15-11-2022, 12:51 PM
Je me rue vers René qui se demande ce qu’il se passe. Il voit que je suis rouge pivoine, que j’ai mes vêtements déchirés et que des larmes inondent mon visage. Il me prend directement dans ses bras. René tente de me calmer, il me demande de le suivre ce que je fais, j’avance alors comme un automate et je le suis comme un « mouton ». Bien heureusement il n’habite pas trop loin : il ne faut que cinq minutes pour arriver chez lui.
Le papa de ma confidente me fait entrer, il me propose de prendre place dans un fauteuil du salon. Je m’y installe, la tête remplie d’images de cette journée et entre autres celles de ce petit camion dans lequel j’avais pris place pour rentrer à Bruxelles. René appelle Marie qui est à l’étage. Sur cette entrefaite, Henriette, qui est à la cuisine, vient voir ce qui se passe. Elle marque un temps d’arrêt en me voyant. Marie entre dans le salon accompagnée d’Isabelle. Elles aussi sont interloquées en me découvrant.
Mar : « Merde, Phil … oh Phil que t’est-il arrivé ?
Moi : Heu ….
Ren : J’ai trouvé Phil qui marchait à l’orée du bois vers le quartier dans un état pas possible. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais il avait besoin d’aide et je l’ai ramené à la maison. Marie peux-tu téléphoner à ses parents s’il te plait ?
Mar : Oui, bien sûr.
Isabelle s’avance et se penche vers moi, elle me fait la bise et me dit :
Isa : Phil, tu as été victime d’une agression ?
Moi : Heu … oui !
De nouvelles larmes coulent sur mes joues. Henriette n’en croit pas ses oreilles, elle vient d’entendre que j’ai été agressé. René vient lui aussi de comprendre, il fulmine.
Marie revient auprès de nous en disant :
Mar : Voilà, Jacqueline est prévenue, elle arrive. Elle m’a dit qu’ils étaient tous inquiets à la maison car ils n’avaient pas de nouvelles de Phil depuis des heures. Les autres scouts de son équipe étaient déjà rentrés depuis assez longtemps.
Hen : Comment se fait-il qu’il soit rentré si tard ? Puis cette agression, je ne comprends pas !
Moi : C’est en rentrant en « stop ».
Hen : En stop ! Mais c’est de l’inconscience.
Moi : Je … heu … le chauffeur du camion … heu …
Ren : C’est lui qui t’a agressé ?
Moi : Oui !
De nouvelles larmes viennent inonder mes joues. Marie me prend dans ses bras tandis qu’Isabelle tente de me calmer en me caressant les cheveux. Henriette quitte la pièce pour revenir ensuite avec un gant de toilette et une serviette pour me nettoyer le visage. Je suis soulagé par toute l’attention qui m’est portée. Je me calme alors, rassuré par Marie et sa famille.
Maman arrive enfin et elle est mise au courant par René de ce qui s’est passé depuis qu’il m’a trouvé sur son chemin à l’orée du bois. Elle me trouve dans un état lamentable assis dans le fauteuil entouré des deux filles. Maman me donne un baiser sur le front et me prend une main. Elle me regarde sans rien dire, elle attend que je me sente un peu plus à l’aise.
Cinq minutes après je parviens à lui expliquer ce qui s’est passé, la perte de tickets de train, le retour en stop, seul. Le trajet dans ce petit camion et la tentative du chauffeur de profiter de moi. Ma fuite lors d’un arrêt de la circulation pour ensuite la traversée de la forêt de Soignes.
Maman remercie René et Henriette de m’avoir accueilli ainsi que les filles de m’avoir soutenu. Les parents de Marie me font un câlin sur le pas de la porte, Marie et Isabelle font de même. Marie me promet de venir me voir le lendemain.
De retour à la maison, Anne vient me prendre dans ses bras, elle ne dit rien, elle sait que je dois me reprendre. Jean est encore dans le salon, allongé dans le divan, il attend là mon retour depuis des heures. C’est maman qui raconte dans les grandes lignes ce qui m’est arrivé. Jean fulmine d’apprendre ce qui s’est passé, l’agression qui pouvait tourner au viol. Il ne dit rien, je sais qu’il me demandera demain comment je me sens et qu’il sera à mon écoute.
Il est temps d’aller dormir. Avec l’aide de papa nous montons Jean à l’étage pour qu’il puisse aller dans sa chambre. Maman me laisse le temps de prendre une douche avant de me donner un calmant, soit de quoi passer une nuit sereine.
J’ai pu dormir et ce grâce au calmant car je pense bien que sans celui-ci je n’aurai pas fermé l’œil de la nuit. Inutile de dire que je suis réveillé par les sonneries du téléphone. Je pense que dans mon demi-sommeil j’ai entendu le téléphone sonner à trois ou quatre reprises. Je vois que le soleil est déjà bien haut dans le ciel. Je jette un œil au réveil, il est déjà neuf heures vingt. Je me lève pour prendre une douche.
Durant cette douche je me remémore ce qui s’est passé, surtout le voyage de retour vers Bruxelles. Je revois encore les sales pattes de ce gars quelque peu puant venir relever mon tee-shirt pour tenter d’ouvrir ma ceinture et avoir accès à mon sexe. J’en ai des nausées. Heureusement que la circulation s’est arrêtée pour que je puisse m’éclipser de ce piège. Je me rends compte je n’ai même pas pensé à relever le numéro d’immatriculation tellement j’étais dans un état second.
Je me rends dans la cuisine où se trouve maman, Anne et Jean. Ils me regardent tous d’un air interrogateur. Je fais la bise à tous en commençant par maman. Puis une fois assis je prends la parole :
Moi : « Bon voilà, j’ai bien dormi, merci maman pour le calmant, je sais que je n’aurai pas dû faire du stop et que je n’ai qu’à m’en prendre à moi-même. Ah oui, j’oublie de m’excuser de vous avoir fait avoir des sueurs froides ne sachant pas où j’étais.
Mam : Très heureuse d’entendre que ta nuit s’est passée sans encombre. Pour le reste nous en reparlerons plus tard avec ton père.
Moi : Je m’en doute Maman, je sais que j’ai déconné !
Jea : Oui Phil, tu nous as flanqué la frousse, nous ne savions pas où tu étais.
Moi : Désolé Jean, je sais que ça t’a fait flipper et que tu n’avais pas besoin de ça après ton accident.
Jea : Ça va Phil, mais plus jamais de « stop » !
Ann : J’espère aussi Phil. J’ai eu tellement peur quand maman m’a dit hier soir, juste avant qu’elle n’aille te reprendre chez Marie, que tu avais été agressé.
Moi : Je suis désolé, je vous demande pardon.
Mam : C’est bon Phil, j’espère que tu as bien compris qu’à l’avenir : plus de stop tout seul !
Moi : Oui maman. »
Je prends une tasse de café et je mange une tartine au choco. Je vois que ma sœur et mon frère me regardent, je sais qu’ils ont vraiment eu peur pour moi.
Le papa de ma confidente me fait entrer, il me propose de prendre place dans un fauteuil du salon. Je m’y installe, la tête remplie d’images de cette journée et entre autres celles de ce petit camion dans lequel j’avais pris place pour rentrer à Bruxelles. René appelle Marie qui est à l’étage. Sur cette entrefaite, Henriette, qui est à la cuisine, vient voir ce qui se passe. Elle marque un temps d’arrêt en me voyant. Marie entre dans le salon accompagnée d’Isabelle. Elles aussi sont interloquées en me découvrant.
Mar : « Merde, Phil … oh Phil que t’est-il arrivé ?
Moi : Heu ….
Ren : J’ai trouvé Phil qui marchait à l’orée du bois vers le quartier dans un état pas possible. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais il avait besoin d’aide et je l’ai ramené à la maison. Marie peux-tu téléphoner à ses parents s’il te plait ?
Mar : Oui, bien sûr.
Isabelle s’avance et se penche vers moi, elle me fait la bise et me dit :
Isa : Phil, tu as été victime d’une agression ?
Moi : Heu … oui !
De nouvelles larmes coulent sur mes joues. Henriette n’en croit pas ses oreilles, elle vient d’entendre que j’ai été agressé. René vient lui aussi de comprendre, il fulmine.
Marie revient auprès de nous en disant :
Mar : Voilà, Jacqueline est prévenue, elle arrive. Elle m’a dit qu’ils étaient tous inquiets à la maison car ils n’avaient pas de nouvelles de Phil depuis des heures. Les autres scouts de son équipe étaient déjà rentrés depuis assez longtemps.
Hen : Comment se fait-il qu’il soit rentré si tard ? Puis cette agression, je ne comprends pas !
Moi : C’est en rentrant en « stop ».
Hen : En stop ! Mais c’est de l’inconscience.
Moi : Je … heu … le chauffeur du camion … heu …
Ren : C’est lui qui t’a agressé ?
Moi : Oui !
De nouvelles larmes viennent inonder mes joues. Marie me prend dans ses bras tandis qu’Isabelle tente de me calmer en me caressant les cheveux. Henriette quitte la pièce pour revenir ensuite avec un gant de toilette et une serviette pour me nettoyer le visage. Je suis soulagé par toute l’attention qui m’est portée. Je me calme alors, rassuré par Marie et sa famille.
Maman arrive enfin et elle est mise au courant par René de ce qui s’est passé depuis qu’il m’a trouvé sur son chemin à l’orée du bois. Elle me trouve dans un état lamentable assis dans le fauteuil entouré des deux filles. Maman me donne un baiser sur le front et me prend une main. Elle me regarde sans rien dire, elle attend que je me sente un peu plus à l’aise.
Cinq minutes après je parviens à lui expliquer ce qui s’est passé, la perte de tickets de train, le retour en stop, seul. Le trajet dans ce petit camion et la tentative du chauffeur de profiter de moi. Ma fuite lors d’un arrêt de la circulation pour ensuite la traversée de la forêt de Soignes.
Maman remercie René et Henriette de m’avoir accueilli ainsi que les filles de m’avoir soutenu. Les parents de Marie me font un câlin sur le pas de la porte, Marie et Isabelle font de même. Marie me promet de venir me voir le lendemain.
De retour à la maison, Anne vient me prendre dans ses bras, elle ne dit rien, elle sait que je dois me reprendre. Jean est encore dans le salon, allongé dans le divan, il attend là mon retour depuis des heures. C’est maman qui raconte dans les grandes lignes ce qui m’est arrivé. Jean fulmine d’apprendre ce qui s’est passé, l’agression qui pouvait tourner au viol. Il ne dit rien, je sais qu’il me demandera demain comment je me sens et qu’il sera à mon écoute.
Il est temps d’aller dormir. Avec l’aide de papa nous montons Jean à l’étage pour qu’il puisse aller dans sa chambre. Maman me laisse le temps de prendre une douche avant de me donner un calmant, soit de quoi passer une nuit sereine.
J’ai pu dormir et ce grâce au calmant car je pense bien que sans celui-ci je n’aurai pas fermé l’œil de la nuit. Inutile de dire que je suis réveillé par les sonneries du téléphone. Je pense que dans mon demi-sommeil j’ai entendu le téléphone sonner à trois ou quatre reprises. Je vois que le soleil est déjà bien haut dans le ciel. Je jette un œil au réveil, il est déjà neuf heures vingt. Je me lève pour prendre une douche.
Durant cette douche je me remémore ce qui s’est passé, surtout le voyage de retour vers Bruxelles. Je revois encore les sales pattes de ce gars quelque peu puant venir relever mon tee-shirt pour tenter d’ouvrir ma ceinture et avoir accès à mon sexe. J’en ai des nausées. Heureusement que la circulation s’est arrêtée pour que je puisse m’éclipser de ce piège. Je me rends compte je n’ai même pas pensé à relever le numéro d’immatriculation tellement j’étais dans un état second.
Je me rends dans la cuisine où se trouve maman, Anne et Jean. Ils me regardent tous d’un air interrogateur. Je fais la bise à tous en commençant par maman. Puis une fois assis je prends la parole :
Moi : « Bon voilà, j’ai bien dormi, merci maman pour le calmant, je sais que je n’aurai pas dû faire du stop et que je n’ai qu’à m’en prendre à moi-même. Ah oui, j’oublie de m’excuser de vous avoir fait avoir des sueurs froides ne sachant pas où j’étais.
Mam : Très heureuse d’entendre que ta nuit s’est passée sans encombre. Pour le reste nous en reparlerons plus tard avec ton père.
Moi : Je m’en doute Maman, je sais que j’ai déconné !
Jea : Oui Phil, tu nous as flanqué la frousse, nous ne savions pas où tu étais.
Moi : Désolé Jean, je sais que ça t’a fait flipper et que tu n’avais pas besoin de ça après ton accident.
Jea : Ça va Phil, mais plus jamais de « stop » !
Ann : J’espère aussi Phil. J’ai eu tellement peur quand maman m’a dit hier soir, juste avant qu’elle n’aille te reprendre chez Marie, que tu avais été agressé.
Moi : Je suis désolé, je vous demande pardon.
Mam : C’est bon Phil, j’espère que tu as bien compris qu’à l’avenir : plus de stop tout seul !
Moi : Oui maman. »
Je prends une tasse de café et je mange une tartine au choco. Je vois que ma sœur et mon frère me regardent, je sais qu’ils ont vraiment eu peur pour moi.