26-09-2022, 08:38 AM
Pierre porta ses mains à sa poitrine et s'écroula sur le sol. Pendant ce temps-là Joris donnait notre adresse et il précisait que Pierre était inanimé.
Je pris son pouls.
– Joris son cœur ne bat plus, viens m’aider. Je lui fais le massage cardiaque et toi tu lui fais le bouche à bouche.
– Ok, j'appelle les autres pour qu'ils viennent nous aider.
Allo! Rémi, descendez vite, Pierre est en train de faire un infarctus au bas des escaliers, on a besoin de vous.
Ils arrivèrent en courant. On leur demanda d'aller attendre les pompiers à l’extérieur. Heureusement qu'en plus des leçons théoriques, on avait eu des cours sur les gestes de premiers secours.
Le médecin des pompiers nous questionna tout en examinant Pierre. Il le perfusa et ils l'emmenèrent à l’hôpital.
– Il faudrait qu'on téléphone à Jean pour l’avertir. Quelqu'un a son numéro ? Je n’ai que leur fixe et celui de Pierre.
Personne ne l’avait. On alla chez eux et on trouva le portable de Pierre sur le plan de travail de la cuisine. Il était verrouillé.
– Merde, il est sous code. Vous avez une idée ?
– Essaye quatre fois zéros.
– Ça marche. J'appelle Jean directement ?
– Non! Tu risques de l’affoler. Puisqu’on y a accès, regarde qui tu as de sa famille dans le répertoire ?
– J'ai Hadrien, c'est bien le prénom du fils de Jean, non ?
– Oui, je crois bien.
– J'appelle le fixe ou le portable.
– Appelle-le sur son portable.
Je lui téléphonais.
– Allô Pierre, pourquoi tu n'appelles pas Jean directement ?
– Allô Hadrien, c'est Jean-François un des locataires, je vous appelle parce que Pierre vient de faire un infarctus et que les pompiers viennent de l'emmener à l’hôpital de Valence. Je ne voulais pas affoler votre père en le prévenant en direct.
– Mon Dieu, comment il va ?
– Quand il est parti, il était inconscient. Je n'en sais pas plus.
– Merci de m'avoir téléphoné. Je m'occupe d'avertir Papa.
Il raccrocha.
On était tous bouleversé par ce qu'il venait de se passer. Joris nous fit un chocolat chaud pour nous remonter le moral.
C'est encore Joris qui nous demanda ce que l'on voulait manger. Personne n'avait vraiment faim. Il se dirigea vers le frigo, sortit quelques légumes et commença à les éplucher.
– Bé, pourquoi tu n'as pas voulu que j'appelle le 15 mais plutôt le 18 ?
– C'est un peu par superstition. Quand les parents de mon père ont eu des problèmes de santé c'est le SAMU qui est venu les chercher et ils ne sont jamais revenus. Quand il a fallu emmener mon arrière-grand-père à l'hôpital en urgence, c'est les pompiers qui sont venus et lui est revenu, pareil pour le père Mathieu. Alors depuis je préfère appeler les pompiers.
On passait à table, il devait être vingt heures quand on frappa à notre porte. J'allais ouvrir et je tombais sur un Jean ravagé de douleur et son fils Hadrien. Je les fis entrer. C'est Jean qui parla.
– Je voulais vous remercier pour ce que vous avez fait. Sans vous mon Pierre serait mort à cet instant. Il a été opéré en urgence et on lui a fait un triple pontage coronarien. À l'heure actuelle il est en réanimation. D'après le chirurgien qui l'a opéré il est sauvé. Il lui faudra longtemps pour se remettre mais ça devrait aller.
Hadrien poursuivi :
– On vous remercie tous, encore une fois. On va vous laisser manger, bon appétit!
– Je suppose que vous n’avez pas eu le temps d’avaler quoi que ce soit. Vous voulez manger un bout avec nous ?
– Je n'ai pas très faim, pour tout dire, toutes ces émotions m'ont coupé l’appétit.
– Ce n'est qu'un peu de soupe de légumes Jean. Alors, une louche devrait passer. Ne restez pas l’estomac vide!
– Après tout, pourquoi pas.
On leur mit une assiette chacun et une grande partie du repas se passa dans le silence, seulement troublé par le bruit des couverts dans les assiettes. Le repas fini, ils partirent.
– Il faut faire quelque chose, on ne peut pas rester là à broyer du noir comme ça.
– On se fait un ciné ?
– Si on allait plutôt au bowling ? Il est tout proche et je n'y ai jamais joué. En plus, le week-end il est ouvert jusqu'à minuit.
L'idée de Joris nous plut et on y alla. Il y avait peu de monde et on lança nos premières boules… qui finissaient, toutes ou presque, dans la rigole sur le côté. Sauf pour Liam, qui y jouait en Amérique.
– Heu! Vous savez que le jeu consiste à faire tomber les quilles et non pas à les éviter!
Ça nous fit éclater de rire.
– On sait, mais la boule ne va jamais où on veut.
– Pas la peine de vous demander si c'est la première fois que vous y jouez. Je vous montre comment vous y prendre et les lancer correctement.
Il nous donna une leçon d'une bonne heure, nous faisant rectifier à tour de rôle nos défauts et quand on partit vers minuit on avait pris le coup de main. Chacun regagna sa chambre et avec Liam on se fit un câlin, on se serrait aussi fort qu'on pouvait l'un contre l’autre.
– Mon bébé Jean François, fais-moi une promesse.
– Quelle promesse veux tu que je te fasse ?
– Si un jour il m'arrive quelque chose, que tu referas ta vie et que tu ne feras rien de stupide.
– Mais pourquoi tu parles de ça Liam ? Il ne va rien t’arriver !
– Promets-moi s'il te plaît ! Parce que moi s'il t'arrivait quelque chose, je ne voudrais plus vivre. Alors s'il te plaît promets moi.
– Alors toi aussi, promet moi de refaire ta vie et de ne rien faire de stupide s'il m'arrive quelque chose.
– Je ne peux pas Bé, sans toi je ne suis plus rien.
– Sans toi, moi non plus, je ne suis plus rien alors si tu ne me promets pas, je ne le ferai pas.
– Bébé, je te promets que s'il t'arrive quelque chose un jour, je referai ma vie. Ça te va comme promesse ?
– Oui Liam ça me va et moi aussi, si un jour il t'arrive quelque chose, je te promets que je referai ma vie. Ça te va aussi comme promesse ?
– Ça me va aussi.
On s'enlaça comme si ça devait être la dernière fois et cette nuit-là, ni lui ni moi n'avons beaucoup dormi. c’est fatigué que je me levais le lendemain. Malgré tout j'allais chercher du pain et des viennoiseries et j'en pris aussi pour Jean et Hadrien.
En rentrant je vis qu'il y avait de la lumière dans leur cuisine . Je donnais deux coups discret à la porte et Hadrien vint m’ouvrir.
– Bonjour Hadrien, je vous ai pris des croissants et des pains au chocolat pour votre petit déjeuner.
– Merci Jean-François, tu veux boire un café ? Papa dors encore. Il a été obligé de prendre un cachet pour s’endormir.
– Ne vous embêtez pas avec moi, je vais aller le boire à la maison.
– Tu ne m'embêtes pas du tout et j'angoisse d'être seul. Pierre est un peu un second père pour moi. Quand nos parents ont divorcé, je lui en ai beaucoup voulu et je le regrette toujours. Je lui ai souvent demandé de me pardonner ma conduite et il a toujours répondu avec un sourire, sans rien dire. Ce que j'ai pu être con à l’époque.
– Avec le cœur gros comme il a, je suis sûr qu'il n'en a jamais tenu compte, la preuve c'est qu'il vous a donné sa fille ! Ça fait longtemps que lui et Jean sont ensemble ?
– Pas loin de trente-cinq ou quarante ans, je crois mais bien plus si on compte qu'ils se sont rencontrés lors de leurs études.
– Ça fera exactement cinquante ans en Juin, le 21 juin plus précisément.
– Tu es déjà réveillé Papa ?
– Oui même avec le cachet j'ai peu dormi. Je me fais du souci pour Pierre. Je vais essayer de téléphoner pour prendre de ses nouvelles. Je ne pense pas qu'il puisse me dire grand-chose mais au moins comment il a passé la nuit.
– Je vais vous laisser.
– Finis ton café d’abord, tu n'es pas à cinq minutes près.
– Non, c'est juste que je ne voudrais pas être indiscret.
.
– Je risque d'avoir besoin de votre aide, cette nuit j'ai réfléchi à beaucoup de chose et je vais avoir besoin de vos muscles. Quand Pierre va rentrer je pense que ça va lui être compliqué de monter à l'étage pour se coucher, alors en débarrassant les meubles qu'il y a dans la bibliothèque et en les mettant dans notre chambre, on pourrait descendre le lit et quelques bricoles et comme ça on aurait tout le principal à niveau.
– C’est sans problème. Vous n'aurez qu'à venir nous chercher, quand vous aurez besoin de nous.
Tout le monde dormait encore à l’appart. je fis le café. C'est Liam qui se leva le premier et, nu, il vint s'asseoir sur mes genoux pour se faire faire un câlin.
– Tu as l'air fatigué, mon beau rouquin !
– J'ai pas trop dormi cette nuit. Mais toi non plus, je crois.
– Non, tu as raison.
Un frisson le traversa de la tête aux pieds.
– Je vais m’habiller, j'ai froid de l’intérieur. Tu me sers un café ?
– Tu peux en servir deux autres, Bé. On arrive dans une minute .
On avait envie de rien faire, ni d’aller courir, ni d’aller à la salle de muscu, on n'avait même pas envie d'aller à la piscine. Alors avec Joris on bossa sur un dossier qu'on devait rendre après les vacances. Liam et Rémi bossaient aussi, en vue des partiels qui pour eux commençaient mardi.
On expédia le repas de midi et début d'après-midi Hadrien vint nous chercher pour l'aider à déplacer le mobilier. Il nous fallut plusieurs voyages et parfois s'y mettre à plusieurs pour monter certains meubles.
Jean ouvrit une armoire qu'on devait vider afin qu'il puisse descendre ses vêtements et ceux de Pierre. La première chose qui me sauta aux yeux fut un coffret Boulle !
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Je pris son pouls.
– Joris son cœur ne bat plus, viens m’aider. Je lui fais le massage cardiaque et toi tu lui fais le bouche à bouche.
– Ok, j'appelle les autres pour qu'ils viennent nous aider.
Allo! Rémi, descendez vite, Pierre est en train de faire un infarctus au bas des escaliers, on a besoin de vous.
Ils arrivèrent en courant. On leur demanda d'aller attendre les pompiers à l’extérieur. Heureusement qu'en plus des leçons théoriques, on avait eu des cours sur les gestes de premiers secours.
Le médecin des pompiers nous questionna tout en examinant Pierre. Il le perfusa et ils l'emmenèrent à l’hôpital.
– Il faudrait qu'on téléphone à Jean pour l’avertir. Quelqu'un a son numéro ? Je n’ai que leur fixe et celui de Pierre.
Personne ne l’avait. On alla chez eux et on trouva le portable de Pierre sur le plan de travail de la cuisine. Il était verrouillé.
– Merde, il est sous code. Vous avez une idée ?
– Essaye quatre fois zéros.
– Ça marche. J'appelle Jean directement ?
– Non! Tu risques de l’affoler. Puisqu’on y a accès, regarde qui tu as de sa famille dans le répertoire ?
– J'ai Hadrien, c'est bien le prénom du fils de Jean, non ?
– Oui, je crois bien.
– J'appelle le fixe ou le portable.
– Appelle-le sur son portable.
Je lui téléphonais.
– Allô Pierre, pourquoi tu n'appelles pas Jean directement ?
– Allô Hadrien, c'est Jean-François un des locataires, je vous appelle parce que Pierre vient de faire un infarctus et que les pompiers viennent de l'emmener à l’hôpital de Valence. Je ne voulais pas affoler votre père en le prévenant en direct.
– Mon Dieu, comment il va ?
– Quand il est parti, il était inconscient. Je n'en sais pas plus.
– Merci de m'avoir téléphoné. Je m'occupe d'avertir Papa.
Il raccrocha.
On était tous bouleversé par ce qu'il venait de se passer. Joris nous fit un chocolat chaud pour nous remonter le moral.
C'est encore Joris qui nous demanda ce que l'on voulait manger. Personne n'avait vraiment faim. Il se dirigea vers le frigo, sortit quelques légumes et commença à les éplucher.
– Bé, pourquoi tu n'as pas voulu que j'appelle le 15 mais plutôt le 18 ?
– C'est un peu par superstition. Quand les parents de mon père ont eu des problèmes de santé c'est le SAMU qui est venu les chercher et ils ne sont jamais revenus. Quand il a fallu emmener mon arrière-grand-père à l'hôpital en urgence, c'est les pompiers qui sont venus et lui est revenu, pareil pour le père Mathieu. Alors depuis je préfère appeler les pompiers.
On passait à table, il devait être vingt heures quand on frappa à notre porte. J'allais ouvrir et je tombais sur un Jean ravagé de douleur et son fils Hadrien. Je les fis entrer. C'est Jean qui parla.
– Je voulais vous remercier pour ce que vous avez fait. Sans vous mon Pierre serait mort à cet instant. Il a été opéré en urgence et on lui a fait un triple pontage coronarien. À l'heure actuelle il est en réanimation. D'après le chirurgien qui l'a opéré il est sauvé. Il lui faudra longtemps pour se remettre mais ça devrait aller.
Hadrien poursuivi :
– On vous remercie tous, encore une fois. On va vous laisser manger, bon appétit!
– Je suppose que vous n’avez pas eu le temps d’avaler quoi que ce soit. Vous voulez manger un bout avec nous ?
– Je n'ai pas très faim, pour tout dire, toutes ces émotions m'ont coupé l’appétit.
– Ce n'est qu'un peu de soupe de légumes Jean. Alors, une louche devrait passer. Ne restez pas l’estomac vide!
– Après tout, pourquoi pas.
On leur mit une assiette chacun et une grande partie du repas se passa dans le silence, seulement troublé par le bruit des couverts dans les assiettes. Le repas fini, ils partirent.
– Il faut faire quelque chose, on ne peut pas rester là à broyer du noir comme ça.
– On se fait un ciné ?
– Si on allait plutôt au bowling ? Il est tout proche et je n'y ai jamais joué. En plus, le week-end il est ouvert jusqu'à minuit.
L'idée de Joris nous plut et on y alla. Il y avait peu de monde et on lança nos premières boules… qui finissaient, toutes ou presque, dans la rigole sur le côté. Sauf pour Liam, qui y jouait en Amérique.
– Heu! Vous savez que le jeu consiste à faire tomber les quilles et non pas à les éviter!
Ça nous fit éclater de rire.
– On sait, mais la boule ne va jamais où on veut.
– Pas la peine de vous demander si c'est la première fois que vous y jouez. Je vous montre comment vous y prendre et les lancer correctement.
Il nous donna une leçon d'une bonne heure, nous faisant rectifier à tour de rôle nos défauts et quand on partit vers minuit on avait pris le coup de main. Chacun regagna sa chambre et avec Liam on se fit un câlin, on se serrait aussi fort qu'on pouvait l'un contre l’autre.
– Mon bébé Jean François, fais-moi une promesse.
– Quelle promesse veux tu que je te fasse ?
– Si un jour il m'arrive quelque chose, que tu referas ta vie et que tu ne feras rien de stupide.
– Mais pourquoi tu parles de ça Liam ? Il ne va rien t’arriver !
– Promets-moi s'il te plaît ! Parce que moi s'il t'arrivait quelque chose, je ne voudrais plus vivre. Alors s'il te plaît promets moi.
– Alors toi aussi, promet moi de refaire ta vie et de ne rien faire de stupide s'il m'arrive quelque chose.
– Je ne peux pas Bé, sans toi je ne suis plus rien.
– Sans toi, moi non plus, je ne suis plus rien alors si tu ne me promets pas, je ne le ferai pas.
– Bébé, je te promets que s'il t'arrive quelque chose un jour, je referai ma vie. Ça te va comme promesse ?
– Oui Liam ça me va et moi aussi, si un jour il t'arrive quelque chose, je te promets que je referai ma vie. Ça te va aussi comme promesse ?
– Ça me va aussi.
On s'enlaça comme si ça devait être la dernière fois et cette nuit-là, ni lui ni moi n'avons beaucoup dormi. c’est fatigué que je me levais le lendemain. Malgré tout j'allais chercher du pain et des viennoiseries et j'en pris aussi pour Jean et Hadrien.
En rentrant je vis qu'il y avait de la lumière dans leur cuisine . Je donnais deux coups discret à la porte et Hadrien vint m’ouvrir.
– Bonjour Hadrien, je vous ai pris des croissants et des pains au chocolat pour votre petit déjeuner.
– Merci Jean-François, tu veux boire un café ? Papa dors encore. Il a été obligé de prendre un cachet pour s’endormir.
– Ne vous embêtez pas avec moi, je vais aller le boire à la maison.
– Tu ne m'embêtes pas du tout et j'angoisse d'être seul. Pierre est un peu un second père pour moi. Quand nos parents ont divorcé, je lui en ai beaucoup voulu et je le regrette toujours. Je lui ai souvent demandé de me pardonner ma conduite et il a toujours répondu avec un sourire, sans rien dire. Ce que j'ai pu être con à l’époque.
– Avec le cœur gros comme il a, je suis sûr qu'il n'en a jamais tenu compte, la preuve c'est qu'il vous a donné sa fille ! Ça fait longtemps que lui et Jean sont ensemble ?
– Pas loin de trente-cinq ou quarante ans, je crois mais bien plus si on compte qu'ils se sont rencontrés lors de leurs études.
– Ça fera exactement cinquante ans en Juin, le 21 juin plus précisément.
– Tu es déjà réveillé Papa ?
– Oui même avec le cachet j'ai peu dormi. Je me fais du souci pour Pierre. Je vais essayer de téléphoner pour prendre de ses nouvelles. Je ne pense pas qu'il puisse me dire grand-chose mais au moins comment il a passé la nuit.
– Je vais vous laisser.
– Finis ton café d’abord, tu n'es pas à cinq minutes près.
– Non, c'est juste que je ne voudrais pas être indiscret.
.
– Je risque d'avoir besoin de votre aide, cette nuit j'ai réfléchi à beaucoup de chose et je vais avoir besoin de vos muscles. Quand Pierre va rentrer je pense que ça va lui être compliqué de monter à l'étage pour se coucher, alors en débarrassant les meubles qu'il y a dans la bibliothèque et en les mettant dans notre chambre, on pourrait descendre le lit et quelques bricoles et comme ça on aurait tout le principal à niveau.
– C’est sans problème. Vous n'aurez qu'à venir nous chercher, quand vous aurez besoin de nous.
Tout le monde dormait encore à l’appart. je fis le café. C'est Liam qui se leva le premier et, nu, il vint s'asseoir sur mes genoux pour se faire faire un câlin.
– Tu as l'air fatigué, mon beau rouquin !
– J'ai pas trop dormi cette nuit. Mais toi non plus, je crois.
– Non, tu as raison.
Un frisson le traversa de la tête aux pieds.
– Je vais m’habiller, j'ai froid de l’intérieur. Tu me sers un café ?
– Tu peux en servir deux autres, Bé. On arrive dans une minute .
On avait envie de rien faire, ni d’aller courir, ni d’aller à la salle de muscu, on n'avait même pas envie d'aller à la piscine. Alors avec Joris on bossa sur un dossier qu'on devait rendre après les vacances. Liam et Rémi bossaient aussi, en vue des partiels qui pour eux commençaient mardi.
On expédia le repas de midi et début d'après-midi Hadrien vint nous chercher pour l'aider à déplacer le mobilier. Il nous fallut plusieurs voyages et parfois s'y mettre à plusieurs pour monter certains meubles.
Jean ouvrit une armoire qu'on devait vider afin qu'il puisse descendre ses vêtements et ceux de Pierre. La première chose qui me sauta aux yeux fut un coffret Boulle !
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