22-09-2022, 07:10 PM
- Cela suffit pour ce soir, il faudra qu'à l'occasion on parle tranquillement de ton envie qui se manifeste clairement, dit-il en riant puis en redevenant sérieux : la sexualité, quelle qu'elle soit, est une chose trop sérieuse pour qu'on la traite à la légère
J'étais bien sûr un peu déçu mais au vu de mon inexpérience et des deux aventures que j'avais déjà vécues, je ne pouvais que lui donner raison ce que je lui dis, sans autre explication. Il me remercia sincèrement pour ce royal apéritif et nous nous séparâmes par une virile poignée de main.
Point de vue de François
Je rentrais à pied de cette soirée chez Antoine qui pour l'essentiel s'est déroulée tout à fait normalement même si j'ai été surpris par la qualité de son apéritif. Cette marche me faisait du bien et était même nécessaire pour que je fasse un point approfondi sur une impression que je n'avais jamais ressentie avec une telle intensité. Je n'avais jusqu'à ce jour pas vraiment prêté attention sur le physique de ce garçon. Il était certes beau sans être toutefois exceptionnel et pourtant il se dégageait de toute sa personne une impression qui me perturbait faite d'une innocence naturelle et en même une sorte d'attraction physique, presque sexuelle. J'ai connu dans ma vie beaucoup de femmes dont un bon nombre ont terminé dans mon lit, généralement pour une seule nuit car je n'avais jamais eu envie de m'installer en couple. Il m'est arrivé, rarement, d'assister à des relations entre hommes et si cela me faisait rire cela ne m'a jamais vraiment tenté même s'il m'est arrivé d'aider un petit vieux à placer son sexe, pas bien dur, en face de la rondelle de son partenaire.
Mais ce soir, au fur et à mesure que la soirée avançait et que l'excellente bouteille de vin rouge se vidait, je sentais une lente excitation qui me gagnait jusque dans mon boxer. Mon excitation s'était accentuée lorsque j'avais réalisé que je portais un pantalon très collant et que mon sexe s'affichait clairement en relief. Cette excitation fit encore un bond lorsque je constatai qu'Antoine était dans un état pire que moi. Son vieux bermuda laissait voir par la jambe son sous-vêtement blanc dont je devinais la pointe faite par son sexe.
Heureusement je m'étais repris avant que l'inévitable ne se produise. Maintenant que je marchais dans la nuit j'avais repris le contrôle de la situation et cela me permettait d'envisager sereinement la suite. Mais quelle suite ? Je devais honnêtement reconnaître que ce gamin, il avait vingt ans de moins que moi, m'avait troublé, je dirais même qu'il m'avait profondément troublé lorsqu'il avait posé sa main sur mon genou. Cela me rappelait les quelques expériences avec des hommes où j'intervenais lorsque les femmes avaient besoin de mon aide pour stimuler leur partenaire et où mon rôle de ce fait était tout à fait accessoire. Avec Antoine, c'était différent. J'aurais dû réagir immédiatement et non pas lui rendre sa caresse, j'aurais dû en fait lui appliquer une bonne paire de claques. Oui, il m'avait troublé, mieux il m'avait excité, j'avais pendant quelques minutes eu envie de lui, envie de le dévêtir, de promener mes mains sur tout son corps, même les parties les plus intimes.
Dans les relations sexuelles que j'ai entretenues avec des femmes il m'est parfois arrivé de me dire "avec cette femme, je pourrais vivre avec elle". La plus longue cohabitation a duré je crois une petite semaine avant que ma raison me remette dans le droit chemin afin de conserver ma liberté d'action.
Avec Antoine, j'ai ressenti la même tentation, peut-être plus violente encore mais je ne me sentais vraiment pas l'âme d'un homosexuel, j'aime trop les femmes pour ça. J'apprécie les femmes du même âge que moi, avec une certaine expérience alors qu'Antoine a vingt ans de moins et qu'il est évidemment inexpérimenté.
Mais il sentait bon, il était probablement vierge et souhaitait faire des expériences. Il était attirant, terriblement, si j'osais je dirais qu'il sentait la "chair fraîche". J'avais envie de palper cette peau, pas seulement de la palper mais de la lécher, d'y promener ma langue, de ressentir la moindre palpitation. Et pourtant mon esprit me faisait clairement comprendre qu'Antoine n'était pas pour moi et que je n'étais pas pour lui. Même pas pour une soirée, éventuellement une nuit ? Mes relations féminines ne duraient jamais plus longtemps…
J'arrivais chez moi, ma verge était à nouveau en érection. Je me suis déshabillé, sans me doucher ni même me laver. Sur mon lit, dans l'obscurité de ma chambre, je me suis masturbé et très vite j'ai éjaculé tout ce que mes testicules contenaient.
Point de vue de Jules
Pour je ne sais quelle raison, j'ai un peu le vague à l'âme alors que je suis heureux dans cette colocation où j'habite depuis plusieurs mois, dans cette ville dont je découvre chaque jours les multiples possibilités d'amusements qu'elle offre et que mes amis colocataires m'ont gentiment fait connaître et apprécier.
Quand je pense à ce que j'étais en arrivant j'ai parcouru un cheminement considérable, beaucoup plus vaste que je pouvais l'imaginer. Nous sommes six et disposons chacune d'une belle chambre ce qui permet d'avoir malgré tout une certaine intimité. Parmi mes cinq collègues, trois sont hétéros, un est indécis et un est clairement gay. Mais tous sont ouverts à tous les genres et n'hésitent pas à frayer avec tout le monde. Si je réfléchis j'ai dormi dans tous les lits de la maisonnée et ma couche a accueilli tous mes amis. Les hétéros ont souvent des visites féminines et j'ai eu l'occasion de dormir avec plusieurs d'entre elles, bien sûr en présence de leur homme. J'ai donc eu plusieurs fois l'occasion de pratiquer le sexe à trois et même à quelques reprises à quatre. La première fois où j'ai fait l'amour avec une fille, mes cinq collègues étaient réunis dans ma chambre pour m'encourager et mon ami homo s'est même masturbé et mis un doigt dans son anus pour me stimuler. Cela m'avait beaucoup aidé et aujourd'hui je bande sans aide, surtout si le copain de la fille est présent et, bien sûr, totalement nu, son sexe plus dur qu'une barre de fer. Tout hétéro qu'il soit, la soirée ou la nuit se termine rarement sans que j'aie pu le pénétrer et le faire crier de plaisir sous le regard envieux de sa copine.
Ce soir j'ai donc le moral en berne, mes amis sont sortis tous les cinq pour une soirée spéciale et ils n'ont pas voulu que je les accompagne en prétextant que j'étais trop jeune. Il fait encore assez clair, la pleine lune se reflète dans le lac, les montagnes bénéficient de cet éclairage propre aux rayons lunaires. Tout au fond, la silhouette de la montagne qui domine un endroit qui me reste malgré tout très cher, celui où se trouve une certaine Bergerie. C'est plus fort que moi, ce soir je ne peux m'empêcher de songer à Antoine. Je ne sais pas ce qu'il est devenu car depuis que j'ai quitté la montagne je ne me suis jamais manifesté. J'ai un peu honte car côté sexualité mis à part, c'est un garçon adorable. Et si je suis franc, il a un pénis d'une rare beauté, long et mince, recouvert d'un prépuce d'une grande mobilité. Je n'évoque pas la fermeté de ses fesses et l'élégance de celles-ci. Oui, c'est un superbe garçon, j'aurais peut-être dû faire preuve de plus de patience. J'aime bien ma cohabitation et ses habitants. Je bande, j'ai descendu mon pantalon, ma main s'est introduite dans mon boxer, je me caresse, je retrousse mon prépuce pour pouvoir recouvrir mon gland, je sens ma semence qui remonte vers la délivrance, ahaaaaaaaaaaa je viens… cela arrive. Mon sous-vêtement est plein de mon sperme, est-ce Antoine qui m'a touché ? Non, ce n'est que moi qui ai pensé à lui au moment fatidique. J'ai envie de le revoir.
Point de vue d'Antoine
Je sais qu'il a aimé lorsque je lui ai posé ma main sur le renflement de son pantalon où l'étoffe ne cachait rien, tellement il était dur. Je le sais car quelques minutes après, il en a fait autant avec moi. S'il n'avait pas apprécié, il aurait dû me repousser brutalement. Par contre j'ai été déboussolé par la rapidité de son départ alors que je m'attendais à un moment d'une intimité que nous aurions pu construire ensemble. Il m'a quitté comme si j'étais n'importe qui alors que mon sexe était encore bandé et même bien mouillé. Je sais bien qu'il a vingt ans de plus que moi mais lorsqu'on s'aime ce n'est pas la différence d'âge qui compte mais la force des sentiments que l'on met dans l'acte d'amour. Bon, je sais, nous n'en étions pas encore à ce stade mais dans mon esprit on était sur le bon chemin. Je sentais bien que je l'intéressais, il avait une manière de me regarder sans en avoir l'air, de porter son regard en direction de mon entrejambe qui me faisait espérer et même supposer que son membre ne restait pas indifférent. Le mien dans, tous les cas, réagissait de manière positive même si discrète.
Il y a quelques mois, tout cela ne m'aurait pas préoccupé, j'aurais poursuivi tout naturellement mes travaux de recherche, j'aurais couru seul la montagne, j'aurais aimé la solitude de ma Bergerie et, quand il le fallait, je me serais masturbé tranquillement avec au bout un modeste orgasme que j'aurais rapidement oublié.
Il y avait eu Jules, ce garçon qui m'avait épié dans les moindres faits et gestes de mon intimité au point qu'il devait presque mieux connaitre ma nudité que moi-même. Il s'était introduit dans ma sphère de vie à mon insu, il y avait pris pied presque contre ma volonté en s'imposant pour cette première montée à la Bergerie. Là-haut, il m'avait fait découvrir et très vite aimer nos corps et tout ce qui s'y rattachait. D'un coup, j'étais devenu un garçon comme beaucoup d'autres qui très vite appréciait de voir un beau corps, qui avait la chair de poule en le voyant nu avec son sexe flamboyant qui, immanquablement incitait à s'en saisir. Et un beau jour, ce fut le grain de sable qui vint enrayer cette belle machine. J'étais sentimental et lent alors qu'il était pragmatique et pressé, j'appréciais avant tout la douceur alors qu'il aimait la violence, il aurait voulu me pénétrer alors que je n'étais absolument pas prêt à cet acte presque mystique pour moi. La rupture était programmée, elle est survenue avec une violence que je n'avais même pas envisagée. Je me retrouvais seul, mais je n'étais plus le même innocent, j'avais besoin, à ma manière, d'un corps chaud qui se blottisse contre moi et qui m'accompagne. Est-ce que j'aimerais le revoir ?
Puis il y avait eu Louis ce petit ange diabolique pour lequel j'étais prêt de céder alors que toutes les conventions humaines et morales se dressaient entre nous. Lorsque cela a commencé à devenir sérieux, que nous étions proches de franchir un pas sans possibilité de retour, la crainte d'un quasi-inceste nous bloqua l'un comme l'autre. Une nouvelle fois je me retrouvais seul avec moi-même sauf qu'avec Louis j'avais trouvé cette tendresse à laquelle je tendais. Et je pensais souvent à lui, en fait j'avais envie de le revoir, de le sentir se serrer contre moi avec cette confiance qui le caractérisait. Je voulais lui apporter ce sentiment merveilleux que peut donner la vraie notion de l'amour, de l'amour sentimental mais également de la relation des corps qui amène à la fusion de nos enveloppes physiques dans toutes leurs composantes.
Avec François je pensais avoir trouvé un ami alors que dans mon for intérieur je cherchais un amant, j'avais sous-estimé la barrière de la différence d'âge. Il était un homme dans le mitan de sa vie, expérimenté ne recherchant que des aventures occasionnelles et sans entraves alors que dans la naïveté de mon jeune âge et de ma quasi-absence d'expériences je croyais dans le grand amour. Cela ne fait que quelques heures qu'il est parti, peut-être qu'il va réaliser tout le charme particulier qu'un jeune corps peut apporter à quelqu'un qui a tout connu. Une liaison donnant-donnant sans attaches sentimentales autres que le plaisir des corps, l'attrait de deux orgasmes partagés dans une communion des sens. Était-ce une pure utopie ? Je peux comprendre qu'il ne souhaite pas qu'un jeune comme moi vienne s'immiscer dans sa routine quotidienne, qu'il ne veut pas prendre le risque de s'attacher à moi alors qu'entre nous deux il ne peut pas objectivement y avoir d'avenir. Mais une relation purement sexuelle, pour se donner réciproquement du plaisir et où chacun rentre chez lui après la jouissance et en étant heureux de sa soirée, est-ce vraiment une utopie ? Au fond, ce serait du sexe sur demande mais avec quelqu'un qu'on connait, qu'on apprécie et il me semble que cela me conviendrait tout à fait…
Reprise du récit
Les semaines se sont écoulées sans grands événements sinon que François est arrivé chez moi un samedi en fin d'après-midi, une quinzaine de jours après m'avoir quitté avec une certaine brutalité. J'allais voir qui sonnait, j'étais en survêtement et je suis parti d'un éclat de rire en voyant un personnage qui ressemblait étrangement à un bonhomme de neige sous lequel je devinais mon collègue François. Il faut dire que depuis le matin il neigeait à gros flocons au point que les services de déneigement n'arrivaient plus à dégager les routes. Avant d'entrer, il secoua sa combinaison de ski afin d'en faire tomber la neige. Il avait déjà enlevé ses après-skis de sorte que je le laissais entrer alors même que mon cœur avait accéléré sa cadence. Je remarquais qu'un de ses chaussettes en laine avait un trou par lequel un orteil guignait : une nouvelle fois je fus pris d'un fou-rire. François commença à enlever sa combinaison mais je ne sais pas comment il s'y prit mais avant qu'il s'en aperçoive ce n'est pas seulement la combi qu'il était en train de retirer mais également son survêtement et son boxer qui descendirent jusqu'à mi-fesses
- Si tu as besoin d'un pyjama tu n'as qu'à me le dire, je peux t'en chercher un
- Mais pourquoi dis-tu ça…
et à ce moment, il réalisa dans quelle situation vestimentaire il se trouvait. Il vira au rouge écarlate alors que moi, mort de rire, j'étais en train de lâcher quelques gouttes d'urine dans mon sous-vêtement.
J'étais bien sûr un peu déçu mais au vu de mon inexpérience et des deux aventures que j'avais déjà vécues, je ne pouvais que lui donner raison ce que je lui dis, sans autre explication. Il me remercia sincèrement pour ce royal apéritif et nous nous séparâmes par une virile poignée de main.
Point de vue de François
Je rentrais à pied de cette soirée chez Antoine qui pour l'essentiel s'est déroulée tout à fait normalement même si j'ai été surpris par la qualité de son apéritif. Cette marche me faisait du bien et était même nécessaire pour que je fasse un point approfondi sur une impression que je n'avais jamais ressentie avec une telle intensité. Je n'avais jusqu'à ce jour pas vraiment prêté attention sur le physique de ce garçon. Il était certes beau sans être toutefois exceptionnel et pourtant il se dégageait de toute sa personne une impression qui me perturbait faite d'une innocence naturelle et en même une sorte d'attraction physique, presque sexuelle. J'ai connu dans ma vie beaucoup de femmes dont un bon nombre ont terminé dans mon lit, généralement pour une seule nuit car je n'avais jamais eu envie de m'installer en couple. Il m'est arrivé, rarement, d'assister à des relations entre hommes et si cela me faisait rire cela ne m'a jamais vraiment tenté même s'il m'est arrivé d'aider un petit vieux à placer son sexe, pas bien dur, en face de la rondelle de son partenaire.
Mais ce soir, au fur et à mesure que la soirée avançait et que l'excellente bouteille de vin rouge se vidait, je sentais une lente excitation qui me gagnait jusque dans mon boxer. Mon excitation s'était accentuée lorsque j'avais réalisé que je portais un pantalon très collant et que mon sexe s'affichait clairement en relief. Cette excitation fit encore un bond lorsque je constatai qu'Antoine était dans un état pire que moi. Son vieux bermuda laissait voir par la jambe son sous-vêtement blanc dont je devinais la pointe faite par son sexe.
Heureusement je m'étais repris avant que l'inévitable ne se produise. Maintenant que je marchais dans la nuit j'avais repris le contrôle de la situation et cela me permettait d'envisager sereinement la suite. Mais quelle suite ? Je devais honnêtement reconnaître que ce gamin, il avait vingt ans de moins que moi, m'avait troublé, je dirais même qu'il m'avait profondément troublé lorsqu'il avait posé sa main sur mon genou. Cela me rappelait les quelques expériences avec des hommes où j'intervenais lorsque les femmes avaient besoin de mon aide pour stimuler leur partenaire et où mon rôle de ce fait était tout à fait accessoire. Avec Antoine, c'était différent. J'aurais dû réagir immédiatement et non pas lui rendre sa caresse, j'aurais dû en fait lui appliquer une bonne paire de claques. Oui, il m'avait troublé, mieux il m'avait excité, j'avais pendant quelques minutes eu envie de lui, envie de le dévêtir, de promener mes mains sur tout son corps, même les parties les plus intimes.
Dans les relations sexuelles que j'ai entretenues avec des femmes il m'est parfois arrivé de me dire "avec cette femme, je pourrais vivre avec elle". La plus longue cohabitation a duré je crois une petite semaine avant que ma raison me remette dans le droit chemin afin de conserver ma liberté d'action.
Avec Antoine, j'ai ressenti la même tentation, peut-être plus violente encore mais je ne me sentais vraiment pas l'âme d'un homosexuel, j'aime trop les femmes pour ça. J'apprécie les femmes du même âge que moi, avec une certaine expérience alors qu'Antoine a vingt ans de moins et qu'il est évidemment inexpérimenté.
Mais il sentait bon, il était probablement vierge et souhaitait faire des expériences. Il était attirant, terriblement, si j'osais je dirais qu'il sentait la "chair fraîche". J'avais envie de palper cette peau, pas seulement de la palper mais de la lécher, d'y promener ma langue, de ressentir la moindre palpitation. Et pourtant mon esprit me faisait clairement comprendre qu'Antoine n'était pas pour moi et que je n'étais pas pour lui. Même pas pour une soirée, éventuellement une nuit ? Mes relations féminines ne duraient jamais plus longtemps…
J'arrivais chez moi, ma verge était à nouveau en érection. Je me suis déshabillé, sans me doucher ni même me laver. Sur mon lit, dans l'obscurité de ma chambre, je me suis masturbé et très vite j'ai éjaculé tout ce que mes testicules contenaient.
Point de vue de Jules
Pour je ne sais quelle raison, j'ai un peu le vague à l'âme alors que je suis heureux dans cette colocation où j'habite depuis plusieurs mois, dans cette ville dont je découvre chaque jours les multiples possibilités d'amusements qu'elle offre et que mes amis colocataires m'ont gentiment fait connaître et apprécier.
Quand je pense à ce que j'étais en arrivant j'ai parcouru un cheminement considérable, beaucoup plus vaste que je pouvais l'imaginer. Nous sommes six et disposons chacune d'une belle chambre ce qui permet d'avoir malgré tout une certaine intimité. Parmi mes cinq collègues, trois sont hétéros, un est indécis et un est clairement gay. Mais tous sont ouverts à tous les genres et n'hésitent pas à frayer avec tout le monde. Si je réfléchis j'ai dormi dans tous les lits de la maisonnée et ma couche a accueilli tous mes amis. Les hétéros ont souvent des visites féminines et j'ai eu l'occasion de dormir avec plusieurs d'entre elles, bien sûr en présence de leur homme. J'ai donc eu plusieurs fois l'occasion de pratiquer le sexe à trois et même à quelques reprises à quatre. La première fois où j'ai fait l'amour avec une fille, mes cinq collègues étaient réunis dans ma chambre pour m'encourager et mon ami homo s'est même masturbé et mis un doigt dans son anus pour me stimuler. Cela m'avait beaucoup aidé et aujourd'hui je bande sans aide, surtout si le copain de la fille est présent et, bien sûr, totalement nu, son sexe plus dur qu'une barre de fer. Tout hétéro qu'il soit, la soirée ou la nuit se termine rarement sans que j'aie pu le pénétrer et le faire crier de plaisir sous le regard envieux de sa copine.
Ce soir j'ai donc le moral en berne, mes amis sont sortis tous les cinq pour une soirée spéciale et ils n'ont pas voulu que je les accompagne en prétextant que j'étais trop jeune. Il fait encore assez clair, la pleine lune se reflète dans le lac, les montagnes bénéficient de cet éclairage propre aux rayons lunaires. Tout au fond, la silhouette de la montagne qui domine un endroit qui me reste malgré tout très cher, celui où se trouve une certaine Bergerie. C'est plus fort que moi, ce soir je ne peux m'empêcher de songer à Antoine. Je ne sais pas ce qu'il est devenu car depuis que j'ai quitté la montagne je ne me suis jamais manifesté. J'ai un peu honte car côté sexualité mis à part, c'est un garçon adorable. Et si je suis franc, il a un pénis d'une rare beauté, long et mince, recouvert d'un prépuce d'une grande mobilité. Je n'évoque pas la fermeté de ses fesses et l'élégance de celles-ci. Oui, c'est un superbe garçon, j'aurais peut-être dû faire preuve de plus de patience. J'aime bien ma cohabitation et ses habitants. Je bande, j'ai descendu mon pantalon, ma main s'est introduite dans mon boxer, je me caresse, je retrousse mon prépuce pour pouvoir recouvrir mon gland, je sens ma semence qui remonte vers la délivrance, ahaaaaaaaaaaa je viens… cela arrive. Mon sous-vêtement est plein de mon sperme, est-ce Antoine qui m'a touché ? Non, ce n'est que moi qui ai pensé à lui au moment fatidique. J'ai envie de le revoir.
Point de vue d'Antoine
Je sais qu'il a aimé lorsque je lui ai posé ma main sur le renflement de son pantalon où l'étoffe ne cachait rien, tellement il était dur. Je le sais car quelques minutes après, il en a fait autant avec moi. S'il n'avait pas apprécié, il aurait dû me repousser brutalement. Par contre j'ai été déboussolé par la rapidité de son départ alors que je m'attendais à un moment d'une intimité que nous aurions pu construire ensemble. Il m'a quitté comme si j'étais n'importe qui alors que mon sexe était encore bandé et même bien mouillé. Je sais bien qu'il a vingt ans de plus que moi mais lorsqu'on s'aime ce n'est pas la différence d'âge qui compte mais la force des sentiments que l'on met dans l'acte d'amour. Bon, je sais, nous n'en étions pas encore à ce stade mais dans mon esprit on était sur le bon chemin. Je sentais bien que je l'intéressais, il avait une manière de me regarder sans en avoir l'air, de porter son regard en direction de mon entrejambe qui me faisait espérer et même supposer que son membre ne restait pas indifférent. Le mien dans, tous les cas, réagissait de manière positive même si discrète.
Il y a quelques mois, tout cela ne m'aurait pas préoccupé, j'aurais poursuivi tout naturellement mes travaux de recherche, j'aurais couru seul la montagne, j'aurais aimé la solitude de ma Bergerie et, quand il le fallait, je me serais masturbé tranquillement avec au bout un modeste orgasme que j'aurais rapidement oublié.
Il y avait eu Jules, ce garçon qui m'avait épié dans les moindres faits et gestes de mon intimité au point qu'il devait presque mieux connaitre ma nudité que moi-même. Il s'était introduit dans ma sphère de vie à mon insu, il y avait pris pied presque contre ma volonté en s'imposant pour cette première montée à la Bergerie. Là-haut, il m'avait fait découvrir et très vite aimer nos corps et tout ce qui s'y rattachait. D'un coup, j'étais devenu un garçon comme beaucoup d'autres qui très vite appréciait de voir un beau corps, qui avait la chair de poule en le voyant nu avec son sexe flamboyant qui, immanquablement incitait à s'en saisir. Et un beau jour, ce fut le grain de sable qui vint enrayer cette belle machine. J'étais sentimental et lent alors qu'il était pragmatique et pressé, j'appréciais avant tout la douceur alors qu'il aimait la violence, il aurait voulu me pénétrer alors que je n'étais absolument pas prêt à cet acte presque mystique pour moi. La rupture était programmée, elle est survenue avec une violence que je n'avais même pas envisagée. Je me retrouvais seul, mais je n'étais plus le même innocent, j'avais besoin, à ma manière, d'un corps chaud qui se blottisse contre moi et qui m'accompagne. Est-ce que j'aimerais le revoir ?
Puis il y avait eu Louis ce petit ange diabolique pour lequel j'étais prêt de céder alors que toutes les conventions humaines et morales se dressaient entre nous. Lorsque cela a commencé à devenir sérieux, que nous étions proches de franchir un pas sans possibilité de retour, la crainte d'un quasi-inceste nous bloqua l'un comme l'autre. Une nouvelle fois je me retrouvais seul avec moi-même sauf qu'avec Louis j'avais trouvé cette tendresse à laquelle je tendais. Et je pensais souvent à lui, en fait j'avais envie de le revoir, de le sentir se serrer contre moi avec cette confiance qui le caractérisait. Je voulais lui apporter ce sentiment merveilleux que peut donner la vraie notion de l'amour, de l'amour sentimental mais également de la relation des corps qui amène à la fusion de nos enveloppes physiques dans toutes leurs composantes.
Avec François je pensais avoir trouvé un ami alors que dans mon for intérieur je cherchais un amant, j'avais sous-estimé la barrière de la différence d'âge. Il était un homme dans le mitan de sa vie, expérimenté ne recherchant que des aventures occasionnelles et sans entraves alors que dans la naïveté de mon jeune âge et de ma quasi-absence d'expériences je croyais dans le grand amour. Cela ne fait que quelques heures qu'il est parti, peut-être qu'il va réaliser tout le charme particulier qu'un jeune corps peut apporter à quelqu'un qui a tout connu. Une liaison donnant-donnant sans attaches sentimentales autres que le plaisir des corps, l'attrait de deux orgasmes partagés dans une communion des sens. Était-ce une pure utopie ? Je peux comprendre qu'il ne souhaite pas qu'un jeune comme moi vienne s'immiscer dans sa routine quotidienne, qu'il ne veut pas prendre le risque de s'attacher à moi alors qu'entre nous deux il ne peut pas objectivement y avoir d'avenir. Mais une relation purement sexuelle, pour se donner réciproquement du plaisir et où chacun rentre chez lui après la jouissance et en étant heureux de sa soirée, est-ce vraiment une utopie ? Au fond, ce serait du sexe sur demande mais avec quelqu'un qu'on connait, qu'on apprécie et il me semble que cela me conviendrait tout à fait…
Reprise du récit
Les semaines se sont écoulées sans grands événements sinon que François est arrivé chez moi un samedi en fin d'après-midi, une quinzaine de jours après m'avoir quitté avec une certaine brutalité. J'allais voir qui sonnait, j'étais en survêtement et je suis parti d'un éclat de rire en voyant un personnage qui ressemblait étrangement à un bonhomme de neige sous lequel je devinais mon collègue François. Il faut dire que depuis le matin il neigeait à gros flocons au point que les services de déneigement n'arrivaient plus à dégager les routes. Avant d'entrer, il secoua sa combinaison de ski afin d'en faire tomber la neige. Il avait déjà enlevé ses après-skis de sorte que je le laissais entrer alors même que mon cœur avait accéléré sa cadence. Je remarquais qu'un de ses chaussettes en laine avait un trou par lequel un orteil guignait : une nouvelle fois je fus pris d'un fou-rire. François commença à enlever sa combinaison mais je ne sais pas comment il s'y prit mais avant qu'il s'en aperçoive ce n'est pas seulement la combi qu'il était en train de retirer mais également son survêtement et son boxer qui descendirent jusqu'à mi-fesses
- Si tu as besoin d'un pyjama tu n'as qu'à me le dire, je peux t'en chercher un
- Mais pourquoi dis-tu ça…
et à ce moment, il réalisa dans quelle situation vestimentaire il se trouvait. Il vira au rouge écarlate alors que moi, mort de rire, j'étais en train de lâcher quelques gouttes d'urine dans mon sous-vêtement.