23-09-2022, 06:05 PM
Hm, quel jour on est ?
– Tu dis quoi, Bé ?
– Je te demande quel jour on est.
– Mais tu es bourré ou quoi ? On est samedi et il n'est pas loin de vingt heures onze . Bon j'espère que les quinze minutes de marche vont te réveiller. On commande des pizzas ?
– Oui, ça sera plus simple pour ce soir.
– Au fait, Tim rentre quand ?
– Dimanche je crois. Son père le descend jusque chez Marie et c'est la mère de Marie qui va les emmener ici dimanche fin d'après-midi.
Quand on arriva, on frappa chez Pierre et Jean pour leur dire qu'on était là et ils voulurent à tout prix qu'on reste à manger chez eux pour les aider à ‘‘finir’’ les restes comme ils disaient.
On alla poser nos affaires et on passa la soirée avec eux. Vers minuit on alla se coucher. Je dormis comme une souche et c'est une bonne odeur de café qui me réveilla. Comateux, je sortis à poil de la chambre en suivant ce doux parfum et je tombais sur Rémi et Joris vêtus d'un simple boxer.
– Tu vois, je te l'avais dit que le perchoir serait déployé.
– De quoi vous parlez ?
– De toi et de ton perchoir ambulant. Tu bandes comme un âne. Ha, ha, ha!
– Ah ! Comme si c'était la première fois que vous me voyez au réveil !
– Va pisser un coup et ça passera. Sinon tu as le choix entre ta main et violer Liam. Je te sers le café!
Après un gros pipi, mon érection passa. Et on but le café en mangeant des gâteaux secs sortis d'un placard. Liam arriva, nu lui aussi, et se posa à côté de moi.
On alla tous se doucher et on partit faire les courses. Tous les produits festifs étaient soldés, j’en bavais mais impossible de leur faire acheter quoi que ce soit de ces merveilles.
– Non Bé, on se met au light !
– On peut prendre un plateau d’œufs au moins ?
– Ça oui. Tu y as droit.
Une fois rentré, je pris des œufs et sortis des truffes du congélateur puis je mis le tout dans une grande boite hermétique.
– Çà, c'est pour ce soir, on va inviter Pierre et Jean à souper, une méga omelette truffée.
– Et pour midi, on va manger les salades qu'on a acheté et des blancs de poulets grillés. Et pas la peine de faire la tête, Bébé ! Et ce soir ça sera salade, ton omelette et du fromage.
– Mais tous les desserts vont s’abîmer si on ne les mange pas. Vous êtes pires que ma mère ! Elle au moins m'en laisse prendre quelques-uns.
– Justement, elle te gâte trop. Et pas la peine de faire tes yeux de chien battu ça ne marchera pas avec nous ! Et dès lundi on reprend le sport.
– Mais Joris, tu as bouffé quoi chez tes parents ? Du Lion ?
– Non, ce matin quand il s'est regardé dans la glace il a vu qu'il n'avait plus que quatre abdos de dessinés au lieu des six habituels. Alors monsieur a décidé de faire ceinture et du coup on est tous au régime !
– Rémi, t'es pas obligé de tout dire non plus!
– J'ai pas dit que quand tu avais essayé de toucher tes pieds avec tes mains en te pliant tu avais lâché un gros pet sonore ! Oups, bin si, je l'ai dit !
on éclata de rire avec Liam ! Et autant Rémi, à cause de sa bévue, que Joris, à cause de ce qu'il avait fait, étaient écarlates. On n'arrivait pas à s'arrêter de rire.
Sournoisement Joris lâcha un autre pet, qui ne fit pas du bruit, mais qui nous fit tous fuir.
– Oh putain! Joris, mais tu es en train de pourrir de l’intérieur !
– Tu veux qu'on appelle le 15 ou le 18 ?
– Appelle plutôt le 18 et dis-leur de venir avec des masques à gaz ! Il essaie de nous asphyxier !
– Comme si vous ne pétiez jamais vous !
– Si, comme tout le monde ! Mais j'espère que d'ici demain ça t'aura passé. Sinon je ne m'installe pas en cours à côté de toi !
L'allusion au lendemain nous ramena tous à la triste réalité… on serait déjà lundi ! J'allais frapper chez Pierre et Jean et je les invitais à venir souper le soir avec nous. Ils acceptèrent.
Déjà Liam et Rémi commençaient à remballer leurs affaires, du coup j'aidais Joris à la cuisine.
– Tu veux bien mettre la table, Bé, et sortir les entrées du frigo et les ouvrir.
– Ok, je te fais ça.
La table fut vite mise et je sortis les salades du frigo. Sur l'étagère du haut il y avait un gros pâté de campagne maison qui me narguait. Il se retrouva sur la table, glissé au milieu des différentes salades. Joris posa les blancs de poulets grillés sur la table et on appela nos amis.
D'office, Joris, nous mit un blanc de poulet chacun dans l'assiette et enleva la poêle. Et chacun se servit en salades. Rémi, Liam et moi on prit aussi un gros bout de pâté.
– Bé, c'est quoi ce pâté ?
– Bin, il était dans le frigo et tu m'as dit de sortir les entrées alors comme il était avec les salades je l'ai sorti aussi.
Il ne répondit rien et leva les yeux au ciel. Après avoir mangé, comme il faisait beau, malgré le froid, on alla s'installer au soleil dans le jardin. On discuta un peu et Tim et Marie arrivèrent… avec un gros gâteau. Comme j’avais encore un creux:
– Bon, on va le goûter. Il a l'air bon.
– Et le régime, Bébé ?
– Mais c'est toi, Joris qui a décrété qu'on devait faire régime, pas nous !
Et le lundi arriva plus vite que prévu ! On reprit nos habitudes. Liam et Rémi descendaient nous voir tous les week-ends. Puis les vacances de février arrivèrent vite. On resta sur Valence et on en profita pour aller deux jours faire du ski. Liam et Rémi savaient en faire, très bien même, mais nous, on était la plupart du temps le cul dans la neige.
Un après-midi où il faisait beau, on vit Pierre et Jean qui bêchaient le potager. Avec Tim on alla leur donner un coup de main. Et on en profita même pour agrandir sa surface.
Pendant ces vacances on alla aussi passer le code, on s'en tira avec une faute chacun. Du coup on suivit aussitôt par nos premières leçon de conduite. Le moniteur nous fit essayer sur un parking aménagé.
– Mais vous savez conduire tous les deux. Comment ça se fait ?
– Tu sais, chez nous on ne voit pas souvent les gendarmes, alors nos parents en profitent pour nous donner quelques leçons et depuis qu'on a quatorze ans on conduit le tracteur.
– Le tracteur, tout seul ou avec remorque ?
– Ça dépend mais le plus souvent, c'est avec une remorque au cul.
– Et vous savez manœuvrer et reculer avec ?
– Bin oui ! Qu'est-ce que tu crois. Je te fais toutes les manœuvres du circuit sans souci !
– Là, tu te fous de ma gueule, Jean-François ?
– Mais non ! Tu veux que je te fasse un créneau là, tout de suite entre les deux voitures ?
– Vas y, montre-moi ce que tu sais faire. Après ça sera ton tour Tim.
Je fis mon créneau sans problème et Tim aussi. Il nous donna quand même vingt heures de conduite chacun à faire, parce que c'est vrai qu'en ville c'est pas aussi évident de conduire.
On avait convenu de faire deux à trois heures certaines semaines et d'autres qu'une quand les partiels approcheraient.
De son côté, Joris était content de lui. Il avait fait son régime tout seul, forcé sur les exercices et on revoyait toutes ses plaquettes de chocolat. Il s'était musclé un peu aussi et il avait pris pas loin de cinq centimètres en taille.
Comme ça, on arriva au week-end de Pâques.
On avait décidé de rester à la maison. En effet le vendredi après Pâques on était en vacances une semaine. Jean était parti seul chez ses enfants. Pierre, qui se remettait d'une mauvaise grippe et qui était encore fébrile, avait décidé de rester à la maison. Jean n'avait pas insisté.
Le samedi matin, en allant chercher le pain et les croissants, je frappais à la porte de nos voisins et demandait à Pierre si je pouvais lui rapporter quelque chose. Il me remercia et souhaita une baguette.
Quand je rentrais Liam et Joris avaient fait le café. On passa à table et Rémi vint nous rejoindre.
Tim et Marie étaient partis en week-end chez un pote à eux qui habitait dans la Loire. C'était le fameux rouquin qu'on avait maté avec Joris le jour de leur inscription.
Liam et Rémi avaient apporté un peu de boulot à faire et avec Joris on alla se balader au bord du Rhône, pour profiter du beau temps. On dut bien se promener deux heures et quand on rentra, on fut surpris de voir la porte du hall de la maison ouverte. On trouva Pierre assis dans les escaliers, pâle comme un linge et qui n'arrivait presque plus à respirer. On courut vers lui.
– Pierre, qu'est-ce qu'il vous arrive ?
– Je ne sais pas, je ne me sens pas bien.
– Bé, il fait un infarctus on dirait. J'appelle le 15.
– Non, pas le 15, fait le 18 !
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– Tu dis quoi, Bé ?
– Je te demande quel jour on est.
– Mais tu es bourré ou quoi ? On est samedi et il n'est pas loin de vingt heures onze . Bon j'espère que les quinze minutes de marche vont te réveiller. On commande des pizzas ?
– Oui, ça sera plus simple pour ce soir.
– Au fait, Tim rentre quand ?
– Dimanche je crois. Son père le descend jusque chez Marie et c'est la mère de Marie qui va les emmener ici dimanche fin d'après-midi.
Quand on arriva, on frappa chez Pierre et Jean pour leur dire qu'on était là et ils voulurent à tout prix qu'on reste à manger chez eux pour les aider à ‘‘finir’’ les restes comme ils disaient.
On alla poser nos affaires et on passa la soirée avec eux. Vers minuit on alla se coucher. Je dormis comme une souche et c'est une bonne odeur de café qui me réveilla. Comateux, je sortis à poil de la chambre en suivant ce doux parfum et je tombais sur Rémi et Joris vêtus d'un simple boxer.
– Tu vois, je te l'avais dit que le perchoir serait déployé.
– De quoi vous parlez ?
– De toi et de ton perchoir ambulant. Tu bandes comme un âne. Ha, ha, ha!
– Ah ! Comme si c'était la première fois que vous me voyez au réveil !
– Va pisser un coup et ça passera. Sinon tu as le choix entre ta main et violer Liam. Je te sers le café!
Après un gros pipi, mon érection passa. Et on but le café en mangeant des gâteaux secs sortis d'un placard. Liam arriva, nu lui aussi, et se posa à côté de moi.
On alla tous se doucher et on partit faire les courses. Tous les produits festifs étaient soldés, j’en bavais mais impossible de leur faire acheter quoi que ce soit de ces merveilles.
– Non Bé, on se met au light !
– On peut prendre un plateau d’œufs au moins ?
– Ça oui. Tu y as droit.
Une fois rentré, je pris des œufs et sortis des truffes du congélateur puis je mis le tout dans une grande boite hermétique.
– Çà, c'est pour ce soir, on va inviter Pierre et Jean à souper, une méga omelette truffée.
– Et pour midi, on va manger les salades qu'on a acheté et des blancs de poulets grillés. Et pas la peine de faire la tête, Bébé ! Et ce soir ça sera salade, ton omelette et du fromage.
– Mais tous les desserts vont s’abîmer si on ne les mange pas. Vous êtes pires que ma mère ! Elle au moins m'en laisse prendre quelques-uns.
– Justement, elle te gâte trop. Et pas la peine de faire tes yeux de chien battu ça ne marchera pas avec nous ! Et dès lundi on reprend le sport.
– Mais Joris, tu as bouffé quoi chez tes parents ? Du Lion ?
– Non, ce matin quand il s'est regardé dans la glace il a vu qu'il n'avait plus que quatre abdos de dessinés au lieu des six habituels. Alors monsieur a décidé de faire ceinture et du coup on est tous au régime !
– Rémi, t'es pas obligé de tout dire non plus!
– J'ai pas dit que quand tu avais essayé de toucher tes pieds avec tes mains en te pliant tu avais lâché un gros pet sonore ! Oups, bin si, je l'ai dit !
on éclata de rire avec Liam ! Et autant Rémi, à cause de sa bévue, que Joris, à cause de ce qu'il avait fait, étaient écarlates. On n'arrivait pas à s'arrêter de rire.
Sournoisement Joris lâcha un autre pet, qui ne fit pas du bruit, mais qui nous fit tous fuir.
– Oh putain! Joris, mais tu es en train de pourrir de l’intérieur !
– Tu veux qu'on appelle le 15 ou le 18 ?
– Appelle plutôt le 18 et dis-leur de venir avec des masques à gaz ! Il essaie de nous asphyxier !
– Comme si vous ne pétiez jamais vous !
– Si, comme tout le monde ! Mais j'espère que d'ici demain ça t'aura passé. Sinon je ne m'installe pas en cours à côté de toi !
L'allusion au lendemain nous ramena tous à la triste réalité… on serait déjà lundi ! J'allais frapper chez Pierre et Jean et je les invitais à venir souper le soir avec nous. Ils acceptèrent.
Déjà Liam et Rémi commençaient à remballer leurs affaires, du coup j'aidais Joris à la cuisine.
– Tu veux bien mettre la table, Bé, et sortir les entrées du frigo et les ouvrir.
– Ok, je te fais ça.
La table fut vite mise et je sortis les salades du frigo. Sur l'étagère du haut il y avait un gros pâté de campagne maison qui me narguait. Il se retrouva sur la table, glissé au milieu des différentes salades. Joris posa les blancs de poulets grillés sur la table et on appela nos amis.
D'office, Joris, nous mit un blanc de poulet chacun dans l'assiette et enleva la poêle. Et chacun se servit en salades. Rémi, Liam et moi on prit aussi un gros bout de pâté.
– Bé, c'est quoi ce pâté ?
– Bin, il était dans le frigo et tu m'as dit de sortir les entrées alors comme il était avec les salades je l'ai sorti aussi.
Il ne répondit rien et leva les yeux au ciel. Après avoir mangé, comme il faisait beau, malgré le froid, on alla s'installer au soleil dans le jardin. On discuta un peu et Tim et Marie arrivèrent… avec un gros gâteau. Comme j’avais encore un creux:
– Bon, on va le goûter. Il a l'air bon.
– Et le régime, Bébé ?
– Mais c'est toi, Joris qui a décrété qu'on devait faire régime, pas nous !
Et le lundi arriva plus vite que prévu ! On reprit nos habitudes. Liam et Rémi descendaient nous voir tous les week-ends. Puis les vacances de février arrivèrent vite. On resta sur Valence et on en profita pour aller deux jours faire du ski. Liam et Rémi savaient en faire, très bien même, mais nous, on était la plupart du temps le cul dans la neige.
Un après-midi où il faisait beau, on vit Pierre et Jean qui bêchaient le potager. Avec Tim on alla leur donner un coup de main. Et on en profita même pour agrandir sa surface.
Pendant ces vacances on alla aussi passer le code, on s'en tira avec une faute chacun. Du coup on suivit aussitôt par nos premières leçon de conduite. Le moniteur nous fit essayer sur un parking aménagé.
– Mais vous savez conduire tous les deux. Comment ça se fait ?
– Tu sais, chez nous on ne voit pas souvent les gendarmes, alors nos parents en profitent pour nous donner quelques leçons et depuis qu'on a quatorze ans on conduit le tracteur.
– Le tracteur, tout seul ou avec remorque ?
– Ça dépend mais le plus souvent, c'est avec une remorque au cul.
– Et vous savez manœuvrer et reculer avec ?
– Bin oui ! Qu'est-ce que tu crois. Je te fais toutes les manœuvres du circuit sans souci !
– Là, tu te fous de ma gueule, Jean-François ?
– Mais non ! Tu veux que je te fasse un créneau là, tout de suite entre les deux voitures ?
– Vas y, montre-moi ce que tu sais faire. Après ça sera ton tour Tim.
Je fis mon créneau sans problème et Tim aussi. Il nous donna quand même vingt heures de conduite chacun à faire, parce que c'est vrai qu'en ville c'est pas aussi évident de conduire.
On avait convenu de faire deux à trois heures certaines semaines et d'autres qu'une quand les partiels approcheraient.
De son côté, Joris était content de lui. Il avait fait son régime tout seul, forcé sur les exercices et on revoyait toutes ses plaquettes de chocolat. Il s'était musclé un peu aussi et il avait pris pas loin de cinq centimètres en taille.
Comme ça, on arriva au week-end de Pâques.
On avait décidé de rester à la maison. En effet le vendredi après Pâques on était en vacances une semaine. Jean était parti seul chez ses enfants. Pierre, qui se remettait d'une mauvaise grippe et qui était encore fébrile, avait décidé de rester à la maison. Jean n'avait pas insisté.
Le samedi matin, en allant chercher le pain et les croissants, je frappais à la porte de nos voisins et demandait à Pierre si je pouvais lui rapporter quelque chose. Il me remercia et souhaita une baguette.
Quand je rentrais Liam et Joris avaient fait le café. On passa à table et Rémi vint nous rejoindre.
Tim et Marie étaient partis en week-end chez un pote à eux qui habitait dans la Loire. C'était le fameux rouquin qu'on avait maté avec Joris le jour de leur inscription.
Liam et Rémi avaient apporté un peu de boulot à faire et avec Joris on alla se balader au bord du Rhône, pour profiter du beau temps. On dut bien se promener deux heures et quand on rentra, on fut surpris de voir la porte du hall de la maison ouverte. On trouva Pierre assis dans les escaliers, pâle comme un linge et qui n'arrivait presque plus à respirer. On courut vers lui.
– Pierre, qu'est-ce qu'il vous arrive ?
– Je ne sais pas, je ne me sens pas bien.
– Bé, il fait un infarctus on dirait. J'appelle le 15.
– Non, pas le 15, fait le 18 !
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