27-09-2022, 11:32 AM
C’est le réveil pour les loups et les animateurs. Le soleil brille déjà, ce qui apporte de la bonne humeur et des sourires aux lèvres. Le petit-déjeuner se déroule comme d’habitude, sans souci particulier. Comme le temps est de la partie, c’est l’occasion de faire un grand jeu. Une présentation de celui-ci est faite dans la salle à manger. C’est un motif pour les loups de participer à un jeu alliant épreuves physiques et intellectuelles. Les différents animateurs tiennent un stand par épreuve. Ben s’occupe de la troisième épreuve, soit le saut en longueur.
Les sizaines doivent passer par les huit postes prévus et elles débutent au même moment mais à divers endroits du parcours. La première équipe part du point un, la seconde du point trois, … etc. Le tout c’est qu’elles passent par toutes les étapes du parcours !
Ben s’occupe donc du saut en longueur et les loups sautent l’un après l’autre. Le résultat est la moyenne faite entre les six sauts. Les sizaines se suivent et quand Pierre-Jean arrive, Ben sait très bien qu’il ne peut y participer. Ben fait alors la moyenne sur les cinq sauts. Il en est de même lorsque la sizaine dans laquelle se trouve Pierric débarque. C’est aussi la moyenne des cinq sauts qui est prise en considération.
Le jeu plait à tous les enfants. Les animateurs sont aussi ravis de voir comme les jeunes sont emballés et qu’il règne une belle ambiance de saine compétition entre les sizaines. Le jeu s’arrête pour le repas de midi, sachant qu’il reste encore des épreuves à passer durant l’après-midi.
Le repas de midi est accueilli avec enthousiasme par les loups, car ils mangent du poulet avec de la compote et des frites. Autant dire que l’ambiance est au rendez-vous, les discussions vont bon train et des rires se font entendre. Les enfants mangent de bon appétit, tous aiment bien ce type de repas. Le dessert n’est autre qu’une mousse au chocolat, ce qui ravit les papilles de tous les convives.
La suite du jeu débute après une courte sieste d’une demi-heure. C’est au tour de la sizaine de Marc de passer l’épreuve du saut. Ben laisse donc Marc sauter et c’est lui qui saute le plus loin. Il est félicité par les loups qui l’accompagnent. C’est incroyable de voir qu’il a été adopté par les autres sans que cela ne pose aucun problème.
Le jeu est terminé vers seize heures, soit pile à l’heure pour le goûter. C’est donc lors de cet en-cas que les résultats du jeu sont communiqués. La sizaine gagnante est celle de Marc, avec un résultat de 65 sur 80. La seconde est celle de Pierre-Jean avec 63 sur 80, la troisième a obtenu 60/80 et la dernière, celle de Pierric, 59 sur 80. Les applaudissements fusent de partout, de même que des « chouette, on a gagné » … etc. Ce sont des points relativement proches les uns des autres, comme c’est souvent le cas. Tous les louveteaux sont très heureux d’avoir passé une belle journée au grand air en s’amusant.
Le reste de l’après-midi est consacré à la préparation de la dernière veillée. Le groupe de Pierric répète son sujet d’expression corporelle. Ben et Pierre-Yves sont à la manœuvre pour encourager les sept enfants qui se démènent pour être au top dans tous leurs mouvements pour qu’ils soient bien coordonnés. Ben reste par moment interloqué par la beauté de ce qu’il voit, de l’atmosphère qui se dégage. Les jeunes apportent tellement dans l’expression que ça donne la chair de poule.
Le souper est plus électrique que les autres repas. C’est presque la fin du camp, c’est la dernière soirée passée ensemble et cela se remarque. Les loups sont plus nerveux. Akéla demande à plusieurs reprises aux jeunes de faire moins de bruit. Puis c’est le moment de faire la vaisselle, un loup par sizaine est désigné. Pierric demande à Baloo (Jean-Michel) s’il peut aussi donner un coup de main et se joindre aux quatre loups désignés. Baloo le conduit alors auprès d’eux et sans attendre Pierric prend un essuie-vaisselle et, étant assis dans sa chaise roulante, débute sa « BA ».
Ben regarde de loin, il est ému de voir l’ouverture aux autres de la part de Pierric et la réciproque. Il n’y a pas de différence entre eux, cet esprit d’ouverture apporte beaucoup de joie simple à tous. Pierric s’en sort très bien avec l’aide des autres enfants.
Il est temps de mettre les décors en place pour la veillée. Les bonshommes en papier mâché sont placés de part et d’autre de la scène improvisée. Les grandes feuilles de dessin sont accrochées sur le mur du fond. L’installation sonore est amenée et branchée sur le côté de la scène. Pierre-Yves règle le son pour que tout soit parfait. Il ne reste plus qu’à débuter la soirée.
Au camp éclaireurs.
Je suis toujours en poursuite de la patrouille des Éléphants. Tout se passe au mieux, l’itinéraire est parfaitement suivi. Jean-Philippe, le « cul de pat », est souvent devant avec Fabrice le CP. C’est de toute façon le CP qui prend les décisions quant au chemin à suivre !
Il est déjà six heures quinze, il fait encore noir et les scouts poursuivent leur trajet. Selon les estimations ils devraient arriver au point de rendez-vous vers les sept heures trente. On sent quand même que l’allure a diminué, ce qui est compréhensible car les jeunes sont fatigués et ils ont peu dormi avant le départ de nuit !
La progression est finalement assez bonne, sachant qu’ils portent la tente, les piquets et une partie du matériel. Le tout a été réparti dans les sacs des scouts, quitte à certain de porter à bout de bras, leur sac de couchage ou un autre objet personnel ou même du matériel.
Je suis franchement étonné de voir qu’ils font le moins de bruit possible lorsqu’ils traversent un village. Certes, on entend les semelles sur l’asphalte ou sur les pavés, mais pas de paroles à haute voix, pas de cri, seulement des chuchotements ! Ils montrent ainsi tout le respect qu’ils ont envers la population. Rien de plus désagréable que d’être réveillé par des cris qui résonnent de façades en façades en pleine nuit !
Je peux aussi remarquer qu’ils se soutiennent et encouragent ceux qui sont à la traine. C’est l’esprit d’équipe et l’esprit scout qui sont mis ainsi en pratique. Je sais que nous ne sommes pas loin du point de chute. Il reste plus ou moins un kilomètres. Fabrice semble l’avoir remarqué, il en fait part à ceux qui sont à ses côtés, soit Jean-Philippe et Yvan. Ils sont occupés à discuter ensemble, confortant ainsi le point de vue de Fabrice.
Effectivement, ils remarquent à environ deux cents mètres devant eux, de la lumière dans un pré. De plus la voiture de Bruno est placée à l’entrée de ce terrain. Il semble que la patrouille soit la première à arriver sur le lieu de rendez-vous, soit le lieu de camp pour une ou deux nuits.
Je rejoins la patrouille juste au moment où elle atteint la prairie. Fabrice est très étonné de me voir ainsi débouler derrière lui. Les autres scouts sont tout aussi surpris. Je fais les derniers mètres avec eux. C’est l’occasion pour moi de les féliciter. Fabrice se rend alors compte que j’ai suivi sa patrouille depuis le départ de Jenneville.
Bruno et Ghislain accueillent les scouts de la patrouille des Éléphants. Tous sont félicités pour leur marche de nuit. Le jour commence à se lever, il fait déjà moins noir. Je résume rapidement mes observations devant les scouts et les deux animateurs. Les jeunes de cette patrouille ont le sourire aux lèvres, ils sont contents de ce qu’ils ont accompli.
Bruno indique l’emplacement où ils peuvent monter leur tente et ainsi s’installer pour se reposer quelques heures. Les six scouts s’y mettent et dans les cinq minutes leur tente est debout. Ils ne leur faut pas plus de temps pour s’installer et ils se calfeutrent dans leur sac de couchage.
Les autres patrouilles arrivent au compte-goutte. La suivante est celle des Ours qui arrive avec Alex, soit près de douze minutes après les Éléphants. C’est ensuite celle des Serpents qui arrive six minutes après la seconde patrouille. Ensuite, deux minutes après, celle des Tigres.
Les trois patrouilles installent leur tente à l’endroit indiqué par Bruno. Les tentes sont vite montées et les jeunes se mettent dans leur duvet. Il ne faut pas attendre longtemps pour voir qu’ils sont tous endormis.
C’est donc à nous, animateurs et intendants à notre tour de procéder au montage de nos deux tentes pour que nous puissions nous aussi prendre un peu de repos. Une fois debout et sécurisée, je me place à côté de Ghislain. Nous sommes dans nos duvets et il ne faut pas dix minutes pour l’entendre ronfler. Bref je bouche mes oreilles et je finis par m’endormir moi aussi.
Les sizaines doivent passer par les huit postes prévus et elles débutent au même moment mais à divers endroits du parcours. La première équipe part du point un, la seconde du point trois, … etc. Le tout c’est qu’elles passent par toutes les étapes du parcours !
Ben s’occupe donc du saut en longueur et les loups sautent l’un après l’autre. Le résultat est la moyenne faite entre les six sauts. Les sizaines se suivent et quand Pierre-Jean arrive, Ben sait très bien qu’il ne peut y participer. Ben fait alors la moyenne sur les cinq sauts. Il en est de même lorsque la sizaine dans laquelle se trouve Pierric débarque. C’est aussi la moyenne des cinq sauts qui est prise en considération.
Le jeu plait à tous les enfants. Les animateurs sont aussi ravis de voir comme les jeunes sont emballés et qu’il règne une belle ambiance de saine compétition entre les sizaines. Le jeu s’arrête pour le repas de midi, sachant qu’il reste encore des épreuves à passer durant l’après-midi.
Le repas de midi est accueilli avec enthousiasme par les loups, car ils mangent du poulet avec de la compote et des frites. Autant dire que l’ambiance est au rendez-vous, les discussions vont bon train et des rires se font entendre. Les enfants mangent de bon appétit, tous aiment bien ce type de repas. Le dessert n’est autre qu’une mousse au chocolat, ce qui ravit les papilles de tous les convives.
La suite du jeu débute après une courte sieste d’une demi-heure. C’est au tour de la sizaine de Marc de passer l’épreuve du saut. Ben laisse donc Marc sauter et c’est lui qui saute le plus loin. Il est félicité par les loups qui l’accompagnent. C’est incroyable de voir qu’il a été adopté par les autres sans que cela ne pose aucun problème.
Le jeu est terminé vers seize heures, soit pile à l’heure pour le goûter. C’est donc lors de cet en-cas que les résultats du jeu sont communiqués. La sizaine gagnante est celle de Marc, avec un résultat de 65 sur 80. La seconde est celle de Pierre-Jean avec 63 sur 80, la troisième a obtenu 60/80 et la dernière, celle de Pierric, 59 sur 80. Les applaudissements fusent de partout, de même que des « chouette, on a gagné » … etc. Ce sont des points relativement proches les uns des autres, comme c’est souvent le cas. Tous les louveteaux sont très heureux d’avoir passé une belle journée au grand air en s’amusant.
Le reste de l’après-midi est consacré à la préparation de la dernière veillée. Le groupe de Pierric répète son sujet d’expression corporelle. Ben et Pierre-Yves sont à la manœuvre pour encourager les sept enfants qui se démènent pour être au top dans tous leurs mouvements pour qu’ils soient bien coordonnés. Ben reste par moment interloqué par la beauté de ce qu’il voit, de l’atmosphère qui se dégage. Les jeunes apportent tellement dans l’expression que ça donne la chair de poule.
Le souper est plus électrique que les autres repas. C’est presque la fin du camp, c’est la dernière soirée passée ensemble et cela se remarque. Les loups sont plus nerveux. Akéla demande à plusieurs reprises aux jeunes de faire moins de bruit. Puis c’est le moment de faire la vaisselle, un loup par sizaine est désigné. Pierric demande à Baloo (Jean-Michel) s’il peut aussi donner un coup de main et se joindre aux quatre loups désignés. Baloo le conduit alors auprès d’eux et sans attendre Pierric prend un essuie-vaisselle et, étant assis dans sa chaise roulante, débute sa « BA ».
Ben regarde de loin, il est ému de voir l’ouverture aux autres de la part de Pierric et la réciproque. Il n’y a pas de différence entre eux, cet esprit d’ouverture apporte beaucoup de joie simple à tous. Pierric s’en sort très bien avec l’aide des autres enfants.
Il est temps de mettre les décors en place pour la veillée. Les bonshommes en papier mâché sont placés de part et d’autre de la scène improvisée. Les grandes feuilles de dessin sont accrochées sur le mur du fond. L’installation sonore est amenée et branchée sur le côté de la scène. Pierre-Yves règle le son pour que tout soit parfait. Il ne reste plus qu’à débuter la soirée.
Au camp éclaireurs.
Je suis toujours en poursuite de la patrouille des Éléphants. Tout se passe au mieux, l’itinéraire est parfaitement suivi. Jean-Philippe, le « cul de pat », est souvent devant avec Fabrice le CP. C’est de toute façon le CP qui prend les décisions quant au chemin à suivre !
Il est déjà six heures quinze, il fait encore noir et les scouts poursuivent leur trajet. Selon les estimations ils devraient arriver au point de rendez-vous vers les sept heures trente. On sent quand même que l’allure a diminué, ce qui est compréhensible car les jeunes sont fatigués et ils ont peu dormi avant le départ de nuit !
La progression est finalement assez bonne, sachant qu’ils portent la tente, les piquets et une partie du matériel. Le tout a été réparti dans les sacs des scouts, quitte à certain de porter à bout de bras, leur sac de couchage ou un autre objet personnel ou même du matériel.
Je suis franchement étonné de voir qu’ils font le moins de bruit possible lorsqu’ils traversent un village. Certes, on entend les semelles sur l’asphalte ou sur les pavés, mais pas de paroles à haute voix, pas de cri, seulement des chuchotements ! Ils montrent ainsi tout le respect qu’ils ont envers la population. Rien de plus désagréable que d’être réveillé par des cris qui résonnent de façades en façades en pleine nuit !
Je peux aussi remarquer qu’ils se soutiennent et encouragent ceux qui sont à la traine. C’est l’esprit d’équipe et l’esprit scout qui sont mis ainsi en pratique. Je sais que nous ne sommes pas loin du point de chute. Il reste plus ou moins un kilomètres. Fabrice semble l’avoir remarqué, il en fait part à ceux qui sont à ses côtés, soit Jean-Philippe et Yvan. Ils sont occupés à discuter ensemble, confortant ainsi le point de vue de Fabrice.
Effectivement, ils remarquent à environ deux cents mètres devant eux, de la lumière dans un pré. De plus la voiture de Bruno est placée à l’entrée de ce terrain. Il semble que la patrouille soit la première à arriver sur le lieu de rendez-vous, soit le lieu de camp pour une ou deux nuits.
Je rejoins la patrouille juste au moment où elle atteint la prairie. Fabrice est très étonné de me voir ainsi débouler derrière lui. Les autres scouts sont tout aussi surpris. Je fais les derniers mètres avec eux. C’est l’occasion pour moi de les féliciter. Fabrice se rend alors compte que j’ai suivi sa patrouille depuis le départ de Jenneville.
Bruno et Ghislain accueillent les scouts de la patrouille des Éléphants. Tous sont félicités pour leur marche de nuit. Le jour commence à se lever, il fait déjà moins noir. Je résume rapidement mes observations devant les scouts et les deux animateurs. Les jeunes de cette patrouille ont le sourire aux lèvres, ils sont contents de ce qu’ils ont accompli.
Bruno indique l’emplacement où ils peuvent monter leur tente et ainsi s’installer pour se reposer quelques heures. Les six scouts s’y mettent et dans les cinq minutes leur tente est debout. Ils ne leur faut pas plus de temps pour s’installer et ils se calfeutrent dans leur sac de couchage.
Les autres patrouilles arrivent au compte-goutte. La suivante est celle des Ours qui arrive avec Alex, soit près de douze minutes après les Éléphants. C’est ensuite celle des Serpents qui arrive six minutes après la seconde patrouille. Ensuite, deux minutes après, celle des Tigres.
Les trois patrouilles installent leur tente à l’endroit indiqué par Bruno. Les tentes sont vite montées et les jeunes se mettent dans leur duvet. Il ne faut pas attendre longtemps pour voir qu’ils sont tous endormis.
C’est donc à nous, animateurs et intendants à notre tour de procéder au montage de nos deux tentes pour que nous puissions nous aussi prendre un peu de repos. Une fois debout et sécurisée, je me place à côté de Ghislain. Nous sommes dans nos duvets et il ne faut pas dix minutes pour l’entendre ronfler. Bref je bouche mes oreilles et je finis par m’endormir moi aussi.