02-12-2022, 11:45 AM
La semaine est consacrée aux révisions et aux premiers examens. Je m’occupe aussi de préparer mon examen de maturité : il ne faut pas s’y prendre au dernier moment. Le mercredi je téléphone à Ben, juste pour entendre sa voix. Nous discutons un bon quart d’heure, ça me fait tellement plaisir et à Ben également, je suppose.
Je suis souvent à la maison les après-midis car c’est l’occasion de revoir mes cours dans le détail. Je suis donc présent pour aider Jean à lui apporter ce dont il a besoin soit : de l’aider pour s’habiller, se laver, faire ses besoins ; je l’aide aussi dans ses révisions. Un arrangement est pris pour le conduire deux fois à l’école pour passer ses examens. Il va devoir en cumuler deux ou trois le même jour, pour lui éviter de venir cinq ou six reprises de suite.
Nous arrivons enfin au bout de la semaine. Marc-Antoine a contacté les membres de l’équipe pour mettre tout en ordre avant les camps de section. Nous avons rendez-vous le samedi après-midi à quinze heures au local. Maman me propose de nous y retrouver, Ben et moi. Ensuite nous passerions la fin de la journée à la maison et Ben y logerait. Pour ce qui est de la journée de dimanche, soit Ben rentrerait chez lui pour étudier ou alors il viendrait avec ses cours. Il sera bien entendu question de travailler et d’étudier, nous le comprenons très bien. Nous pourrons passer une nuit ensemble, c’est ça qui compte le plus pour garder notre « amour » vivace.
Ce samedi matin je suis allé à la bibliothèque communale, ouverte en cette période d’examens, pour y poursuivre mes recherches afin d’affiner le travail que je compte présenter en guise d’examen de maturité. Le responsable de la bibliothèque vient vers moi et me prévient qu’il va être treize heures et qu’il va fermer. J’étais plongé dans les livres, je n’ai pas vu le temps passer. Je m’arrange pour louer le livre que je consulte car j’ai besoin de poursuivre la lecture de certaines pages. Il accepte sans problème, il me connaît bien ainsi que ma famille.
Une fois à la maison, je me rends compte que la famille est à table. Je m’excuse de ma venue tardive, j’explique que j’étais tellement concentré que je ne m’étais pas rendu compte de l’heure. J’ajoute que j’ai loué un livre pour poursuivre mes recherches et que je dois encore payer cette location.
Papa : « Tu sais Phil, tu n’as pas à t’excuser pour ton léger retard. Je sais que tu te consacres à tes études et j’en suis très heureux. Allez assied-toi et mange avec nous.
Moi : Merci papa, c’est très gentil de ta part, merci pour tes belles paroles.
Papa : Je sais très bien que je peux avoir entièrement confiance en toi.
Mam : Allez mon grand, passe-moi ton assiette que je te serve. »
Les propos de mes parents me vont droit au cœur. Ils savent que je me consacre à mes études, ils savent aussi que je suis un très bon élève et que je sais gérer mon planning. Ils se rendent compte que je suis devenu un peu plus adulte à la suite des événements que j’ai subis.
L’ambiance au sein de la famille est très bonne. Jean a repris du poil de la bête comme on dit. Je sais qu’il peut compter sur moi pour certaines tâches telles que sa toilette, parfois pour ses besoins, car il a confiance en moi et il préfère que ce soit moi plutôt que maman et sûrement pas Anne, notre sœur et bien d’autres choses encore. Il faut dire que nous nous entendons bien, ce depuis les événements survenus lors de nos vacances en Vendée. Comme quoi la vie nous apporte des peines et des joies, à nous d’en tirer le meilleur parti.
Il est temps de me rendre à la réunion de l’Équipe, j’ai hâte de revoir Ben, mon chéri. J’arrive au local un bon quart d’heure à l’avance. Je suis le premier ! Les autres scouts arrivent l’un après l’autre. Ben est enfin là, nous nous enlaçons quelques secondes avant de nous faire un chaste baiser sur la bouche. Personne ne dit rien, d’autant plus que Gaby et Christophe ont fait de même peu avant.
Marc-Antoine nous annonce que Luc doit arriver d’une minute à l’autre et que nous allons débuter dès son arrivée. De fait Luc entre dans le local quelques secondes après. Nous le saluons et la réunion débute par une question adressée à Ben.
Luc : « Ben, je vais te poser un question déterminante pour la suite de l’animation de la section « louveteau ». Es-tu partant pour rejoindre le camp des loups et de poursuivre l’animation avec des enfants moins valides ?
Ben : Heu, … j’ai bien entendu, l’intégration de jeunes moins valides peut être organisée pour le camp ? Si c’est le cas je suis partant à deux cents pour cent !
Luc : Oui Ben, si tu es partant nous aurons trois jeunes, que tu connais d’ailleurs, pour toute la durée du camp.
Ben : C’est une surprise, heureusement que nous ne sommes pas un premier avril ! Bien entendu que je suis d’accord.
Luc : J’en suis très heureux. Je te signale que tu seras secondé par éducateur spécialisé qui te formeras et que ça compte aussi pour ton brevet d’animateur spécialisé !
Ben : Woua, … super, non …, je n’y crois pas, c’est vrai, je suis tellement heureux d’apprendre cette excellente nouvelle !
Luc : Merci Ben, tu apprends donc aujourd’hui, que le conseil de l’unité scoute a décidé d’accueillir, tout au long de l’année, des jeunes moins valides !
Ben : Je ne sais que dire, oui, merci !
Une salve d’applaudissements se fait entendre. Je ne cache pas que j’en ai les larmes aux yeux. Ben va pouvoir rester dans la même unité scoute et se consacrer à ces jeunes un peu fragiles.
Luc : Je m’adresse à toi Phil, es-tu toujours d’accord de faire partie du staff de la troupe éclaireur ? Tu seras séparé de Ben durant près de deux semaines !
Moi : Je compte faire le camp à la troupe cet été. Pour ce qui est de ma relation avec Ben, nous pouvons ne plus nous voir durant quinze jours, ce n’est pas un problème, nous sommes pour ainsi dire des adultes et nous savons mettre des priorités où il faut !
Luc : Merci Phil. Je me rends compte que vous êtres très matures et que vous avez les pieds sur terre. Je vous félicite. Bien entendu je vous félicite tous, autant que vous êtes. Je suppose que Gaby et Christophe vous optez pour rester dans la section où vous étiez lors du camp de Pâques ?
Gab : Oui, c’est comme pour Phil et Ben, nous serons séparés deux semaines, ce n’est pas la mer à boire. Donc je reste à la meute.
Chr : Pour moi c’est OK, je vais à la troupe.
Luc : Eh bien, je suis très heureux de vous entendre. Je laisse Marc-Antoine poursuivre. Bonne fin de réunion. »
Nous saluons Luc et M-A poursuit la réunion.
Nous discutons des camps, ainsi que de celui du Clan. (Le clan est l’ensemble des scouts plus âgés tels que les animateurs de sections mais ceux qui n’ayant pas d’engagement au sein de l’unité, aiment se retrouver pour vivre une dizaine de jours ensemble et participer éventuellement à un projet humanitaire ou autre.) Chacun a donc le choix d’y prendre part ou pas !
La réunion étant terminée, nous nous retrouvons Ben et moi devant le local. Ben a un sac avec lui, il contient ses cours à revoir : je sais donc qu’il reste loger et aussi pour étudier le lendemain.
Je redis une nouvelle fois à Ben que je suis heureux de savoir qu’il va pouvoir poursuivre l’animation auprès des jeunes moins valides. Papa arrive et nous montons dans la voiture, à l’arrière, pour être côté à côte pour poursuivre notre conversation.
Je suis souvent à la maison les après-midis car c’est l’occasion de revoir mes cours dans le détail. Je suis donc présent pour aider Jean à lui apporter ce dont il a besoin soit : de l’aider pour s’habiller, se laver, faire ses besoins ; je l’aide aussi dans ses révisions. Un arrangement est pris pour le conduire deux fois à l’école pour passer ses examens. Il va devoir en cumuler deux ou trois le même jour, pour lui éviter de venir cinq ou six reprises de suite.
Nous arrivons enfin au bout de la semaine. Marc-Antoine a contacté les membres de l’équipe pour mettre tout en ordre avant les camps de section. Nous avons rendez-vous le samedi après-midi à quinze heures au local. Maman me propose de nous y retrouver, Ben et moi. Ensuite nous passerions la fin de la journée à la maison et Ben y logerait. Pour ce qui est de la journée de dimanche, soit Ben rentrerait chez lui pour étudier ou alors il viendrait avec ses cours. Il sera bien entendu question de travailler et d’étudier, nous le comprenons très bien. Nous pourrons passer une nuit ensemble, c’est ça qui compte le plus pour garder notre « amour » vivace.
Ce samedi matin je suis allé à la bibliothèque communale, ouverte en cette période d’examens, pour y poursuivre mes recherches afin d’affiner le travail que je compte présenter en guise d’examen de maturité. Le responsable de la bibliothèque vient vers moi et me prévient qu’il va être treize heures et qu’il va fermer. J’étais plongé dans les livres, je n’ai pas vu le temps passer. Je m’arrange pour louer le livre que je consulte car j’ai besoin de poursuivre la lecture de certaines pages. Il accepte sans problème, il me connaît bien ainsi que ma famille.
Une fois à la maison, je me rends compte que la famille est à table. Je m’excuse de ma venue tardive, j’explique que j’étais tellement concentré que je ne m’étais pas rendu compte de l’heure. J’ajoute que j’ai loué un livre pour poursuivre mes recherches et que je dois encore payer cette location.
Papa : « Tu sais Phil, tu n’as pas à t’excuser pour ton léger retard. Je sais que tu te consacres à tes études et j’en suis très heureux. Allez assied-toi et mange avec nous.
Moi : Merci papa, c’est très gentil de ta part, merci pour tes belles paroles.
Papa : Je sais très bien que je peux avoir entièrement confiance en toi.
Mam : Allez mon grand, passe-moi ton assiette que je te serve. »
Les propos de mes parents me vont droit au cœur. Ils savent que je me consacre à mes études, ils savent aussi que je suis un très bon élève et que je sais gérer mon planning. Ils se rendent compte que je suis devenu un peu plus adulte à la suite des événements que j’ai subis.
L’ambiance au sein de la famille est très bonne. Jean a repris du poil de la bête comme on dit. Je sais qu’il peut compter sur moi pour certaines tâches telles que sa toilette, parfois pour ses besoins, car il a confiance en moi et il préfère que ce soit moi plutôt que maman et sûrement pas Anne, notre sœur et bien d’autres choses encore. Il faut dire que nous nous entendons bien, ce depuis les événements survenus lors de nos vacances en Vendée. Comme quoi la vie nous apporte des peines et des joies, à nous d’en tirer le meilleur parti.
Il est temps de me rendre à la réunion de l’Équipe, j’ai hâte de revoir Ben, mon chéri. J’arrive au local un bon quart d’heure à l’avance. Je suis le premier ! Les autres scouts arrivent l’un après l’autre. Ben est enfin là, nous nous enlaçons quelques secondes avant de nous faire un chaste baiser sur la bouche. Personne ne dit rien, d’autant plus que Gaby et Christophe ont fait de même peu avant.
Marc-Antoine nous annonce que Luc doit arriver d’une minute à l’autre et que nous allons débuter dès son arrivée. De fait Luc entre dans le local quelques secondes après. Nous le saluons et la réunion débute par une question adressée à Ben.
Luc : « Ben, je vais te poser un question déterminante pour la suite de l’animation de la section « louveteau ». Es-tu partant pour rejoindre le camp des loups et de poursuivre l’animation avec des enfants moins valides ?
Ben : Heu, … j’ai bien entendu, l’intégration de jeunes moins valides peut être organisée pour le camp ? Si c’est le cas je suis partant à deux cents pour cent !
Luc : Oui Ben, si tu es partant nous aurons trois jeunes, que tu connais d’ailleurs, pour toute la durée du camp.
Ben : C’est une surprise, heureusement que nous ne sommes pas un premier avril ! Bien entendu que je suis d’accord.
Luc : J’en suis très heureux. Je te signale que tu seras secondé par éducateur spécialisé qui te formeras et que ça compte aussi pour ton brevet d’animateur spécialisé !
Ben : Woua, … super, non …, je n’y crois pas, c’est vrai, je suis tellement heureux d’apprendre cette excellente nouvelle !
Luc : Merci Ben, tu apprends donc aujourd’hui, que le conseil de l’unité scoute a décidé d’accueillir, tout au long de l’année, des jeunes moins valides !
Ben : Je ne sais que dire, oui, merci !
Une salve d’applaudissements se fait entendre. Je ne cache pas que j’en ai les larmes aux yeux. Ben va pouvoir rester dans la même unité scoute et se consacrer à ces jeunes un peu fragiles.
Luc : Je m’adresse à toi Phil, es-tu toujours d’accord de faire partie du staff de la troupe éclaireur ? Tu seras séparé de Ben durant près de deux semaines !
Moi : Je compte faire le camp à la troupe cet été. Pour ce qui est de ma relation avec Ben, nous pouvons ne plus nous voir durant quinze jours, ce n’est pas un problème, nous sommes pour ainsi dire des adultes et nous savons mettre des priorités où il faut !
Luc : Merci Phil. Je me rends compte que vous êtres très matures et que vous avez les pieds sur terre. Je vous félicite. Bien entendu je vous félicite tous, autant que vous êtes. Je suppose que Gaby et Christophe vous optez pour rester dans la section où vous étiez lors du camp de Pâques ?
Gab : Oui, c’est comme pour Phil et Ben, nous serons séparés deux semaines, ce n’est pas la mer à boire. Donc je reste à la meute.
Chr : Pour moi c’est OK, je vais à la troupe.
Luc : Eh bien, je suis très heureux de vous entendre. Je laisse Marc-Antoine poursuivre. Bonne fin de réunion. »
Nous saluons Luc et M-A poursuit la réunion.
Nous discutons des camps, ainsi que de celui du Clan. (Le clan est l’ensemble des scouts plus âgés tels que les animateurs de sections mais ceux qui n’ayant pas d’engagement au sein de l’unité, aiment se retrouver pour vivre une dizaine de jours ensemble et participer éventuellement à un projet humanitaire ou autre.) Chacun a donc le choix d’y prendre part ou pas !
La réunion étant terminée, nous nous retrouvons Ben et moi devant le local. Ben a un sac avec lui, il contient ses cours à revoir : je sais donc qu’il reste loger et aussi pour étudier le lendemain.
Je redis une nouvelle fois à Ben que je suis heureux de savoir qu’il va pouvoir poursuivre l’animation auprès des jeunes moins valides. Papa arrive et nous montons dans la voiture, à l’arrière, pour être côté à côte pour poursuivre notre conversation.