CHAPITRE X (Suite)
Il fait chaud en cette après-midi du mois d’août. La climatisation de la voiture calme les morsures du soleil. Le portail de Marion est grand ouvert. Je gare ma voiture à l’ombre juste à côté de celle de Sarah. Je frappe à la porte... Personne.
Je contourne la maison le long de l’allée bordée de thuyas qui mène à la piscine et j’aperçois mes deux collaboratrices allongées sur un transat.
- Hello les filles vous allez bien. J’ai sonné désespérément…
La situation est plutôt épique. Mon arrivée interrompt les deux jeunes femmes qui discutaient jovialement, allongées presque l’une à côté de l’autre. Marion, une jambe recroquevillée entre celles de Sarah m’offre une vue imprenable sur ses fesses nues et ouvertes. Sarah, surprise par mon apparition semble plutôt gênée par sa nudité totale. Son pubis entretenu est recouvert d’un léger duvet. Ses seins sont fermes, très jolis. Elle cherche désespérément une serviette de bain… mais rien à portée de main.
Marion imperturbable m’invite à me joindre à eux avec un grand sourire narquois. Trop coquine cette Marion.
- Bonjour Pascal. Prends un transat et viens nous rejoindre. Tu veux boire quelque chose ? Une coupe de champagne ?
- Va pour le champagne.
- Jean a eu un empêchement. Il ne viendra pas.
Marion se désolidarise de Sarah avec un geste magnifiquement calculé où les jambes s'écartent, se déplient, se replient faisant apparaître l'espace d'un éclair, le sexe brillant de Sarah. Elle disparaît dans la cuisine d’été. Sarah lève ses yeux vers moi, gênée, angoissée, timide, presque tétanisée, une main en guise de cache sexe. Je lui tends une serviette.
- Je ... Je… Je suis désolée.
- Désolé de quoi Sarah ?
- Avec Marion, je …
- Sarah, que les choses soient claires. Ta vie privée, c’est ta vie privée. Moi je ne suis pas là pour porter un jugement sur la façon dont tu gères ta sexualité. Sur le plan professionnel, tu es une collaboratrice remarquable que j’apprécie énormément et sur un registre plus personnel, j’aime beaucoup ta personnalité. Le reste après... Et pour ne rien te cacher, je vous trouve plutôt amusantes toutes les deux mais ça c'est mon côté masculin qui ressort. Allez, cool. Détends-toi. On n’est pas ici pour faire un procès d’intention. Marion est une très belle femme. Elle sait être redoutable en amour.
- Tu veux dire que toi …
- Hum. Chut !!!
- Ça complote encore ? Et voilà le champagne. Tu restes manger un morceau avec nous ?
- Merci pour l'invitation Marion mais ça ne va pas être possible. Je passais juste prendre un verre à la sauvette. J’ai un rendez-vous en fin d’après-midi. Je trinque et je file.
- Ok comme tu veux Pascal.
Marion, rien ne l’effraye. Elle mène sa barque comme elle l’entend. Franche, posée, calme, sereine, libre, elle assume tout. C'est une femme que je respecte et que j'admire. Elle pose une main insouciante sur la jambe nue de Sarah et me jette un regard complice. Sarah esquisse un sourire encore un peu coincé mais je ne me fais aucun souci quant à la capacité de Marion à détendre l’atmosphère.
Je laisse les filles ensemble finir la soirée. J’ai rendez-vous au centre équestre avec Julie. Sur la route, je peste contre ces touristes qui bouchonnent le seul pont d’accès à la station. Dans les embouteillages, je me surprends à imaginer Sarah et Marion. L’homosexualité féminine a toujours été source de fantasmes les plus fous et si j’étais resté, il eut probablement été possible de déborder cette après-midi sur un trio infernal. Marion s’y serait prêtée sans aucune retenue, j’en suis certain. Quant à Sarah, qui n’est pas non plus des plus effarouchées, un petit travail au corps à corps eut été nécessaire pour recueillir son adhésion. Je laisse mes pensées m'emporter dans un élan de sexualité mentale où les deux femmes se caressent, se lèchent mutuellement les seins, se touchent avec une fougue passionnée, un plaisir délibéré, une sensualité frénétique. Je vois la langue de Marion fouiller la chatte duveteuse de Sarah tout comme j’aurai aimé y planter la mienne. Marion s'applique. Elle donne des petits coups de langue fébriles en me laissant suffisamment d'espace pour que je puisse moi aussi y contribuer. La chatte de Sarah s’ouvre tour à tour sous nos langues fouineuses. Sarah gémit de plaisir, se tord dans tous les sens. Son sexe déborde de mouille et plus il coule plus nos langues s’activent consciencieusement. Parfois mes lèvres croisent celles de Marion et elles s’enroulent ensemble dans un mélange de salive et de mouille réuni. Sarah se caresse les seins, sa main vient rejoindre nos langues pour parfaire l’excitation et son clitoris prend une taille démesurée. Marion quitte la vulve ouverte de Sarah pour se focaliser seule sur le puits de son plaisir, tandis que ma langue se perd aux confins de ses fesses, pour laper délicatement sa petite noisette brune.
- Oh !!! Purée, le C…
Tout à mes allégations, j’ai failli m’emplafonner dans le touriste arrêté devant moi, prêt à tourner à gauche dans une rue perpendiculaire sans clignotant. Mon sexe qui par mes pensées on ne peut plus érotiques avait pris un enthousiasme certain, c’est retrouvé subitement relégué aux oubliettes, reprenant sa forme léthargique habituelle.
Ça t'apprendra à avoir des visions lubriques me dis-je à moi-même. Le visage d'Alice traverse mon subconscient. J'enterre illico presto le film érotique de mes rêvasseries luxurieuses au fin fond de ma mémoire de peur que ma jolie infirmière ne tombe dessus.
Avec tout cela, j’arrive au centre équestre avec dix minutes de retard, encore un peu en émoi.
- Julie ? Bonsoir
- Vous êtes Pascal ? Vous êtes en retard.
L’accueil est plutôt froid. Il est vrai que les coachs féminins ont la réputation d’être des femmes de caractère et du caractère, Julie en a à revendre. Je lui explique que je voudrais apprendre à monter. Mon objectif serait de pouvoir tenir sur un cheval au pas, au trot voire si possible au galop dans un laps de temps très court ; une dizaine de jours tout au plus.
- Pascal. Si vous voulez jouer les cowboys du Far-West, je ne suis pas la bonne personne. Trouvez quelqu’un d’autre.
Comme réponse, il n’y a pas plus direct et pour une chic fille comme le prétendait Alice, elle est plutôt expéditive. Je refoule au plus profond de moi l’envie de me défouler verbalement et j’abrège le rendez-vous poliment. J’en profite pour rendre visite à « Voie Lactée ».
C’est la première fois que je me retrouve seul en présence de la jument. Devant son box, « Voie Lactée » passe la tête à travers les barreaux. Elle me regarde impassible. J’ai lu sur Internet qu’en regardant les oreilles, on peut avoir une idée précise de son humeur, si elle est craintive, méfiante ou en confiance. Et comme les oreilles bougent sans arrêt, impossible de décoder. Je présente ma main doucement et je la passe sur une de ses joues. Elle est toute chaude. « Voie Lactée » se laisse caresser. C’est plutôt un bon début. De temps en temps elle secoue la tête. Je lui parle doucement, une suite de banalités.
- Demain matin huit heures, ça vous convient ?
Je sursaute. Je me retourne. Julie est là debout derrière moi. Je ne l’ai pas entendue venir.
- Ok pour huit heures Julie. Merci.
Julie est une jeune femme dans la trentaine, des petits seins et un fessier sympathique mis en valeur par le tissu moulant du pantalon d'équitation. Elle est plutôt jolie avec des cheveux mi long, une mèche rebelle qui se détache sur son front, les yeux bleus et des lèvres appétissantes.
- Venez un quart d’heure avant pour établir le dossier et … soyez à l’heure cette fois.
Elle retourne à ses occupations aussi discrètement qu’elle est arrivée. Ce faisant, elle me tourne le dos m’offrant une vision royale sur le contour de ses fesses bien enveloppées et s’il n’y a pas un string là-dessous, il n’y a rien ou alors j'y perds mon latin.
Il fait chaud en cette après-midi du mois d’août. La climatisation de la voiture calme les morsures du soleil. Le portail de Marion est grand ouvert. Je gare ma voiture à l’ombre juste à côté de celle de Sarah. Je frappe à la porte... Personne.
Je contourne la maison le long de l’allée bordée de thuyas qui mène à la piscine et j’aperçois mes deux collaboratrices allongées sur un transat.
- Hello les filles vous allez bien. J’ai sonné désespérément…
La situation est plutôt épique. Mon arrivée interrompt les deux jeunes femmes qui discutaient jovialement, allongées presque l’une à côté de l’autre. Marion, une jambe recroquevillée entre celles de Sarah m’offre une vue imprenable sur ses fesses nues et ouvertes. Sarah, surprise par mon apparition semble plutôt gênée par sa nudité totale. Son pubis entretenu est recouvert d’un léger duvet. Ses seins sont fermes, très jolis. Elle cherche désespérément une serviette de bain… mais rien à portée de main.
Marion imperturbable m’invite à me joindre à eux avec un grand sourire narquois. Trop coquine cette Marion.
- Bonjour Pascal. Prends un transat et viens nous rejoindre. Tu veux boire quelque chose ? Une coupe de champagne ?
- Va pour le champagne.
- Jean a eu un empêchement. Il ne viendra pas.
Marion se désolidarise de Sarah avec un geste magnifiquement calculé où les jambes s'écartent, se déplient, se replient faisant apparaître l'espace d'un éclair, le sexe brillant de Sarah. Elle disparaît dans la cuisine d’été. Sarah lève ses yeux vers moi, gênée, angoissée, timide, presque tétanisée, une main en guise de cache sexe. Je lui tends une serviette.
- Je ... Je… Je suis désolée.
- Désolé de quoi Sarah ?
- Avec Marion, je …
- Sarah, que les choses soient claires. Ta vie privée, c’est ta vie privée. Moi je ne suis pas là pour porter un jugement sur la façon dont tu gères ta sexualité. Sur le plan professionnel, tu es une collaboratrice remarquable que j’apprécie énormément et sur un registre plus personnel, j’aime beaucoup ta personnalité. Le reste après... Et pour ne rien te cacher, je vous trouve plutôt amusantes toutes les deux mais ça c'est mon côté masculin qui ressort. Allez, cool. Détends-toi. On n’est pas ici pour faire un procès d’intention. Marion est une très belle femme. Elle sait être redoutable en amour.
- Tu veux dire que toi …
- Hum. Chut !!!
- Ça complote encore ? Et voilà le champagne. Tu restes manger un morceau avec nous ?
- Merci pour l'invitation Marion mais ça ne va pas être possible. Je passais juste prendre un verre à la sauvette. J’ai un rendez-vous en fin d’après-midi. Je trinque et je file.
- Ok comme tu veux Pascal.
Marion, rien ne l’effraye. Elle mène sa barque comme elle l’entend. Franche, posée, calme, sereine, libre, elle assume tout. C'est une femme que je respecte et que j'admire. Elle pose une main insouciante sur la jambe nue de Sarah et me jette un regard complice. Sarah esquisse un sourire encore un peu coincé mais je ne me fais aucun souci quant à la capacité de Marion à détendre l’atmosphère.
Je laisse les filles ensemble finir la soirée. J’ai rendez-vous au centre équestre avec Julie. Sur la route, je peste contre ces touristes qui bouchonnent le seul pont d’accès à la station. Dans les embouteillages, je me surprends à imaginer Sarah et Marion. L’homosexualité féminine a toujours été source de fantasmes les plus fous et si j’étais resté, il eut probablement été possible de déborder cette après-midi sur un trio infernal. Marion s’y serait prêtée sans aucune retenue, j’en suis certain. Quant à Sarah, qui n’est pas non plus des plus effarouchées, un petit travail au corps à corps eut été nécessaire pour recueillir son adhésion. Je laisse mes pensées m'emporter dans un élan de sexualité mentale où les deux femmes se caressent, se lèchent mutuellement les seins, se touchent avec une fougue passionnée, un plaisir délibéré, une sensualité frénétique. Je vois la langue de Marion fouiller la chatte duveteuse de Sarah tout comme j’aurai aimé y planter la mienne. Marion s'applique. Elle donne des petits coups de langue fébriles en me laissant suffisamment d'espace pour que je puisse moi aussi y contribuer. La chatte de Sarah s’ouvre tour à tour sous nos langues fouineuses. Sarah gémit de plaisir, se tord dans tous les sens. Son sexe déborde de mouille et plus il coule plus nos langues s’activent consciencieusement. Parfois mes lèvres croisent celles de Marion et elles s’enroulent ensemble dans un mélange de salive et de mouille réuni. Sarah se caresse les seins, sa main vient rejoindre nos langues pour parfaire l’excitation et son clitoris prend une taille démesurée. Marion quitte la vulve ouverte de Sarah pour se focaliser seule sur le puits de son plaisir, tandis que ma langue se perd aux confins de ses fesses, pour laper délicatement sa petite noisette brune.
- Oh !!! Purée, le C…
Tout à mes allégations, j’ai failli m’emplafonner dans le touriste arrêté devant moi, prêt à tourner à gauche dans une rue perpendiculaire sans clignotant. Mon sexe qui par mes pensées on ne peut plus érotiques avait pris un enthousiasme certain, c’est retrouvé subitement relégué aux oubliettes, reprenant sa forme léthargique habituelle.
Ça t'apprendra à avoir des visions lubriques me dis-je à moi-même. Le visage d'Alice traverse mon subconscient. J'enterre illico presto le film érotique de mes rêvasseries luxurieuses au fin fond de ma mémoire de peur que ma jolie infirmière ne tombe dessus.
Avec tout cela, j’arrive au centre équestre avec dix minutes de retard, encore un peu en émoi.
- Julie ? Bonsoir
- Vous êtes Pascal ? Vous êtes en retard.
L’accueil est plutôt froid. Il est vrai que les coachs féminins ont la réputation d’être des femmes de caractère et du caractère, Julie en a à revendre. Je lui explique que je voudrais apprendre à monter. Mon objectif serait de pouvoir tenir sur un cheval au pas, au trot voire si possible au galop dans un laps de temps très court ; une dizaine de jours tout au plus.
- Pascal. Si vous voulez jouer les cowboys du Far-West, je ne suis pas la bonne personne. Trouvez quelqu’un d’autre.
Comme réponse, il n’y a pas plus direct et pour une chic fille comme le prétendait Alice, elle est plutôt expéditive. Je refoule au plus profond de moi l’envie de me défouler verbalement et j’abrège le rendez-vous poliment. J’en profite pour rendre visite à « Voie Lactée ».
C’est la première fois que je me retrouve seul en présence de la jument. Devant son box, « Voie Lactée » passe la tête à travers les barreaux. Elle me regarde impassible. J’ai lu sur Internet qu’en regardant les oreilles, on peut avoir une idée précise de son humeur, si elle est craintive, méfiante ou en confiance. Et comme les oreilles bougent sans arrêt, impossible de décoder. Je présente ma main doucement et je la passe sur une de ses joues. Elle est toute chaude. « Voie Lactée » se laisse caresser. C’est plutôt un bon début. De temps en temps elle secoue la tête. Je lui parle doucement, une suite de banalités.
- Demain matin huit heures, ça vous convient ?
Je sursaute. Je me retourne. Julie est là debout derrière moi. Je ne l’ai pas entendue venir.
- Ok pour huit heures Julie. Merci.
Julie est une jeune femme dans la trentaine, des petits seins et un fessier sympathique mis en valeur par le tissu moulant du pantalon d'équitation. Elle est plutôt jolie avec des cheveux mi long, une mèche rebelle qui se détache sur son front, les yeux bleus et des lèvres appétissantes.
- Venez un quart d’heure avant pour établir le dossier et … soyez à l’heure cette fois.
Elle retourne à ses occupations aussi discrètement qu’elle est arrivée. Ce faisant, elle me tourne le dos m’offrant une vision royale sur le contour de ses fesses bien enveloppées et s’il n’y a pas un string là-dessous, il n’y a rien ou alors j'y perds mon latin.
- °° -