09-11-2022, 01:52 PM
– Oh, tu fais quoi, Bé ?
– Je m'éloigne pour pisser, Liam. J'ai une urgence, puis j’aime mieux la vue qu'on a à côté de la cabane. On voit toute la route.
Je finissais mon affaire quand au loin, je vis des phares qui venaient dans notre direction.
Je m’interrogeais: à moins que la voiture prenne l'embranchement pour aller chez Kaleb... Non, elle vient de le passer! Qui peut bien venir nous voir ? Et si c'était…
Je revins en courant vers mes amis, je grimpais dans la voiture de Kaleb et je l'avançais , jusque derrière la maison, sans éclairer les phares. Et quand je revins au galop, Liam me demanda quelle mouche m’avait piqué.
– Kaleb, rentre vite dans la maison et ouvre la fenêtre, mais ne fais pas de bruit et ne te montre pas. On va avoir de la visite et si c’est qui je pense tu auras des réponses à toutes les questions que tu dois te poser. Liam, enlève la bouteille et le verre de Kaleb.
– Mais c'est quoi ce délire, Bé ?
– Faites ce que je vous dis. On a de la visite. Vite!
En effet, peu après un véhicule arriva et se gara, là où était la voiture de Kaleb quelques instants plus tôt. Et, comme je le pensais, c'était bien Will. Il ne nous avait pas vu, dans l'ombre de la véranda et il se dirigeait vers la boite à lettres.
– Apporte là nous, au lieu de la mettre dedans.
– Putain les mecs, vous m'avez foutu la trouille. Vous ne dormez pas encore ?
– Toi non plus, on dirait. Viens t'asseoir un moment avec nous si tu n'es pas pressé.
– Alors juste cinq minutes. Voilà, je voudrais que vous donniez cette lettre de ma part à Kaleb.
– Tu ne pouvais pas la lui donner toi-même ?
– J'aurai bien voulu mais je n'ai pas osé.
– Tu l'aimes, Will et c'est pour ça que tu pars.
– … Oui, c'est ça. Cet après-midi je lui ai annoncé mon départ. Je n'ai pas eu le courage de lui dire que chaque fois que je le voyais, ça me faisait mal de ne pouvoir l’aimer. Alors oui, je fuis loin de lui pour ne plus souffrir.
– Mais pourquoi tu ne lui as pas parlé de tes sentiments ?
– Il a toujours Adam dans son cœur. Je ne peux pas lutter contre ça. Et je ne suis même pas sûr qu'il éprouve quelque chose pour moi, alors, en plus d'avoir mal, je crois que je ne supporterai pas d'être ridicule à ses yeux, en lui déclarant que je l’aime.
Et puis c'est compliqué pour moi. Vous me croyez si je vous dis que je suis toujours vierge à mon âge ?
– Bien sûr, pourquoi on ne te croirait pas.
– Il m'a fallu une longue thérapie pour me remettre de ce que m'ont fait subir mes parents.
Mon père, qui nous battait pour un oui ou pour un non, surtout quand il avait un coup dans le nez, ce qui lui arrivait assez souvent. ma mère qui était horriblement bigote, nous a obligé, mes frères et moi, à porter une cage de chasteté dès qu'elle trouvait des traces de sperme dans les draps, je n'avais que treize ans quand j’ai dû la mettre. Et elle ne nous laissait la quitter qu'une fois par semaine pour qu'on puisse se laver le sexe et encore, en sa présence.
Même maintenant quand je me masturbe, j'ai des scrupules à le faire, à cause d’elle.
Quand j'ai eu mes dix-huit ans je me suis enfui de la maison, le jour même. J'avais un métier dans les mains et j'ai trouvé un job ici au village comme mécano. Ensuite, le Français s'est pris d'affection pour moi. Il est devenu comme un père adoptif. Et quand il est mort quelque chose s'est cassé. L'espoir pour moi d'être un jour heureux.
Pourquoi je n'ai pas parlé à Kaleb? Et bien justement, c'est pour garder quelque part, au fond de moi, l'espoir qu'un jour il aurait pu m’aimer.
Je vais y aller et je compte sur vous pour lui remettre ma lettre.
– Non attend, ne pars pas, il faut qu'on parle.
– Kaleb? Oh, mon dieu, tu as entendu ce que je disais ?
– Oui, j'ai tout entendu. Rentrons à la maison, on doit parler tous les deux.
Ils montèrent dans la voiture de Will et partirent. Avec Liam on resta un long moment sans parler avant de monter nous coucher.
L'intensité des moments qu'on venait de vivre nous avaient perturbé et c'est sur un tendre je t'aime qu'on s’endormît blotti l'un contre l’autre.
La première chose à laquelle je pensais en me levant c'était de savoir comment ça s'était passé entre Kaleb et Will. La deuxième était plus terre à terre, il me fallait mon café et la troisième était d’ordre physique, c'était d'aller pisser. Oui, bon, pas très romantique mais personne ne me démentira. Et je sortis soulager ma vessie au dehors. Quand je revins, Liam était dans la cuisine.
– Tu étais passé où ?
– Dehors, je pissais.
– Et tu y es allé tout nu ?
– C'est pas les voisins que ça dérange, il n'y en a pas.
– Viens me faire un câlin, mon bel exhibitionniste.
On se serra l'un contre l'autre et nos sexes se tendirent.
– Je vais finir par croire qu'on est des vrais obsédés, Bé.
– Mais on est de vrais obsédés Liam. C'est trop tard pour changer. Et ne me fais pas croire que tu n'aimes pas ça.
– Autant que toi je pense. Si on buvait le café et ensuite qu'on remonte faire le lit, ça te dirait ?
– Demande à un aveugle s'il voudrait voir ou à un paralytique s'il veut marcher. Tu sais bien que je ne peux pas te résister. Tu m'as ensorcelé, beau rouquin.
– Tu te rends compte que Will n'a jamais pu se branler durant cinq ans. Ça doit être dur de vivre ça.
– Je crois que je n'aurais pas pu le supporter.
– Surtout à cet âge! Comment tu crois que ça c'est passé entre eux hier soir ?
– Ils nous le diront bien à un moment ou à un autre. De toute façon on a une excuse pour aller voir comment ça se passe. Il y a toujours la voiture de Kaleb derrière la maison. On va la lui rendre tout à l'heure en allant à la rivière, on passera la déposer chez lui.
– Tu es machiavélique Bé. Je m'en suis rendu compte hier soir quand tu as dit à Kaleb d'aller se cacher dans la cuisine. Comment tu savais qu'il allait nous parler ?
– Je n’en savais rien, je le supposais juste. Et je savais que jamais Will n'aurait le courage de dire en face à Kaleb ce qu'il ressentait pour lui, parler de ses doutes et de ses attentes. Il a été brisé en mille morceaux et il s'est reconstitué comme il l'a pu. C'est un gentil garçon alors j'ai fait ce que j'ai cru le mieux pour lui… pour eux!
– C'est psy que tu aurais dû faire et pas infirmier.
– Ah non, pour ça je manque d’empathie. Enfin, c'est ce que mes profs me disent.
– Bon le café est passé, on le boit et on monte faire le lit ?
Pas besoin de vous expliquer ce qu'on sous entendait en parlant de ‘faire le lit’. Ça nous prit un temps fou d’ailleurs.
Et on se contenta de salades et d'un peu de fromage pour le repas de midi. On avait hâte d'aller aux nouvelles.
On prit nos affaires et on alla en voiture jusque chez Kaleb. Quand il entendit la voiture, il sortit. Il vint à notre rencontre. Il nous prit dans ses bras et nous dit simplement 'merci’.
– Vous avez le temps de boire un café ? Will est parti chercher le reste de ses affaires. Il vient habiter avec moi.
– Wow c'est du rapide non ?
– Non, je ne crois pas. Hier en partant de chez vous on est venu ici et on a beaucoup, beaucoup, discuté. J'ai commencé par lui dire ce que je vous avais dit puis on a parlé de ce que l'on ressentait l'un pour l'autre et en fait on s'est rendu compte qu'on s'aimait depuis longtemps. Mais aucun n'osait avouer ses sentiments à l’autre. Il a fallu que vous interveniez pour qu'on puisse s'en rendre compte.
Maintenant il va falloir qu'on s'apprivoise et il va aussi falloir que je le forme sexuellement parce que… comment dire: il est réellement, totalement, absolument puceau. Cette nuit, rien qu'en dormant contre moi il a joui. Alors tu comprends qu'il va y avoir du travail. Beaucoup de travail même.
– Ne me dis pas que ça te fait peur. Tu es comme Bé, tu adores travailler et surtout le travail bien fait. Tu vas pouvoir défricher ce terrain vierge.
– Allez-vous baigner, on ira vous rejoindre plus tard.
On était installés au soleil, après nous être tartiné de crème, et finissant d’enduire tout en caresses le dos de Liam m'avait donné des idées volages. Je bandais comme un cerf. Liam devait avoir des yeux derrière la tête parce qu'il se mit, sur le côté, dos à moi, et je pus faire coulisser mon sexe entre ses belles fesses, sans le pénétrer. Puis je me retournais et il me fit de même. Finalement son gland buta sur ma rondelle et entra un peu en moi mais il ressortit vite… Pour se renfoncer un peu plus profond. Il joua à ce petit jeu jusqu'à ce que je sente son pubis contre mes fesses et quand ce fut fait il ressortit et me tourna le dos, réclamant son dû.
Je jouais au même jeu que lui, mais à la limite de jouir, je me retirais et il recommença à me prendre, cette fois jusqu’à déverser son sperme, bien au fond de mes fesses. Comme il me branlait en même temps, je jouis, synchrone avec lui. On se fit face et on s’embrassa amoureusement. Puis on alla se baigner et on se fit dorer la pilule.
Kaleb et Will vinrent nous rejoindre plus tard. Et s'allongèrent à côté de nous. J'en profitais pour les mater un peu mieux et c'est vrai que tous deux étaient vraiment bien faits. Et un détail auquel je n’avais pas fait attention jusque-là me surpris un peu. Will n'était pas circoncis.
– Kaleb, tu devrais mettre de la crème et toi aussi Will. Le soleil est traitre à cette heure !
– Je sais Liam. Seulement on n'en a pas prévu cette fois.
– Mais nous si, tiens, tartinez-vous bien et faites la bien pénétrer.
Ils commencèrent à se badigeonner mais chacun pour soi puis Will demanda à Kaleb s'il voulait bien lui en passer dans le dos… et ce qui devait arriver arriva. Autant l'un que l'autre avait la trique. Et quand ce fut Will qui dû en passer dans la dos de Kaleb, la queue de Will bavait grave. Il lui posa un peu de crème sur le dos et commença à l’étaler sensuellement. Puis ils s'allongèrent côte à côte et ils se firent un gentil bisou.
Je ne sais si c’était leur nouvelle relation tactile qui agissait sur moi mais j'avais encore envie de Liam. J'en avais mal à la queue tellement je bandais. Bon, la seule solution c'était d'aller me tremper les pruneaux dans l'eau fraîche.
Je me levais et, le perchoir en avant, je plongeais dans la rivière. Will, un peu complexé, se leva à son tour en cachant son sexe raide et vint me rejoindre.
– Cette trique ne passe pas. Bé, c’est gênant et ça m’énerve.
– Moi non plus ça ne veut pas passer. Je crois que si Liam vient me rejoindre je vais me masturber avec lui. Au fait, j'ai vu que tu n'es pas circoncis, comment ça se fait ?
– Mes parents n'ont pas voulu. Ah, on dirait que nos chéris viennent nous rejoindre.
– T'as vu, eux aussi ils bandent. Et ils ne se cachent pas.
Je me penchais vers lui et doucement je lui dis quelque chose à l’oreille.
– Wow, t'es sérieux là ?
– On parie ?
– Je ne sais pas de quoi il te parle, Will, mais surtout ne parie pas contre lui sinon tu vas perdre à coup sûr.
– Tu as surement raison, Liam mais je ne vais pas tarder à savoir s'il disait vrai.
Liam s'approcha de moi et je collais mon gland contre le sien pour nous masturber en duo avec mon prépuce.
Liam m’embrassa. Je vis Will faire de même avec Kaleb et, en voyant son bras qui bougeait en rythme, je sus que sous l’eau il suivait mon conseil et faisait comme moi.
On était immergés jusqu'au poitrail, donc, ça ne se voyait pas. Seuls nos soupirs ou nos gémissements trahissaient notre activité.
Bientôt, derrière nous, les soupirs se transformèrent en gémissements et deux râles de plaisir, bien vite suivis des nôtres, troublèrent le silence ambiant. Alors qu'on sortait de l'eau Kaleb me dit, enthousiaste :
– Si tu as d'autres choses comme ça à apprendre à Will, surtout tu n'hésites pas !
– Mais pas de soucis Kaleb.
Et je me penchais pour lui murmurer quelque chose. Bien sûr, Will et Liam voulurent savoir ce que je lui avais dit. Mais ni Kaleb, ni moi, on ne lâcha le morceau, même sous les chatouilles de nos partenaires.
Une fois calmé, on se réinstalla à nos places. J'étais en face à face avec Liam et je comblai sa curiosité en chuchotant :
– En fait, je ne lui ai pas dit grand-chose sauf d'oser, d'oser faire ce qu'il avait envie, et que si Will n'aimait pas il le lui dirait. Mais ça m’étonnerait qu’il refuse grand-chose, si c’est fait avec tendresse. Il ne demande qu’à apprendre ce grand garçon, malgré sa timidité. Comme tu as pu t’en apercevoir !
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– Je m'éloigne pour pisser, Liam. J'ai une urgence, puis j’aime mieux la vue qu'on a à côté de la cabane. On voit toute la route.
Je finissais mon affaire quand au loin, je vis des phares qui venaient dans notre direction.
Je m’interrogeais: à moins que la voiture prenne l'embranchement pour aller chez Kaleb... Non, elle vient de le passer! Qui peut bien venir nous voir ? Et si c'était…
Je revins en courant vers mes amis, je grimpais dans la voiture de Kaleb et je l'avançais , jusque derrière la maison, sans éclairer les phares. Et quand je revins au galop, Liam me demanda quelle mouche m’avait piqué.
– Kaleb, rentre vite dans la maison et ouvre la fenêtre, mais ne fais pas de bruit et ne te montre pas. On va avoir de la visite et si c’est qui je pense tu auras des réponses à toutes les questions que tu dois te poser. Liam, enlève la bouteille et le verre de Kaleb.
– Mais c'est quoi ce délire, Bé ?
– Faites ce que je vous dis. On a de la visite. Vite!
En effet, peu après un véhicule arriva et se gara, là où était la voiture de Kaleb quelques instants plus tôt. Et, comme je le pensais, c'était bien Will. Il ne nous avait pas vu, dans l'ombre de la véranda et il se dirigeait vers la boite à lettres.
– Apporte là nous, au lieu de la mettre dedans.
– Putain les mecs, vous m'avez foutu la trouille. Vous ne dormez pas encore ?
– Toi non plus, on dirait. Viens t'asseoir un moment avec nous si tu n'es pas pressé.
– Alors juste cinq minutes. Voilà, je voudrais que vous donniez cette lettre de ma part à Kaleb.
– Tu ne pouvais pas la lui donner toi-même ?
– J'aurai bien voulu mais je n'ai pas osé.
– Tu l'aimes, Will et c'est pour ça que tu pars.
– … Oui, c'est ça. Cet après-midi je lui ai annoncé mon départ. Je n'ai pas eu le courage de lui dire que chaque fois que je le voyais, ça me faisait mal de ne pouvoir l’aimer. Alors oui, je fuis loin de lui pour ne plus souffrir.
– Mais pourquoi tu ne lui as pas parlé de tes sentiments ?
– Il a toujours Adam dans son cœur. Je ne peux pas lutter contre ça. Et je ne suis même pas sûr qu'il éprouve quelque chose pour moi, alors, en plus d'avoir mal, je crois que je ne supporterai pas d'être ridicule à ses yeux, en lui déclarant que je l’aime.
Et puis c'est compliqué pour moi. Vous me croyez si je vous dis que je suis toujours vierge à mon âge ?
– Bien sûr, pourquoi on ne te croirait pas.
– Il m'a fallu une longue thérapie pour me remettre de ce que m'ont fait subir mes parents.
Mon père, qui nous battait pour un oui ou pour un non, surtout quand il avait un coup dans le nez, ce qui lui arrivait assez souvent. ma mère qui était horriblement bigote, nous a obligé, mes frères et moi, à porter une cage de chasteté dès qu'elle trouvait des traces de sperme dans les draps, je n'avais que treize ans quand j’ai dû la mettre. Et elle ne nous laissait la quitter qu'une fois par semaine pour qu'on puisse se laver le sexe et encore, en sa présence.
Même maintenant quand je me masturbe, j'ai des scrupules à le faire, à cause d’elle.
Quand j'ai eu mes dix-huit ans je me suis enfui de la maison, le jour même. J'avais un métier dans les mains et j'ai trouvé un job ici au village comme mécano. Ensuite, le Français s'est pris d'affection pour moi. Il est devenu comme un père adoptif. Et quand il est mort quelque chose s'est cassé. L'espoir pour moi d'être un jour heureux.
Pourquoi je n'ai pas parlé à Kaleb? Et bien justement, c'est pour garder quelque part, au fond de moi, l'espoir qu'un jour il aurait pu m’aimer.
Je vais y aller et je compte sur vous pour lui remettre ma lettre.
– Non attend, ne pars pas, il faut qu'on parle.
– Kaleb? Oh, mon dieu, tu as entendu ce que je disais ?
– Oui, j'ai tout entendu. Rentrons à la maison, on doit parler tous les deux.
Ils montèrent dans la voiture de Will et partirent. Avec Liam on resta un long moment sans parler avant de monter nous coucher.
L'intensité des moments qu'on venait de vivre nous avaient perturbé et c'est sur un tendre je t'aime qu'on s’endormît blotti l'un contre l’autre.
La première chose à laquelle je pensais en me levant c'était de savoir comment ça s'était passé entre Kaleb et Will. La deuxième était plus terre à terre, il me fallait mon café et la troisième était d’ordre physique, c'était d'aller pisser. Oui, bon, pas très romantique mais personne ne me démentira. Et je sortis soulager ma vessie au dehors. Quand je revins, Liam était dans la cuisine.
– Tu étais passé où ?
– Dehors, je pissais.
– Et tu y es allé tout nu ?
– C'est pas les voisins que ça dérange, il n'y en a pas.
– Viens me faire un câlin, mon bel exhibitionniste.
On se serra l'un contre l'autre et nos sexes se tendirent.
– Je vais finir par croire qu'on est des vrais obsédés, Bé.
– Mais on est de vrais obsédés Liam. C'est trop tard pour changer. Et ne me fais pas croire que tu n'aimes pas ça.
– Autant que toi je pense. Si on buvait le café et ensuite qu'on remonte faire le lit, ça te dirait ?
– Demande à un aveugle s'il voudrait voir ou à un paralytique s'il veut marcher. Tu sais bien que je ne peux pas te résister. Tu m'as ensorcelé, beau rouquin.
– Tu te rends compte que Will n'a jamais pu se branler durant cinq ans. Ça doit être dur de vivre ça.
– Je crois que je n'aurais pas pu le supporter.
– Surtout à cet âge! Comment tu crois que ça c'est passé entre eux hier soir ?
– Ils nous le diront bien à un moment ou à un autre. De toute façon on a une excuse pour aller voir comment ça se passe. Il y a toujours la voiture de Kaleb derrière la maison. On va la lui rendre tout à l'heure en allant à la rivière, on passera la déposer chez lui.
– Tu es machiavélique Bé. Je m'en suis rendu compte hier soir quand tu as dit à Kaleb d'aller se cacher dans la cuisine. Comment tu savais qu'il allait nous parler ?
– Je n’en savais rien, je le supposais juste. Et je savais que jamais Will n'aurait le courage de dire en face à Kaleb ce qu'il ressentait pour lui, parler de ses doutes et de ses attentes. Il a été brisé en mille morceaux et il s'est reconstitué comme il l'a pu. C'est un gentil garçon alors j'ai fait ce que j'ai cru le mieux pour lui… pour eux!
– C'est psy que tu aurais dû faire et pas infirmier.
– Ah non, pour ça je manque d’empathie. Enfin, c'est ce que mes profs me disent.
– Bon le café est passé, on le boit et on monte faire le lit ?
Pas besoin de vous expliquer ce qu'on sous entendait en parlant de ‘faire le lit’. Ça nous prit un temps fou d’ailleurs.
Et on se contenta de salades et d'un peu de fromage pour le repas de midi. On avait hâte d'aller aux nouvelles.
On prit nos affaires et on alla en voiture jusque chez Kaleb. Quand il entendit la voiture, il sortit. Il vint à notre rencontre. Il nous prit dans ses bras et nous dit simplement 'merci’.
– Vous avez le temps de boire un café ? Will est parti chercher le reste de ses affaires. Il vient habiter avec moi.
– Wow c'est du rapide non ?
– Non, je ne crois pas. Hier en partant de chez vous on est venu ici et on a beaucoup, beaucoup, discuté. J'ai commencé par lui dire ce que je vous avais dit puis on a parlé de ce que l'on ressentait l'un pour l'autre et en fait on s'est rendu compte qu'on s'aimait depuis longtemps. Mais aucun n'osait avouer ses sentiments à l’autre. Il a fallu que vous interveniez pour qu'on puisse s'en rendre compte.
Maintenant il va falloir qu'on s'apprivoise et il va aussi falloir que je le forme sexuellement parce que… comment dire: il est réellement, totalement, absolument puceau. Cette nuit, rien qu'en dormant contre moi il a joui. Alors tu comprends qu'il va y avoir du travail. Beaucoup de travail même.
– Ne me dis pas que ça te fait peur. Tu es comme Bé, tu adores travailler et surtout le travail bien fait. Tu vas pouvoir défricher ce terrain vierge.
– Allez-vous baigner, on ira vous rejoindre plus tard.
On était installés au soleil, après nous être tartiné de crème, et finissant d’enduire tout en caresses le dos de Liam m'avait donné des idées volages. Je bandais comme un cerf. Liam devait avoir des yeux derrière la tête parce qu'il se mit, sur le côté, dos à moi, et je pus faire coulisser mon sexe entre ses belles fesses, sans le pénétrer. Puis je me retournais et il me fit de même. Finalement son gland buta sur ma rondelle et entra un peu en moi mais il ressortit vite… Pour se renfoncer un peu plus profond. Il joua à ce petit jeu jusqu'à ce que je sente son pubis contre mes fesses et quand ce fut fait il ressortit et me tourna le dos, réclamant son dû.
Je jouais au même jeu que lui, mais à la limite de jouir, je me retirais et il recommença à me prendre, cette fois jusqu’à déverser son sperme, bien au fond de mes fesses. Comme il me branlait en même temps, je jouis, synchrone avec lui. On se fit face et on s’embrassa amoureusement. Puis on alla se baigner et on se fit dorer la pilule.
Kaleb et Will vinrent nous rejoindre plus tard. Et s'allongèrent à côté de nous. J'en profitais pour les mater un peu mieux et c'est vrai que tous deux étaient vraiment bien faits. Et un détail auquel je n’avais pas fait attention jusque-là me surpris un peu. Will n'était pas circoncis.
– Kaleb, tu devrais mettre de la crème et toi aussi Will. Le soleil est traitre à cette heure !
– Je sais Liam. Seulement on n'en a pas prévu cette fois.
– Mais nous si, tiens, tartinez-vous bien et faites la bien pénétrer.
Ils commencèrent à se badigeonner mais chacun pour soi puis Will demanda à Kaleb s'il voulait bien lui en passer dans le dos… et ce qui devait arriver arriva. Autant l'un que l'autre avait la trique. Et quand ce fut Will qui dû en passer dans la dos de Kaleb, la queue de Will bavait grave. Il lui posa un peu de crème sur le dos et commença à l’étaler sensuellement. Puis ils s'allongèrent côte à côte et ils se firent un gentil bisou.
Je ne sais si c’était leur nouvelle relation tactile qui agissait sur moi mais j'avais encore envie de Liam. J'en avais mal à la queue tellement je bandais. Bon, la seule solution c'était d'aller me tremper les pruneaux dans l'eau fraîche.
Je me levais et, le perchoir en avant, je plongeais dans la rivière. Will, un peu complexé, se leva à son tour en cachant son sexe raide et vint me rejoindre.
– Cette trique ne passe pas. Bé, c’est gênant et ça m’énerve.
– Moi non plus ça ne veut pas passer. Je crois que si Liam vient me rejoindre je vais me masturber avec lui. Au fait, j'ai vu que tu n'es pas circoncis, comment ça se fait ?
– Mes parents n'ont pas voulu. Ah, on dirait que nos chéris viennent nous rejoindre.
– T'as vu, eux aussi ils bandent. Et ils ne se cachent pas.
Je me penchais vers lui et doucement je lui dis quelque chose à l’oreille.
– Wow, t'es sérieux là ?
– On parie ?
– Je ne sais pas de quoi il te parle, Will, mais surtout ne parie pas contre lui sinon tu vas perdre à coup sûr.
– Tu as surement raison, Liam mais je ne vais pas tarder à savoir s'il disait vrai.
Liam s'approcha de moi et je collais mon gland contre le sien pour nous masturber en duo avec mon prépuce.
Liam m’embrassa. Je vis Will faire de même avec Kaleb et, en voyant son bras qui bougeait en rythme, je sus que sous l’eau il suivait mon conseil et faisait comme moi.
On était immergés jusqu'au poitrail, donc, ça ne se voyait pas. Seuls nos soupirs ou nos gémissements trahissaient notre activité.
Bientôt, derrière nous, les soupirs se transformèrent en gémissements et deux râles de plaisir, bien vite suivis des nôtres, troublèrent le silence ambiant. Alors qu'on sortait de l'eau Kaleb me dit, enthousiaste :
– Si tu as d'autres choses comme ça à apprendre à Will, surtout tu n'hésites pas !
– Mais pas de soucis Kaleb.
Et je me penchais pour lui murmurer quelque chose. Bien sûr, Will et Liam voulurent savoir ce que je lui avais dit. Mais ni Kaleb, ni moi, on ne lâcha le morceau, même sous les chatouilles de nos partenaires.
Une fois calmé, on se réinstalla à nos places. J'étais en face à face avec Liam et je comblai sa curiosité en chuchotant :
– En fait, je ne lui ai pas dit grand-chose sauf d'oser, d'oser faire ce qu'il avait envie, et que si Will n'aimait pas il le lui dirait. Mais ça m’étonnerait qu’il refuse grand-chose, si c’est fait avec tendresse. Il ne demande qu’à apprendre ce grand garçon, malgré sa timidité. Comme tu as pu t’en apercevoir !
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