18-09-2022, 06:54 AM
Il était presque midi quand on se leva. Et devinez ? On avait une faim de loup. On était les premiers à se lever et la mère de Liam se moqua de nous.
– Mes pauvres garçons si vous voyiez vos têtes ! Je crois que je vais dire à ma maquilleuse de vous prendre en urgence.
– Mais Maman, pas maintenant, laisse-nous d'abord boire le café. Tu l'as fait fort j’espère.
– Comme Bébé l’aime. Ça ira ?
– Oui ça sera parfait comme ça ! Oh, mais y'a aussi des croissants !
– Pour ça, vous remercierez le coursier, ton père. Allez, mangez un bout. Jean-François assieds-toi et mange.
– Si ça vous ennuie pas, je pourrais avoir des pancakes plutôt, je vois que vous en avez préparé. Et avec du sirop d'érable c'est juste un régal. Et votre pâte est si légère qu'on les mange sans s'en rendre compte. Jamais je n’en ai mangé de meilleurs !
– Toi, tu sais parler aux femmes Bé.
– Combien tu en veux, Jean-François ?
– Ceux que vous voulez me faire. Après je me débrouillerai.
– Il est bien ce garçon Liam, il va falloir que tu le gardes sous clef pour pas qu'on te le vole.
La conversation dura comme ça sur le ton de la plaisanterie jusqu'à l'arrivée de Tony et de Gaële qui se tenaient par la main. Et quelques minutes après, ce fut le tour de Mika et de Méli.
Le petit déjeuner se transforma en brunch mais les filles commençaient à regarder l'heure de plus en plus souvent.
À quinze heures, je pris mon téléphone et commençais à envoyer des SMS avec frénésie. Tony qui était à côté de moi me regardait faire et lisait ce que j’écrivais.
– Au moins, tu ne seras pas en retard pour souhaiter la bonne année à tes amis !
– Je suis juste à l'heure pour le faire Tony, il y a neuf heures d'écart entre la France et ici donc en France il est tout juste minuit.
– Putain, Bé, t'as raison !
Aussi mes cousins et Liam, se mirent à en envoyer vers l’hexagone. Presque aussitôt je reçus la réponse de Tim. C'était une photo où il y avait toute ma famille et la sienne. Je demandais à mes cousins et à nos chéri(e)s respectifs de venir me rejoindre et demandais au père de Liam de nous prendre en photo pour l'envoyer en réponse.
C’est vers seize heures que les filles montèrent pour commencer à se préparer.
Quand je dis les filles, Jeanne y était allé aussi. Et à dix-sept heures, on alla ouvrir à une coiffeuse et une maquilleuse !
Les filles vinrent à tour de rôle pour se faire coiffer et maquiller. À dix-huit heures on se décida à bouger. On alla sous la douche ensemble mais Liam avait envie d’un extra, il se mit pile en face de moi et m’embrassa rageusement. Il prit mon sexe raide d'une main, positionna le sien juste en face et il commença à nous masturber avec mon prépuce sur lequel il tirait pour qu'il aille recouvrir son gland, comme je lui avais fait à la rivière. (Le docking, pour les puristes)
On était autant excités que pressés et on éjacula assez vite. On se lava, Liam se parfuma et on enfila nos tenues de soirée. Liam m'avait aidé à mettre les boutons de manchette, je remontais ma montre et je la glissais dans la poche du gilet. On descendit. Il n'était pas loin de dix-neuf heures. on était les derniers comme d'habitude.
La coiffeuse finissait de s'occuper du père de Liam, celui-ci le remplaça.
Elle l'observa un instant et le coiffa différemment que d’habitude. Ça lui allait bien. La maquilleuse arriva et lui passa une espèce de fond de teint en précisant qu'il était bio et que c'était pour qu'il ne brille pas sur les photos !
Puis ce fut mon tour. La coiffeuse n'avait pas trop le choix pour me coiffer vu que j'avais les cheveux coupés en brosse. Elle me fit le plateau bien droit dessus, en coupa un ou deux qui dépassaient, et me mit du gel. Puis à mon tour, la maquilleuse me passa de ce fameux fond de teint.
La mère de Liam leur demanda de faire une photo de nous tous, elle les paya et elles partirent.
Mon oncle et ma tante arrivèrent peu après. Eux aussi étaient invités à la soirée chez les parents de Jimmy.
On refit tout un tas de photos et la limousine arriva. Je demandais au chauffeur de faire une photo de notre groupe, autour et dans son ‘paquebot’ et les envoyais à plusieurs de mes contacts.
Pour entrer chez les parents de Jimmy il fallut décliner nos identités et lorsqu'on descendit de la voiture, des laquais habillés comme sous Louis XIV nous dirigèrent vers l'entrée de la maison.
– Béééééé ! Tu es venu cooool !
Une mini tornade courut vers moi et me sauta dans les bras . Ensuite Jimmy alla dire bonsoir à tous nos amis - avec un gros câlin à Jeanne - et on lui présenta le papa de Liam, ainsi que mon oncle et ma tante.
Puis, lorsqu'on franchit le seuil, c’est les parents de Jimmy, accompagné d’Adam, qui nous souhaitèrent la bienvenue.
Alors que je donnais l'accolade à Adam, il me glissa à l'oreille que Kaleb était là et qu'il était un peu perdu avec tout ce monde.
C'est vrai qu'il y avait déjà pas mal de gens mais je repérais vite Kaleb dans un coin qui discutait… avec Joé et sa copine. Je me dirigeais vers eux. Comme moi les garçons étaient en smoking et la copine de Joé avait une robe haute couture, assez courte, et qui mettait avantageusement en valeur ses jolies formes.
– Wow, les mecs, vous êtes classe ! Et, toi, Kaleb tu es juste surprenant comme ça ! On dirait un jeune cadre dynamique et sexy.
– J'ai plutôt l'impression d'être un paysan endimanché ! C'est toi qui est classe et le détail qui tue, les boutons de manchette assortis au pendentif qui relie ton bouton de gilet à sa poche. C'est quoi, une montre ?
– Tu as deviné, c'est bien une montre en effet.
Puis je m'adressais à Joé en français.
– Elle est classe ta meuf, si j'étais célibataire je la draguerais mais toi aussi d’ailleurs. Tu sais que tu es mignon habillé comme ça ? Même si je te préfère plutôt dans les vestiaires en jockstrap.
– Et Liam, il en penserait quoi que tu nous dragues tous ?
– On parle de moi ici ?
Liam donna l'accolade à nos amis et, avant d’avoir une réponse, ma tante arriva comme une fusée et lui parla à l’oreille.
– Excusez-moi, je reviens dans un moment.
– Ils sont partis où ces deux-là ?
– À voir ma tante aussi excitée, je pense qu'elle a dû repérer une célébrité. Elle et Liam sont très potins et people.
– Pas toi ?
– Je ne connais personne et, tu sais, les stars c'est pas mon truc du tout ! Quand Stephen Spielberg m'a donné sa carte pour les voitures je ne savais même pas qui c’était !
– Et tu ne le sais toujours pas Bé, parce que c'est Steven Spielberg et pas Stephen Spielberg !
– C'est le même pour moi !
Quand j'avais dit ça, je ne savais pas encore ce qui allait se passer plus tard !
Vers vingt et une heures, nos hôtes et Adam, quittèrent le hall de réception et se mêlèrent à la foule, ils vinrent discuter progressivement avec chaque groupe. Quand Adam arriva dans le nôtre, il passa son bras sur l'épaule de Kaleb et lui fit un bisou sur la joue.
– Ça va Baby ? Tu ne te sens plus trop dépaysé ?
– Depuis que Jeff est arrivé, ça va mieux et finalement ils ne sont pas si terrible que ça vos invités.
– Attends encore un peu qu'ils aient assez bu et tu verras ça. Mon frère va bientôt faire son speech pour vous remercier d'être là. Je vais le rejoindre. On se voit après.
Le père, la mère, Jimmy ainsi qu’Adam grimpèrent sur l'estrade où officiait un DJ. La musique baissa progressivement et, en homme habitué à parler en public, le père de Jimmy prit la parole.
– Mesdames, messieurs et les autres, je vous remercie de votre présence.
Je suis honoré de votre venue et je remercie mes vieux amis de toujours d'être là, toujours fidèles, et j'espère que nos nouveaux amis seront là également l'an prochain.
Comme vous le savez tous, cette année notre famille a traversé une crise majeure et ça nous a permis de rencontrer des personnes exceptionnelles, que je remercie, ici, tout particulièrement pour leur aide dans ces moments difficiles.
Une voix cria venant des auditeurs massés devant la scène :
– Il est là le nettoyeur ?
– Oui, Bruce, il est là. Jeff, tu veux bien venir nous rejoindre, s'il te plaît.
Je ne savais plus où me mettre, ni quoi faire et c'est Kaleb qui me donna une poussette dans le dos pour que je bouge.
Je m'approchais de l'estrade sous les applaudissements de la foule. Je n'y comprenais rien ! Je grimpais les marches et j'allais me poser à côté de Jimmy qui me prit la main pour me soutenir moralement.
– Bon! Avec ta question Bruce tu viens de raccourcir mon discours de cinq bonnes minutes ! Ce n'est pas sympathique de ta part !
Gros éclat de rire général pendant lequel Jimmy en profita pour me dire à l'oreille que je faisais le buzz sur YOUTUBE et que j'étais numéro 10 au classement. Une fois les rires calmés, le père de Jimmy reprit :
– Je vous présente Jean-François, dit Jeff, que tous vous connaissez sous le nom du nettoyeur. Je tiens particulièrement à le remercier pour son geste, concernant la cagnotte créée suite à ce qu'il avait fait, cagnotte à laquelle beaucoup d'entre vous ont participé plus que généreusement. N'en ayant pas eu besoin, il a demandé à ce qu’elle soit distribuée à diverses organisations caritatives.
Nouvelles salves d’applaudissements - qui m’ont fait rougir - jusqu’à ce qu’il puisse reprendre la parole.
– Maintenant, je vais donner la parole à mon frère, puisque Bruce m’a fait économiser de la salive.
Il passa le micro à Adam qui remercia les gens d'être là et leur souhaita une bonne soirée, puis ce fut au tour de la maitresse de maison qui, elle aussi, remercia les gens d'être venus et déclara la fête ouverte.
La musique reprit aussitôt et une partie des gens se rua sur le buffet. On attendit que ça se libère avant d'y aller. Jimmy était venu se joindre à nous et il nous racontait ce qu'il avait fait depuis que j'étais parti.
– Tu sais Bé, le week-end dernier avec Adam on est allé chez Kaleb. J'ai même vu une vache faire son bébé et puis on est allé ramasser des truffes avec Susie. On en a trouvé plein ! Tonton en a même remporté à ta tante. Et ce soir on va en manger . Toi aussi, tu les aimes les truffes ?
– Oui, je les aime, mais tu sais Jimmy, je suis habitué à en manger souvent. Mais tu préfères quoi les truffes ou les fraises ?
– Les fraises, bien sûr et toi ?
– J'aime mieux les pêches et les abricots mais j'aime bien aussi les fraises et les framboises… mais aussi les poires et les pommes.
– Et il aime encore plus les gâteaux et les bonbons.
– C'est vrai ce que tu viens de dire, Liam ? Parce que moi aussi j'aime bien les bonbons et les gâteaux. Dis Bé on va manger, j'ai faim.
Il se fraya le passage parmi la foule et on le suivit. Il alla sur la droite prit une assiette et remonta le buffet.
– Tu aimes ça toi, Bé ?
Il me montrait des toasts avec des minuscules œufs noirs dessus.
– C'est du caviar, tu en as déjà mangé ?
– Non, jamais du vrai. Et toi, tu trouves ça bon ?
– Oui, mais j'aime mieux un hamburger. Mais y'en a pas ce soir.
– Tu as mal vu Jimmy. Regarde, là-bas, c'est pas des mini hamburgers ?
– Si ! Tu as raison.
Il fonça sur le plat que les gens avaient boudé. Et s'en fit servir plusieurs. Je pris un peu de tout, imité en ça par mes amis. On alla s'asseoir à une table libre et on commença à manger. Des serveurs passaient pour nous proposer à boire. Et devant notre refus d’alcool, ils finirent par nous poser plusieurs pichets de soda et d’eau.
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– Mes pauvres garçons si vous voyiez vos têtes ! Je crois que je vais dire à ma maquilleuse de vous prendre en urgence.
– Mais Maman, pas maintenant, laisse-nous d'abord boire le café. Tu l'as fait fort j’espère.
– Comme Bébé l’aime. Ça ira ?
– Oui ça sera parfait comme ça ! Oh, mais y'a aussi des croissants !
– Pour ça, vous remercierez le coursier, ton père. Allez, mangez un bout. Jean-François assieds-toi et mange.
– Si ça vous ennuie pas, je pourrais avoir des pancakes plutôt, je vois que vous en avez préparé. Et avec du sirop d'érable c'est juste un régal. Et votre pâte est si légère qu'on les mange sans s'en rendre compte. Jamais je n’en ai mangé de meilleurs !
– Toi, tu sais parler aux femmes Bé.
– Combien tu en veux, Jean-François ?
– Ceux que vous voulez me faire. Après je me débrouillerai.
– Il est bien ce garçon Liam, il va falloir que tu le gardes sous clef pour pas qu'on te le vole.
La conversation dura comme ça sur le ton de la plaisanterie jusqu'à l'arrivée de Tony et de Gaële qui se tenaient par la main. Et quelques minutes après, ce fut le tour de Mika et de Méli.
Le petit déjeuner se transforma en brunch mais les filles commençaient à regarder l'heure de plus en plus souvent.
À quinze heures, je pris mon téléphone et commençais à envoyer des SMS avec frénésie. Tony qui était à côté de moi me regardait faire et lisait ce que j’écrivais.
– Au moins, tu ne seras pas en retard pour souhaiter la bonne année à tes amis !
– Je suis juste à l'heure pour le faire Tony, il y a neuf heures d'écart entre la France et ici donc en France il est tout juste minuit.
– Putain, Bé, t'as raison !
Aussi mes cousins et Liam, se mirent à en envoyer vers l’hexagone. Presque aussitôt je reçus la réponse de Tim. C'était une photo où il y avait toute ma famille et la sienne. Je demandais à mes cousins et à nos chéri(e)s respectifs de venir me rejoindre et demandais au père de Liam de nous prendre en photo pour l'envoyer en réponse.
C’est vers seize heures que les filles montèrent pour commencer à se préparer.
Quand je dis les filles, Jeanne y était allé aussi. Et à dix-sept heures, on alla ouvrir à une coiffeuse et une maquilleuse !
Les filles vinrent à tour de rôle pour se faire coiffer et maquiller. À dix-huit heures on se décida à bouger. On alla sous la douche ensemble mais Liam avait envie d’un extra, il se mit pile en face de moi et m’embrassa rageusement. Il prit mon sexe raide d'une main, positionna le sien juste en face et il commença à nous masturber avec mon prépuce sur lequel il tirait pour qu'il aille recouvrir son gland, comme je lui avais fait à la rivière. (Le docking, pour les puristes)
On était autant excités que pressés et on éjacula assez vite. On se lava, Liam se parfuma et on enfila nos tenues de soirée. Liam m'avait aidé à mettre les boutons de manchette, je remontais ma montre et je la glissais dans la poche du gilet. On descendit. Il n'était pas loin de dix-neuf heures. on était les derniers comme d'habitude.
La coiffeuse finissait de s'occuper du père de Liam, celui-ci le remplaça.
Elle l'observa un instant et le coiffa différemment que d’habitude. Ça lui allait bien. La maquilleuse arriva et lui passa une espèce de fond de teint en précisant qu'il était bio et que c'était pour qu'il ne brille pas sur les photos !
Puis ce fut mon tour. La coiffeuse n'avait pas trop le choix pour me coiffer vu que j'avais les cheveux coupés en brosse. Elle me fit le plateau bien droit dessus, en coupa un ou deux qui dépassaient, et me mit du gel. Puis à mon tour, la maquilleuse me passa de ce fameux fond de teint.
La mère de Liam leur demanda de faire une photo de nous tous, elle les paya et elles partirent.
Mon oncle et ma tante arrivèrent peu après. Eux aussi étaient invités à la soirée chez les parents de Jimmy.
On refit tout un tas de photos et la limousine arriva. Je demandais au chauffeur de faire une photo de notre groupe, autour et dans son ‘paquebot’ et les envoyais à plusieurs de mes contacts.
Pour entrer chez les parents de Jimmy il fallut décliner nos identités et lorsqu'on descendit de la voiture, des laquais habillés comme sous Louis XIV nous dirigèrent vers l'entrée de la maison.
– Béééééé ! Tu es venu cooool !
Une mini tornade courut vers moi et me sauta dans les bras . Ensuite Jimmy alla dire bonsoir à tous nos amis - avec un gros câlin à Jeanne - et on lui présenta le papa de Liam, ainsi que mon oncle et ma tante.
Puis, lorsqu'on franchit le seuil, c’est les parents de Jimmy, accompagné d’Adam, qui nous souhaitèrent la bienvenue.
Alors que je donnais l'accolade à Adam, il me glissa à l'oreille que Kaleb était là et qu'il était un peu perdu avec tout ce monde.
C'est vrai qu'il y avait déjà pas mal de gens mais je repérais vite Kaleb dans un coin qui discutait… avec Joé et sa copine. Je me dirigeais vers eux. Comme moi les garçons étaient en smoking et la copine de Joé avait une robe haute couture, assez courte, et qui mettait avantageusement en valeur ses jolies formes.
– Wow, les mecs, vous êtes classe ! Et, toi, Kaleb tu es juste surprenant comme ça ! On dirait un jeune cadre dynamique et sexy.
– J'ai plutôt l'impression d'être un paysan endimanché ! C'est toi qui est classe et le détail qui tue, les boutons de manchette assortis au pendentif qui relie ton bouton de gilet à sa poche. C'est quoi, une montre ?
– Tu as deviné, c'est bien une montre en effet.
Puis je m'adressais à Joé en français.
– Elle est classe ta meuf, si j'étais célibataire je la draguerais mais toi aussi d’ailleurs. Tu sais que tu es mignon habillé comme ça ? Même si je te préfère plutôt dans les vestiaires en jockstrap.
– Et Liam, il en penserait quoi que tu nous dragues tous ?
– On parle de moi ici ?
Liam donna l'accolade à nos amis et, avant d’avoir une réponse, ma tante arriva comme une fusée et lui parla à l’oreille.
– Excusez-moi, je reviens dans un moment.
– Ils sont partis où ces deux-là ?
– À voir ma tante aussi excitée, je pense qu'elle a dû repérer une célébrité. Elle et Liam sont très potins et people.
– Pas toi ?
– Je ne connais personne et, tu sais, les stars c'est pas mon truc du tout ! Quand Stephen Spielberg m'a donné sa carte pour les voitures je ne savais même pas qui c’était !
– Et tu ne le sais toujours pas Bé, parce que c'est Steven Spielberg et pas Stephen Spielberg !
– C'est le même pour moi !
Quand j'avais dit ça, je ne savais pas encore ce qui allait se passer plus tard !
Vers vingt et une heures, nos hôtes et Adam, quittèrent le hall de réception et se mêlèrent à la foule, ils vinrent discuter progressivement avec chaque groupe. Quand Adam arriva dans le nôtre, il passa son bras sur l'épaule de Kaleb et lui fit un bisou sur la joue.
– Ça va Baby ? Tu ne te sens plus trop dépaysé ?
– Depuis que Jeff est arrivé, ça va mieux et finalement ils ne sont pas si terrible que ça vos invités.
– Attends encore un peu qu'ils aient assez bu et tu verras ça. Mon frère va bientôt faire son speech pour vous remercier d'être là. Je vais le rejoindre. On se voit après.
Le père, la mère, Jimmy ainsi qu’Adam grimpèrent sur l'estrade où officiait un DJ. La musique baissa progressivement et, en homme habitué à parler en public, le père de Jimmy prit la parole.
– Mesdames, messieurs et les autres, je vous remercie de votre présence.
Je suis honoré de votre venue et je remercie mes vieux amis de toujours d'être là, toujours fidèles, et j'espère que nos nouveaux amis seront là également l'an prochain.
Comme vous le savez tous, cette année notre famille a traversé une crise majeure et ça nous a permis de rencontrer des personnes exceptionnelles, que je remercie, ici, tout particulièrement pour leur aide dans ces moments difficiles.
Une voix cria venant des auditeurs massés devant la scène :
– Il est là le nettoyeur ?
– Oui, Bruce, il est là. Jeff, tu veux bien venir nous rejoindre, s'il te plaît.
Je ne savais plus où me mettre, ni quoi faire et c'est Kaleb qui me donna une poussette dans le dos pour que je bouge.
Je m'approchais de l'estrade sous les applaudissements de la foule. Je n'y comprenais rien ! Je grimpais les marches et j'allais me poser à côté de Jimmy qui me prit la main pour me soutenir moralement.
– Bon! Avec ta question Bruce tu viens de raccourcir mon discours de cinq bonnes minutes ! Ce n'est pas sympathique de ta part !
Gros éclat de rire général pendant lequel Jimmy en profita pour me dire à l'oreille que je faisais le buzz sur YOUTUBE et que j'étais numéro 10 au classement. Une fois les rires calmés, le père de Jimmy reprit :
– Je vous présente Jean-François, dit Jeff, que tous vous connaissez sous le nom du nettoyeur. Je tiens particulièrement à le remercier pour son geste, concernant la cagnotte créée suite à ce qu'il avait fait, cagnotte à laquelle beaucoup d'entre vous ont participé plus que généreusement. N'en ayant pas eu besoin, il a demandé à ce qu’elle soit distribuée à diverses organisations caritatives.
Nouvelles salves d’applaudissements - qui m’ont fait rougir - jusqu’à ce qu’il puisse reprendre la parole.
– Maintenant, je vais donner la parole à mon frère, puisque Bruce m’a fait économiser de la salive.
Il passa le micro à Adam qui remercia les gens d'être là et leur souhaita une bonne soirée, puis ce fut au tour de la maitresse de maison qui, elle aussi, remercia les gens d'être venus et déclara la fête ouverte.
La musique reprit aussitôt et une partie des gens se rua sur le buffet. On attendit que ça se libère avant d'y aller. Jimmy était venu se joindre à nous et il nous racontait ce qu'il avait fait depuis que j'étais parti.
– Tu sais Bé, le week-end dernier avec Adam on est allé chez Kaleb. J'ai même vu une vache faire son bébé et puis on est allé ramasser des truffes avec Susie. On en a trouvé plein ! Tonton en a même remporté à ta tante. Et ce soir on va en manger . Toi aussi, tu les aimes les truffes ?
– Oui, je les aime, mais tu sais Jimmy, je suis habitué à en manger souvent. Mais tu préfères quoi les truffes ou les fraises ?
– Les fraises, bien sûr et toi ?
– J'aime mieux les pêches et les abricots mais j'aime bien aussi les fraises et les framboises… mais aussi les poires et les pommes.
– Et il aime encore plus les gâteaux et les bonbons.
– C'est vrai ce que tu viens de dire, Liam ? Parce que moi aussi j'aime bien les bonbons et les gâteaux. Dis Bé on va manger, j'ai faim.
Il se fraya le passage parmi la foule et on le suivit. Il alla sur la droite prit une assiette et remonta le buffet.
– Tu aimes ça toi, Bé ?
Il me montrait des toasts avec des minuscules œufs noirs dessus.
– C'est du caviar, tu en as déjà mangé ?
– Non, jamais du vrai. Et toi, tu trouves ça bon ?
– Oui, mais j'aime mieux un hamburger. Mais y'en a pas ce soir.
– Tu as mal vu Jimmy. Regarde, là-bas, c'est pas des mini hamburgers ?
– Si ! Tu as raison.
Il fonça sur le plat que les gens avaient boudé. Et s'en fit servir plusieurs. Je pris un peu de tout, imité en ça par mes amis. On alla s'asseoir à une table libre et on commença à manger. Des serveurs passaient pour nous proposer à boire. Et devant notre refus d’alcool, ils finirent par nous poser plusieurs pichets de soda et d’eau.
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