03-12-2022, 04:45 PM
Bonjour à tous voici enfin une nouvelle suite à mon récit de la Bergerie. Il a fallu un peu de temps mais la température froide de la pièce où se trouve mon ordinateur indique actuellement 17.3° explique peut-être ma lenteur ! Bonne lecture et n'hésitez pas à réagir si quelque chose devait vous déplaire car je me suis aventuré sur un terrain délicat...
Je montai dans ma chambre, je me couchai. J'avais perdu toutes mes illusions et quoi que je décide, plus rien ne sera comme avant. J'en étais à perdre foi dans les humains. Je m'endormis tout en réalisant que je pleurais, silencieusement.
Je me réveillai le lendemain vers huit heures. La température était glaciale dans ma chambre car, comme d'habitude, j'avais laissé la fenêtre entrouverte mais le vent que j'entendais souffler avec violence l'avait ouverte toute grande, raison pour laquelle j'étais pelotonné sous mon duvet. Une première tentative pour m'extirper du lit échoua lamentablement d'autant que je n'entendais aucun bruit dans la maison. Mais c'est ce silence qui m'incita à me lever car je n'avais aucune envie qu'un des garçons me voie nu, le sexe bien branché vers l'avant, pour me rendre à la salle de bain. À part ma chambre, le reste de l'appartement était agréablement chauffé de sorte que, selon mon habitude, je me rendis à la cuisine pour mettre la machine à café en route, toute la maison était calme. En passant devant la chambre des jumeaux dont la porte était à moitié ouverte, j'avais pu constater qu'ils dormaient profondément, leurs deux corps enchevêtrés. Je ne m'étais pas attardé mais j'avais eu le temps de voir, sur l'une des tables de nuit, deux préservatifs fermés par un nœud. Alors que hier ils m'avaient vaguement laissé entendre qu'ils ne pouvaient pas totalement exclure qu'un jour ou l'autre ils pourraient pratiquer la sodomie entre eux, je devais constater maintenant qu'ils avaient franchi ce pas cette nuit et chez moi, mais qu'en plus qu'ils m'avaient menti, ils m'avaient berné.
Pour moi, tout était maintenant clair : ce que j'envisageais hier soir, leur demander de quitter mon appartement et de rentrer chez eux, devenait une certitude, ils ne déjeuneraient pas chez moi à midi.
Les spécialistes de la météo s'étaient trompés, dehors le vent soulevait la neige en tourbillonnant alors qu'elle tombait à gros flocons. Éventuellement, je demanderais à François s'il n'avait pas envie de faire la vidange, que je serais certainement brutal, plus que d'habitude. Cela permettra à ma rage, car maintenant j'avais vraiment la rage contre eux, de s'assouvir.
À midi, je n'avais pas envie de cuisiner, je suis allé à mon restaurant. J'ai mangé seul à ma table. J'ai téléphoné à François et lui ai dit de venir chez moi dès que la nuit sera tombée. Le bus a monté les chaînes, à l'arrière j'ai vu deux silhouettes. Je suis triste car je les aimais bien et je ne sais pas s'il sera possible de recoller les pots cassés.
Je suis triste et je m'en veux maintenant d'avoir réagi de manière si brutale, si impulsive, de ne pas leur avoir donné l'occasion sinon de se justifier mais tout au moins de s'expliquer. Chacun doit avoir sa chance, on ne doit pas condamner sans avoir au moins cherché à comprendre. Il existe quelque chose en droit qui s'appelle la présomption d'innocence, pourquoi Cédric et Blaise n'auraient-ils pas le droit d'en bénéficier ?
J'en suis à ce point de mes réflexions lorsque mon attention est attirée par le Téléjournal qui annonce que la circulation des trains est pratiquement bloquée en raison de chutes de neige et du froid intense qui bloque les aiguillages. Cette information provoque chez moi un électrochoc. Je sors précipitamment du restaurant, je monte dans ma voiture, heureusement les quatre roues sont déjà équipées de chaînes, et direction la plaine en espérant qu'ils sont toujours bloqués à la gare. Ma décision est prise, je vais les ramener chez moi en espérant qu'ils ne se sont pas mis à me détester.
À la gare c'est la pagaille complète, plus un train ne circule, les voyageurs en rade sont frigorifiés et totalement désemparés. La scène me fait penser au film sur le naufrage du Titanic. Ils doivent forcément être dans cette foule car aucun train n'est parti depuis plus de deux heures. Je parcours à pied, dans tous les sens la place de la gare, je demande même si l'on a vu deux jeunes gens mais personne ne prend la peine de me répondre. Je commence à paniquer lorsque soudain je les aperçois sous un avant-toit, collés l'un à l'autre pour essayer de se tenir chaud. Je les prends rapidement dans mes bras et sans leur demander leur avis je les entraîne vers ma voiture. Ils se laissent faire. Je vois un gamin qui pleure, je le questionne et je l'embarque. Il dit qu'il ne peut pas monter dans une voiture qu'il ne connait pas mais je le rassure en lui montrant les jumeaux ce qui le tranquillise d'autant qu'en discutant j'apprends qu'il est le fils de mon ami le boucher.
Il était temps que nous arrivions car même pour moi cela n'allait plus être gérable et du reste la gendarmerie venait de fermer la route à toute circulation. Avec Cédric et Blaise, nous n'avons pratiquement pas échangé une seule parole, je les sens quelque peu sonnés par la météo vraiment exceptionnelle et, j'imagine, par ma subite apparition après qu'ils aient été plus ou moins expulsés de chez moi.
En entrant dans mon appartement, je les vois se détendre brusquement et, surtout, je retrouve, timidement, leurs sourires tellement charmeurs. En les voyant entrer dans le salon où je suis assis sur l'un des canapés, je me sens fondre, ils sont tellement beaux, tellement attirants, leur affection réciproque crève les yeux, il suffit de voir les regards qu'ils échangent entre eux, se demandant ce qui a provoqué un tel revirement de situation. J'explique que pour l'instant je n'ai aucune envie de discuter de leur situation, il sera temps demain. Dans l'immédiat je ne souhaite que rétablir les liens qui nous unissaient l'été passé, il fallait que nous nous retrouvions.
Je leur fais signe de venir s'asseoir à côté de moi, je pose mes bras sur leurs épaules et les attire contre moi, je les incite à se blottir dans mon cou tandis que mes mains s'activent dans leur tignasse. Rapidement je retrouve leur odeur, cette odeur que j'aime tant, cette odeur qui est capable de m'enivrer. Mon cou est tout mouillé des larmes silencieuses qu'ils ne cherchent même pas à cacher. Mes yeux sont humides. Nous sommes tous les trois comme dans un moment intemporel alors que dehors la tempête continue à faire rage. Je me penche légèrement et j'embrasse d'abord Cédric sur le front puis Blaise. Leurs yeux brillent car ils ont déjà compris que je ne les repousse plus. Cédric a les lèvres légèrement entrouvertes, il se serre encore un peu plus contre moi. Je sens mon sexe durcir légèrement, j'imagine qu'il en est de même pour lui. Je ne bouge pas, lui non plus. Ses lèvres sont une véritable tentation, je ne peux pas y résister, je ne le veux pas non plus. Ma bouche descend de quelques centimètres, le contact s'établit entre nos deux salives durant quelques secondes, mais des secondes pleines de promesses.
Blaise nous regarde avec un grand sourire, il a compris je crois qu'une relation plus forte c'est établie entre son frère et moi, il n'a pas l'air d'en souffrir, bien au contraire car il a toujours été plus réservé, comme si une certaine timidité l'empêchait de s'engager à moins que ce soit une fidélité inconditionnelle envers Cédric. Je pense que Blaise n'aime vraiment qu'un garçon, son frère alors que ce dernier apprécierait les garçons en général. Mais cela ne l'empêcherait pas d'apprécier les jeux de son frère et, pourquoi pas d'y participer s'il se sent en confiance ce qui est probablement le cas avec moi.
Alors que je cogite ces réflexions, Cédric a forcé mes lèvres à laisser un passage à sa consœur laquelle a entreprit une danse, pas une de ces danses modernes mais un slow langoureux, intense où les corps se pressent pour ressentir les frémissements. Je ne suis plus sagement assis au fond du canapé, mon corps a glissé, mes fesses sont quasiment bord, je suis presque allongé et Cédric est quasiment dans la même position que moi mais en partie sur moi, une de ses jambes s'est insinuée entre les miennes. Nous n'avons aucun mouvement brusque, tout se fait lentement, insensiblement, de manière quasi invisible. Je sais qu'il est conscient de ma raideur, cela se lit sur son visage. Je peux voir l'érection qui tend son vêtement de sport, par moment une effluve vient chatouiller mon odorat. Je me demande s'il perçoit son odeur et s'il l'apprécie comme moi.
Blaise est toujours sagement assis, il a glissé une main dans son pantalon mais je n'arrive pas à distinguer si elle est entre le pantalon et son sous-vêtement ou directement sur son membre. Je ne distingue aucun mouvement mais je suis certain qu'il doit exercer une délicate caresse car il a les yeux mi-clos et respire un bien-être évident.
La chemise de Cédric est sortie et laisse voir le bas de son dos ce qui attire ma main pour ressentir le velouté de sa peau. Le toucher monte de plus en plus haut mais la descente est maintenant à la lisière de l'élastique qui interdit encore l'accès aux étages inférieures. La pénombre a pris possession de la pièce, Blaise a remis des buches dans la cheminée. En se penchant, j'ai entrevu le début de sa raie, le haut de ses deux petites fesses bien rebondies. Il a repris sa place.
Cédric me tient la tête en plaquant ses mains sur mes oreilles pour m'attirer encore plus près de lui. J'entends la sonnerie de la porte et je fais vaguement signe à Blaise d'aller voir qui vient d'arriver. Je suis merveilleusement bien, la langue de Cédric est solidement installée dans ma cavité buccale, une de mes mains caresse la poitrine de mon jeune partenaire dont les deux pointes sont excitées, l'autre main a deux doigts qui ont franchi une certaine barrière symbolique. Cédric a émis quelques gémissements de bien-être, mon sexe est trempé.
J'entends des pas, une voix et François est soudain à quelques mètres de moi. J'avais complètement oublié que, dans mon désarrois suite au départ des jumeaux, je lui avais téléphoné pour qu'il vienne à la tombée de la nuit pour me distraire de la solitude qui m'était brutalement tombée dessus ! Je n'éprouve aucun sentiment pour cet homme d'une quarantaine d'années, il est là lorsque j'ai besoin de lui pour faire la vidange et, dans ce rôle, il est parfait. Il fait ce que je lui demande de faire, il le fait suffisamment bien pour que j'y prenne du plaisir et je crois qu'il en prend aussi. Sa mission remplie, il ne s'incruste jamais à moins que j'en aie envie ce qui est très rare : sa queue molle et ses testicules pendants une fois remplient leur mission me paraissent grotesques.
Je ne sais depuis combien de temps il est là, je vois juste qu'il se caresse le bas du ventre et je prends peur qu'il ne veuille participer à je ne sais quel jeu sexuel. En me soulevant, je lui dit gentiment mais très fermement qu'il faut impérativement qu'il parte, tout de suite, que je lui expliquerai le pourquoi de la situation dans quelques jours. Il m'a regardé quelques secondes, il n'a même pas regardé Cédric ou Blaise, il est simplement parti en me disant qu'il restait à ma disposition.
Blaise m'a demandé qui c'était et quel rôle il tenait dans ma vie : "C'est mon vide-couilles" ai-je répondu et Blaise s'est mis à rire en rétorquant "il est pas mal pour ce travail". "Si tu le voyais nu, tu déchanterais" fut ma dernière réplique sur François !
Pendant cette irruption et ce bref échange verbal, Cédric ne s'est pas laissé perturber, il est en train de s'attaquer à ma ceinture avec un certain succès ce qui lui permet de glisser un doigt entre deux boutons de ma braguette. Je murmure "pas trop vite, s'il te plaît" car je ne désire rien brusquer avant que nous ayons eu cette discussion indispensable, quel que puisse en être le résultat. J'apprécie car Cédric arrête immédiatement cette intrusion. Par contre il commence une sorte de massage sur mon entrejambe qui me fait gémir suffisamment fort pour attirer l'attention de Blaise qui nous regarde avec attention. Sa main, je le vois maintenant, est en contact direct avec son sexe et il me semble que le rythme s'est quelque peu accéléré.
Blaise a ouvert sa braguette ce qui laisse deviner sous le tissu blanc de son boxer un membre parfaitement dessiné à la pointe duquel une large tache humide ne laisse planer aucun doute sur le plaisir qu'il prend.
Cédric malaxe plus que vigoureusement mon entrejambe, ma main est largement descendue entre ses fesses que je sens se contracter de plus en plus violemment.
Blaise n'en peut plus, il pousse soudain un rugissement et son sperme se déverse dans son vêtement blanc par saccades que la transparence du tissu nous permet de suivre jet par jet. Le spectacle est tel que je sens remonter du plus profond de moi-même ma semence qui à son tour inonde complètement mon caleçon long. Cédric est dans la même situation à ceci près qu'il a les mains pleines de son propre sperme.
Je montai dans ma chambre, je me couchai. J'avais perdu toutes mes illusions et quoi que je décide, plus rien ne sera comme avant. J'en étais à perdre foi dans les humains. Je m'endormis tout en réalisant que je pleurais, silencieusement.
Je me réveillai le lendemain vers huit heures. La température était glaciale dans ma chambre car, comme d'habitude, j'avais laissé la fenêtre entrouverte mais le vent que j'entendais souffler avec violence l'avait ouverte toute grande, raison pour laquelle j'étais pelotonné sous mon duvet. Une première tentative pour m'extirper du lit échoua lamentablement d'autant que je n'entendais aucun bruit dans la maison. Mais c'est ce silence qui m'incita à me lever car je n'avais aucune envie qu'un des garçons me voie nu, le sexe bien branché vers l'avant, pour me rendre à la salle de bain. À part ma chambre, le reste de l'appartement était agréablement chauffé de sorte que, selon mon habitude, je me rendis à la cuisine pour mettre la machine à café en route, toute la maison était calme. En passant devant la chambre des jumeaux dont la porte était à moitié ouverte, j'avais pu constater qu'ils dormaient profondément, leurs deux corps enchevêtrés. Je ne m'étais pas attardé mais j'avais eu le temps de voir, sur l'une des tables de nuit, deux préservatifs fermés par un nœud. Alors que hier ils m'avaient vaguement laissé entendre qu'ils ne pouvaient pas totalement exclure qu'un jour ou l'autre ils pourraient pratiquer la sodomie entre eux, je devais constater maintenant qu'ils avaient franchi ce pas cette nuit et chez moi, mais qu'en plus qu'ils m'avaient menti, ils m'avaient berné.
Pour moi, tout était maintenant clair : ce que j'envisageais hier soir, leur demander de quitter mon appartement et de rentrer chez eux, devenait une certitude, ils ne déjeuneraient pas chez moi à midi.
Les spécialistes de la météo s'étaient trompés, dehors le vent soulevait la neige en tourbillonnant alors qu'elle tombait à gros flocons. Éventuellement, je demanderais à François s'il n'avait pas envie de faire la vidange, que je serais certainement brutal, plus que d'habitude. Cela permettra à ma rage, car maintenant j'avais vraiment la rage contre eux, de s'assouvir.
À midi, je n'avais pas envie de cuisiner, je suis allé à mon restaurant. J'ai mangé seul à ma table. J'ai téléphoné à François et lui ai dit de venir chez moi dès que la nuit sera tombée. Le bus a monté les chaînes, à l'arrière j'ai vu deux silhouettes. Je suis triste car je les aimais bien et je ne sais pas s'il sera possible de recoller les pots cassés.
Je suis triste et je m'en veux maintenant d'avoir réagi de manière si brutale, si impulsive, de ne pas leur avoir donné l'occasion sinon de se justifier mais tout au moins de s'expliquer. Chacun doit avoir sa chance, on ne doit pas condamner sans avoir au moins cherché à comprendre. Il existe quelque chose en droit qui s'appelle la présomption d'innocence, pourquoi Cédric et Blaise n'auraient-ils pas le droit d'en bénéficier ?
J'en suis à ce point de mes réflexions lorsque mon attention est attirée par le Téléjournal qui annonce que la circulation des trains est pratiquement bloquée en raison de chutes de neige et du froid intense qui bloque les aiguillages. Cette information provoque chez moi un électrochoc. Je sors précipitamment du restaurant, je monte dans ma voiture, heureusement les quatre roues sont déjà équipées de chaînes, et direction la plaine en espérant qu'ils sont toujours bloqués à la gare. Ma décision est prise, je vais les ramener chez moi en espérant qu'ils ne se sont pas mis à me détester.
À la gare c'est la pagaille complète, plus un train ne circule, les voyageurs en rade sont frigorifiés et totalement désemparés. La scène me fait penser au film sur le naufrage du Titanic. Ils doivent forcément être dans cette foule car aucun train n'est parti depuis plus de deux heures. Je parcours à pied, dans tous les sens la place de la gare, je demande même si l'on a vu deux jeunes gens mais personne ne prend la peine de me répondre. Je commence à paniquer lorsque soudain je les aperçois sous un avant-toit, collés l'un à l'autre pour essayer de se tenir chaud. Je les prends rapidement dans mes bras et sans leur demander leur avis je les entraîne vers ma voiture. Ils se laissent faire. Je vois un gamin qui pleure, je le questionne et je l'embarque. Il dit qu'il ne peut pas monter dans une voiture qu'il ne connait pas mais je le rassure en lui montrant les jumeaux ce qui le tranquillise d'autant qu'en discutant j'apprends qu'il est le fils de mon ami le boucher.
Il était temps que nous arrivions car même pour moi cela n'allait plus être gérable et du reste la gendarmerie venait de fermer la route à toute circulation. Avec Cédric et Blaise, nous n'avons pratiquement pas échangé une seule parole, je les sens quelque peu sonnés par la météo vraiment exceptionnelle et, j'imagine, par ma subite apparition après qu'ils aient été plus ou moins expulsés de chez moi.
En entrant dans mon appartement, je les vois se détendre brusquement et, surtout, je retrouve, timidement, leurs sourires tellement charmeurs. En les voyant entrer dans le salon où je suis assis sur l'un des canapés, je me sens fondre, ils sont tellement beaux, tellement attirants, leur affection réciproque crève les yeux, il suffit de voir les regards qu'ils échangent entre eux, se demandant ce qui a provoqué un tel revirement de situation. J'explique que pour l'instant je n'ai aucune envie de discuter de leur situation, il sera temps demain. Dans l'immédiat je ne souhaite que rétablir les liens qui nous unissaient l'été passé, il fallait que nous nous retrouvions.
Je leur fais signe de venir s'asseoir à côté de moi, je pose mes bras sur leurs épaules et les attire contre moi, je les incite à se blottir dans mon cou tandis que mes mains s'activent dans leur tignasse. Rapidement je retrouve leur odeur, cette odeur que j'aime tant, cette odeur qui est capable de m'enivrer. Mon cou est tout mouillé des larmes silencieuses qu'ils ne cherchent même pas à cacher. Mes yeux sont humides. Nous sommes tous les trois comme dans un moment intemporel alors que dehors la tempête continue à faire rage. Je me penche légèrement et j'embrasse d'abord Cédric sur le front puis Blaise. Leurs yeux brillent car ils ont déjà compris que je ne les repousse plus. Cédric a les lèvres légèrement entrouvertes, il se serre encore un peu plus contre moi. Je sens mon sexe durcir légèrement, j'imagine qu'il en est de même pour lui. Je ne bouge pas, lui non plus. Ses lèvres sont une véritable tentation, je ne peux pas y résister, je ne le veux pas non plus. Ma bouche descend de quelques centimètres, le contact s'établit entre nos deux salives durant quelques secondes, mais des secondes pleines de promesses.
Blaise nous regarde avec un grand sourire, il a compris je crois qu'une relation plus forte c'est établie entre son frère et moi, il n'a pas l'air d'en souffrir, bien au contraire car il a toujours été plus réservé, comme si une certaine timidité l'empêchait de s'engager à moins que ce soit une fidélité inconditionnelle envers Cédric. Je pense que Blaise n'aime vraiment qu'un garçon, son frère alors que ce dernier apprécierait les garçons en général. Mais cela ne l'empêcherait pas d'apprécier les jeux de son frère et, pourquoi pas d'y participer s'il se sent en confiance ce qui est probablement le cas avec moi.
Alors que je cogite ces réflexions, Cédric a forcé mes lèvres à laisser un passage à sa consœur laquelle a entreprit une danse, pas une de ces danses modernes mais un slow langoureux, intense où les corps se pressent pour ressentir les frémissements. Je ne suis plus sagement assis au fond du canapé, mon corps a glissé, mes fesses sont quasiment bord, je suis presque allongé et Cédric est quasiment dans la même position que moi mais en partie sur moi, une de ses jambes s'est insinuée entre les miennes. Nous n'avons aucun mouvement brusque, tout se fait lentement, insensiblement, de manière quasi invisible. Je sais qu'il est conscient de ma raideur, cela se lit sur son visage. Je peux voir l'érection qui tend son vêtement de sport, par moment une effluve vient chatouiller mon odorat. Je me demande s'il perçoit son odeur et s'il l'apprécie comme moi.
Blaise est toujours sagement assis, il a glissé une main dans son pantalon mais je n'arrive pas à distinguer si elle est entre le pantalon et son sous-vêtement ou directement sur son membre. Je ne distingue aucun mouvement mais je suis certain qu'il doit exercer une délicate caresse car il a les yeux mi-clos et respire un bien-être évident.
La chemise de Cédric est sortie et laisse voir le bas de son dos ce qui attire ma main pour ressentir le velouté de sa peau. Le toucher monte de plus en plus haut mais la descente est maintenant à la lisière de l'élastique qui interdit encore l'accès aux étages inférieures. La pénombre a pris possession de la pièce, Blaise a remis des buches dans la cheminée. En se penchant, j'ai entrevu le début de sa raie, le haut de ses deux petites fesses bien rebondies. Il a repris sa place.
Cédric me tient la tête en plaquant ses mains sur mes oreilles pour m'attirer encore plus près de lui. J'entends la sonnerie de la porte et je fais vaguement signe à Blaise d'aller voir qui vient d'arriver. Je suis merveilleusement bien, la langue de Cédric est solidement installée dans ma cavité buccale, une de mes mains caresse la poitrine de mon jeune partenaire dont les deux pointes sont excitées, l'autre main a deux doigts qui ont franchi une certaine barrière symbolique. Cédric a émis quelques gémissements de bien-être, mon sexe est trempé.
J'entends des pas, une voix et François est soudain à quelques mètres de moi. J'avais complètement oublié que, dans mon désarrois suite au départ des jumeaux, je lui avais téléphoné pour qu'il vienne à la tombée de la nuit pour me distraire de la solitude qui m'était brutalement tombée dessus ! Je n'éprouve aucun sentiment pour cet homme d'une quarantaine d'années, il est là lorsque j'ai besoin de lui pour faire la vidange et, dans ce rôle, il est parfait. Il fait ce que je lui demande de faire, il le fait suffisamment bien pour que j'y prenne du plaisir et je crois qu'il en prend aussi. Sa mission remplie, il ne s'incruste jamais à moins que j'en aie envie ce qui est très rare : sa queue molle et ses testicules pendants une fois remplient leur mission me paraissent grotesques.
Je ne sais depuis combien de temps il est là, je vois juste qu'il se caresse le bas du ventre et je prends peur qu'il ne veuille participer à je ne sais quel jeu sexuel. En me soulevant, je lui dit gentiment mais très fermement qu'il faut impérativement qu'il parte, tout de suite, que je lui expliquerai le pourquoi de la situation dans quelques jours. Il m'a regardé quelques secondes, il n'a même pas regardé Cédric ou Blaise, il est simplement parti en me disant qu'il restait à ma disposition.
Blaise m'a demandé qui c'était et quel rôle il tenait dans ma vie : "C'est mon vide-couilles" ai-je répondu et Blaise s'est mis à rire en rétorquant "il est pas mal pour ce travail". "Si tu le voyais nu, tu déchanterais" fut ma dernière réplique sur François !
Pendant cette irruption et ce bref échange verbal, Cédric ne s'est pas laissé perturber, il est en train de s'attaquer à ma ceinture avec un certain succès ce qui lui permet de glisser un doigt entre deux boutons de ma braguette. Je murmure "pas trop vite, s'il te plaît" car je ne désire rien brusquer avant que nous ayons eu cette discussion indispensable, quel que puisse en être le résultat. J'apprécie car Cédric arrête immédiatement cette intrusion. Par contre il commence une sorte de massage sur mon entrejambe qui me fait gémir suffisamment fort pour attirer l'attention de Blaise qui nous regarde avec attention. Sa main, je le vois maintenant, est en contact direct avec son sexe et il me semble que le rythme s'est quelque peu accéléré.
Blaise a ouvert sa braguette ce qui laisse deviner sous le tissu blanc de son boxer un membre parfaitement dessiné à la pointe duquel une large tache humide ne laisse planer aucun doute sur le plaisir qu'il prend.
Cédric malaxe plus que vigoureusement mon entrejambe, ma main est largement descendue entre ses fesses que je sens se contracter de plus en plus violemment.
Blaise n'en peut plus, il pousse soudain un rugissement et son sperme se déverse dans son vêtement blanc par saccades que la transparence du tissu nous permet de suivre jet par jet. Le spectacle est tel que je sens remonter du plus profond de moi-même ma semence qui à son tour inonde complètement mon caleçon long. Cédric est dans la même situation à ceci près qu'il a les mains pleines de son propre sperme.