19-09-2022, 06:58 PM
Liam qui était assis à côté de moi et regardait de partout. On avait fini de manger l’assiette et déjà le traiteur avait changé les plats du buffet. Les gens faisaient la queue en attendant de se faire servir.
Je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me retournais et je me trouvais en face d'un parfait inconnu.
– Je te félicite pour ce que tu as fait. Pas simplement pour la cagnotte, mais pour ton geste initial. Beaucoup auraient souhaiter le faire ou, au moins, avoir le courage de le faire. Et toi tu l'as fait, comme ça. Bravo encore !
– Je vous remercie, mais si j'avais su tout le bazar que mon geste allait faire, je m'en serais abstenu.
– Ça aurait été dommage. Je vous laisse, on m’attend.
Ma tante se précipita:
– Monsieur Springsteen, je peux faire une photo de vous avec Jeff.
– Appelez-moi Bruce, monsieur Springsteen c'est pour mon père mais oui, Madame, faites donc.
– Appelez-moi Chantal, madame ça me fait penser à ma mère.
On prit la pause et ma tante fit plusieurs photos et le remercia. À notre tour on alla se faire servir. Cette fois c'était des entrées chaudes. Et les serveurs continuaient à changer les plats. Cette fois ils mettaient la viande en place et ça sentait la truffe à plein nez. Ce fut Kaleb qui m’instruisit.
– C'est des miennes. Dick et Sonia, m'en ont réservé quatre livres, tu te rends compte. Bon, Jeanne m'en avait réservé autant !
– Mais… il t’en restait à vendre ?
– Oui, beaucoup même, ta tante m'en a fait vendre pas mal au consulat et de là, j'ai eu des commandes de la part de restaurants. Je n'ai pas pu tous les satisfaire. Il y en a même qui m'ont fait des réservations pour les blanches de l'été prochain et des noires pour les fêtes de fin d’année.
– Et dire que tu ne savais pas ce que c'était il y a six mois. Tu n'as jamais pensé à étoffer ta production ?
– Comment ça, étoffer ma production ?
– Par exemple en élevant des volailles comme des poulets ou des dindes pour Thanksgiving et Noël. Ou en faisant des porcs et faire des produits finis comme de la charcuterie ou vendre la viande.
– Oui, c'est une idée mais je suis seul et déjà le peu que j'ai ça me donne beaucoup de travail alors m'en créer encore un peu ça va faire trop.
– Au fait et tes vaches ? Qui s'en occupe ?
– C'est Will, je lui ai montré comment faire et comme il ne faisait rien il a bien voulu me remplacer quelques jours. Ça m'a permis de venir ici. Tu en penses quoi, toi, de cette soirée ?
– C'est un peu trop huppé à mon goût mais la bouffe est bonne. Et toi ?
– Je préférais nos barbecues cet été. Mais c'est aussi ça, la vie. Et puis qu'est-ce que je ne ferai pas pour être avec mon Adam !
J'allais répondre quand un mec se dirigea vers moi. Lui aussi me félicita pour ce que j'avais fait. Mais lui je savais qui c’était !
– Enchanté de te connaître Jeff, je suis Steven.
– Oui, on s'est déjà rencontré l'été dernier.
– On s'est rencontré l'été dernier ? Je suis désolé de ne pas m'en souvenir.
– On était dans des Ford T, arrêtés à un feu rouge, vous êtes sorti précipitamment de votre limousine et vous m'avez tendu votre carte en me disant de vous rappeler le lendemain.
– Ah, maintenant que tu me le dis, je me souviens de cette histoire. Tu as du me prendre pour un fou.
– Non, même pas, en venant aux Etats-Unis je m'attendais à tout alors votre démarche ne m'a pas surpris. Et, j’avoue que je ne savais même pas qui vous étiez !
Bien sûr, ma paparazzi de tante arriva au trot et fit des photos de Steven et moi. Quand il lui proposa d'en faire une avec elle, elle faillit tourner de l’œil !
Pendant la soirée plusieurs autres personnes vinrent me voir et chaque fois ma tante prenait des photos et dès qu'il ou elle partait, il fallait que Liam ou ma tante me dise de qui il s’agissait.
De parfaits inconnus pour moi mais des stars – réelles, jeunes vedettes ou starlettes qui grimpaient.
Je ne sais plus pourquoi je voulus savoir l’heure. Tout est que je regardais mon poignet… sans montre. C'est vrai que je ne l'avais pas mise, alors je sortis celle que j'avais dans la poche de mon gilet. Il était minuit moins vingt-trois. j'allais la remettre en place quand, un homme que je ne connaissais pas du tout, me dit:
– Excusez-moi jeune homme, vous pourriez me faire voir votre montre, elle est magnifique.
Je la lui donnais et il l'examina avec soin.
– Je peux en faire des photos ? J'ai un ami qui collectionne les montres exceptionnelles comme la vôtre. Et je suis sûr que de la voir lui fera plaisir.
– Faites, si vous voulez.
– Je peux l’ouvrir ?
– Oui, pas de souci.
Il en fit plusieurs clichés et me demanda si je connaissais l'histoire ou la date de la montre.
– Quand je les ai acheté il y en avait huit, toutes du même acabit et sous chacune d'elles il y avait son historique. Je vais chercher l'ami qui était avec moi quand je les ai trouvé. Je ne me souviens plus exactement ce qu'il y avait sous celle-là.
J'allais chercher Liam et lui expliquais ce que l'homme voulait savoir. Ils se présentèrent et le nom du mec me fit sourire. Il s'appelait John Smith.
– Enchanté John, Jeff m'a dit que vous lui aviez demandé des détails sur sa montre. Alors, si je me souviens bien, sur le papier il y avait écrit qu'elle était tout début 19ème, avait appartenu à un Louis XVIII qui l'avait offerte à son favori du moment, le Comte d'Avaray, avant de le faire Pair de France.
– Je pense que ces détails vont intéresser mon ami. Je vous remercie encore, jeunes gens. Comment puis-je vous contacter si mon ami voulait voir la montre personnellement ?
– Je vous donne une de mes cartes, Jeff n'en a pas. Vous pourrez me contacter et je transmettrais.
– Je vous donne la mienne en échange et si vous en avez d'autres du même genre, j'aimerai que vous me fassiez parvenir des photos pour mon ami.
– On vous fera ça dès qu'on rentre en France.
Il nous serra la main et partit rejoindre sa table. Nous, on alla enfin se servir et on retourna à nôtre tablée. Cette fois c'est ma tante et Dick qui vinrent nous parler.
– Bé, il te voulait quoi cet homme ?
– Rien de spécial, il a voulu voir ma toquante et je lui ai montré. Il a dit que c'était pour un de ses potes qui les collectionnait. Mais c'est qui ce mec pour que vous soyez là tous, avec la mine catastrophée ?
– C'est une grosse pointure de la finance et quand je te dis une grosse pointure, c'est une très, très, grosse pointure !
– Et c'est aussi l'homme de confiance de personnes très influentes à l’international.
– Il a donné sa carte à Liam et quand on rentre en France on a promis de lui faire des photos des autres oignons.
Ils partirent satisfaits de nos explications et on put enfin manger. Jimmy était tout excité au fur et à mesure qu'on s'approchait de minuit. Quelques minutes avant l'heure fatidique le DJ nous invita à sortir dans le jardin. Le décompte commença, et à minuit pile le feu d'artifice éclata alors que je roulais une pelle de bonne année à Liam. Puis on souhaita la bonne année à tous nos amis ou connaissances.
En fait quand on eut fini de le faire, on avait raté la moitié du feu d’artifice ! On rentra et on alla prendre le dessert – pour moi, plusieurs. Certaines personnes dansaient et c'est vers quatre heures du matin qu'on rentra.
On alla se doucher et on s’endormit, sans devoir être bercé.
C'est vers midi qu'on se leva. Je me sentais gros, lourd. J'avais trop mangé hier soir. Et la première chose que je fis ce fut de faire le café. Je finissais mon premier bol quand en même temps les parents de Liam et ma tante suivie de mon oncle arrivèrent.
Je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me retournais et je me trouvais en face d'un parfait inconnu.
– Je te félicite pour ce que tu as fait. Pas simplement pour la cagnotte, mais pour ton geste initial. Beaucoup auraient souhaiter le faire ou, au moins, avoir le courage de le faire. Et toi tu l'as fait, comme ça. Bravo encore !
– Je vous remercie, mais si j'avais su tout le bazar que mon geste allait faire, je m'en serais abstenu.
– Ça aurait été dommage. Je vous laisse, on m’attend.
Ma tante se précipita:
– Monsieur Springsteen, je peux faire une photo de vous avec Jeff.
– Appelez-moi Bruce, monsieur Springsteen c'est pour mon père mais oui, Madame, faites donc.
– Appelez-moi Chantal, madame ça me fait penser à ma mère.
On prit la pause et ma tante fit plusieurs photos et le remercia. À notre tour on alla se faire servir. Cette fois c'était des entrées chaudes. Et les serveurs continuaient à changer les plats. Cette fois ils mettaient la viande en place et ça sentait la truffe à plein nez. Ce fut Kaleb qui m’instruisit.
– C'est des miennes. Dick et Sonia, m'en ont réservé quatre livres, tu te rends compte. Bon, Jeanne m'en avait réservé autant !
– Mais… il t’en restait à vendre ?
– Oui, beaucoup même, ta tante m'en a fait vendre pas mal au consulat et de là, j'ai eu des commandes de la part de restaurants. Je n'ai pas pu tous les satisfaire. Il y en a même qui m'ont fait des réservations pour les blanches de l'été prochain et des noires pour les fêtes de fin d’année.
– Et dire que tu ne savais pas ce que c'était il y a six mois. Tu n'as jamais pensé à étoffer ta production ?
– Comment ça, étoffer ma production ?
– Par exemple en élevant des volailles comme des poulets ou des dindes pour Thanksgiving et Noël. Ou en faisant des porcs et faire des produits finis comme de la charcuterie ou vendre la viande.
– Oui, c'est une idée mais je suis seul et déjà le peu que j'ai ça me donne beaucoup de travail alors m'en créer encore un peu ça va faire trop.
– Au fait et tes vaches ? Qui s'en occupe ?
– C'est Will, je lui ai montré comment faire et comme il ne faisait rien il a bien voulu me remplacer quelques jours. Ça m'a permis de venir ici. Tu en penses quoi, toi, de cette soirée ?
– C'est un peu trop huppé à mon goût mais la bouffe est bonne. Et toi ?
– Je préférais nos barbecues cet été. Mais c'est aussi ça, la vie. Et puis qu'est-ce que je ne ferai pas pour être avec mon Adam !
J'allais répondre quand un mec se dirigea vers moi. Lui aussi me félicita pour ce que j'avais fait. Mais lui je savais qui c’était !
– Enchanté de te connaître Jeff, je suis Steven.
– Oui, on s'est déjà rencontré l'été dernier.
– On s'est rencontré l'été dernier ? Je suis désolé de ne pas m'en souvenir.
– On était dans des Ford T, arrêtés à un feu rouge, vous êtes sorti précipitamment de votre limousine et vous m'avez tendu votre carte en me disant de vous rappeler le lendemain.
– Ah, maintenant que tu me le dis, je me souviens de cette histoire. Tu as du me prendre pour un fou.
– Non, même pas, en venant aux Etats-Unis je m'attendais à tout alors votre démarche ne m'a pas surpris. Et, j’avoue que je ne savais même pas qui vous étiez !
Bien sûr, ma paparazzi de tante arriva au trot et fit des photos de Steven et moi. Quand il lui proposa d'en faire une avec elle, elle faillit tourner de l’œil !
Pendant la soirée plusieurs autres personnes vinrent me voir et chaque fois ma tante prenait des photos et dès qu'il ou elle partait, il fallait que Liam ou ma tante me dise de qui il s’agissait.
De parfaits inconnus pour moi mais des stars – réelles, jeunes vedettes ou starlettes qui grimpaient.
Je ne sais plus pourquoi je voulus savoir l’heure. Tout est que je regardais mon poignet… sans montre. C'est vrai que je ne l'avais pas mise, alors je sortis celle que j'avais dans la poche de mon gilet. Il était minuit moins vingt-trois. j'allais la remettre en place quand, un homme que je ne connaissais pas du tout, me dit:
– Excusez-moi jeune homme, vous pourriez me faire voir votre montre, elle est magnifique.
Je la lui donnais et il l'examina avec soin.
– Je peux en faire des photos ? J'ai un ami qui collectionne les montres exceptionnelles comme la vôtre. Et je suis sûr que de la voir lui fera plaisir.
– Faites, si vous voulez.
– Je peux l’ouvrir ?
– Oui, pas de souci.
Il en fit plusieurs clichés et me demanda si je connaissais l'histoire ou la date de la montre.
– Quand je les ai acheté il y en avait huit, toutes du même acabit et sous chacune d'elles il y avait son historique. Je vais chercher l'ami qui était avec moi quand je les ai trouvé. Je ne me souviens plus exactement ce qu'il y avait sous celle-là.
J'allais chercher Liam et lui expliquais ce que l'homme voulait savoir. Ils se présentèrent et le nom du mec me fit sourire. Il s'appelait John Smith.
– Enchanté John, Jeff m'a dit que vous lui aviez demandé des détails sur sa montre. Alors, si je me souviens bien, sur le papier il y avait écrit qu'elle était tout début 19ème, avait appartenu à un Louis XVIII qui l'avait offerte à son favori du moment, le Comte d'Avaray, avant de le faire Pair de France.
– Je pense que ces détails vont intéresser mon ami. Je vous remercie encore, jeunes gens. Comment puis-je vous contacter si mon ami voulait voir la montre personnellement ?
– Je vous donne une de mes cartes, Jeff n'en a pas. Vous pourrez me contacter et je transmettrais.
– Je vous donne la mienne en échange et si vous en avez d'autres du même genre, j'aimerai que vous me fassiez parvenir des photos pour mon ami.
– On vous fera ça dès qu'on rentre en France.
Il nous serra la main et partit rejoindre sa table. Nous, on alla enfin se servir et on retourna à nôtre tablée. Cette fois c'est ma tante et Dick qui vinrent nous parler.
– Bé, il te voulait quoi cet homme ?
– Rien de spécial, il a voulu voir ma toquante et je lui ai montré. Il a dit que c'était pour un de ses potes qui les collectionnait. Mais c'est qui ce mec pour que vous soyez là tous, avec la mine catastrophée ?
– C'est une grosse pointure de la finance et quand je te dis une grosse pointure, c'est une très, très, grosse pointure !
– Et c'est aussi l'homme de confiance de personnes très influentes à l’international.
– Il a donné sa carte à Liam et quand on rentre en France on a promis de lui faire des photos des autres oignons.
Ils partirent satisfaits de nos explications et on put enfin manger. Jimmy était tout excité au fur et à mesure qu'on s'approchait de minuit. Quelques minutes avant l'heure fatidique le DJ nous invita à sortir dans le jardin. Le décompte commença, et à minuit pile le feu d'artifice éclata alors que je roulais une pelle de bonne année à Liam. Puis on souhaita la bonne année à tous nos amis ou connaissances.
En fait quand on eut fini de le faire, on avait raté la moitié du feu d’artifice ! On rentra et on alla prendre le dessert – pour moi, plusieurs. Certaines personnes dansaient et c'est vers quatre heures du matin qu'on rentra.
On alla se doucher et on s’endormit, sans devoir être bercé.
C'est vers midi qu'on se leva. Je me sentais gros, lourd. J'avais trop mangé hier soir. Et la première chose que je fis ce fut de faire le café. Je finissais mon premier bol quand en même temps les parents de Liam et ma tante suivie de mon oncle arrivèrent.