et Christine apportent les plats préparés. Nous allons déguster des plats froids composés soit de viandes et charcuteries mais aussi de poissons, ou alors de fromage. Le tout est accompagné de salades et de pâtes froides. Papa a prévus du vin rouge et du blanc, ainsi que des softs. Quelle superbe table.