21-11-2022, 01:20 PM
– Si tu veux Titouan tu peux filer devant. On est des amateurs comparé à toi.
– Vous êtes surs ? Je voudrais pas que vous me preniez pour un frimeur.
– C'est bon, file, Speedy Gonzales.
Il allongea la foulée et très vite il nous distança.
– C'est quoi ce mec ?
– Je sais pas trop, Alex. Titouan, on l'a rencontré qu’hier. Je sais juste qu'il a été abandonné par ses parents et qu'il est passé par des foyers et des familles d'accueil puis qu'il a été champion de France des 10 000 mètres... Ah si, qu’il a dix-huit ans. Voilà tu en sais autant que moi.
– Il est gay ?
– Je suppose, vu nos proprios, mais je n'en suis pas sûr.
– Je le trouve canon.
– Et ton Ludo, tu en fais quoi ?
– Ah lui, il vient me voir quand sa copine a ses règles alors si je peux le remplacer c'est sans problème que je le fais. Il commence à me gonfler grave.
– Ho, mais notre chaton se transforme en tigre.
– Gna, gna, gna ! C’est ça, fous toi de ma gueule. Je suis jeune moi et j'ai besoin d’action !
– Garde ton souffle pour courir au lieu de dire des conneries.
– Il est passé où d'ailleurs, Titouan ?
– Il doit être loin devant.
– Il est beau gosse, tu trouves pas ?
– Oui, bof, tu sais pour moi, le plus beau gosse c'est moi à égalité avec mon Liam. Tu lui trouves quoi de beau ?
– Bin, déjà j'aime les grandes perches, après t'as vu le corps qu'il a, une musculature toute en finesse et longueur, à peine visible ! Des grandes jambes, un petit cul, un peu plat mais tu as vu son paquet ? Il doit en avoir une sacrément grosse. Et puis ses yeux couleur charbon et ses cheveux mi longs qui vont si bien avec son petit air emo, je kiffe trop. Putain rien que de parler de ça, ça me fait bander.
– Il t'en faut pas beaucoup, toi, pour bander.
– Normal, je suis jeune, MOI !
– Connard ! T'as quel âge au fait ?
– J'aurai dix-sept ans la semaine prochaine. Dis Jeff, je peux te demander un truc ?
– Oui, si tu veux, après je sais pas si je te répondrais ou même si je pourrais te répondre.
– Ça fait toujours aussi mal quand on se fait enculer ?
– Heu, ben non, enfin plus au bout d'un moment, tes sphincters s’habituent. Mais pourquoi tu me demandes ça.
– Bin, chaque fois que Ludo m'encule on dirait qu'il me déchire le cul.
– Vous utilisez un bon lubrifiant ?
– Heu… Pas du tout, non, il crache pas mal sur mon trou du cul puis je mets beaucoup de salive sur sa queue et il m'encule comme ça.
– Mais? Il ne te prépare même pas le cul avant, au moins avec ses doigts, en t'élargissant un peu en douceur ?
– Non il trouve ça dégueulasse de me mettre des doigts dans le cul.
– Tu m'étonnes que tu aies mal chaque fois qu'il te prend. Mais c'est un con ce mec. Les gels c’est fait pour s’en servir!
Qu'est-ce qu'on fait, on continue ou on fait demi-tour ?
– On fait demi-tour. D’ailleurs, on dirait que c'est Titouan qui revient là-bas.
Je regardais au loin et oui, c'était bien lui qui revenait. Il arriva rapidement à notre niveau. Et ce couillon d’Alexis lui dit :
– Ah, quand même, tu as réussi à nous rattraper ! On a failli t’attendre.
– Tu manques pas de souffle, toi !
– À essayer de te suivre, si.
Titouan éclata de rire. Il ébouriffa les cheveux d’Alexis.
– Putain non, pas mes cheveux, j'ai mis plus d'un quart d'heure pour me coiffer ce matin !
– Haha! Parce que tu étais coiffé, là ?
– Bin oui, Jeff, ça se voit pas ?
– Pas vraiment non.
– Oh, ça va aller vous deux, je vous ai rien fait moi !
– Mais c'est que le petit coq se rebiffe on dirait.
– Non mais vous êtes zoophile tous les deux ? Jeff qui me traite de chaton, toi de coq, alors au cas où vous ne l'auriez pas remarqué je suis un garçon ! Avec deux bras, deux jambes, une tête et une très grosse queue !
– Et une grande gueule aussi !
– Jaloux ! Bon après c'est pas donné à tout le monde d'être un beau gosse comme moi.
– Ça va, les chevilles ?
– Oui, oui, pas de souci. Mais Jeff, tu vas où, c'est pas le bon chemin.
– Hé si, je passe par la boulangerie. Ça vous dit de prendre le petit déjeuner à la maison ?
– T'as du cacao ?
– Heuu, non, on n'a pas ça en magasin. On est plutôt café.
– J'en ai au studio, je le monterai pour Alexis.
– Tu as du lait aussi ?
– Oui, j'ai aussi du lait pour ce jeune homme.
– Ok, cool, alors je viens.
– Bé, Tu veux de l’argent ?
– Non, c'est bon Titouan. J'ai un compte. Je pense qu'il doit encore rester suffisamment de sous dessus.
J'entrais de deux pas dans la boutique que la boulangère m’apostrophât aussitôt.
– Oh, bonjour Jean-François, vous êtes rentrés des USA! Depuis quand ?
– Bonjour Madame, il y a une dizaine de jours mais on a passé quelques jours chez mes parents et comme la rentrée approche on est revenu.
– Je vous mets la même chose que d’habitude ?
– Oui, les viennoiseries c’est pour cinq, je pense que ça devrait suffire. On en est où de la note ?
– Il vous reste encore une trentaine d'euros dessus.
– D’accord, vous n'aurez qu'à me dire quand il faudra en rajouter. Bonne journée Madame!
Je pris mes sacs, le pain et je sortis.
– Tu as pris tout ça ? Mais tu es fou.
– Bin quoi, il y a un croissant et un pain au chocolat chacun et une baguette. C'est pas énorme non plus.
– Oui, vu comme ça, ça fait pas beaucoup.
On rentra en traversant le parc.
– Tu te souviens, Jeff ?
– Oui, elle était précoce la gamine.
– Non, elle était gérontophile !
– Ça fait deux fois aujourd'hui que tu me traites de vieux ! À la troisième je te fous une fessée.
– Oh oui, bats moi grande brute, je n'attends que ça.
– Mais t'es vraiment barjot, toi !
– Il s'est passé quoi avec cette gamine ?
On lui raconta et il éclata de rire.
– Ah oui, c'est vrai que c'est pas courant, ça.
– Heureusement, pour une fois j'avais mis un boxer.
– Pourquoi d'habitude tu n'en mets pas ?
– Disons que j'aime bien quand ça ballotte et ne pas être à l’étroit.
– Oui, c'est vrai que de remettre un boxer, ça a été dur après les trois mois que j'ai passé au camping.
– Pourquoi, tu n'en as pas mis pendant trois mois ?
– Parce que je bossais dans un camping naturiste.
– Oh! Tu étais complètement à poil ?
– Bin non… j’avais mes baskets!
Évidemment que oui, c'est le but d'un camping naturiste, y être à poil ! Tu n'as jamais fait de naturisme, Alexis ?
– Ça va pas non ! Je ne suis pas un exhibitionniste, moi !
– De toute façon pour ce qu'il doit y avoir à regarder …
– Tu l'aurais dans la bouche tu dirais pas ça !
– Je m'en servirais pour me curer les dents !
– Pffff, n'importe quoi.
On était arrivé à la maison.
– Je passe chez moi prendre le lait et le chocolat, je vous rejoins.
– Ne sonne pas. Mes amis doivent encore dormir. Je laisserai la porte ouverte.
– Ok, j'en ai pour deux minutes.
En fait il en eut pour moins. On finissait de quitter nos chaussures qu'il était déjà là. Je lançais la cafetière et je pris une casserole pour faire chauffer le lait.
Je sortis le beurre, plusieurs pots de confiture, un de miel ainsi qu’un de Nutella et posais tout ça sur la table.
– Wow, c'est la grande bouffe.
– Non c'est un petit déjeuner normal. La grande bouffe c'est ce que fait mon arrière-grand-père avec du pain, du saucisson, du pâté, du fromage et un canon ou deux de rouge, de bon matin.
– Mais à ce régime là il va mourir jeune.
– C'est trop tard pour ça, il va sur ses 97 ans l’ancêtre.
– T'es sérieux ?
– Oui et il est en pleine forme. Il fait encore son jardin.
– On a des invités! Bé, tu aurais pu le dire.
– Bonjour Liam. Oui, on a des invités. Mais ça change quoi que je le dise ou pas ?
– Je serai descendu avec plus qu'un boxer sur moi.
Il me fit un bisou sur la bouche et s'installa sur mes genoux. Et à son habitude il me piqua une de mes tartines.
– Bon, Titouan, autant te dire que Liam et moi on est en couple et tant que j'y suis, Joris aussi à un copain mais il n'a pas pu venir ce week-end.
Alexis embraya, aussitôt,
– Puisque c’est le moment du ‘’carte sur table’’, saches que moi aussi je suis gay, mais célibataire.
– Bon, bin, puisqu'on en est au coming-out, je le suis aussi. Y'a que des ‘’PD’’ dans cette baraque. J'ai eu le studio par piston. Un pote de Pierre et Jean que je connais aussi, fait partie d'une assos LGBT. Il m'y a beaucoup aidé dans le temps, à l'époque où je me cherchais et que je faisais conneries sur conneries.
– Salut tout l… Merde, Bé, tu aurais pu me dire qu'il y avait du monde.
Le temps de tourner la tête et je vis les fesses de Joris disparaître dans les escaliers. On éclata de rire. Il redescendit un moment après en tee-shirt et pantalon de jogging.
Il vint vers Liam et moi et nous fit un bisou sur la joue puis il alla faire la bise à Alexis et à Titouan. Il prit un bol et se servit du café. C'était le seul à le prendre sucré.
La cafetière étant vide, je refis une passée et remis chauffer du lait.
– C'est quelle heure ?
– Bientôt dix heures, Alexis.
– Merde, je vais me faire engueuler. Je devais être rentré pour dix heures au plus tard. On doit partir chez mes grands-parents. Je vous laisse, à plus les beaux gosses!
Alexis partit en courant et nous on continua à faire connaissance.
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– Vous êtes surs ? Je voudrais pas que vous me preniez pour un frimeur.
– C'est bon, file, Speedy Gonzales.
Il allongea la foulée et très vite il nous distança.
– C'est quoi ce mec ?
– Je sais pas trop, Alex. Titouan, on l'a rencontré qu’hier. Je sais juste qu'il a été abandonné par ses parents et qu'il est passé par des foyers et des familles d'accueil puis qu'il a été champion de France des 10 000 mètres... Ah si, qu’il a dix-huit ans. Voilà tu en sais autant que moi.
– Il est gay ?
– Je suppose, vu nos proprios, mais je n'en suis pas sûr.
– Je le trouve canon.
– Et ton Ludo, tu en fais quoi ?
– Ah lui, il vient me voir quand sa copine a ses règles alors si je peux le remplacer c'est sans problème que je le fais. Il commence à me gonfler grave.
– Ho, mais notre chaton se transforme en tigre.
– Gna, gna, gna ! C’est ça, fous toi de ma gueule. Je suis jeune moi et j'ai besoin d’action !
– Garde ton souffle pour courir au lieu de dire des conneries.
– Il est passé où d'ailleurs, Titouan ?
– Il doit être loin devant.
– Il est beau gosse, tu trouves pas ?
– Oui, bof, tu sais pour moi, le plus beau gosse c'est moi à égalité avec mon Liam. Tu lui trouves quoi de beau ?
– Bin, déjà j'aime les grandes perches, après t'as vu le corps qu'il a, une musculature toute en finesse et longueur, à peine visible ! Des grandes jambes, un petit cul, un peu plat mais tu as vu son paquet ? Il doit en avoir une sacrément grosse. Et puis ses yeux couleur charbon et ses cheveux mi longs qui vont si bien avec son petit air emo, je kiffe trop. Putain rien que de parler de ça, ça me fait bander.
– Il t'en faut pas beaucoup, toi, pour bander.
– Normal, je suis jeune, MOI !
– Connard ! T'as quel âge au fait ?
– J'aurai dix-sept ans la semaine prochaine. Dis Jeff, je peux te demander un truc ?
– Oui, si tu veux, après je sais pas si je te répondrais ou même si je pourrais te répondre.
– Ça fait toujours aussi mal quand on se fait enculer ?
– Heu, ben non, enfin plus au bout d'un moment, tes sphincters s’habituent. Mais pourquoi tu me demandes ça.
– Bin, chaque fois que Ludo m'encule on dirait qu'il me déchire le cul.
– Vous utilisez un bon lubrifiant ?
– Heu… Pas du tout, non, il crache pas mal sur mon trou du cul puis je mets beaucoup de salive sur sa queue et il m'encule comme ça.
– Mais? Il ne te prépare même pas le cul avant, au moins avec ses doigts, en t'élargissant un peu en douceur ?
– Non il trouve ça dégueulasse de me mettre des doigts dans le cul.
– Tu m'étonnes que tu aies mal chaque fois qu'il te prend. Mais c'est un con ce mec. Les gels c’est fait pour s’en servir!
Qu'est-ce qu'on fait, on continue ou on fait demi-tour ?
– On fait demi-tour. D’ailleurs, on dirait que c'est Titouan qui revient là-bas.
Je regardais au loin et oui, c'était bien lui qui revenait. Il arriva rapidement à notre niveau. Et ce couillon d’Alexis lui dit :
– Ah, quand même, tu as réussi à nous rattraper ! On a failli t’attendre.
– Tu manques pas de souffle, toi !
– À essayer de te suivre, si.
Titouan éclata de rire. Il ébouriffa les cheveux d’Alexis.
– Putain non, pas mes cheveux, j'ai mis plus d'un quart d'heure pour me coiffer ce matin !
– Haha! Parce que tu étais coiffé, là ?
– Bin oui, Jeff, ça se voit pas ?
– Pas vraiment non.
– Oh, ça va aller vous deux, je vous ai rien fait moi !
– Mais c'est que le petit coq se rebiffe on dirait.
– Non mais vous êtes zoophile tous les deux ? Jeff qui me traite de chaton, toi de coq, alors au cas où vous ne l'auriez pas remarqué je suis un garçon ! Avec deux bras, deux jambes, une tête et une très grosse queue !
– Et une grande gueule aussi !
– Jaloux ! Bon après c'est pas donné à tout le monde d'être un beau gosse comme moi.
– Ça va, les chevilles ?
– Oui, oui, pas de souci. Mais Jeff, tu vas où, c'est pas le bon chemin.
– Hé si, je passe par la boulangerie. Ça vous dit de prendre le petit déjeuner à la maison ?
– T'as du cacao ?
– Heuu, non, on n'a pas ça en magasin. On est plutôt café.
– J'en ai au studio, je le monterai pour Alexis.
– Tu as du lait aussi ?
– Oui, j'ai aussi du lait pour ce jeune homme.
– Ok, cool, alors je viens.
– Bé, Tu veux de l’argent ?
– Non, c'est bon Titouan. J'ai un compte. Je pense qu'il doit encore rester suffisamment de sous dessus.
J'entrais de deux pas dans la boutique que la boulangère m’apostrophât aussitôt.
– Oh, bonjour Jean-François, vous êtes rentrés des USA! Depuis quand ?
– Bonjour Madame, il y a une dizaine de jours mais on a passé quelques jours chez mes parents et comme la rentrée approche on est revenu.
– Je vous mets la même chose que d’habitude ?
– Oui, les viennoiseries c’est pour cinq, je pense que ça devrait suffire. On en est où de la note ?
– Il vous reste encore une trentaine d'euros dessus.
– D’accord, vous n'aurez qu'à me dire quand il faudra en rajouter. Bonne journée Madame!
Je pris mes sacs, le pain et je sortis.
– Tu as pris tout ça ? Mais tu es fou.
– Bin quoi, il y a un croissant et un pain au chocolat chacun et une baguette. C'est pas énorme non plus.
– Oui, vu comme ça, ça fait pas beaucoup.
On rentra en traversant le parc.
– Tu te souviens, Jeff ?
– Oui, elle était précoce la gamine.
– Non, elle était gérontophile !
– Ça fait deux fois aujourd'hui que tu me traites de vieux ! À la troisième je te fous une fessée.
– Oh oui, bats moi grande brute, je n'attends que ça.
– Mais t'es vraiment barjot, toi !
– Il s'est passé quoi avec cette gamine ?
On lui raconta et il éclata de rire.
– Ah oui, c'est vrai que c'est pas courant, ça.
– Heureusement, pour une fois j'avais mis un boxer.
– Pourquoi d'habitude tu n'en mets pas ?
– Disons que j'aime bien quand ça ballotte et ne pas être à l’étroit.
– Oui, c'est vrai que de remettre un boxer, ça a été dur après les trois mois que j'ai passé au camping.
– Pourquoi, tu n'en as pas mis pendant trois mois ?
– Parce que je bossais dans un camping naturiste.
– Oh! Tu étais complètement à poil ?
– Bin non… j’avais mes baskets!
Évidemment que oui, c'est le but d'un camping naturiste, y être à poil ! Tu n'as jamais fait de naturisme, Alexis ?
– Ça va pas non ! Je ne suis pas un exhibitionniste, moi !
– De toute façon pour ce qu'il doit y avoir à regarder …
– Tu l'aurais dans la bouche tu dirais pas ça !
– Je m'en servirais pour me curer les dents !
– Pffff, n'importe quoi.
On était arrivé à la maison.
– Je passe chez moi prendre le lait et le chocolat, je vous rejoins.
– Ne sonne pas. Mes amis doivent encore dormir. Je laisserai la porte ouverte.
– Ok, j'en ai pour deux minutes.
En fait il en eut pour moins. On finissait de quitter nos chaussures qu'il était déjà là. Je lançais la cafetière et je pris une casserole pour faire chauffer le lait.
Je sortis le beurre, plusieurs pots de confiture, un de miel ainsi qu’un de Nutella et posais tout ça sur la table.
– Wow, c'est la grande bouffe.
– Non c'est un petit déjeuner normal. La grande bouffe c'est ce que fait mon arrière-grand-père avec du pain, du saucisson, du pâté, du fromage et un canon ou deux de rouge, de bon matin.
– Mais à ce régime là il va mourir jeune.
– C'est trop tard pour ça, il va sur ses 97 ans l’ancêtre.
– T'es sérieux ?
– Oui et il est en pleine forme. Il fait encore son jardin.
– On a des invités! Bé, tu aurais pu le dire.
– Bonjour Liam. Oui, on a des invités. Mais ça change quoi que je le dise ou pas ?
– Je serai descendu avec plus qu'un boxer sur moi.
Il me fit un bisou sur la bouche et s'installa sur mes genoux. Et à son habitude il me piqua une de mes tartines.
– Bon, Titouan, autant te dire que Liam et moi on est en couple et tant que j'y suis, Joris aussi à un copain mais il n'a pas pu venir ce week-end.
Alexis embraya, aussitôt,
– Puisque c’est le moment du ‘’carte sur table’’, saches que moi aussi je suis gay, mais célibataire.
– Bon, bin, puisqu'on en est au coming-out, je le suis aussi. Y'a que des ‘’PD’’ dans cette baraque. J'ai eu le studio par piston. Un pote de Pierre et Jean que je connais aussi, fait partie d'une assos LGBT. Il m'y a beaucoup aidé dans le temps, à l'époque où je me cherchais et que je faisais conneries sur conneries.
– Salut tout l… Merde, Bé, tu aurais pu me dire qu'il y avait du monde.
Le temps de tourner la tête et je vis les fesses de Joris disparaître dans les escaliers. On éclata de rire. Il redescendit un moment après en tee-shirt et pantalon de jogging.
Il vint vers Liam et moi et nous fit un bisou sur la joue puis il alla faire la bise à Alexis et à Titouan. Il prit un bol et se servit du café. C'était le seul à le prendre sucré.
La cafetière étant vide, je refis une passée et remis chauffer du lait.
– C'est quelle heure ?
– Bientôt dix heures, Alexis.
– Merde, je vais me faire engueuler. Je devais être rentré pour dix heures au plus tard. On doit partir chez mes grands-parents. Je vous laisse, à plus les beaux gosses!
Alexis partit en courant et nous on continua à faire connaissance.
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