19-10-2022, 02:28 PM
Arlette voit arriver Ben qui affiche un large sourire, il est certain pour elle que tout s’est très bien passé ! Lors du retour à la maison, Ben ne raconte pas grand-chose, il laisse le suspens planer, sachant qu’il devra répéter aux membres de sa famille le déroulement de son camp en tant que jeune animateur. Finalement Arlette ne saura pas grand-chose mise à part que tout s’est très bien passé.
Ben demande si sa maman a des nouvelles de Phil. Pas de nouvelle : donc « pas de nouvelle, bonnes nouvelles », comme dit bien l’adage ! En fait ce n’est que le lendemain que je rentre en soirée du camp des scouts.
Au camp scout :
Après une nuit de sommeil, c’est le réveil pour les animateurs. À peine habillés, ils réveillent les scouts, c’est le moment de reprendre le chemin vers la dernière destination, Warempage ! Jean-Philippe a passé une très bonne nuit, Fabrice s’est assuré que tout se passe au mieux. Effectivement Jean-Philippe a le sourire aux lèvres et semble en pleine forme.
Les scouts prennent en patrouille leur petit-déjeuner. Comme d’hab., il y a du café et du chocolat chaud qui accompagnent les tartines de confiture ou de fromage. Je peux voir que les scouts ont pu récupérer durant une nuit complète.
C’est le moment de repartir, les tentes sont démontées et le tout est réparti dans les sacs de scouts plus âgés. Il ne pleut pas et donc il est impératif d’arriver au point final sans avoir une averse qui tombe sur les jeunes lors de cette progression à la boussole pour une bonne partie du chemin à parcourir.
Une fois les scouts sur la route, nous, les animateurs, nous démontons la tente et nous rangeons l’endroit où nous avons dormis. Pas question de laisser le moindre déchet, c’est une affaire de fierté mais aussi de bon sens !
Je pars alors à la suite de la patrouille des Eléphants, toujours pour bien vérifier qu’il n’arrive rien de fâcheux. Je me rends compte que c’est une nouvelle fois Jean-Philippe avec l’aide de Fabrice et Yvan qui se charge de prendre le bon chemin sur la carte d’état-major, comme le plan de route l’indique. Il m’étonne le jeune scout, il sait se mettre au service de la patrouille mais il faut souligner que tant Fabrice qu’Yvan acceptent d’avoir des conseils d’un scout plus jeune qu’eux. C’est une façon très intelligente de gérer une patrouille où chacun à sa place et surtout qu’il se sente bien dans le groupe.
Oui le scoutisme est une école de vie. C’est en fonction de la capacité des uns et autres de montrer le bon chemin que les plus jeunes progressent. Il en est de même pour les plus âgés qui doivent trouver le juste équilibre entre directivité et conseils prodigués.
C’est la pause de midi, toutes les patrouilles se retrouvent pour le repas. C’est tout simplement une bonne soupe de légumes avec du pain, du jambon et du fromage. Le repas chaud sera servi au soir, à Warempage !
Fabrice vient me trouver lors de cette pause repas. Il souhaite me parler de Jean-Philippe. Je marque mon accord mais je souhaite que Bruno, le chef de troupe, soit lui aussi présent. Nous sommes donc tous les trois un peu à l’écart du groupe. Fabrice nous dit alors :
Fab : « Je voulais vous parler de Jean-Philippe. Je suis très étonné de voir comme il s’est intégré dans la patrouille et dans la troupe.
Moi : J’ai pu m’en rendre compte, il a un esprit vif et une bonne analyse de la situation et surtout de la cartographie.
Fab : C’est ça que j’ai vu et je le laisse donc faire. Il s’affranchi de plus en plus.
Bru : Oui, je l’avais remarqué Fabrice et tu confirmes ce que nous pensions.
Fab : J’ai pu remarquer qu’il était très sensible pour ne pas dire ultra-sensible. Je pense qu’il ne doit pas avoir facile dans sa famille.
Moi : Je sais qu’il est sensible comme tu le dis. En ce qui concerne sa famille, nous ne pouvons rien en dire.
Bru : Effectivement, nous ne savons pas ce qui s’y passe. La seule chose que je puis dire c’est qu’il est enfant unique, donc pas de frère ni de sœur !
Fab : Cela explique peut-être qu’il se cherche et qu’il trouve dans la troupe le moyen de s’extérioriser.
Moi : Je pense que c’est exactement ça.
Bru : Je suis d’accord avec vous. Il ne faut pas tenir compte des incidents de vessie, cela peut arriver à n’importe quel scout, il suffit d’un moment de faiblesse, ajouté à des soucis et c’est l’accident.
Fab : Je le confirme, je m’en souviens comme si c’était hier, bien que cela remonte à deux ans lors du grand camp d’été.
Moi : Tu sais Fabrice, chacun peut avoir des faiblesses, le tout c’est de l’accepter et bien plus, de ne pas se moquer de celui qui est dans le cas. Pour ça, dans ta patrouille, c’était super, vous avez très bien réagi !
Fab : Je ne sais pas si vous avez prévu une totémisation ou pas ce soir !
Bru : Tu verras au moment venu. Je ne vais te dévoiler la suite des activités.
Fab : J’ai compris. Merci Bruno, merci Phil.
Fabrice nous quitte, il va rejoindre sa patrouille.
Bruno me demande alors :
Bru : Que penses-tu de Jean-Philippe. Ce jeune scout s’est ouvert aux autres de jour en jour. Il est très attentif et désireux d’apprendre, mais en plus quand il est doué dans une matière, il partage ce qu’il connaît et en fait profiter les autres.
Moi : Oui, tu as entièrement raison. Bien qu’il soit timide, il se dévoile. Je pense que c’est dû aux gars de la patrouille qui le laissent s’exprimer. S’il avait été dans une autre patrouille il aurait peut-être été moins enclin à se dévoiler.
Bru : Je pense que tu as raison. C’est l’incident lors du passage de la meute vers la troupe qui m’a fait comprendre qu’il devait intégrer une patrouille à l’esprit ouvert.
Moi : Oui, je m’en souviens de ce « sauvetage » en forêt de Soignes. J’avais pu en parler avec ses parents ce jour-là.
Bru : Merci Phil pour ton analyse et aussi ton implication pour ce camp. Je n’ai aucun grief à ton encontre, tu es là quand il le faut et tu es discret et toujours prêt à rendre service. J’espère que tu viendras nous rejoindre à la troupe pour le camp d’été et pour les années qui viennent !
Moi : Merci Bruno, merci pour tes compliments, ça me fait plaisir.
Bru : C’est parce que tu le mérites !
Moi : Merci. »
Nous rejoignons la troupe car il va être temps de repartir.
Les patrouilles reprennent la route. C’est somme toute la dernière « ligne droite » avant l’arrivée à destination. Je pense alors à Ben qui est lui sur le chemin du retour, le camp des loups s’achevant en cette journée. Je me demande comment ça s’est passé pour lui. Je suis certain qu’il a été à la hauteur. Je repense alors aux compliments qui m’ont été faits par Bruno, ils me touchent beaucoup, ça représente quelque chose de fort. Je me sens partant pour devenir animateur à part entière à la troupe.
Le trajet est plus facile cet après-midi. Les scouts sont contents de voir la plaque indicatrice indiquant « Warempage » trois kilomètres. Je peux dire qu’ils ont tous très bien marché. Ils ont une très bonne cohésion de groupe et on sent bien que l’esprit scout est présent chez chacun d’eux.
Inutile de dire que lorsque la troupe s’est retrouvée devant un bâtiment, endroit où ils vont passer la dernière nuit, les cris de joie ont fusé. Plus question de devoir monter la tente, de dormir dans le froid et l’humidité. C’est pour eux un soulagement après quatre jours de crapahutage. Il semble que cette bâtisse soit en somme un vieil hôtel ou une vieille auberge. Une chambre, sans mobilier, est attribuée à chaque patrouille. Idem pour les animateurs et les intendants. Ceux-ci sont déjà à l’œuvre dans la cuisine qui est encore en partie équipée. Tout est fait pour que les scouts partagent un très bon repas composé de produits frais.
Bruno siffle le rassemblement. Il félicite les quatre patrouilles pour l’attitude positive lors de ce camp itinérant, leur discipline auto-consentie ainsi que la bonne ambiance qui a régné tout au long du camp. Quelques scouts sont désignés pour aller chercher du bois pour la veillée : oui, il y a un feu ouvert dans la grande salle. D’autres sont partis pour acheter des œufs et du lait dans l’une des fermes du village, d’autres encore se chargent de dresser les tables pour le souper.
Les CP (chef de patrouille) se réunissent avec une partie des animateurs pour faire un débriefing du camp, mais aussi pour préparer les totémisations d’une partie des plus jeunes. Pour ma part je suis parti avec les scouts qui sont en route pour aller acheter des œufs, du lait et du beurre.
Je me rends compte que ce sont les plus jeunes qui sont avec moi. Ils discutent ensemble de ce camp, des activités mais pour deux d’entre eux c’est la totémisation qui les inquiète. Bien entendu je ne dis rien, car la question m’est posée : je leur dis que je ne suis pas au courant ! Nous arrivons à une ferme. Sur le seuil de la porte un jeune garçon joue avec sa trottinette. Je laisse les jeunes faire les achats prévus.
C’est Loïc de la patrouille des Tigres, qui demande :
Loi : « Bonjour, nous sommes venus pour acheter des produits de la ferme.
Enf : Bonjour, je vais chercher ma maman.
Loi : Merci.
Fer : Bonjour les enfants, mon fils m’a dit que vous vouliez acheter des produits de notre ferme.
Hen : (Henri de la patrouille des Tigres). Bonjour madame, oui nous désirons vous acheter des œufs, du lait et du beurre.
Fer : Très bien mon garçon, j’ai tout ce qu’il faut, suivez-moi dans la salle d’entreposage.
Moi : Merci madame. Je propose que trois d’entre vous suivent madame la fermière, les autres vous patientez avec moi.
Fer : Ce n’est pas nécessaire, ils peuvent tous entrer et vous aussi.
Moi : Merci madame, j’espère que nous ne vous dérangeons pas.
Fer : Que du contraire, comme ça les jeunes verrons ce que c’est qu’une ferme. Si vous avez le temps, je vais vous en faire la visite.
Tous : Super, merci madame ! »
Ben demande si sa maman a des nouvelles de Phil. Pas de nouvelle : donc « pas de nouvelle, bonnes nouvelles », comme dit bien l’adage ! En fait ce n’est que le lendemain que je rentre en soirée du camp des scouts.
Au camp scout :
Après une nuit de sommeil, c’est le réveil pour les animateurs. À peine habillés, ils réveillent les scouts, c’est le moment de reprendre le chemin vers la dernière destination, Warempage ! Jean-Philippe a passé une très bonne nuit, Fabrice s’est assuré que tout se passe au mieux. Effectivement Jean-Philippe a le sourire aux lèvres et semble en pleine forme.
Les scouts prennent en patrouille leur petit-déjeuner. Comme d’hab., il y a du café et du chocolat chaud qui accompagnent les tartines de confiture ou de fromage. Je peux voir que les scouts ont pu récupérer durant une nuit complète.
C’est le moment de repartir, les tentes sont démontées et le tout est réparti dans les sacs de scouts plus âgés. Il ne pleut pas et donc il est impératif d’arriver au point final sans avoir une averse qui tombe sur les jeunes lors de cette progression à la boussole pour une bonne partie du chemin à parcourir.
Une fois les scouts sur la route, nous, les animateurs, nous démontons la tente et nous rangeons l’endroit où nous avons dormis. Pas question de laisser le moindre déchet, c’est une affaire de fierté mais aussi de bon sens !
Je pars alors à la suite de la patrouille des Eléphants, toujours pour bien vérifier qu’il n’arrive rien de fâcheux. Je me rends compte que c’est une nouvelle fois Jean-Philippe avec l’aide de Fabrice et Yvan qui se charge de prendre le bon chemin sur la carte d’état-major, comme le plan de route l’indique. Il m’étonne le jeune scout, il sait se mettre au service de la patrouille mais il faut souligner que tant Fabrice qu’Yvan acceptent d’avoir des conseils d’un scout plus jeune qu’eux. C’est une façon très intelligente de gérer une patrouille où chacun à sa place et surtout qu’il se sente bien dans le groupe.
Oui le scoutisme est une école de vie. C’est en fonction de la capacité des uns et autres de montrer le bon chemin que les plus jeunes progressent. Il en est de même pour les plus âgés qui doivent trouver le juste équilibre entre directivité et conseils prodigués.
C’est la pause de midi, toutes les patrouilles se retrouvent pour le repas. C’est tout simplement une bonne soupe de légumes avec du pain, du jambon et du fromage. Le repas chaud sera servi au soir, à Warempage !
Fabrice vient me trouver lors de cette pause repas. Il souhaite me parler de Jean-Philippe. Je marque mon accord mais je souhaite que Bruno, le chef de troupe, soit lui aussi présent. Nous sommes donc tous les trois un peu à l’écart du groupe. Fabrice nous dit alors :
Fab : « Je voulais vous parler de Jean-Philippe. Je suis très étonné de voir comme il s’est intégré dans la patrouille et dans la troupe.
Moi : J’ai pu m’en rendre compte, il a un esprit vif et une bonne analyse de la situation et surtout de la cartographie.
Fab : C’est ça que j’ai vu et je le laisse donc faire. Il s’affranchi de plus en plus.
Bru : Oui, je l’avais remarqué Fabrice et tu confirmes ce que nous pensions.
Fab : J’ai pu remarquer qu’il était très sensible pour ne pas dire ultra-sensible. Je pense qu’il ne doit pas avoir facile dans sa famille.
Moi : Je sais qu’il est sensible comme tu le dis. En ce qui concerne sa famille, nous ne pouvons rien en dire.
Bru : Effectivement, nous ne savons pas ce qui s’y passe. La seule chose que je puis dire c’est qu’il est enfant unique, donc pas de frère ni de sœur !
Fab : Cela explique peut-être qu’il se cherche et qu’il trouve dans la troupe le moyen de s’extérioriser.
Moi : Je pense que c’est exactement ça.
Bru : Je suis d’accord avec vous. Il ne faut pas tenir compte des incidents de vessie, cela peut arriver à n’importe quel scout, il suffit d’un moment de faiblesse, ajouté à des soucis et c’est l’accident.
Fab : Je le confirme, je m’en souviens comme si c’était hier, bien que cela remonte à deux ans lors du grand camp d’été.
Moi : Tu sais Fabrice, chacun peut avoir des faiblesses, le tout c’est de l’accepter et bien plus, de ne pas se moquer de celui qui est dans le cas. Pour ça, dans ta patrouille, c’était super, vous avez très bien réagi !
Fab : Je ne sais pas si vous avez prévu une totémisation ou pas ce soir !
Bru : Tu verras au moment venu. Je ne vais te dévoiler la suite des activités.
Fab : J’ai compris. Merci Bruno, merci Phil.
Fabrice nous quitte, il va rejoindre sa patrouille.
Bruno me demande alors :
Bru : Que penses-tu de Jean-Philippe. Ce jeune scout s’est ouvert aux autres de jour en jour. Il est très attentif et désireux d’apprendre, mais en plus quand il est doué dans une matière, il partage ce qu’il connaît et en fait profiter les autres.
Moi : Oui, tu as entièrement raison. Bien qu’il soit timide, il se dévoile. Je pense que c’est dû aux gars de la patrouille qui le laissent s’exprimer. S’il avait été dans une autre patrouille il aurait peut-être été moins enclin à se dévoiler.
Bru : Je pense que tu as raison. C’est l’incident lors du passage de la meute vers la troupe qui m’a fait comprendre qu’il devait intégrer une patrouille à l’esprit ouvert.
Moi : Oui, je m’en souviens de ce « sauvetage » en forêt de Soignes. J’avais pu en parler avec ses parents ce jour-là.
Bru : Merci Phil pour ton analyse et aussi ton implication pour ce camp. Je n’ai aucun grief à ton encontre, tu es là quand il le faut et tu es discret et toujours prêt à rendre service. J’espère que tu viendras nous rejoindre à la troupe pour le camp d’été et pour les années qui viennent !
Moi : Merci Bruno, merci pour tes compliments, ça me fait plaisir.
Bru : C’est parce que tu le mérites !
Moi : Merci. »
Nous rejoignons la troupe car il va être temps de repartir.
Les patrouilles reprennent la route. C’est somme toute la dernière « ligne droite » avant l’arrivée à destination. Je pense alors à Ben qui est lui sur le chemin du retour, le camp des loups s’achevant en cette journée. Je me demande comment ça s’est passé pour lui. Je suis certain qu’il a été à la hauteur. Je repense alors aux compliments qui m’ont été faits par Bruno, ils me touchent beaucoup, ça représente quelque chose de fort. Je me sens partant pour devenir animateur à part entière à la troupe.
Le trajet est plus facile cet après-midi. Les scouts sont contents de voir la plaque indicatrice indiquant « Warempage » trois kilomètres. Je peux dire qu’ils ont tous très bien marché. Ils ont une très bonne cohésion de groupe et on sent bien que l’esprit scout est présent chez chacun d’eux.
Inutile de dire que lorsque la troupe s’est retrouvée devant un bâtiment, endroit où ils vont passer la dernière nuit, les cris de joie ont fusé. Plus question de devoir monter la tente, de dormir dans le froid et l’humidité. C’est pour eux un soulagement après quatre jours de crapahutage. Il semble que cette bâtisse soit en somme un vieil hôtel ou une vieille auberge. Une chambre, sans mobilier, est attribuée à chaque patrouille. Idem pour les animateurs et les intendants. Ceux-ci sont déjà à l’œuvre dans la cuisine qui est encore en partie équipée. Tout est fait pour que les scouts partagent un très bon repas composé de produits frais.
Bruno siffle le rassemblement. Il félicite les quatre patrouilles pour l’attitude positive lors de ce camp itinérant, leur discipline auto-consentie ainsi que la bonne ambiance qui a régné tout au long du camp. Quelques scouts sont désignés pour aller chercher du bois pour la veillée : oui, il y a un feu ouvert dans la grande salle. D’autres sont partis pour acheter des œufs et du lait dans l’une des fermes du village, d’autres encore se chargent de dresser les tables pour le souper.
Les CP (chef de patrouille) se réunissent avec une partie des animateurs pour faire un débriefing du camp, mais aussi pour préparer les totémisations d’une partie des plus jeunes. Pour ma part je suis parti avec les scouts qui sont en route pour aller acheter des œufs, du lait et du beurre.
Je me rends compte que ce sont les plus jeunes qui sont avec moi. Ils discutent ensemble de ce camp, des activités mais pour deux d’entre eux c’est la totémisation qui les inquiète. Bien entendu je ne dis rien, car la question m’est posée : je leur dis que je ne suis pas au courant ! Nous arrivons à une ferme. Sur le seuil de la porte un jeune garçon joue avec sa trottinette. Je laisse les jeunes faire les achats prévus.
C’est Loïc de la patrouille des Tigres, qui demande :
Loi : « Bonjour, nous sommes venus pour acheter des produits de la ferme.
Enf : Bonjour, je vais chercher ma maman.
Loi : Merci.
Fer : Bonjour les enfants, mon fils m’a dit que vous vouliez acheter des produits de notre ferme.
Hen : (Henri de la patrouille des Tigres). Bonjour madame, oui nous désirons vous acheter des œufs, du lait et du beurre.
Fer : Très bien mon garçon, j’ai tout ce qu’il faut, suivez-moi dans la salle d’entreposage.
Moi : Merci madame. Je propose que trois d’entre vous suivent madame la fermière, les autres vous patientez avec moi.
Fer : Ce n’est pas nécessaire, ils peuvent tous entrer et vous aussi.
Moi : Merci madame, j’espère que nous ne vous dérangeons pas.
Fer : Que du contraire, comme ça les jeunes verrons ce que c’est qu’une ferme. Si vous avez le temps, je vais vous en faire la visite.
Tous : Super, merci madame ! »