20-10-2022, 06:04 PM
– Il ne manquait plus que ça ! Le bruit court que nous sommes ici mon frère et moi en galante compagnie. Les journalistes nous attendent devant l’entrée.
– C'est pas vrai ça ! On ne peut jamais être tranquille ! Si on pouvait tous les jeter dans la Tamise !
Ça me fit sourire et Harry s'en rendit compte.
– Il n'y a pas de quoi sourire Jean-François c'est des vraies plaies ces vautours.
– Oui je sais, j'ai eu maille à partir avec l'un d'eux aux Etats-Unis. Il n’y avait pas de rivière aussi je l’ai flanqué dans une poubelle!
– Attend, tu veux dire que… C'est toi que tout le monde appelle le nettoyeur ?
– Oui, c'est moi.
Il se leva et me prit dans ses bras… avec à nouveau la moue.
– Je rêve de pouvoir le faire mais je n'ai pas ton gabarit… et ce n’est pas prévu dans le protocole.
Ni William, ni John et encore moins son Altesse n'étaient au courant de mon 'exploit’. Aussi John sonna et demanda à ce qu'on nous apporte un ordinateur. Ce qui fut fait avec diligence. Harry chercha la vidéo sur YOUTUBE et la passa.
À certains sourires je voyais qu'ils enviaient ce que j'avais fait.
Et je voyais aussi Harry qui se tenait le bras.
– J’ai remarqué que tu sembles souffrir. Tu t'es fait quoi ?
– Pour changer j'étais en retard et j'ai glissé en sortant de la douche. Je me suis rattrapé comme j'ai pu mais j'ai entendu craquer. Jusqu'à présent ça allait mais, là, j'ai vraiment mal.
– Tu as du te faire sauter un tendon, si tu veux, je regarde et je vois si je peux te le remettre en place.
– T'es sérieux ?
– Oui, je suis même assez doué pour ça.
– Ok, alors vas-y. je te fais confiance.
– Ça serait mieux si tu étais torse nu.
Il quitta péniblement son pull-over enleva sa chemise et je lui demandais où il avait mal. Je suivais ses explications en faisant courir mes doigts sur sa peau.
– My god, tu me fais quoi ? On dirait que rien que de sentir tes doigts sur ma peau ça me calme.
– Pour le moment rien je cherche juste à sentir où ça ne va pas. Je crois que c'est là. Oui c'est ça. Ça va te faire mal deux ou trois secondes, le temps que je le remette en place après ça devrait aller mieux. À trois j'y vais. Un, …
Je remis le tendon en place. Harry grimaça.
– Ouch! Tu avais dit à trois !
– Oui je sais, je fais toujours comme ça. Parce que si je compte jusqu'à trois les gens se crispent et ça fait encore plus mal quand je le remets en place.
– Je t'en dois deux, Jean-François ! Une pour la chevalière et l'autre pour mon épaule. Tu me demandes ce que tu veux.
– D'accord c'est noté. Au fait tu peux te rhabiller, j'en ai fini avec toi.
Le reste du repas fut un peu moins coincé qu'au début et on se sépara. Les princes partirent en premier, suivis de peu par son Altesse avec John et quand on sortit on fut assaillis de questions pour savoir si on avait vu William et Harry et si oui, avec qui ils étaient. Pour toute réponse ils n'eurent que cette phrase en français de la part de chacun de nous :
'’Je ne comprends pas’' sauf Liam qui imitant l'accent français dit : '’no understande anglishe’’.
On rentra à l’hôtel directement car on devait se lever tôt, on repartait pour la France le lendemain matin, à notre demande.
Midi le jet se posait sur l'aéroport de Valence et midi et demie on arrivait chez nous. Le temps de courir acheter du pain et on tapait dans les bocaux et dans le congel pour nous rassasier.
Dans l'après-midi, on alla faire un tour dans le parc à côté de chez nous. On croisa un jeune qui nous dit ''salut'‘.
– C'est qui lui ?
– Bé, tu ne le reconnais pas ?
– Non, pas du tout.
– C'est le mec qui a filmé la petite fille qui, en tombant, avait descendu ton pantalon.
– Ah oui, je me souviens.
On trouva un banc où on se posa. Et on parla voyage, non pas celui qu'on venait de faire, mais du périple qu'on allait faire dans un peu plus d'un mois.
Rémi avait fait un tableau Excell avec ce qu'on avait déjà fait et avec ce qu'il restait à faire. On le mettait à jour chaque fois que quelque chose était fait. Mais on rajoutait des colonnes chaque fois que l'un de nous avait une nouvelle idée de visite ou d’activité.
Pour le logement on avait réglé le problème. Les parents de Liam nous invitaient chez eux. Ça serait notre camp de base. Mes parents et Cyprien iraient chez mon oncle et ma tante.
Et ensuite suivant où on irait, on verrait au fur et à mesure. Ça ne plaisait pas à Liam qui aimait tout planifier longtemps à l'avance mais bon, ce n'était pas notre cas.
La première semaine allait être chargée. En effet dès le lendemain de notre arrivée Steeve et son régiment allaient récupérer l'arrière-grand-père de Kaleb et celui de Joé puis ils viendraient ensuite récupérer Cyprien le temps qu'il se remette du décalage horaire. Steeve m'avait même précisé qu'un soldat parfaitement bilingue serait affecté à Cyprien pour lui traduire ce qui se dirait et pour qu'il puisse discuter avec ses amis à volonté. Il ne savait pas à quoi il s'attendait le pauvre, parce que Cyprien il avait tout un tas de manies et en plus il avait avalé une montre !
Réveillé autour de quatre heures du matin il se levait et allait se faire le café. Puis il passait par la salle de bain, s'habillait et retournait à la cuisine prendre son petit déjeuner qui, en hiver, consistait en un restant de soupe et un bout de petit salé froid avec de la moutarde et des cornichons. En été, fromages et cochonnailles variés puis, là, à l’année, d'une pomme de son verger. Le tout, avec son coup de rouge.
Il allumait ensuite la radio ou la télé et zappait !
À partir du mois de mars, dès qu'il faisait jour, il partait au jardin d'où il rentrait à onze heures. À onze heures trente il buvait l'apéritif avec mon grand-père et le premier coup de midi sonnait qu’il replaçait la bouteille de pastis et sortait celle de vin.
À treize heures il fallait que le repas soit fini parce qu'il s'installait dans son fauteuil pour regarder les informations et treize heures trente, il allait faire deux heures de sieste. Puis il goûtait et à dix-sept heures il retournait au jardin d'où il rentrait à dix-neuf heures puis à vingt heures il passait à table et à vingt et une heures, il allait se coucher.
Malheur à qui aurait eu l'audace de bousculer ça sans une excellente raison. Parce qu'en plus le Cyprien avait du caractère et ne pratiquait pas la langue de bois !
En douce, on préparait aussi l'anniversaire de Tim et je suis sûr qu’avec lui, ils préparaient le mien.
– Bé, tu écoutes ce qu'on dit ?
– Heu non, je pensais à Cyprien, vous disiez quoi ?
– On te demandais ce qui serait le mieux pour le jour du départ. On reste ici et ton oncle nous prend au passage ou alors on redescend aux Fourches et on part de là-bas ?
– Je sais pas moi. Enfin si, le mieux ça serait que mon oncle passe nous prendre. Comme ça Liam pourra laisser sa voiture ici.
– Ici ou là-bas, c'est kif-kif bourricot !
– Et quand on rentre, Tim, on prend le train pour aller la récupérer ?
– Ah merde, j'avais pas pensé à ça.
– Normal, t'es blonde !
Il me sauta dessus et commença à me chatouiller.
– Ah, tu veux jouer à ça !
– Tu n'avais qu'à pas me provoquer, Bébé !
Et on se retrouva très vite à rouler sur le gazon en se chatouillant. Un coup c'était moi qui avait le dessus, un coup c'était lui. Et à force de rire j'eus envie de pisser.
– Stop Tim, il faut que j'y aille !
– Moi aussi!
On partit en courant vers les toilettes publiques où, bien sûr, on s'installa côte à côte et on fit notre affaire. On allait en sortir quand deux balèzes à sale gueule entrèrent.
– Alors les filles, on vient de se faire du bien ? Ça vous dit de tester de l’homme, du vrai ?
Ça avait été dit sur un ton de menace, pas sur un ton normal ou de plaisanterie. Tim lui demanda :
– Où c'est que tu as vu des vrais mecs toi à part mon pote et moi ?
– Tu serais pas en train de nous chercher là ? Tu veux tester nos muscles avant de te prendre nos queues des deux côtés ?
On chercha même pas à réfléchir. On ne fit pas dans la dentelle. On frappa quelques coups chacun et les mecs partirent plus vite qu’ils n’étaient venus – l’un soutenant l’autre. On sortait au moment où les gardiens du parc arrivaient en courant.
– Ça va messieurs ?
– Oui, pas de souci, mais on tient quand même à vous signaler qu'on vient de se faire agresser par les deux affreux qui viennent de partir au pas de course.
– Oui, de loin on a vu ces types louches entrer, c'est pour ça qu'on est venu. On a eu peur pour vous. Ils vous ont blessé ?
– Ils n'ont pas eu le temps. Ils nous ont parlé de façon qui ne nous plaisait pas, alors on leur a appris les bases de la politesse…
Tim termina.
– À grands coups de poings dans la gueule. Mais je ne pense pas qu'ils viendront encore faire chier le monde.
– Si vous pouviez dire vrai. Bonne journée messieurs.
– Merci, vous aussi.
On retourna jusqu'à notre banc.
– Il s'est passé quoi aux toilettes, on a vu des mecs y entrer et presque aussitôt, repartir en piquant un sprint, alors que les gardiens s’y précipitaient !
– C'est rien, c'est juste des refoulés qui voulaient qu'on les suce.
– Qu'est-ce que tu racontes, Tim ?
– Bin oui, les deux crétins voulaient qu'on les suce avant qu’ils nous baisent.
– Quoi! Mais ils vous ont dit ça, comme ça ?
– Presque, oui. Bon on leur a exprimé notre mécontentement en les caressant à notre façon.
– Vous leur avez foutu sur la gueule ?
– Ouais! Et il n’ont pas insisté.
– Bien fait pour eux !
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– C'est pas vrai ça ! On ne peut jamais être tranquille ! Si on pouvait tous les jeter dans la Tamise !
Ça me fit sourire et Harry s'en rendit compte.
– Il n'y a pas de quoi sourire Jean-François c'est des vraies plaies ces vautours.
– Oui je sais, j'ai eu maille à partir avec l'un d'eux aux Etats-Unis. Il n’y avait pas de rivière aussi je l’ai flanqué dans une poubelle!
– Attend, tu veux dire que… C'est toi que tout le monde appelle le nettoyeur ?
– Oui, c'est moi.
Il se leva et me prit dans ses bras… avec à nouveau la moue.
– Je rêve de pouvoir le faire mais je n'ai pas ton gabarit… et ce n’est pas prévu dans le protocole.
Ni William, ni John et encore moins son Altesse n'étaient au courant de mon 'exploit’. Aussi John sonna et demanda à ce qu'on nous apporte un ordinateur. Ce qui fut fait avec diligence. Harry chercha la vidéo sur YOUTUBE et la passa.
À certains sourires je voyais qu'ils enviaient ce que j'avais fait.
Et je voyais aussi Harry qui se tenait le bras.
– J’ai remarqué que tu sembles souffrir. Tu t'es fait quoi ?
– Pour changer j'étais en retard et j'ai glissé en sortant de la douche. Je me suis rattrapé comme j'ai pu mais j'ai entendu craquer. Jusqu'à présent ça allait mais, là, j'ai vraiment mal.
– Tu as du te faire sauter un tendon, si tu veux, je regarde et je vois si je peux te le remettre en place.
– T'es sérieux ?
– Oui, je suis même assez doué pour ça.
– Ok, alors vas-y. je te fais confiance.
– Ça serait mieux si tu étais torse nu.
Il quitta péniblement son pull-over enleva sa chemise et je lui demandais où il avait mal. Je suivais ses explications en faisant courir mes doigts sur sa peau.
– My god, tu me fais quoi ? On dirait que rien que de sentir tes doigts sur ma peau ça me calme.
– Pour le moment rien je cherche juste à sentir où ça ne va pas. Je crois que c'est là. Oui c'est ça. Ça va te faire mal deux ou trois secondes, le temps que je le remette en place après ça devrait aller mieux. À trois j'y vais. Un, …
Je remis le tendon en place. Harry grimaça.
– Ouch! Tu avais dit à trois !
– Oui je sais, je fais toujours comme ça. Parce que si je compte jusqu'à trois les gens se crispent et ça fait encore plus mal quand je le remets en place.
– Je t'en dois deux, Jean-François ! Une pour la chevalière et l'autre pour mon épaule. Tu me demandes ce que tu veux.
– D'accord c'est noté. Au fait tu peux te rhabiller, j'en ai fini avec toi.
Le reste du repas fut un peu moins coincé qu'au début et on se sépara. Les princes partirent en premier, suivis de peu par son Altesse avec John et quand on sortit on fut assaillis de questions pour savoir si on avait vu William et Harry et si oui, avec qui ils étaient. Pour toute réponse ils n'eurent que cette phrase en français de la part de chacun de nous :
'’Je ne comprends pas’' sauf Liam qui imitant l'accent français dit : '’no understande anglishe’’.
On rentra à l’hôtel directement car on devait se lever tôt, on repartait pour la France le lendemain matin, à notre demande.
Midi le jet se posait sur l'aéroport de Valence et midi et demie on arrivait chez nous. Le temps de courir acheter du pain et on tapait dans les bocaux et dans le congel pour nous rassasier.
Dans l'après-midi, on alla faire un tour dans le parc à côté de chez nous. On croisa un jeune qui nous dit ''salut'‘.
– C'est qui lui ?
– Bé, tu ne le reconnais pas ?
– Non, pas du tout.
– C'est le mec qui a filmé la petite fille qui, en tombant, avait descendu ton pantalon.
– Ah oui, je me souviens.
On trouva un banc où on se posa. Et on parla voyage, non pas celui qu'on venait de faire, mais du périple qu'on allait faire dans un peu plus d'un mois.
Rémi avait fait un tableau Excell avec ce qu'on avait déjà fait et avec ce qu'il restait à faire. On le mettait à jour chaque fois que quelque chose était fait. Mais on rajoutait des colonnes chaque fois que l'un de nous avait une nouvelle idée de visite ou d’activité.
Pour le logement on avait réglé le problème. Les parents de Liam nous invitaient chez eux. Ça serait notre camp de base. Mes parents et Cyprien iraient chez mon oncle et ma tante.
Et ensuite suivant où on irait, on verrait au fur et à mesure. Ça ne plaisait pas à Liam qui aimait tout planifier longtemps à l'avance mais bon, ce n'était pas notre cas.
La première semaine allait être chargée. En effet dès le lendemain de notre arrivée Steeve et son régiment allaient récupérer l'arrière-grand-père de Kaleb et celui de Joé puis ils viendraient ensuite récupérer Cyprien le temps qu'il se remette du décalage horaire. Steeve m'avait même précisé qu'un soldat parfaitement bilingue serait affecté à Cyprien pour lui traduire ce qui se dirait et pour qu'il puisse discuter avec ses amis à volonté. Il ne savait pas à quoi il s'attendait le pauvre, parce que Cyprien il avait tout un tas de manies et en plus il avait avalé une montre !
Réveillé autour de quatre heures du matin il se levait et allait se faire le café. Puis il passait par la salle de bain, s'habillait et retournait à la cuisine prendre son petit déjeuner qui, en hiver, consistait en un restant de soupe et un bout de petit salé froid avec de la moutarde et des cornichons. En été, fromages et cochonnailles variés puis, là, à l’année, d'une pomme de son verger. Le tout, avec son coup de rouge.
Il allumait ensuite la radio ou la télé et zappait !
À partir du mois de mars, dès qu'il faisait jour, il partait au jardin d'où il rentrait à onze heures. À onze heures trente il buvait l'apéritif avec mon grand-père et le premier coup de midi sonnait qu’il replaçait la bouteille de pastis et sortait celle de vin.
À treize heures il fallait que le repas soit fini parce qu'il s'installait dans son fauteuil pour regarder les informations et treize heures trente, il allait faire deux heures de sieste. Puis il goûtait et à dix-sept heures il retournait au jardin d'où il rentrait à dix-neuf heures puis à vingt heures il passait à table et à vingt et une heures, il allait se coucher.
Malheur à qui aurait eu l'audace de bousculer ça sans une excellente raison. Parce qu'en plus le Cyprien avait du caractère et ne pratiquait pas la langue de bois !
En douce, on préparait aussi l'anniversaire de Tim et je suis sûr qu’avec lui, ils préparaient le mien.
– Bé, tu écoutes ce qu'on dit ?
– Heu non, je pensais à Cyprien, vous disiez quoi ?
– On te demandais ce qui serait le mieux pour le jour du départ. On reste ici et ton oncle nous prend au passage ou alors on redescend aux Fourches et on part de là-bas ?
– Je sais pas moi. Enfin si, le mieux ça serait que mon oncle passe nous prendre. Comme ça Liam pourra laisser sa voiture ici.
– Ici ou là-bas, c'est kif-kif bourricot !
– Et quand on rentre, Tim, on prend le train pour aller la récupérer ?
– Ah merde, j'avais pas pensé à ça.
– Normal, t'es blonde !
Il me sauta dessus et commença à me chatouiller.
– Ah, tu veux jouer à ça !
– Tu n'avais qu'à pas me provoquer, Bébé !
Et on se retrouva très vite à rouler sur le gazon en se chatouillant. Un coup c'était moi qui avait le dessus, un coup c'était lui. Et à force de rire j'eus envie de pisser.
– Stop Tim, il faut que j'y aille !
– Moi aussi!
On partit en courant vers les toilettes publiques où, bien sûr, on s'installa côte à côte et on fit notre affaire. On allait en sortir quand deux balèzes à sale gueule entrèrent.
– Alors les filles, on vient de se faire du bien ? Ça vous dit de tester de l’homme, du vrai ?
Ça avait été dit sur un ton de menace, pas sur un ton normal ou de plaisanterie. Tim lui demanda :
– Où c'est que tu as vu des vrais mecs toi à part mon pote et moi ?
– Tu serais pas en train de nous chercher là ? Tu veux tester nos muscles avant de te prendre nos queues des deux côtés ?
On chercha même pas à réfléchir. On ne fit pas dans la dentelle. On frappa quelques coups chacun et les mecs partirent plus vite qu’ils n’étaient venus – l’un soutenant l’autre. On sortait au moment où les gardiens du parc arrivaient en courant.
– Ça va messieurs ?
– Oui, pas de souci, mais on tient quand même à vous signaler qu'on vient de se faire agresser par les deux affreux qui viennent de partir au pas de course.
– Oui, de loin on a vu ces types louches entrer, c'est pour ça qu'on est venu. On a eu peur pour vous. Ils vous ont blessé ?
– Ils n'ont pas eu le temps. Ils nous ont parlé de façon qui ne nous plaisait pas, alors on leur a appris les bases de la politesse…
Tim termina.
– À grands coups de poings dans la gueule. Mais je ne pense pas qu'ils viendront encore faire chier le monde.
– Si vous pouviez dire vrai. Bonne journée messieurs.
– Merci, vous aussi.
On retourna jusqu'à notre banc.
– Il s'est passé quoi aux toilettes, on a vu des mecs y entrer et presque aussitôt, repartir en piquant un sprint, alors que les gardiens s’y précipitaient !
– C'est rien, c'est juste des refoulés qui voulaient qu'on les suce.
– Qu'est-ce que tu racontes, Tim ?
– Bin oui, les deux crétins voulaient qu'on les suce avant qu’ils nous baisent.
– Quoi! Mais ils vous ont dit ça, comme ça ?
– Presque, oui. Bon on leur a exprimé notre mécontentement en les caressant à notre façon.
– Vous leur avez foutu sur la gueule ?
– Ouais! Et il n’ont pas insisté.
– Bien fait pour eux !
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